Tous les grands noms de la beauté n’ont pas le même éclat en ce moment. Alors que L’Oréal, numéro un mondial des cosmétiques, affiche des résultats financiers étincelants , son rival américain Estée Lauder est à la peine, plombé par le marché chinois. Décevant les marchés. Le groupe a vu ses ventes reculer de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel décalé 2022/2023, clos fin juin. Le bénéfice net de la firme new-yorkaise fond à 1,01 milliard de dollars, soit une chute de 58% par rapport à l’année précédente.

Au premier semestre de l’année, L’Oréal a présenté un chiffre d’affaires en hausse de 13% et une rentabilité en nette progression.

L’action Estée Lauder a perdu plus de 6,5 % à 151,40 dollars à l’ouverture de la Bourse de New York.

Le fardeau de la Chine
La nouvelle maison mère de Tom Ford entendait pourtant profiter de la réouverture de la Chine et de l’engouement de l’ex-Empire du Milieu pour ses produits haut de gamme, mais les choses se sont passées différemment. Estée Lauder a subi en Chine sa première contre-performance depuis la fin de la crise sanitaire.

« Le rythme de la reprise des voyages en Asie et en Chine continentale pour faire des achats, a été plus lent qu’anticipé », commente le groupe dans son communiqué. L’atonie de la Chine s’explique aussi, selon le groupe, par la fermeture prolongée de l’île de Hainan, considérée comme un Hawaï chinois et un eldorado pour les marques cosmétiques, car il s’agit d’une zone duty-free. Estée Lauder admet que ce sont bien ses fleurons qui ont été pénalisés, évoquant « une baisse nette des ventes de Estée Lauder, La Mer et Dr Jart + ».

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