Monthly Archives: April 2023

Google paye la différence si le prix de votre billet d’avion baisse avant le départ

La garantie de prix est un programme pilote disponible pour certains itinéraires de Google Flights. Elle est disponible pour les Américains pour le moment, pour des vols au départ des Etats-Unis payés en dollars. Pour certains vols, les algorithmes de Google surveillent le prix jusqu’au départ du premier vol de votre itinéraire. Si le prix baisse, Google rembourse la différence. Pour profiter de cette fonctionnalité gratuite, la différence de prix doit être supérieure à 5 dollars. Vous pouvez recevoir jusqu’à 500 dollars de remboursement au total par année civile pour un maximum de 3 réservations qui proposent cette garantie de prix. La somme remboursée est virée sur votre compte Google Pay de l’utilisateur. Vous pouvez ensuite effectuer des achats en ligne, faire un virement à un autre utilisateur de Google Pay ou un virement vers un compte bancaire. Google n’a pas donné d’informations sur la disponibilité de cette garantie en dehors des Etats-Unis. Un service qui rappelle l’une des fonctionnalités proposées par la société FLYR il y a quelques années. Désormais spécialisée dans le revenue management, l’entreprise américaine garantissait au voyageur le fait qu’il serait remboursé de la différence si le prix baissait sur une période donnée.

By |2023-04-06T07:44:46+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ces start-up qui veulent verdir le voyage d’affaires

Touché, mais pas encore coulé. Mis à mal durant la crise sanitaire, le voyage d'affaires repart doucement à la conquête des usagers, tout en connaissant des ajustements. Le télétravail et le développement de la visioconférence ont mis en avant des déplacements parfois non essentiels, couplés à l'urgence écologique qui appelle à plus de sobriété en la matière. En septembre 2022, Christophe Roth, directeur de mission Business Travel chez Epsa, indiquait aux « Echos » s'attendre « à une perte durable de 20 % de la demande » sur le secteur. Alors les agences de voyages s'organisent, avec des start-up qui développent, encore timidement, des offres « bas carbone ». C'est le cas de Fairjungle​, créée en 2017 et qui vient de lever 4 millions d'euros (dont 400.000 euros de dette) auprès de Galion.exe, le fonds de The Galion Project, et de business angels. Réduire le nombre de voyages Le modèle d'affaires, basé sur la licence et sans commission à la transaction - autrement dit, au voyage réservé - est plutôt vertueux dans le sens où la start-up ne gagne pas plus d'argent en fonction du volume de déplacements. Car la meilleure manière de réduire l'empreinte carbone du voyage d'affaires… est d'en réduire le nombre. « Nous ciblons en priorité des entreprises qui mettent l'écoresponsabilité au centre de leur gestion de voyages. Les collaborateurs privilégient le train à l'avion, et les voyages peuvent être soumis à davantage de contrôles de la part des managers : la durée, la typologie, le motif… » détaille Saad Berrada, le cofondateur, dont la start-up développe aussi une offre d'hôtels « écoresponsables ». Equiper les agences ou les entreprises Du côté des entreprises, elles se voient de plus en plus contraintes de réaliser un bilan carbone. C'est déjà le cas pour celles de plus de 500 salariés, et à partir de 2024, pour celles de plus de 250 personnes. Verdir les voyages d'affaires fait partie des briques qui permettent de réduire ses émissions indirectes (scope 3). Chez Openclassrooms par exemple, pépite du French Tech 120, « les vols courts sont interdits s'il existe des trajets alternatifs de moins de 5 heures », indique Audrey Yvert, directrice de l'impact de la start-up. « Nous avons eu une liste de salariés qui n'avaient pas respecté la consigne, ils ont eu une conversation avec leur manager pour s'assurer qu'ils ne recommenceraient pas », poursuit-elle. LIRE AUSSI : DéCRYPTAGE - Les cinq révolutions à venir du voyage d'affaires Réduire les voyages d'affaires, jusqu'où ? The Treep , elle, veut aller plus loin et mise à terme sur la désincitation au voyage. Cette jeune pousse, née en 2016, veut développer un algorithme pour aider le salarié à savoir si cette « réunion, finalement, doit vraiment se faire en présentiel », détaille Laurent La Rocca, le fondateur. Pour l'instant, la start-up, qui a levé 1,6 million d'euros fin 2022, se contente de proposer des comparaisons en temps et émissions de CO2 des modes de transport et d'hébergements. Contrairement à Fairjungle, The Treep choisit d'équiper les agences de voyages plutôt que les entreprises directement. Un modèle moins coûteux, qui ne nécessite pas de personnes dédiées au service après-vente, délégué aux agences de voyages - qui sont 25 à être clientes, selon les chiffres communiqués par la start-up. LIRE AUSSI : Voyages d'affaires : pourquoi les Français perdent-ils autant de temps et d'argent ? EN CHIFFRES - Le voyagiste en ligne Evaneos rentable fin 2022 Reste que ses revenus, certes basés sur l'abonnement, incluent aussi une commission à chaque transaction. « Nous essayons de sortir de ce modèle, car il est écocide », reconnaît le patron. Et de préciser : « Nous visons de vivre uniquement de l'abonnement d'ici à cinq ans. »

By |2023-04-06T07:44:16+00:00April 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes »

Ajouter à vos sélections Partager Article réservé aux abonnés L’avenir de l’humanité dépend de sa moitié féminine. Louis Aragon et Jean Ferrat l’ont proclamé et chanté. Les démographes, leurs calculettes et leurs scénarios le confirment à leur manière, moins poétique : si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes. Une étude, publiée lundi 27 mars par le groupe de chercheurs Earth4All, lié au Club de Rome, apporte de nouveaux arguments convaincants pour ériger l’autonomisation des femmes (« women empowerment ») en facteur déterminant non seulement d’une croissance démographique soutenable, mais aussi de la réduction de l’impact écologique, et donc de la survie de la planète. L’idée n’est évidemment pas nouvelle. Dans les pays déshérités, on sait depuis longtemps que l’éducation des filles est un levier majeur du développement : plus la scolarité se prolonge, plus tardives sont les maternités et larges les possibilités d’une vie autonome. Dans le monde développé aussi, l’égalité hommes-femmes favorise le progrès social. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « L’emballement démographique de l’Afrique est d’abord un obstacle à son propre développement » Mais l’étude en question affirme innover en construisant des projections de la population mondiale tenant compte, pour dix zones de la planète, non seulement des taux de fécondité et de mortalité, mais aussi des interactions entre de multiples données comme le produit intérieur brut par habitant, l’éducation, la santé, le réchauffement climatique. Ayant étudié « les évolutions possibles au cours de ce siècle en matière d’énergie, de nourriture, d’inégalités, de tension sociale, de pauvreté, de croissance démographique et économique, nous avons établi que nous ne ferions de progrès dans aucun de ces domaines sans une plus grande autonomisation des femmes », écrivent les chercheurs, qui remettent en cause – dans un sens plus optimiste – les projections de population de l’ONU.

By |2023-04-05T17:32:12+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Comment le Steampunk peut-il valoriser le patrimoine des Hauts-de-France ?

Qu’est-ce que le steampunk ? Le steampunk, c’est une sorte de science- fiction qui se passe dans le passé. Plutôt que de se passer dans le futur, comme on en a l’habitude dans la science-fiction. C’est une science-fiction qui peut mêler aussi de la fantasy, qui peut mêler du fantastique. Donc c’est quelque chose d’assez vaste et qui n’a pas de forme définie, qui est très libre. Et c’est ce qui est intéressant dans le steampunk. C’est ce qui nous permet de créer tout un tas de choses différentes et d’avoir un univers très riche. Comment le steampunk peut-il servir à valoriser un patrimoine, notamment celui des Hauts-de-France ? Dans le cadre de ma thèse, je fais une recherche création qui a pour but de remettre en lumière le patrimoine industriel des Hauts-de-France grâce au steampunk. L’idée est d’utiliser le steampunk qui se passe généralement au XIXe siècle, ou en tout cas dans des univers qui ressemblent au XIXe siècle. Tout dépend des époques, car on peut avoir du steampunk qui se passe dans le futur, mais qui s’inspire de l’esthétique du XIXe siècle. Et l’idée, c’est de reprendre toute cette esthétique, mais aussi cette façon de penser pour interroger le passé, créer, faire réfléchir sur le présent et créer pour le futur. Au niveau du territoire par exemple, ça va se traduire par la remise en valeur des friches industrielles, types minières, la métallurgie, le textile. On a énormément de choses sur le territoire du Nord-Pas-de-Calais. Et ça se fait déjà ailleurs. Je pense notamment à l’Angleterre, parce que c’est de là que vient le steampunk. Mais c’est vrai qu’on est en train de développer ça en France. Et moi, mon objectif étant nordiste, c’est évidemment de le développer sur le territoire que j’habite. C’est ce qui a inspiré mes recherches depuis le début.

By |2023-04-05T10:01:29+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Arabie Saoudite : une compagnie aérienne pour Neom, la ville du futur

Pour ceux qui ne le connaisse pas Neom est le nom d’un projet saoudien complètement fou qui rassemble quatre projets futuristes immobiliers gigantesques dans une même région de l’Arabie saoudite : The Line, Trojena, Oxagon, Sindalah. Cette ville du futur de 26 500 kilomètres carrés, aux moyens et aux services illimités, devrait sortir d’ici 2030, avec plus d’un million d’habitants. Et ce mega-projet saoudien Neom devient réalité à une vitesse vertigineuse. Il y a quelques jours, pour lui donner encore un peu plus de corps, les autorités saoudiennes ont annoncé la création Neom Airlines, la troisième compagnie nationale. Et ce quelques mois après avoir annoncé la création de Riyadh Air, la seconde compagnie nationale… Qui a besoin de trois compagnies aériennes nationales en même temps ? L’Arabie Saoudite bien sûr. Consciente de sa dépendance au pétrole, le pays veut absolument diversifier rapidement son économie Notamment grâce au tourisme. Neom Airlines reste un mystère D’ici la fin de 2024 devrait naître Neom Airlines. L’aéroport de Neom Bay est en service depuis 2019, pour lequel un aérodrome militaire existant a été réaménagé. Jusqu’à présent, seules les destinations saoudiennes ainsi que Dubaï et Londres sont inscrites au plan de vol. Mais Neom Airlines est censée à l’avenir transporter des touristes du monde entier. Rien que trois autres aéroports sont prévus pour la ville de Neom, qui fera la moitié de la taille de la Suisse. Y compris le méga-aéroport Neom International, qui devrait être construit d’ici 2030. On sait peu de choses sur Neom Airlines jusqu’à présent. Le PDG est l’Allemand Klaus Goersch (57 ans), qui était auparavant COO chez Air Canada et British Airways. Selon lui, la nouvelle compagnie aérienne devrait être très futuriste. « Imaginez que vos bagages soient récupérés à votre domicile ou à votre bureau et livrés à l’hôtel ou à la résidence de votre destination. Imaginez que la biométrie soit suffisamment avancée pour vous reconnaître au moyen de la reconnaissance faciale dès que vous entrez dans un bâtiment, et que la sécurité vous autorise à voyager sans même avoir à passer par une porte d’embarquement, sans parler de la nécessité d’obtenir un visa. Et imaginez que l’heure de votre réunion change de quelques heures et que vous puissiez changer de vol, sans problème ni frais. Mieux encore, imaginez que vous accumulez des points de fidélité à l’aéroport, où tout fonctionne comme un salon, pendant le vol et à votre destination, car tout appartient à la même société ». L’Arabie Saoudite veut sa place dans le Golfe Le marché du Golfe, encombré, ne décourage pas l’Arabie saoudite qui se lance dans une expansion agressive de l’aviation, avec une commande massive d’avions et le lancement d’un nouveau transporteur national. Ce mois-ci, le prince héritier Mohammed bin Salman, dirigeant de l’Arabie saoudite, a dévoilé Riyadh Air, la nouvelle compagnie aérienne qui vise à transformer la capitale en « une porte d’entrée sur le monde », selon les médias officiels. Deux jours plus tard, des responsables ont déclaré que Riyadh Air et Saudia, le porte-drapeau existant du royaume basé à Djeddah, achèteraient 78 Boeing 787 Dreamliner. L’accord, que la Maison Blanche a évalué à « près de 37 milliards de dollars » avec des options pour jusqu’à 121 avions, constitue le cinquième en valeur commerciale de l’histoire de Boeing.

By |2023-04-05T10:00:32+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Grandes écoles : le nouveau rapport au travail des jeunes diplômés

Les perturbations, l'an dernier, des cérémonies de remise des diplômes de grandes écoles sont dans toutes les têtes. Les nouvelles générations « n'ont pas les mêmes aspirations professionnelles que celles de leurs prédécesseurs », affirment d'emblée les auteurs de l'étude du centre d'expertise de l'Edhec, le Newgen Talent Centre, publiée mardi. Mais comment leur lien au travail a-t-il été « modifié » ? Les jeunes diplômés sont-ils « exigeants ou déserteurs » ? L'étude a été menée en octobre et novembre dernier auprès de 2.000 jeunes diplômés avec, pour la première fois, la réunion des associations de diplômés de seize grandes écoles , de HEC Paris à l'Edhec en passant par l'Essec, l'X, ESCP, Sciences Po ou AgroParisTech. 85 % des jeunes diplômés interrogés jugent le statut de salarié « idéal » en début de carrière La semaine de quatre jours PUBLICITÉ L'étude décrit des jeunes diplômés qui réclament des horaires flexibles - ils sont près de six sur dix à les obtenir. Plus d'un quart d'entre eux voudrait profiter de la semaine de quatre jours « avec une rémunération complète » - une demande apparue après les confinements -, mais seuls 6 % d'entre eux y parviennent. Ils sont en revanche assez nombreux (45 %) à bénéficier d'une liberté totale de choisir leur lieu d'activité. Près de 86 % d'entre eux sont satisfaits de leur emploi. Ces jeunes diplômés font de « l'impact environnemental » la transformation la plus attendue dans l'entreprise, ils veulent être utiles à la société, et ont un profil « engagé », là où leurs aînés étaient davantage attachés à leur carrière. « Le Manifeste étudiant pour un réveil écologique de 2018 et ses 36.000 signataires ont été un petit séisme, explique Marguerite Gallant, directrice générale d'HEC Alumni. Ils ont pris conscience qu'ils pouvaient prendre la parole de manière organisée, et avoir une résonance. » Pour autant, les bifurqueurs sont « une minorité qui buzze », selon Marc Rumeau, président de la société des ingénieurs et scientifiques de France. « Des bifurqueurs, il y en a toujours eu, reprend Marguerite Gallant. Il y a toujours eu des chemins de traverse et des voix différentes, simplement, aujourd'hui, elles s'expriment davantage. » LIRE AUSSI : - DECRYPTAGE - Les grandes écoles s'interrogent sur leur avenir Le statut de salarié et un salaire élevé Ces jeunes qui bifurquent, veulent du « sens » et se disent « engagés », sont toutefois attachés au statut de salarié - ils sont 85 % à le juger « idéal » en début de carrière - et à des revenus élevés. Seuls 8 % préfèrent le statut d'entrepreneur. « C'est deux à trois plus qu'il y a une vingtaine d'années », souligne Manuelle Malot. Certains voudraient y voir une « génération flemme » ? « Pas du tout, répond la directrice du centre d'expertise de l'Edhec qui a mené l'étude. Quand ils démissionnent, c'est que leur travail n'est pas assez ambitieux ou engageant, ils veulent du sens dans leur travail et des missions qui les challengent. » Ces jeunes diplômés donnent aussi des leçons de management aux entreprises, les sommant de s'améliorer sur les modalités d'intégration. Seuls 51 % des jeunes diplômés affirment avoir bénéficié d'un dispositif d'accueil et d'intégration spécifique à leur prise de poste et 11 % ont pu rencontrer les dirigeants de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. « Les entreprises investissent pour recruter et laissent finalement le jeune diplômé dans un coin avec son petit bureau », regrette Marc Rumeau en dénonçant « un vrai défaut de management » dans les grandes entreprises du CAC 40. Il les invite à s'inspirer des pratiques anglo-saxonnes.

By |2023-04-05T09:08:25+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cinq choses à savoir sur Aesop, la dernière folie de L’Oréal

La somme est conséquente, même pour un géant mondial de la beauté. L'Oréal a mis plus de deux milliards d'euros sur la table - un montant historique pour lui-, pour s'offrir Aesop, une marque de cosmétiques haut de gamme au concept parfois détonnant dans le secteur, qu'il espère bien faire grandir rapidement. 1. Un coiffeur australien à l'origine de la saga Voilà une marque qui vient tout droit des antipodes. Aesop a été fondée en 1987 à Melbourne par Dennis Paphitis, un coiffeur australien qui avait 27 ans à l'époque. Il se lance avec une gamme de produits fabriqués à la maison avec l'aide d'une chimiste. Le succès est immédiat et le « buzz » dépasse vite le salon de coiffure, ce qui conduit le jeune homme à lancer une marque premium pour écouler ses trouvailles dans les grands magasins australiens. D'origine grecque, il baptise son entreprise Aesop - Esope en français-, cet intellectuel de la Grèce antique connu pour ses fables ayant inspiré, des siècles plus tard, un certain Jean de La Fontaine. LIRE AUSSI : L'Oréal se renforce dans la « dermocosmétique » 2. Du naturel et du non genré Depuis l'origine, Aesop déploie un concept détonnant pour l'époque, et qui se révèle précurseur aujourd'hui. L'antienne de Dennis Paphitis le « less is more » - un retour à l'essentiel du produit et une rupture sur le marché de la beauté qui propose encore des shampoings à grand renfort de silicone et autres additifs. Son approche de la « vérité produit » se traduit des formules vegans et des ingrédients naturels - l'entreprise est B Corp-, et aussi par flaconnage cuivre ultra-sobre qui rappelle celui des pots anciens de pharmacie. Ses boutiques sont par ailleurs ultra-minimalistes. Last but not least, Aésop est aussi une des premières marques de soins à abroger la loi du genre : tous ses produits sont mixtes. « Aesop tire avantage de tous les courants de consommation ascendants actuels », observe le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus. LIRE AUSSI : Luxe : Audemars Piguet garantit ses montres contre le vol pour rassurer ses clients 3. Un propriétaire brésilien bien connu chez L'Oréal Jusqu'ici, Aesop était dans le giron de Natura & Co. Le champion brésilien de la cosmétique en avait pris le contrôle en 2013 (en achetant 68 % du capital pour 68 millions de dollars), puis était monté au capital à 100 % en 2016. Ce groupe brésilien, versé dans le commerce équitable et la défense de l'Amazonie, connaît L'Oréal pour lui avoir racheté en 2017 la chaîne The Body Shop . Dans son offre, Aesop était un acteur de petit calibre face à sa marque éponyme Natura ou Avon, mais aussi sa marque la plus rentable avec une marge opérationnelle d'environ 25 %. Le groupe brésilien a porté son réseau à 400 points de vente (dont 275 boutiques) en Amérique, en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie. LIRE AUSSI : ENQUETE - Natura, la multinationale brésilienne qui défend l'Amazonie 4. Un rachat exceptionnel pour L'Oréal et son nouveau DG En offrant 15 fois les bénéfices annuels estimés de la marque australienne - soit plus de deux milliards d'euros-, L'Oréal signe une acquisition au sommet de son histoire déjà longue de plus d'un siècle. Ces dernières années, le groupe tricolore avait pris l'habitude de cibler des proies plus petites, à un stade de développement plus précoce. C'est au passage le premier acte fort de Nicolas Hiéronimus à la direction générale du groupe. LIRE AUSSI : Les sept grands défis du nouveau patron de L'Oréal 5. Un potentiel de « marque milliardaire » L'Oréal est confiant dans l'avenir de sa nouvelle griffe qui s'intégrera dans sa branche luxe, son moteur en ce moment. Le groupe entend en faire une « marque milliardaire », c'est-à-dire dépassant le milliard d'euros de chiffre d'affaires comme Lancôme, YSL Beauté, Armani ou Kiehl's dans son giron, explique Cyril Chapuy, président de L'Oréal luxe. Sous la houlette française, Aesop, qui a réalisé l'an dernier des ventes de 537 millions d'euros, va se déployer sur plusieurs marchés dès cette année. Notamment en Chine et dans les aéroports.

By |2023-04-05T09:04:50+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Action devient l’enseigne préférée des Français

La lauréate ne constitue pas une surprise tant l'enseigne alimente le bouche-à-oreille. Action a conquis le rang d'enseigne préférée des Français selon une enquête du cabinet EY Parthenon. Un panel de 9.300 consommateurs ont placé en janvier la chaîne discount devant Leroy Merlin, numéro un en 2022 et troisième cette année, et Decathlon, qui oscille depuis quatre ans entre la première et la deuxième position. Que la pépite du « bazar » venu de Hollande règne sur la distribution en période d'inflation répond à une logique. Face à la hausse des prix, 39 % des sondés indiquent que le pouvoir d'achat guide leurs arbitrages de consommation. « Le taux a grimpé de 9 % en un an », commente Frédéric Fessart, l'un des auteurs de l'étude. Neuf Français sur dix font la chasse aux promotions, aux petits prix, à la seconde main - ou achètent moins. Curiosité « Action ne gagne pas que sur le critère du prix, tempère Guy-Noël Chatelin, lui aussi associé chez EY Parthenon. Les clients plébiscitent la simplicité et la rapidité du parcours en magasin et réalisent des achats plaisir ». Les articles de décoration ou de loisirs créatifs comptent autant que les tarifs imbattables des shampoings et autres gels douche. L'enseigne renouvelle 70 % de son offre chaque semaine, ce qui crée de la curiosité et du trafic sans appel à la publicité. Action tire aussi profit de la croissance de son réseau, qui compte 800 points de vente dix ans après son arrivée en France.

By |2023-04-05T09:01:52+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : Elon Musk fait exploser le cours du Dogecoin en jouant avec le logo de Twitter

Un oiseau bleu qui se transforme en chien de race, et ce sont 4 milliards de dollars investis sur une cryptomonnaie en moins d'une heure. Dans la soirée de lundi à mardi, certains habitués de Twitter ont découvert en ouvrant le réseau social un changement inattendu. Un shiba Inu au regard affable a remplacé comme bouton d'accueil l'historique logo du réseau social représenté par un oiseau bleu. Résultat : le cours du dogecoin , la cryptomonnaie associée à ce logo, a flambé de 30 % et gagné près de 4 milliards de dollars de capitalisation en moins d'une heure, selon Coingecko. Une manoeuvre directement attribuée au patron de Twitter, Elon Musk. Avant de prendre les rênes du réseau social, le milliardaire avait déjà utilisé son audience sur Twitter pour faire à plusieurs reprises la promotion de cette cryptomonnaie créée à l'origine comme une plaisanterie. Et à chaque fois que le fondateur de Tesla et SpaceX se fend d'un tweet sur le Dogecoin, son cours flambe. Le propriétaire de Twitter a d'ailleurs confirmé être à l'origine du changement de logo, en publiant un échange antérieur dans lequel un utilisateur de Twitter l'avait exhorté à faire cette modification, ce à quoi il avait répondu : « Comme promis ».

By |2023-04-05T09:00:43+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Hydrogène : la sécurité pointée du doigt en cas d’usage grand public

Les projets des industriels européens dans l'hydrogène vert commencent à se concrétiser, il faut donc anticiper les conséquences du mouvement. A ce niveau, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (Igedd) et le Conseil général de l'économie mettent en garde. « L'ensemble des leviers mis en place par l'Etat pour soutenir le développement de la filière doivent être mobilisés pour accroître la sécurité », demandent ces deux institutions dans un rapport sur le développement de la filière hydrogène en France. La question des parkings et des tunnels Pour ces derniers, les enjeux de sécurité constituent l'angle mort des politiques publiques vis-à-vis de la molécule qui doit décarboner l'industrie et une partie des transports. Or, si les industriels manient sans difficulté l'hydrogène depuis des années, ce n'est pas le cas des particuliers, qui pourraient demain voyager dans un bus à hydrogène, circuler dans des stations-service qui en distribuent ou encore prendre le volant d'un véhicule à hydrogène. LIRE AUSSI : La France se penche sur l'avenir de ses infrastructures gazières Hydrogène : Shell lance à Rotterdam la construction d'un électrolyseur géant En ligne de mire pour la mission, les risques d'explosion de la molécule en milieu confiné. « Le stationnement des véhicules à hydrogène dans un parking couvert ou fermé, et leur circulation dans des tunnels, sont des situations à risques sur lesquelles, malheureusement, la réglementation est aujourd'hui à peu près muette », déplore le rapport. Ce dernier liste une série d'incohérences : formellement rien n'interdit la circulation, le stationnement des véhicules à hydrogène dans les espaces confinés mais, compte tenu des incertitudes, les diverses administrations formulent des préconisations aux concepteurs de parkings « d'éviter tout stationnement de véhicule à hydrogène ». Or ces dernières ne sont pas forcément mises en oeuvre.

By |2023-04-05T08:59:30+00:00April 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments