Monthly Archives: June 2023

#VivaTech : Euro Airship veut transporter des voyageurs en dirigeable dès 2026

Avec son dirigeable fonctionnant sans énergie fossile et n’émettant pas d’émission de CO2, Euro Airship veut développer un nouveau moyen de transport durable. L’entreprise française prévoit de transporter ses premiers voyageurs en 2026 à une altitude moyenne de 6 000 mètres et à environ 130 km/h. Plusieurs types d’expériences sont prévus : des « bateaux mouches de l’air » qui permettront de survoler des sites touristiques et de les observer à 360 degrés et des « croisières de l’air » qui proposeront de passer plusieurs jours à bord avec tout le confort nécessaire dans des cabines. Le prix d’un ticket pour un voyage d’une heure ? Environ 200 euros. Tout dépendra des entreprises qui opèrent et fourniront pilotes, assurances et personnels. La capacité des appareils dépendra de son modèle. Le 10 tonnes (en termes de charge portée) pourra accueillir 46 personnes, le 50 tonnes 150-250 personnes, le 400 tonnes 1000 personnes. De l’énergie solaire et de l’hydrogène Pour voler, le dirigeable utilise deux sources d’énergie : le soleil et l’hydrogène. Le jour avec les capteurs solaires, la nuit avec des piles à combustible qui produiront l’énergie nécessaire pour voler 24h/24. Le dirigeable a été développé par Euro Airship (société française créée en 2010 par deux spécialistes de l’aéronautique, Jean Lescat et Marc Sénépart), ses partenaires (Capgemini, Safran, Laposte, Orange) et de nombreux experts issus du monde aéronautique. Long de 151 mètres, le dirigeable est de type rigide et dispose d’un volume d’expansion de l’hélium de 53 000 m3. Son enveloppe est recouverte de 4800 m2 de films solaires. « Nous entrons dans une nouvelle ère de propulsion propre et renouvelable », a déclaré Marie-Christine Bilbow, Directrice Générale d’Europ Airship, lors de VivaTech. Un dirigeable pour un tourisme plus durable « Nous ne souhaitons pas concurrencer les avions », a précisé la Directrice Générale, « Nous voulons créer une alternative plus durable ». Avec ce dirigeable, ce n’est pas la vitesse qui compte, mais l’expérience à bord. C’est pourquoi l’offre s’adresse à une clientèle qui souhaite voyager autrement, notamment les jeunes générations, qui veut réduire son impact sur la planète. Euro Airship prévoit de construire une centaine de dirigeables en France d’ici 2034. Ce nouveau moyen de transport sera également utilisée pour la surveillance civile et militaire, le fret, l’humanitaire et pour aider les pays enclavés. L’équipe d’Euro Airship et ses partenaires à VivaTech @TOM.travel La mission Solar Airship One Le premier vol en dirigeable est prévu en 2026, dans le cadre de la mission Solar Airship One, un tour du monde sans escale et sans carburant fossile qui permettra d’obtenir les certifications. Le voyage couvrira plus de 40.000 kms en 20 jours en suivant une trajectoire près de l’équateur à une altitude moyenne de 6 000 m. Il permettra de survoler 25 pays. Trois pilotes participeront à la mission : Bertrand Piccard, Explorateur, psychiatre et environnementaliste qui a déjà effectué un tour de monde à bord du Solar Impulse ; Dorine Bourneton, première femme pilote de voltige handicapée et Michel Tognini, ancien Astronaute Français de l’Agence Spatiale Européen (ESA). « Je veux inspirer les générations actuelles et futures en leur montrant que d’autres modes de vie sont possibles », a expliqué Dorine Bourneton à VivaTech.

By |2023-06-16T06:55:40+00:00June 16th, 2023|Scoop.it|0 Comments

VoyagExpert enrichit son contenu ferroviaire avec Trainline

Trainline Partner Solutions s’associe avec VoyagExpert pour promouvoir et faciliter l’usage du train en Europe auprès des voyageurs d’affaires.  La TMC indépendante présente en France, Allemagne, Suisse, Pologne et Espagne choisit la branche BtoB de Trainline pour la distribution de son offre ferroviaire. « Le partenariat avec Trainline Partner Solutions s’inscrit dans la volonté d’offrir le meilleur contenu et les meilleures fonctionnalités ferroviaires à ses clients et ce à une échelle européenne », est-il indiqué à travers un communiqué. Les voyageurs d’affaires pourront ainsi accéder aux offres sur le marché européen, dont celles de SNCF, Thalys, Lyria ou bien encore Eurostar. L’offre OUIGO sera intégrée plus tard en 2023.  > A lire aussi : Trainline : la concurrence, facteur incitatif à prendre le train Les voyageurs d’affaires auront également accès au contenu international comprenant dans un premier temps les offres de Trenitalia, puis SBB et Deutsche Bahn. D’autres compagnies ferroviaires compléteront le dispositif en 2024. Les passagers pourront réserver des voyages multi-transporteurs en une seule transaction. Pour Eric Ritter, Président du groupe VoyagExpert : « Ce partenariat avec Trainline Partner Solutions est crucial car en améliorant l’expérience utilisateur, il permet à mes clients de mieux promouvoir le train dans leur politique voyage.”

By |2023-06-15T09:01:06+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Streaming : Apple annonce l’arrivée de Airplay dans les hôtels

En marge de la présentation de son casque de réalité mixte, Apple a annoncé une nouveauté pour les voyageurs dans les hôtels : la possibilité de regarder tous les services de streaming directement sur la télévision grâce à AirPlay. Lors de sa conférence WWDC 2023 qui a eu lieu il y a quelques jours, Apple n’a pas seulement présenté son nouveau casque de réalité mixte. Une nouveauté qui a moins fait le buzz a également été annoncée : l’arrivée de AirPlay dans les hôtels. Cette fonctionnalité de la marque à la pomme permet de diffuser des vidéos, photos ou morceaux de musique des appareils Apple sur une Apple TV ou d’autres smart TV. En synchronisant son appareil Apple et la télévision par le biais d’un QR Code, le client de l’hôtel pourra aussi lancer un épisode ou un film issu de ses propres plateformes (Netflix, Amazon Prime, Disney +, etc.).

By |2023-06-15T09:00:34+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Surtourisme » : les pistes des géants du secteur pour limiter les nuisances

A la faveur des ponts de mai, le tourisme tricolore a vécu un printemps radieux. Mais les images du Mont Saint-Michel, complètement saturé pendant le week-end de l'Ascension, ont relancé le débat sur le surtourisme, qui inquiète autant les pouvoirs publics que les opérateurs privés. Dans ce contexte, l'Alliance France Tourisme (AFT), qui regroupe une grande partie des poids lourds du secteur (Accor, Aéroports de Paris, Galeries Lafayette, Compagnie des Alpes, etc.), entend se saisir du sujet. « Il est nécessaire de ne pas tomber dans l'exagération, puisque cela ne concerne qu'un nombre de sites et de périodes limités. Mais il ne faut pas être dans le déni, car il y a un effet amplificateur susceptible de donner une mauvaise image du tourisme. C'est donc dans notre intérêt de prendre le dossier en main. Il faut réagir », résume son président Dominique Marcel. Discussion avec l'Education nationale Pour y parvenir, l'AFT a publié ce mardi une série de propositions, parmi lesquelles une adaptation de la gouvernance, arguant qu'aucune « véritable réflexion officielle et structurée n'est conduite à ce sujet au plan national ». Elle souhaite ainsi la création de structures dédiées et décentralisées incluant les autorités locales, les habitants concernés et les acteurs privés. Surtout, elle préconise une meilleure répartition des flux touristiques, y compris dans le temps. Objectif : « désaisonnaliser le tourisme », en assurant la promotion « d'expériences et activités touristiques durant l'intersaison, en créant des événements ou activités hors saison ou en adaptant mieux la tarification à la fréquentation des lieux pour favoriser la visite pendant les périodes creuses ». Elle souhaite également engager des discussions avec l'Education nationale « sur la question des dates de vacances scolaires pour envisager une coordination optimale de cette période entre scolarité et saisonnalité ». LIRE AUSSI : Tourisme : un été plein de promesses pour les tour-opérateurs Face au « surtourisme », la Grèce tente de changer son image de marque En outre, les professionnels proposent « d'étendre le territoire touristique » français, à l'image de ce qui peut se faire à l'étranger dans le but de désengorger les grandes villes. A Amsterdam, le projet « Visit Amsterdam, See Holland » lancé en 2009 et qui incite à découvrir la campagne néerlandaise en complément du séjour classique dans la capitale, a participé à relâcher la pression. Venise, mais aussi Londres, invitent, quant à elles, les touristes à découvrir la ville comme un local de l'étape, en les dirigeant vers des lieux désertés par la foule. A Paris, où quelques attractions concentrent la majorité des flux, l'idée a également fait son chemin. « Avant que Notre-Dame ne brûle, nous incitions déjà à visiter la basilique de Saint-Denis, qui est au moins aussi belle, mais où il n'y a jamais foule », illustre Jean-François Rial, président de l'Office du tourisme de Paris et par ailleurs patron de Voyageurs du monde. Et de rappeler plus globalement que « 98 % de la planète ne sont visités par personne ». « Démarketing » et réservations à l'avance Une autre stratégie, déjà éprouvée en France, consiste à ne plus faire la promotion des sites trop fréquentés, voire de les déconseiller au public. Ce « démarketing » a, par exemple, été utilisé pour les calanques de Marseille, ou par l'office du tourisme de Porto-Vecchio, en diffusant des images de plages bondées. Côté marketing toujours, beaucoup de destinations aiguillent désormais les touristes vers des lieux plus confidentiels, en complément des « classiques » de la région. A Saint-Malo, les autorités vantent ainsi les mérites d'une « chasse au trésor » pour découvrir les alentours de la ville. « Saint-Malo ou le Mont Saint-Michel restent des têtes de gondole, mais l'idée est de faire découvrir l'ensemble du territoire », résume Jean-Virgile Crance, premier adjoint au maire. LIRE AUSSI : Tourisme : les vacanciers sont de retour, pas les saisonniers Surtourisme : les maires italiens se révoltent contre Airbnb Enfin, pour certains sites, le recours à un système de préréservation est encouragé. Le Parc national des calanques mais aussi plusieurs parcs de loisirs ont déjà choisi cette solution pour éviter les congestions. Avantages pour les locaux Outre l'amélioration de l'expérience des touristes, souvent pénible lors des pics de fréquentation, cette meilleure répartition doit aussi soulager les populations locales. L'Alliance France Tourisme pointe ainsi la nécessité « d'aider les habitants à se réapproprier des lieux touristiques en leur accordant des entrées gratuites, des tarifs réduits ou préférentiels, ou des permis spéciaux ». Le tout accompagné d'un effort de toute la filière pour mettre en avant « les avantages économiques sociaux et culturels générés par l'activité touristique ». En d'autres termes, faire valoir les vertus du tourisme pour l'écosystème local, tout en rendant plus supportable l'afflux de visiteurs. « Plus vous associez vos administrés, mieux c'est », acquiesce Jean-Virgile Crance. Reste, enfin, le problème des touristes eux-mêmes, qui devront être « sensibilisés » aux impacts du surtourisme « par des campagnes de communication, ou des chartes de bonne conduite », selon l'AFT. Idem pour les influenceurs qui, en donnant un coup de projecteur parfois brutal à des sites, contribuent au phénomène. Car finalement, « si les opérateurs publics et privés ont laissé faire pendant des années, les principaux responsables du surtourisme sont bien les clients », conclut Jean-François Rial.

By |2023-06-15T09:00:06+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Jacques Séguéla, « Le nouveau logo d’Havas va survoler les siècles »

Jacques Séguéla : je répète souvent que les publicitaires ne sont pas de simples faiseurs de campagnes ; nous sommes des faiseurs d’immortalité. Et un logo n’est rien d’autre que l’expression d’une âme. Depuis la naissance d’Havas en 1835, il y a eu 5 logos, chacun illustrant ce qu’était Havas à chaque période.  Yannick Bolloré, qui s’est impliqué personnellement dans le projet a voulu une marque unifiée, plus moderne, iconique et intemporelle pour toutes les filiales d’Havas, qui refléterait notre modèle intégré et révèlerait parfaitement l’ADN du groupe : un leader créatif et centré sur ses clients, faisant partie intégrante de Vivendi, à la croisée de l’entertainment et de la communication. Le lancement de cette nouvelle identité visuelle, réalisée par notre agence Conran Design Group, associée à la refonte de son architecture de marque, constitue un moment clé dans l’histoire d’Havas. Ce logo est pensé comme un élan positif et dynamique représentant la créativité et la vision d’Havas, résolument tournée vers l’avenir.  Le H et le A créent un sentiment d’envol, avec un esprit de légèreté, et donnent à Havas ses ailes du désir. Ce logo va survoler les siècles.

By |2023-06-15T08:58:39+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Shein entre dans le club des 100 marques les plus puissantes au monde

En 2023, les griffes liées à la consommation du quotidien semblent prendre leur grande revanche. Dans le classement annuel Kantar BrandZ des 100 marques les plus puissantes au monde, elles parviennent à maintenir le cap, contrairement à bon nombre des poids lourds de la high-tech. Fanta gagne 15 % en valeur et Coca-Cola 9 % quand Burger King ou les chips Lay's progressent de 8 %. McDonald's grimpe d'une place par rapport à 2022 pour se retrouver en cinquième position. Des noms comme Pepsi, Red Bull, Colgate ou Pampers font leur retour parmi les 100 acteurs les plus forts. Et l'un des deux nouveaux entrants de cette édition est le chinois Nongfu Spring , spécialiste de l'eau en bouteille et produits aromatisés. Plaisirs du quotidien « Dans un univers incertain, ces marques jouent les valeurs refuges. Elles représentent les petits plaisirs du quotidien que l'on peut quand même s'autoriser dans le contexte actuel de pouvoir d'achat plus contraint », analyse Anne-Lise Toursel, directrice des expertises media & créatives de Kantar Division Insights. « Ces acteurs ont su entretenir leur lien avec les consommateurs. La connexion émotionnelle qu'ils ont instaurée reste forte. Elle leur permet de bien résister », ajoute Muriel Goffard, responsable du secteur grande consommation. La concurrence accrue depuis quelques mois des marques de distributeurs, qui n'ont pas progressé qu'en France, n'a visiblement pas vraiment entamé leur valeur. LIRE AUSSI : Publicité : les marques cultivent l'émotion Au global, le secteur de l'alimentaire et des boissons ainsi que les enseignes de fast-food ne voient cette dernière grignotée que de 3 à 4 % quand celle de l'ensemble des 100 plus gros acteurs chute de 20 % par rapport à 2022. Même si la high-tech continue à occuper les toutes premières places du palmarès, le numéro un du classement, Apple, régresse de 7 % et Google, deuxième, de près de 30 %. « Le recul global des marques les plus puissantes reflète un réajustement après la vague d'optimisme que l'on a connu post-Covid », tempère Anne-Lise Toursel. Cet effet de rééquilibrage est dans la droite ligne des effets de balancier constaté sur bon nombre de marchés bouleversés par la pandémie. Le luxe à la française valorisé En 2022, la hausse avait, en effet, atteint 23 % pour ce classement reposant à la fois sur des éléments de performance financière et des indicateurs liés à la perception des marques. Dans le panorama de cette année, le luxe occupe une place à part. L'an dernier, il voyait sa valeur progresser de 45 %. En 2023, les maisons étrangères connaissent un recul de 24 %. Mais les grands noms français se portent globalement bien. Louis Vuitton , qui avait fait une entrée remarquée l'an dernier dans le Top 10, poursuit son ascension. Valorisée à 124,8 milliards de dollars, la marque de LVMH (propriétaire des « Echos ») devient la 8e griffe la plus puissante au monde. Et permet à un acteur hexagonal de figurer dans la tête du classement. Chanel gagne, pour sa part, 14 places et s'affiche au 31e rang avec une valeur de 6 % supérieure à 2022. LIRE AUSSI : TENDANCE. Le luxe domine le classement des marques françaises les plus puissantes « Ces maisons ont beaucoup investi dans l'expérience client, dans les magasins et nourrissent en permanence l'imaginaire des gens en s'inscrivant dans l'air du temps », relève Françoise Hernaez, directrice conseil luxe de Kantar Insights. Le classement reflète aussi les choix faits par des catégories de consommateurs moins aisés à travers le monde. A côté du chinois Nongfu Spring, un autre de ces compatriotes fait son apparition : Shein , le champion de l'ultra fast-fashion. Il arrive directement à la 70e place, avec un poids estimé à 24,2 milliards de dollars. Poids croissant du développement durable Cette entrée reflète le développement de l'enseigne en ligne hors de Chine. « Elle a gagné en notoriété et en saillance. Elle reste cependant segmentante et n'en est encore qu'au début de la construction de marque au-delà de son attractivité à court terme », remarque Anne-Lise Toursel. D'autant qu'un autre constat a été fait par Kantar Insights : la place croissante prise par le développement durable dans la valeur de différents acteurs. Pour Pierre Gomy, directeur marketing pour l'Europe centrale et du Sud : « Les marques qui ont le plus intégré les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance connaissent, globalement, une croissance plus forte que les autres. Celles qui n'en tiennent pas compte prennent donc des risques. »

By |2023-06-15T08:57:47+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Carrefour fête les soixante ans de la naissance de l’hypermarché

Carrefour a célébré ce mardi le soixantième anniversaire de l'hypermarché de Sainte-Geneviève-des-Bois ouvert le 15 juin 1963 au sud de Paris. « Il a été le premier hypermarché en France et le premier dans le monde », a rappelé le PDG Alexandre Bompard, la première grande surface qui réunissait l'alimentaire et les produits non alimentaires. Les archives se souviennent des embouteillages et des multiples fermetures du premier jour qu'ont provoqué les bousculades et les ruptures qui sont vite apparues en rayon. Les Français découvraient l'abondance des Trente Glorieuses et le libre-service dont les fondateurs Marcel Fournier et les frères Defforey avaient appris les techniques aux Etats-Unis dans les séminaires qu'animait Bernardo Trujillo pour le compte des caisses enregistreuses NCR. Prêt-à-vendre Six décennies plus tard, la fête de la consommation est terminée. Pas de flonflons ni de fanfare pour la célébration. Alexandre Bompard a offert un bouquet à une fidèle cliente née le même jour que le magasin et animé une réunion interne diffusée en ligne. L'orgie de consommation s'est transformée en réunion de contrôleurs de gestion. Soixante ans après sa naissance, le Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois dans le sud de Paris s'est converti à la méthode « Maxi ».Carrefour Le point de vente de 8.000 mètres carrés (il s'entendait sur 2.500 mètres carrés à ses débuts) a vieilli. L'étalement urbain de la banlieue l'a entouré de pavillons. Il s'est converti à la gestion au plus près que Carrefour baptise « Maxi ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les hypermarchés en pleine mutation pour freiner le déclin L'hypermarché décline dans les comptes de Carrefour. Le format pesait 58 % des ventes en 2012, il est descendu à 49 %. Le distributeur n'en ouvre plus et se déleste des unités en déficit auprès de franchisés qui ont l'énergie du redressement . Le développement du groupe passe par l'e-commerce et la proximité avec supermarchés. LIRE AUSSI : Carrefour acte le déclassement de la société française L'endiguement du déclin passe par la maximisation de l'efficacité opérationnelle. L'inflation a remis le discount au goût du jour. Les hypermarchés de Carrefour ont gagné 350.000 nouveaux clients en 2022. Encore faut-il tenir les prix bas. La méthode Maxi optimise la logistique. Les rayons sont remplis de cartons « prêt-à-vendre » posés à même les gondoles. Plus besoin de sortir les articles un à un pour les reposer sur les étagères. Au bout des allées, des palettes entières reposent à même le carrelage. « Une palette, c'est quatre fois moins de coûts logistiques que des cartons que l'on déballe », souligne Bruno Lebon, le directeur des hypermarchés. La massification dope aussi l'image-prix, comme la mise en avant des marques maison, dont Simpl pour les premiers prix. L'assortiment a été réduit de 10 % pour les produits de grande consommation et de 20 % pour le non alimentaire. Etiquettes électroniques et caméras « Paradoxalement, note Alexandre Bompard, les clients trouvent qu'il y a plus de choix ». Trop de choix tue le choix et nuit à la visibilité de l'offre. Les outils numériques améliorent la productivité. Au rayon yaourts, les étiquettes électroniques affichent les promotions. Des caméras identifient en direct les produits manquants. Les smartphones qui équipent le personnel donnent instantanément l'état des stocks. Les produits qui approchent de leur date limite de consommation sont évacués par des promotions qu' un logiciel venu d'Israël calcule au plus juste . Des bandeaux numériques ceinturent les têtes de gondoles et affichent les publicités des marques. Les professionnels appellent cela le « retail media ». LIRE AUSSI : Loyers : le cri d'alarme des grandes enseignes commerciales Le magasin teste des chariots numériques grâce auxquels le consommateur scanne les étiquettes. Le grand écran affiche l'addition en temps réel. Le nombre d'invendus diminue, celui des livraisons se réduit, un produit vendu sur deux arbore une marque propre, la satisfaction des clients augmente (+20 à l'indice NPS à Sainte-Geneviève-des-Bois). Un premier groupe de 43 hypers aura adopté la méthode Maxi en 2023. Ce sera 100 % du parc des 253 unités en 2024. Les process et la technologie prolongent la vie de l'hypermarché. L'époque n'est plus au glamour.

By |2023-06-15T08:34:15+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Kellogg drops requirement for marketers to have degrees

Kellogg will no longer require its marketers to have a degree, part of a company wide move designed to make it a more “inclusive” employer. A company spokesperson confirmed to Marketing Week that marketers are part of the change, which means they will no longer have to have an undergraduate degree in any subject to work there. Legal and engineering roles are the only exception. The business says that a degree “doesn’t always have a correlation” to what an employee can do or achieve. 7 things you can do now to democratise marketing Chris Silcock, Kellogg’s UK managing director, said in a statement: “At Kellogg we believe everyone should have a place at the table and by ditching the need to have a degree we hope more people from different backgrounds will consider Kellogg as somewhere for their career, not just those who went to university.” According to Marketing Week’s 2022 Career and Salary Survey, more than 90% of marketers have at minimum an undergraduate degree, but only 19% studied marketing itself.

By |2023-06-15T08:23:49+00:00June 15th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’intelligence artificielle a le potentiel de doper la productivité économique mondiale, selon une étude

Ceux qui pensent encore que le buzz mondial géant autour de l’intelligence artificielle (IA) est une super-bulle médiatique, un feu de paille comme celui du métavers, changeront peut-être d’avis à la lecture du rapport McKinsey, publié aujourd’hui à l’occasion du salon Vivatech, qui se déroule à Paris du 14 au 17 juin. Selon le cabinet américain, l’IA dite « générative » a le potentiel de générer, chaque année, sur la planète une richesse supplémentaire comprise entre 2 600 et 4 400 milliards de dollars. Soit davantage que le produit intérieur brut de la Grande-Bretagne ! « Il s’agit d’une importante accélération potentielle par rapport à notre modélisation initiale sur l’impact de l’IA », explique Eric Hazan, directeur associé senior chez McKinsey au bureau de Paris et coauteur du rapport. La suite après la publicité La raison ? L’amélioration beaucoup plus rapide que prévu de ces grandes plateformes d’intelligence artificielle basées sur des « modèles de fondation », comme le Transformer de Google, disponible en open source depuis 2017. Il s’agit de plateformes logicielles entraînées sur de très gros volumes de données qui – par apprentissage autosupervisé grâce à ce qu’on appelle des « réseaux de neurones profonds » – sont capables de converser avec leurs usagers en langage naturel et d’utiliser toutes sortes de contenus existants (texte, images, musique…) pour en générer de nouveaux. « Les résultats de cette technologie ont été si spectaculaires qu’elle a attiré une masse considérable de capitaux, explique Eric Hazan. Entre 2017 et 2022, les investissements mondiaux dans les IA génératives ont été multipliés par 40, alors que ceux dans l’IA en général étaient multipliés par 4 seulement. » On parle de 12 milliards de dollars misés sur les IA génératives… pour les seuls premiers cinq mois de l’année 2023 ! Pour l’essentiel aux Etats-Unis. La guerre de l’intelligence artificielle est déclarée entre les géants du numérique Pour le grand public, la montée en puissance de ces nouvelles technologies a été à peu près invisible jusqu’à l’apparition, en novembre 2022, du robot conversationnel ChatGPT de la société californienne Open AI, largement financée par Microsoft. Et la plateforme sur laquelle il s’appuie, GPT, a elle-même énormément progressé avec sa version GPT-4. « Bien sûr, ces systèmes très puissants sont encore faillibles, constate cet expert. Mais ils ne cessent d’être améliorés, et peuvent déjà servir de très nombreux cas d’usage en entreprise. » L’étude McKinsey prévoit que 75 % de la valeur générée par l’IA devrait toucher quatre grands types de fonctions, communes à la plupart des activités économiques. Il s’agit des relations avec les clients, des activités de marketing et de vente, du codage informatique, ainsi que de la recherche-développement.

By |2023-06-14T20:15:34+00:00June 14th, 2023|Scoop.it|0 Comments

#VivaTech : Comment la SNCF souhaite-t-elle faire du train LE mode de transport du XXIe siècle ? –

Proposer des moyens de transport plus respectueux de l’environnement et intelligents, voici l’objectif que se fixe le groupe SNCF. « Cela va passer par mettre plus de trains sur le réseau existant et renforcer l’intermodalité », déclare Caroline Desnot, Directrice Technologies Innovation et Projets Groupe. Selon elle, nous vivons une ère technologique jamais connue auparavant : « Nous travaillons actuellement sur le développement des trains autonomes, les sciences cognitives, le MaaS ou bien encore le développement de l’offre low cost ». Pour répondre à ces principaux défis, le groupe souhaite utiliser toutes les briques technologiques à sa disposition et le réseau ferré existant. « Aujourd’hui, seuls 10% des trajets se font en train. Il faut inciter les voyageurs et les entreprises à prioriser ce mode de transport car nous sommes convaincus qu’il s’agit du mode de transport du 21e siècle. Le train permet le respect de l’environnement, la maîtrise des coûts et de s’adapter aux besoins des clients », explique-t-elle. Et la SNCF souhaite doubler son offre modale pour y parvenir…Parmi les projets phares du groupe, le RER métropolitain dans les grandes métropole et de déploiement de systèmes innovants de mobilité comme le train léger, autonome, hybride ou bien encore le train à batterie. Selon Caroline Desnot, l’échéance pour améliorer le MaaS transit et l’interconnexion est fixé à 2040.

By |2023-06-14T20:13:48+00:00June 14th, 2023|Scoop.it|0 Comments