Ses phrases coup de poing bousculent régulièrement la une des médias. Fin juillet, il s’est alarmé de l’entrée de l’humanité dans « l’ère de l’ébullition mondiale », avant d’estimer quelques semaines plus tard que « l’effondrement climatique » avait commencé.

Au terme de l’été le plus chaud jamais enregistré, marqué par une série d’événements extrêmes un peu partout dans le monde, il est fort à parier qu’Antonio Guterres aura de nouveau des mots qui claquent à l’occasion du sommet sur l’ambition climatique que le patron de l’ONU a convoqué ce mercredi, à New York, en marge de l’assemblée générale de l’organisation .

« Des politiques crédibles et concrètes »
A moins de trois mois de la COP 28, l’idée d’un tel rendez-vous est de « mettre en valeur ceux qui sont les premiers à réagir et les premiers à agir », indique l’équipe du secrétaire général, sans avoir, pour l’heure, publié de liste précise.
Sont ainsi invités à défiler à la tribune uniquement des gouvernements, des villes, des entreprises ou des institutions financières qui ont « des politiques crédibles et concrètes » pour limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici à la fin du siècle, comme fixé dans l’accord de Paris.

Placer la barre très haut
« Le sommet vise à placer la barre très haut en matière d’ambition », explique la directrice du programme climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), Lola Vallejo, qui souligne « l’implication personnelle » d’un secrétaire général de l’ONU prêt à mettre son capital politique en jeu.
L’urgence climatique est devenue beaucoup plus tangible par rapport au mandat de son prédécesseur, note la spécialiste, tout en rappelant que Ban Ki-moon avait aussi joué un rôle important, en organisant un sommet sur le climat en 2014 pour soutenir la mise en place de ce qui allait devenir l’accord de Paris.

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