Pour la première fois depuis 2008, HEC obtient la meilleure place du classement du Financial Times, qui départage les meilleurs masters en management de 142 écoles dans le monde. Elle dépasse l’université suisse de Saint-Gallen, jusqu’ici indétrônable.

L’école de commerce française y a été notamment hissée grâce au très haut salaire de ses alumni trois ans après leur diplôme – critère ayant le plus de poids, 16 % de la note dans ce classement – qui s’établit en moyenne à 129.806 dollars (121.000 euros) par an, soit plus de 10.000 dollars de plus que l’année précédente. Une progression qui n’est pas près de s’arrêter : « 2023 verra une forte augmentation de la rémunération des diplômés d’HEC », anticipe Omar El Arfaoui, le directeur accréditations et classements des données d’HEC Paris.

En gagnant deux places par rapport à l’année dernière et quatorze en deux ans, l’emlyon business school intègre le Top 7 qui compte désormais quatre écoles françaises. Toutes gagnent des places : l’ESCP se positionne en 4e position et l’ESSEC en 5e position (+1 place chacune). Le Top 10 des meilleurs masters en management reste, lui, inchangé avec ces quatre écoles, et toujours trustées par les universités européennes (9 sur 10), plus cotées pour les masters alors que les américaines se démarquent davantage sur les MBA. L’Edhec arrive en 11e position, de quoi alimenter le match avec son éternel concurrent l’emlyon. Et Audencia fait une percée en gagnant 20 places, tout comme l’ICN Business School avec un bon de 21 places en un an. Kedge Business School fait son entrée au classement, à la 48e place.

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