Monthly Archives: July 2023

Quelles institutions culturelles se sont lancées dans le Web3 ?

Dans une étude, Metaseum revient sur 57 projets Web3 menés par des institutions culturelles de 2020 à 2023. Pour la plupart, l’objectif était d’explorer les opportunités de ce web décentralisé et d’interagir avec la communauté. Dans son étude, Metaseum, entreprise spécialisée dans le Web3 et la culture, recense 57 projets d’institutions culturelles qui se sont lancées dans le Web3 (1 projet en 2020, 11 projets en 2021, 28 projets en 2022 et 17 projets en 2023). Elle distingue trois types de projets : les NFT, les métavers et les expériences immersives en réalité virtuelle. Une sélection à prendre néanmoins avec des pincettes, puisque certains projets ne sont pas décentralisés et ne peuvent donc pas être considérés comme faisant partie du Web3. Les projets NFT Les institutions culturelles utilisent les NFT à partir de leur propre collection afin de restaurer leurs œuvres d’art (comme le Museum of Fine Arts de Boston) ou pour agrandir leurs communautés (comme le Leopold Museum à Vienne). Certains lieux, comme le centre Pompidou, font directement l’acquisition d’œuvres numériques d’artistes connus dans le milieu des NFT. Metaseum note que pour la plupart des ventes, les intéressés n’étaient pas toujours obligés de payer en cryptomonnaies. Ils pouvaient régler en carte bancaire. La première initiative recensée par l’étude est celle de la Galerie des Offices, à Florence, qui vendu le Tondo Doni (1504-1506) de Michel-Ange sous forme de NFT pour la somme de 240 000 euros en mai 2021. HENI a lancé la collection NFT The Great Expectations contenant 10 000 œuvres d’art uniques réalisées par Damien Hirst. Les NFT ont été distribués aux détenteurs de The Currency, la première collection de NFT de Damien Hirst. Du 23 novembre 2021 au 6 février 2022, Le Museo della Permanente a exposé la plus grande collection d’oeuvres NFT lors de l’exposition «2121» à Milan. Il fut le premier grand projet d’exposition consacré au Crypto Art. Le 14 février 2022, pour le jour de la Saint-Valentin, le musée du Belvédère situé à Vienne a mis en vente 10 000 NFT du chef-d’œuvre historique Le Baiser de Gustav Klimt. Le Centre Pompidou-Metz a été le premier musée français à exposer une œuvre NFT en juin 2022. L’artiste turc Refik Anadol a présenté l’installation immersive Machine Hallucinations – Nature Dreams. Le Centre Pompidou de Paris a quant à lui fait l’acquisition de deux NFT début 2023. Dans le cadre de l’exposition Venise Révélée, le Grand Palais Immersif donnait la possibilité aux visiteurs de choisir une séquence vidéo NFT individuelle pour prolonger leur expérience au-delà de l’exposition avec un objet personnalisé et inédit. Un souvenir numérique proposé à la fin de l’exposition, en janvier 2023. Les projets métavers Le musée Dezentral est un musée décentralisé créé en 2021 dans le métavers dans lequel les utilisateurs peuvent contempler 222 œuvres sous forme de NFT dans onze salles différentes. Chaque propriétaire d’un cadre peut exposer son œuvre virtuelle et la vendre. Lancé en 2022, The African Museum of the Metaverse est l’un des premiers musées multi-métavers au monde. Les utilisateurs peuvent explorer l’art africain dans deux emplacements virtuels différents dans le métavers Somnium. Ses créateurs ont également investi d’autres plateformes, telles que Decentraland et Voxels. L’artiste JR a créé JR Reality en mai 2022, une plateforme interactive qui permet à chacun de faire la chronique de sa ville en attachant un portrait ou un souvenir personnel à un lieu particulier, laissant derrière lui un souvenir numérique que d’autres découvriront dans les années à venir. La Galerie nationale de Finlande a été le premier musée finlandais à ouvrir un espace d’exposition virtuelle gratuit dans le métavers en octobre 2022. Plus de 50 millions de personnes ont visité l’exposition universelle. Dans l’espace virtuel du musée, les utilisateurs pouvaient créer leur propre avatar et découvrir les œuvres de la collection de la Galerie nationale de Finlande. ArtMeta s’est associé à Tezos pour construire le premier musée d’art contemporain dans le métavers en janvier 2023. Les visiteurs peuvent acheter des œuvres d’art sous forme de NFT directement auprès de galeries d’art et d’artistes de renommé mondiale. La célèbre maison de vente aux enchères internationale Sotheby’s a lancé en octobre 2021 le Sotheby’s Metaverse puis une place de marché secondaire dédiée aux NFT en 2023, permettant aux artistes de vendre leurs œuvres d’art numériques directement aux collectionneurs. Les expériences immersives Metaseum met en lumière plusieurs projets créés par la société Emissive, « Éternelle Notre-Dame » qui sera proposé sur le parvis de la Cathédrale et « L’Horizon de Khéops », proposé à l’Institut du Monde Arable en 2022. Ces deux expériences proposent d’immerger les visiteurs pendant 45 minutes par le biais de la réalité virtuelle. Emissive a également travaillé avec la Fondation Louis Vuitton afin de développer une expérience inédite en réalité virtuelle autour du bâtiment de la Fondation. En mai 2023, Real Illusions, plateforme spécialisée dans le domaine de la réalité augmentée, a annoncé un nouveau partenariat avec le Musée subaquatique de Marseille. L’expérience propose de découvrir la biodiversité marine et de contempler 10 sculptures en ciment marin d’artistes de renommée internationale.

By |2023-07-04T21:57:37+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

A Crypto Micronation’s Future Hangs on a Border Dispute

IT’S A MAKE-OR-BREAK moment for Liberland. In January, neighboring Croatia joined the Schengen Area, a zone of open borders and free travel that spans most of Europe. In the past, entering Liberland from Serbia or down the river from Hungary meant illegally crossing the Croatian border. But now, although crossing from non-Schengen Serbia remains illegal, there is no border control between Croatia and Hungary, creating shakier legal ground, says Jedlička, for the arrest of settlers that travel by this route. (The Croatian Ministry for Foreign Affairs did not respond to a request for comment.) Since Croatia’s entrance into Schengen, settlers have managed to occupy Liberland territory for more than a month for the first time, Jedlička claims, building a small house in the process. He calls this a “great success,” after eight years of impasse. “We are using this opportunity to prepare for permanent settlement. We have finished our homework. I don’t think there is any way we could fail. The question is only how fast things will grow. I don’t even consider the other option.” As Liberty and the convoy of Liberland boats made their way along the river, the first police boat fell away, passing the baton to the next patrol stationed up the line. Jedlička was unperturbed: “They’re our security escort,” he joked. But in reality, they are there to stop anyone from making landfall on Liberland, irrespective of the Schengen loophole. The police relay went on until, a couple of hours later, the Liberty crossed into Liberland waters, marked by a green buoy in the center of the river. Liberland itself is mostly verdant forest, the roots of which spill into the river, but at its edge floats a small island with white sandy beaches. The plan was to moor close to Liberland and—if possible—for a more agile craft to deposit a smaller group of brave Liberlandians on the shore. But anticipating trouble on the anniversary weekend, the Croatian police had laid on additional manpower. Multiple police boats patrolled the waters and foot patrols were stationed at intervals along the beach, ready to scoop up interlopers. Jedlička gave them a wave, to an unsmiling response. Shooed away, the Liberty parked up on the opposite riverbank, on the Serbian side, just outside Liberland territory. Its passengers disembarked on a makeshift ramp made of planks and a ladder. The others had already arrived. “You haven’t been arrested yet?” said Štern-Vukotić. “Well, the day is still young.” In spite of the police presence, the scene was a happy one; it was easy to forget, temporarily, the strangeness of the situation. Davide’s twins had built a fire on the bank and were toasting food on sticks. On the middle deck of Liberty, meats were barbecued and served with salads and bread. Liberland-branded wine, made from local grapes, was passed around. After people finished eating, Jedlička called for attention. It was time to award the newest citizens their Liberland passports. The group applauded and hollered as the passports were handed over and presidential handshakes accepted, and broke into a chorus of “Lib, lib, lib, lib, lib, lib!”—a chant that came out whenever there was cause for celebration. For the next month, Liberty remained parked on the opposite side of the river to Liberland, with someone stationed aboard to provide support for the settlers coming down the river from Hungary, and to relay Wi-Fi to any that managed to make camp inland. The rest of the party returned to Apatin on the other boats, but not before another go at setting foot on Liberland. A small craft attempted the crossing, but a police boat shepherded it away from the shore, whipping water into the hull with sharp turns. On this occasion, the would-be settlers were easily repelled. ON THE BOAT ride home, wrapped in a blanket to shelter from the wind, Rubio, the ex-pastor, sat ruminating. For all the celebrations, the weekend had left him worried about the future of Liberland. “Where are all the followers?” he asked. It was a fair observation. Of the 70 to 80 people at the anniversary, few were not directly affiliated with the Liberland government. Once the president and his cabinet, the delegates, and the speakers were counted, Rubio was one of only a few “followers” that had made the journey. By Jedlička’s reckoning, only 300 or so people have ever set foot on Liberland soil. Part of the problem is the emphasis on crypto, Rubio believes, which threatens to alienate those for whom Liberland is primarily a political endeavor. “I found the idea of Liberland attractive—the romantic idea of freedom and living in peace. But they are centering the message in technology,” said Rubio. “It’s part of the bones, the skeleton—but you need the heart.” If Jedlička aims to attract the support of libertarians, said Rubio, he should be preaching the new country’s values openly on social media. Nation-building requires activism, after all, and a careful topping-up of momentum. But Liberland, like crypto projects before it, may not be able to count on its founder to carry it forward forever. Although Jedlička has promised to dedicate his full energy to Liberland at least until “things are really on track,” he has grander ambitions. “I’m quite excited about space exploration,” he said, “and the area of longevity.” “I think Liberland would already survive without me. But of course it would lose momentum,” Jedlička continued. “I will do my best to make sure that Liberland gets internationally recognized first.” As the boats headed back through Serbian waters, they passed the ruin of a larger boat, abandoned near the mouth of the Apatin marina. The fallen vessel, also owned by the Liberlandians, had caught fire, sunk, and been sold for scrap. The wreckage listed to the side, the lower deck almost fully submerged. Rubio gestured to the wreck: “I hope this is not a premonition for Liberland.”

By |2023-07-04T21:19:47+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Start-up : la fin d’un cycle ?

Après plus de deux années d'euphorie, le monde des start-up arrive à la fin d'un cycle : celui de l'argent « pas cher », voire « gratuit ». Fini les levées de fonds de plusieurs centaines de millions d'euros et les valorisations record. Au premier trimestre 2023, le montant total levé par les start-up au niveau mondial a baissé de 53 % par rapport à la même période l'année précédente, pour atteindre 76 milliards de dollars, d'après le site spécialisé Crunchbase. Le nombre de nouvelles licornes est aussi en chute : elles étaient 10 à avoir rejoint ce club en mai dernier, contre 34 en mai 2022. C'est aussi la fin d'un autre cycle : celui des logiciels sous abonnement pour entreprises (les « SaaS » dans le jargon) et des places de marché. Pendant plus de dix ans, ces modèles ont explosé et ont fait partie des thèses d'investissement de la majorité des fonds de capital-risque de la planète. Des solutions trop de niche D'un côté, cet afflux d'argent a fait naître des succès mondiaux comme la messagerie collaborative Slack, le spécialiste de la signature électronique Docusign ou encore Figma, outil à destination des designers, racheté récemment par Adobe pour 20 milliards de dollars. LIRE AUSSI : Ces trois nouvelles tendances à l'oeuvre dans la French Tech OPINION - La French Tech va très bien, merci De l'autre, il a participé à la multiplication de solutions de niche. Très niche. Avec la crise, les entreprises doivent couper leurs budgets et arrêter d'utiliser des outils non essentiels, qui ne leur font pas vraiment gagner d'argent ou du temps. « En 2021, on voyait des entrepreneurs se lancer sans juger la taille du marché adressable et avec des boîtes sans grande utilité », se souvient Marc Menasé, fondateur du fonds de capital-risque Founders Future. Les logiciels sous abonnement ne vont pas disparaître non plus. La preuve avec la nouvelle vague de logiciels basés sur l'intelligence artificielle mais aussi des segments encore sous-exploités. « Il reste encore tout à faire dans le domaine des places de marché BtoB [business to business, NDLR]. Le monde des PME est progressivement en train de se déporter en ligne. Par exemple, l'activité de ManoMano dans le BtoB est colossale », souligne Marc Menasé. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Meero, l'archétype des hauts et des bas de la French Tech Le célèbre site de décoration a créé en 2019 une plateforme dédiée aux professionnels en France (achat de matériel et rénovation) qu'elle a ensuite déployée dans plusieurs pays européens. Selon la licorne française, trois ans après son lancement dans l'Hexagone, un professionnel de la construction sur quatre s'est inscrit sur le site. Place aux start-up industrielles Mais d'autres types de start-up sont en train d'émerger, notamment dans l'industrie. En début d'année, Emmanuel Macron a fixé l'objectif de 100 sites industriels issus de la French Tech et six mois plus tard, à l'occasion de VivaTech, il a révélé le French Tech 2030, un programme d'accompagnement financier et extra-financier d'acteurs en ligne avec les objectifs de France 2030. « Tout ça va ruisseler vers une politique d'investissement industriel 3.0. C'est grâce à cela qu'on aura un leadership mondial », note Marc Menasé. LIRE AUSSI : OPINION - Marketplaces : trop de choix tue le choix OPINION - Réinventons la marketplace de demain ! Les deeptechs, ces start-up qui développent des technologies disruptives (quantique, cybersécurité, spatial…), séduisent de plus en plus les investisseurs, majoritairement des spécialistes. Les fonds de capital-risque préfèrent encore les modèles sous abonnement, qui donnent lieu à des revenus récurrents et une perspective de rentabilité rapide. Les deeptechs, elles, nécessitent beaucoup de capitaux pour investir en R&D et le retour sur investissement est assez long. « Si une deeptech présente des perspectives financières considérables, elle sera financée par des VC [fonds de capital-risque, NDLR] audacieux, qui sont une autre espèce que les fonds suiveurs qui prennent un peu moins de risques », estime Etienne Krieger, entrepreneur et professeur affilié au Centre entrepreneuriat et innovation d'HEC Paris. L'espoir des greentechs Pour changer la donne, ces start-up peuvent compter sur Bpifrance, qui a lancé un plan deeptech en 2019 et a investi 1,1 milliard d'euros dans ces jeunes pousses en trois ans. Sans compter une poche de 1,2 milliard d'euros qui a atterri dans les fonds de capital-risque. « La filière deeptech française continue de prospérer dans cette période assez sportive », assure Etienne Krieger. LIRE AUSSI : Contre vents et marées, la deeptech française accélère CHRONIQUE - Comment multiplier les deeptechs françaises Depuis le début de l'année, les levées de fonds à deux chiffres ou plus se sont multipliées, comme celle du spécialiste du quantique Pasqal (100 millions d'euros) ou encore d'Exotrail (53 millions), jeune société qui conçoit des systèmes de propulsion électrique miniaturisés pour les petits satellites. « Il ne faut pas sous-estimer le talent nécessaire pour que des équipes de développeurs, de designers et de marketeurs fassent de leurs solutions un succès », indique Etienne Krieger. Sans oublier les chercheurs. En début d'année, le gouvernement a annoncé mobiliser 500 millions d'euros pour pousser les chercheurs à lancer des deeptechs. Autre tendance de fond : la greentech, l'écosystème de start-up qui oeuvre pour la transition énergétique. « C'est exceptionnel ce qui se passe en Europe. Les sujets autour du climat et de la rénovation énergétique seront les plus belles opportunités des dix prochaines années. Je crois beaucoup qu'on peut créer des vrais champions sur ces thématiques », prédit Marc Menasé, qui a commencé à investir sur l'optimisation de l'énergie ou encore l'équipement prise de recharge électrique. En 2022, c'est l'un des rares segments de la tech qui a continué à croître en termes de levées de fonds.

By |2023-07-04T17:11:59+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Jean-Charles Naouri, la chute d’un surdoué

Comme chez Dumas, dans le monde des affaires les trois mousquetaires se seraient comptés quatre si la fichue dette de Casino n'avait empêché Jean-Charles Naouri de rejoindre Bernard Arnault, François Pinault et Vincent Bolloré au panthéon des milliardaires qui ont construit leur fortune à partir de rien ou presque. Le PDG de Casino a fait preuve de talent, de vision et de détermination. La crise que traverse l'entreprise n'en mène pas moins à sa perte de contrôle, au profit soit de Daniel Kretinsky, soit du trio Zouari-Niel-Pigasse, soit du cartel des créanciers. Il a conquis l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Asie et bâti en un quart de siècle un empire de la distribution fort de 200.000 salariés. Aujourd'hui, le dirigeant de 74 ans s'agace des portraits qui tournent à la nécrologie. Peur de tout perdre Solitude, modèles mathématiques qui n'ont pas résisté à la réalité, mauvaise conjoncture au Brésil, ingénierie financière poussée à ses limites : comme souvent, la recette de l'insuccès mêle un peu de chaque ingrédient. Un ancien cadre dirigeant se souvient. Dans les années 1990, quand le cours du distributeur valait 80 euros, « les propositions de prises de participation se multipliaient ». L'enfant de Bône, aujourd'hui Annaba, en Algérie, n'est jamais descendu sous la barre des 51 % qui sécurisaient son emprise. « Un réflexe de boutiquier », cingle un concurrent. « A côté, rappelle l'ancien fidèle, Bernard Arnault était l'actionnaire de référence de Carrefour avec 12 % du capital. » LIRE AUSSI : Casino : les prétendants dévoilent un peu plus leurs cartes L'instinct de propriété se double par nature de la peur de tout perdre. Jean-Charles Naouri a pris le contrôle de Casino en 1997 en défense d'une OPA que lançait Promodès. Il repoussera avec sécheresse, en 2018, l'approche d'Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour. Il se sent menacé. Le génie et les diplômes ont longtemps constitué la seule richesse du garçon que sa mère a élevé seule dans le sud de la France. A 14 ans, il termine premier du concours général de latin et de grec au lycée Périer de Marseille. Il monte à Louis-le-Grand en prépa, arrive premier au concours d'entrée à Normale Sup', section science, et bat au passage le record de points du mathématicien Henri Poincaré. Il sort docteur en mathématiques, étudie les finances publiques et l'économie à Harvard puis intègre l'ENA en 1974. Dans la botte, il rejoindra l'Inspection des finances. « Jean-Charles est l'homme le plus intelligent qu'il m'est arrivé de rencontrer », a confié à « L'Express » Louis Schweitzer, l'ancien patron de Renault. Le vent tourne au Brésil De sa formation, il garde le goût du calcul, des trois coups d'avance et une première inclination à la méfiance : l'ENA a surpondéré le sport dans son barème en cours d'année, ce qui l'a privé de la première place, dit la petite histoire. Mais le calcul et la méfiance provoquent parfois des arbitrages à contretemps. En 2016, un confrère du commerce non alimentaire cherche une issue de secours à une OPA incertaine. Il lui propose 1 milliard pour le rachat de Cdiscount. Le PDG de Casino s'étouffe : « C'est une plaisanterie. Ça vaut 2 milliards d'après mes projections de valorisation. » L'affaire ne se fait pas. Sept ans après, Cdiscount paraît promis à Fnac Darty dont Daniel Kretinsky détient 25 %. Le prix ne sera pas de 1 milliard… Jean-Charles Naouri fait mieux quand il cède ses filiales en Thaïlande, au Vietnam, à la Réunion, le champion du photovoltaïque GreenYellow et les murs de Monoprix à des multiples records pour un total de près de 10 milliards d'euros. Cela ne suffira pas. Le bateau Casino tangue depuis que le vent a tourné au Brésil qui constitue le deuxième pilier du groupe. La crise politique, morale et économique qui implique Lula et son successeur Dilma Rousseff enraye la cash machine tropicale. L'Ebitda de Grupo Pao de Açucar passera de 1,7 milliard d'euros en 2014 à 762 millions en 2018. La valeur des actifs plonge de 5 milliards à 800 millions. L'attaque de Muddy Waters qui suit savonne la planche de salut qu'aurait représenté un refinancement à bas coût. L'activiste Carson Block publie le 16 décembre 2015 une note baptisée : « Quand le génie échoue », dans laquelle il dénonce l'endettement du distributeur et la cascade de holdings qui en détient le contrôle. Ce que Jean-Charles Naouri qualifie à l'époquede « calomnie » entame la signature de Casino et relègue au second plan la vision du PDG axée sur le commerce de précision. Premium et proximité Le docteur en mathématiques calcule que la combinaison du vieillissement de la population et de la fin des courses du samedi en voiture dans les centres commerciaux de périphérie favorise le commerce de proximité, comme au Japon. Il mise tout sur Monoprix, Franprix qui tiennent 60 % de l'alimentation à Paris et les petits supermarchés Casino, Vival, Spar des campagnes. Il vend ses hypermarchés Géant et acte le premier la mort du concept roi des années 1970. Il croit au « premium » et affirme que « personne ne battra les prix de Lidl et Aldi dans le discount ». L'e-commerce avec Cdiscount complète le paysage du « new retail » qu'il dessine. « C'est un visionnaire », concède Moez-Alexandre Zouari, son ambitieux franchisé.  « La stratégie du pauvre » constitue toutefois une autre de ses faiblesse. Elle multipliera les ennemis. Car Casino s'est construit sur une succession de coups. Jean-Charles Naouri joue et rejoue l'histoire du chevalier blanc qui à la fin prend le contrôle de la citadelle. A la tête du fonds Euris, il vole ainsi en 1991 au secours de Jean Cam, qui a développé l'enseigne Rallye de Brest au Sud-Est, et se trouve à court de trésorerie. En 1992, la plus que centenaire institution de Saint-Etienne Casino, qui nourrit des ambitions mondiales aux Etats-Unis avec ses cafétérias et à Taïwan avec des supermarchés, fusionne avec Rallye qui lui apporte ses magasins en échange de 29 % du capital. Une excellente affaire pour Euris. Jean-Charles Naouri passera au-dessus des 50 % au gré de l'OPA hostile de Promodès en 1997, avec l'appui d'Antoine Guichard, héritier des fondateurs. Il devient distributeur. Ascenseur et « panic room » Casino grandit vite. L'année 1997 change son destin avec le rachat de Franprix et Leader Price au fondateur Jean Baud, auquel s'ajoute l'entrée au capital de Monoprix et de Grupo Pao de Açucar au Brésil. Jean-Charles Naouri a lancé des lignes auxquelles de gros poissons ont mordu. Il les ferrera des années plus tard. En échange de 21 % du capital, Casino aide au rachat de Prisunic par Monoprix. Il montera à près de 50 % en 2003, avec une option sur le solde du capital qu'il exercera en 2012. A Sao Paulo, Grupo Pao de Açucar (GPA) contrôlé par Abilio Diniz subit la crise du real. Casino acquiert une participation de 25,5 % pour 1 milliard de dollars. En 2005, le magnat brésilien veut plus pour acheter les murs de 60 hypermarchés dont les loyers assureront ses vieux jours. Il cède le contrôle futur à Casino contre 900 millions de dollars. Le call sera exercé en 2012. Les anciens associés n'assument pas de perdre la main. Philippe Houzé, l'ancien président de Monoprix, et Abilio Diniz ressassent leur rancoeur chez Carrefour dont ils sont devenus les premiers actionnaires. Devant les élèves de la FGV, l'HEC paulista, Abilio Diniz affirmera en 2017 qu'il a mal lu le contrat : « La plus grande erreur de ma vie ». La star des affaires au Brésil lancera même une opération Gamma de la dernière chance. Une OPA sur Pao de Açucar qu'appuient la BPI locale et Carrefour. La combine renforcera la conviction de « JCN » que des ennemis l'entourent. Au départ, je le prenais pour un financier. Au final, c'est un épicier Michel-Edouard Leclerc La détermination à se défendre qui l'anime derrière son visage un peu triste de Buster Keaton des affaires accentuera la mauvaise réputation de dur qui l'enveloppe au fil du temps. Jean-Charles Naouri ne lâche jamais rien. Le PDG enrôle communicants, banquiers et avocats à tour de bras. Il multiplie les procédures, y compris contre les journaux. L'avocate de Muddy Waters, Sophie Vermeille, affirme avoir été suivie. Ses téléphones disparaissent. L'analyste Fabienne Caron reçoit des menaces. Un faux journaliste questionne Carson Block. Rien ne prouve que le PDG de Casino ou son conseiller « sécurité » Alain Marsaud soient mêlés à ces barbouzeries. Elles écrivent néanmoins une légende noire. L'ascenseur qui relie son parking à son bureau comme la « panic room » qui le jouxte dans l'ancien siège de la rue de l'Université, à Paris, nourrissent le mythe. Depuis 2020, le dirigeant est l'objet d'une enquête du parquet national financier (PNF) pour « manipulation de cours en bande organisée, corruption privée active et passive » et « délit d'initié ». Elle l'a conduit en garde en vue le mois dernier au moment même où il négociait le destin de son groupe dans le cadre d'une procédure de conciliation, sans qu'il soit mis en examen. La volonté ne suffit pas Jean-Charles Naouri le répète, il n'a pas d'affect en affaires. « Quand je cherche un dirigeant je prends le meilleur du cheptel », explique-t-il dans un salon du Bristol. Il refuse à son fils Gabriel la présidence de Monoprix qu'il donne à Régis Schultz, l'ancien patron de Darty. Cela ne l'empêche pas de jeter un regard tendre à son aîné un jour d'inauguration de la livraison des Franprix parisiens par péniches, ni de chérir ses deux derniers, Emmanuelle et Mickaël auquel il lit Thucydide et que les professeurs trouvent aussi doué que son père. Jean-Charles Naouri a aussi des amis. Directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy aux Affaires sociales puis aux Finances de 1982 à 1986, il libéralise les marchés financiers : création du Matif, du Monep, des certificats de dépôts, des billets de trésorerie, des OAT et des produits dérivés. LIRE AUSSI : Les dix dates clés de la riche histoire de Casino Le retour de la droite en 1986 le poussera chez Rothschild, où il deviendra le premier associé qui n'est pas issu de la famille. C'est là qu'il créera Euris. Il refusera plus tard la présidence de Lazard pour des raisons philosophiques. Les banquiers, dont BNP Paribas, l'ont soutenu longtemps avec un mélange d'admiration et de reconnaissance pour celui qui a permis la création des fructueuses banques d'investissement. La finance ne sauvera pourtant pas Casino. Au final, c'est la dette qui a géré les magasins.

By |2023-07-04T17:09:40+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Apple contraint de revoir à la baisse sa production de casques

Premier revers pour les nouveaux casques d'Apple ? La firme à la pomme serait forcée de revoir drastiquement ses prévisions de production pour ses Vision Pro, selon le « Financial Times ». Dévoilé en grande pompe il y a moins d'un mois, le casque de réalité virtuelle et augmentée d'Apple est le nouveau produit star de la société et le lancement le plus important depuis l'iPhone du géant américain, qui vient tout juste de franchir le cap symbolique des 3.000 milliards de dollars en Bourse. Mais d'après le quotidien britannique, la complexité de la conception du casque et les difficultés de production ont conduit l'entreprise de Cupertino à revoir ses objectifs en 2024, année prévue pour la commercialisation. Parallèlement, les projets pour lancer une version plus abordable du casque, qui doit coûter quelque 3.500 dollars pour sa V1, ont été repoussés, indique le « FT », citant des proches du dossier. Précisément, Apple se préparerait à produire 400.000 unités du casque qui a nécessité sept ans de développement, en 2024, avec Luxshare, le fabriquant chinois qui doit assembler l'appareil. Parallèlement, d'autres sous-traitants ont indiqué qu'Apple ne leur demandait de fabriquer des composants que pour 130.000 à 150.000 unités la première année. Or Apple tablait initialement sur 1 million de casques au cours des douze premiers mois, selon le quotidien britannique. Composants pointus Pour des experts interrogés par le journal économique, cela reflète le manque de confiance d'Apple dans sa capacité à augmenter la production, après des années de non-respect des délais. « Cette baisse n'est pas très étonnante. Vu le prix du casque, Apple va cibler un marché de niche. En plus, il va utiliser des composants très pointus, notamment sur l'optique, ce qui explique sans doute que les fabricants ne peuvent pas produire dans les délais », indique Christian Parisot, consultant pour Aurel BGC. « Mais, au début d'un nouveau produit, cela ne paraît pas déraisonnable de commencer par des petits volumes. » LIRE AUSSI : Casque Vision Pro d'Apple : pourquoi la demande viendra surtout des entreprises D'ores et déjà, les analystes de Barclays estimaient courant juin que « les livraisons de la première année pourraient être décevantes en raison du prix élevé et des cas d'utilisation limités », tablant sur 250.000 unités la première année. Il s'agit de l'appareil grand public le plus complexe jamais fabriqué, selon Jay Goldberg, fondateur du cabinet de conseil en technologie D/D Advisors. En particulier, le casque nécessite des écrans micro-OLED fournis par Sony et TSMC. Et Apple ne serait pas satisfait de la productivité de ses fournisseurs pour ses écrans sans défaut. L'un des responsables de Sony, cité par le média britannique, a indiqué récemment qu'il restait prudent sur le potentiel de croissance du marché de ces casques, hésitant à augmenter la production de manière significative. Prudence sur le potentiel Quoi qu'il en soit, bon nombre d'analystes restaient relativement prudents sur le plan financier pour Apple. Ainsi, début juin, les analystes d'UBS s'attendaient à ce qu'ils représentent entre 1 % à 2 % des revenus du groupe dans 12-18 mois. Et même si les analystes de Deutsche Bank se montraient « enthousiastes » sur ce nouveau casque, ils indiquaient quant à eux début juin qu'il serait limité dans un premier temps aux jeux vidéo et au divertissement. « A court terme, nous pensons que l'impact financier sera probablement limité », écrivaient-ils. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Apple à 3.000 milliards : la consécration d'un modèle économique imparable Toutefois, Canalys, cabinet d'études spécialisé dans la technologie, est plus optimiste : Apple doit parvenir à conquérir 20 millions d'utilisateurs dans les cinq ans, estimant qu'il pourra compter une base de fans fidèles d'Apple et de clients fortunés. Selon Canalys, le groupe devrait plutôt produire 350.000 unités l'an prochain puis 12,6 millions à cinq ans. Contacté, Apple n'a pas fait de commentaire pour le moment.

By |2023-07-04T16:53:59+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta lance cette semaine Threads, son concurrent de Twitter

Une nouvelle application s'ajoute dès jeudi aux nombreux réseaux sociaux déjà existants. La nouvelle venue n'est pas un concurrent quelconque : Meta lance « Threads » dans le but de concurrencer Twitter. Threads est d'ores et déjà disponible Outre-Atlantique en précommande gratuite sur les magasins d'applications mobiles pour iPhone et Android. D'après Le Parisien, les Européens devront encore attendre avant de voir cette application téléchargée sur leurs téléphones mobiles. LIRE AUSSI : ANALYSE - Elon Musk et Twitter, ou le jeu de l'apprenti sorcier Facebook, Instagram : Zuckerberg annonce le lancement d'abonnements payants Threads signifie « fil » en anglais et se veut être « l'application Instagram pour les conversations via du texte », c'est avec ces mots qu'elle est présentée dans l'App Store, la boutique d'Apple. « Threads est le lieu où les communautés se rassemblent pour discuter de tout, qu'il s'agisse des sujets qui vous intéressent ou des tendances de demain », précise la description de l'application. Entre renouveau et similitudes Selon le site d'actualité Platformer, Threads serait pensée pour être en lien avec les autres réseaux sociaux. Il serait possible de garder toutes les informations de son profil Instagram, comme son pseudo et ses abonnés par exemple. Une stratégie nouvelle face aux habitudes de ces entreprises de rester fermés aux autres applications et avec des règles propres à chaque réseau. Sur les premières captures d'écran dévoilées sur Play Store et l'App Store , on observe une interface semblable à celle de Twitter : des posts écrits, pouvant inclure des éléments multimédias et avec la possibilité d'aimer un contenu, de le commenter ou de le partager. La rivalité Zuckerberg-Musk Le timing est parfait pour la maison mère de Facebook et Instagram car Twitter est déjà dans la tourmente cette semaine après son choix de limiter la lecture de tweets quotidienne à 1.000 pour les comptes non payants . LIRE AUSSI : Selon Elon Musk, Twitter aurait perdu la moitié de sa valeur depuis son rachat Une première annonce avait été faite en mars dernier par Meta, maison mère de Facebook et Instagram. « Nous réfléchissons à un réseau social décentralisé et indépendant permettant de partager des messages écrits en temps réel », avait indiqué le groupe dans une déclaration envoyée à l'AFP. L'hypothèse que cette application soit un rival direct à Twitter semblait déjà se dessiner. Cette annonce accentue encore la rivalité qui existe entre Mark Zuckerberg et Elon Musk qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en fin d'année dernière.

By |2023-07-04T16:46:21+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Voiture électrique : Toyota promet des batteries à faire pâlir d’envie Tesla

Les ingénieurs de Toyota ont-ils réussi une percée technologique en matière de batteries pour voitures électriques ? C'est ce qu'affirme le constructeur, qui promet dès 2026 des modèles avec un temps de charge inférieur et une autonomie bien supérieure aux meilleurs du marché. Le premier constructeur automobile mondial (avec 10,6 millions de véhicules écoulés l'an dernier) est pourtant un néophyte dans l'univers des « wattures ». Pionnier des motorisations hybrides, il a longtemps rechigné à s'engager dans le 100 % électrique : son premier modèle fonctionnant uniquement avec une batterie, le bZ4X , n'a été présenté au public que fin 2021, et n'est toujours pas arrivé dans les concessions de l'Hexagone (ce sera le cas à la rentrée). Faire 60 fois mieux qu'en 2022 L'arrivée d'un nouveau directeur général, début avril, a changé la donne. Même s'il se défend de tout changement de cap, Koji Sato a annoncé dès sa prise de fonction qu'il comptait vendre 1,5 million de voitures électriques en 2026, soit 60 fois plus que l'an dernier . Surtout, le groupe a annoncé mi-juin qu'il avait surmonté les difficultés consubstantielles aux batteries solides, cette technologie extrêmement prometteuse sur laquelle s'échinent tous les départements R&D du secteur. Toyota travaillerait désormais à une production de masse, pour une commercialisation promise en 2027-2028. LIRE AUSSI : Toyota promet la première voiture électrique équipée d'une batterie solide Malgré un tassement de ses profits, Toyota confirme son accélération dans le 100 % électrique Mais le groupe promet aussi des progrès considérables avant cette date. Frank Marotte, le PDG de Toyota France, les a détaillés mardi lors d'un point presse consacré également à l'engagement de la marque dans le sport et les Jeux olympiques. Le constructeur annonce, dès 2025-2026, des modèles assurant 1.000 kilomètres d'autonomie avec des batteries au lithium ion, la technologie la plus répandue aujourd'hui, et nécessitant 20 minutes seulement pour porter la charge de 10 % à 80 %. La marche est haute : l'autonomie proposée par le bZ4X ne dépasse pas les 450 kilomètres. 40 % moins cher qu'aujourd'hui Dans un second temps (2026-2027), le groupe s'appuiera sur « des batteries liquides bipolaires 'low cost », a expliqué Frank Marotte, qui procureront 1.100 kilomètres d'autonomie et se rechargeront à 80 % en trente minutes. Le tout pour un coût de fabrication inférieur de 40 % à celui du bZ4X. Enfin, Toyota commencera à équiper ses voitures de batteries solides, capables de parcourir 1.200 kilomètres en une charge (fini, l'angoisse de la panne), pour un temps de recharge de 10 % à 80 % de… 10 minutes.

By |2023-07-04T16:34:38+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Google condamné à 2 millions d’euros d’amende en France

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) avait enquêté en 2021 sur le fonctionnement du moteur de recherche de Google et de Google Play Store. Par L'Obs avec AFP · Publié le 4 juillet 2023 à 13h45 Temps de lecture 1 min Sanctionnant le manque d’« information claire, loyale et transparente » sur son moteur de recherche, notamment pour les offres d’hébergement touristiques, et dans le magasin d’application Google Play Store, la répression des fraudes française a prononcé ce mardi 4 juillet une amende de 2 millions d’euros contre le géant du numérique. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a condamné le non-respect des règles en matière « d’information des consommateurs », portant notamment sur les « critères de classement » du moteur de recherche et de Google Play Store. La suite après la publicité Défaut d’informations auprès des utilisateurs A l’issue de contrôles effectués en 2021, le service national d’enquête de la DGCCRF a relevé sur le moteur de recherche de Google « un défaut d’informations relatives aux critères de classement des résultats ». Dans le secret de mes recherches Google « L’absence de communication au consommateur d’informations relatives aux conditions tarifaires des offres » d’hébergement touristique, sur des options comme la possibilité d’annuler et de rembourser, ou non, une réservation ou l’inclusion du petit déjeuner dans les prix proposés, sur le module de recherche et de comparaison dédié de Google, a également été sanctionnée. Sur le magasin Google Play Store, le constat a été posé d’une « absence d’informations relatives aux critères de classement des résultats, à la qualité de l’offreur (professionnel ou particulier), aux modalités de paiement et à celles de règlement des litiges », précise la répression des fraudes. Une partie des manquements corrigée S’y ajoute « le fait de ne pas informer l’auteur d’un avis des motifs ayant conduit à refuser sa publication ». Depuis les contrôles, Google a « corrigé une partie des manquements sanctionnés », a précisé l’autorité.

By |2023-07-04T16:20:52+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments