Face à la première vague impressionnante de l’utilisation des intelligences artificielles (IA) génératives (plus de 100 millions de personnes en quelques mois), il est légitime d’avoir peur et de se questionner sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur le travail. Mais que pouvons-nous faire ?
Premier scénario : refuser de les mettre en place en entreprise ? Mais si les Chinois et les Américains les perfectionnent, cela signifie que l’on sortira de la course et qu’on ne comprendra plus, dans quelque temps, le fonctionnement des innovations et des logiciels de productivité que nous serons obligés d’utiliser… Ce scénario est peu probable.
Second scénario : on teste, on investit, on crée des usages, on tisse des partenariats internationaux, on redéfinit le métier de manager augmenté par chatGPT et on reste dans la course.
A-t-on le choix ? Non. La seule solution est d’équiper intellectuellement les managers pour qu’ils créent de la valeur avec ces technologies.
Les IA génératives – dont ChatGPT – permettent d’aller très vite pour gérer de l’information et proposer des mises en forme, mais c’est au manager qu’il revient de donner la direction et le sens des actions. Les IA permettent certes d’augmenter le quotient intellectuel, mais c’est bien le manager qui possède le quotient émotionnel.
Avec ces nouvelles technologies, l’homme a perdu la bataille de la vitesse mais pas celle du contexte. Aussi, les managers qui resteront sur des positions de rétention de l’information seront vite dépassés par ChatGPT, plus performant.
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