Monthly Archives: September 2023

IA : la Chine lance ses premiers ChatGPT « aux valeurs socialistes »

La curiosité des internautes chinois pour l'intelligence artificielle conversationnelle ne se dément pas. L'application Ernie Bot, le chatbot développé par la société Baidu, est arrivée en tête des téléchargements dans les heures qui ont suivi son lancement grand public jeudi dernier. Ernie aurait été téléchargé 1 million de fois dans les 19 heures suivant sa sortie (ChatGPT développé par l'américain OpenAI, a atteint le million de téléchargements après cinq jours), tandis que l'action du groupe chinois montait de plus de 4 % en Bourse et que les internautes chinois bombardaient le service avec plus de 33 millions de questions au cours des 24 heures suivant son déploiement public. Le soufflé est un peu retombé depuis : lundi, Ernie figurait au deuxième rang des applications les plus téléchargées sur iPhone, avec 76.940 téléchargements, loin des 313.610 téléchargements du premier jour, selon les données de la société d'études Qimai.cn. L'américain ChatGPT interdit en Chine Officiellement inaccessible en Chine, ChatGPT avait déclenché un engouement spectaculaire des internautes après sa sortie, réveillé les ambitions des stars chinoises de l'IA et aiguisé la vigilance des régulateurs. Si Ernie a suscité le plus d'enthousiasme à sa sortie, quatre autres sociétés chinoises - dont SenseTime, un des leaders chinois de la reconnaissance faciale - ont lancé des services similaires au grand public le même jour, tandis que six autres ont obtenu l'approbation du gouvernement (dont Alibaba, Tencent et ByteDance, la maison mère de TikTok). Si les autorités chinoises ont récemment accéléré leurs efforts pour soutenir les entreprises développant l'IA dans un contexte de concurrence avec les Etats-Unis, Pékin exige que celles-ci soumettent des évaluations de sécurité et reçoivent une autorisation avant de commercialiser des produits d'IA sur le marché de masse. Le feu vert donné à onze sociétés a été plus rapide qu'anticipé par les experts. Il fait suite à la mise en place d'un cadre réglementaire concernant les chatbots à usage grand public, entré en vigueur le 15 août dernier. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle générative : la révolution ChatGPT en marche Puces : Huawei s'approche enfin de l'autonomie stratégique Sous l'égide de l'administration chinoise du cyberespace (CAC), cette réglementation exige que tous les fournisseurs de technologies d'IA génératives se conforment aux « valeurs socialistes fondamentales » et à ne pas générer de contenus prohibés dans le cyberespace (contenus subversifs à l'égard de l'Etat et du Parti, visant à nuire à la sécurité et à l'unité du pays, ainsi que les contenus à caractère raciste, violent ou pornographique). En cas de circulation d'un contenu prohibé, les plateformes doivent en interrompre la diffusion et signaler le contenu aux autorités compétentes. Les fournisseurs de services IA à usage professionnel ne sont pas concernés par ces mesures. Difficile équilibre Cette réglementation est plus souple que le projet présenté en avril dernier, qui prévoyait notamment des amendes et des obligations de résultat. Ce projet avait été critiqué comme trop punitif par les fournisseurs et trop compliqué à mettre en oeuvre. Pékin cherche un difficile équilibre entre la volonté de développer l'IA et l'effort d'innovation, tout en essayant d'en contrôler son usage au sein du grand public dans un contexte de haute surveillance du régime et de censures. L'application Ernie est fortement censurée, offrant des réponses approuvées par l'Etat à des questions taboues. Interrogé sur le statut de Taïwan, Ernie répond que « Taïwan fait partie du territoire sacré de la République populaire de Chine » et que « la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine ne peuvent être ni violées ni divisées ». Lorsqu'il lui est demandé ce qu'il s'est passé en Chine en 1989, Ernie dit ne disposer d'aucune « information pertinente », bottant en touche sur les manifestations de Tiananmen. D'autres tests ont montré que le chatbot répondait parfois différemment à la même question posée plusieurs fois ou préférait interrompre la conversation.

By |2023-09-11T10:03:12+00:00September 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

[Exclusif] Le nouvel écosystème SNCF sera-t-il prêt le 26 septembre ?

"Boost", c'est le nom du chantier mis en œuvre par la SNCF il y a 8 ans et qui aboutira à la livraison d'un nouveau système de résa le 26 septembre prochain. Pour poser le contexte, on peut se référer à un courrier électronique envoyé à ses clients le 1er septembre dernier, par Amadeus : "PAO (Portail d'accès aux offres, ndr) est la nouvelle interface fournie par la SNCF pour accéder à ses contenus ferroviaires et la migration est obligatoire pour continuer à distribuer les contenus SNCF en raison des changements à venir sur l'écosystème SNCF (Migration du système d'inventaire actuel de la SNCF (ResaRail) vers un nouveau système (Sqills S3))." Mais cette grande bascule qui aura donc lieu le 26 septembre 2023 pose problème : concernant les TER et les réservations de groupe, le nouvel écosystème est très défaillant. La commission Transport des Entreprises du Voyage (EDV) rencontrera la SNCF ce jeudi 7 septembre et les discussions à ce sujet s'annoncent serrées. Cette migration de l'inventaire SNCF n'est certes pas une mince affaire, Guillaume Confais-Morieux, responsable du marché "agences" du transporteur, le reconnaît aisément : "On a fait des priorisations. Ce chantier, connu sous le nom de Boost, est énorme. Il a été ouvert dès 2015 et occupe une centaine de personnes." On peut ajouter que, selon nos informations, la note s'élève en outre à plusieurs millions d'euros. Quand Guillaume Confais-Morieux parle de "priorisations", il faut comprendre que l'opérateur ferroviaire assume le fait de faire la bascule ce 26 septembre sans que le système soit à 100% opérationnel. Pourquoi un tel empressement ? Toujours selon nos informations, pour la SNCF, la fenêtre de tir est étroite : soit la bascule se fait effectivement entre le 26 septembre et le 10 octobre 23, soit elle est reculée d'un an, en raison de contrats liant la SNCF à certains acteurs technologiques.

By |2023-09-11T10:02:26+00:00September 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée », Cyril Vart (Fabernovel)

La qualité des réponses apportée par l’IA n’est pas encore parfaite même si elle s’améliore de semaine en semaine. D’ici trois ans, l’IA pourra produire un tableau plutôt joli ressemblant à une toile de tel ou tel peintre mais pourra-t-elle un jour créer un réel chef d’œuvre ? Je ne suis pas certain que cela soit possible. Aujourd’hui, l’IA ne comprend pas ce qu’elle produit. Je suis moi-même capable de lire l’alphabet cyrillique mais je ne sais pas ce que les mots signifient. Je ne parle donc pas russe. L’IA générative est comme ça. Elle ressemble à Rain Man. Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée. Les dernières recherches en neuroscience nous montrent que notre cerveau est encore plus compliqué que nous le pensions. L’IA va donc avoir du mal à nous rattraper. Et rien ne sera possible sans utiliser des supers calculateurs quantiques qui n’existent toujours pas aujourd’hui.

By |2023-09-11T09:48:17+00:00September 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Essence, diesel : la demande de carburants amorce lentement son déclin en France

C'est un phénomène encore très ténu. Mais d'année en année, la tendance se confirme, surtout quand les prix à la pompe flambent. Selon l'Ufip Mobilités et Energies - l'organisation qui représente les pétroliers en France - la consommation de carburants routiers marque le pas dans l'Hexagone. Elle a reculé de 1,7 % sur les sept premiers mois de l'année 2023 par rapport à la même période l'an passé. En 2022, elle avait aussi reculé de 1,6 % par rapport à l'année 2019 - année de référence avant l'effondrement de la consommation liée à l'épidémie de Covid-19. « Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l'ordre 1 % par an en France », confirme Olivier Gantois, le président de l'Ufip. Dans le détail, le mouvement s'est amorcé dès 2018, avec une baisse de la consommation de 1,7 % sur un an. Et à ce jour, la consommation nationale n'a pas renoué avec son niveau d'avant la pandémie.

By |2023-09-11T08:40:42+00:00September 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Bientôt un forfait illimité pour utiliser les transports en commun locaux ?

Emmanuel Macron prend exemple sur l’Allemagne et souhaite mettre en place un abonnement illimité donnant accès à l’intégralité des réseaux de transports en commun locaux. Fixé à 49 euros par mois chez nos voisins et disponible depuis le mois de mai, il permet d’utiliser les tramways, bus, métros…Tous, sauf les trains à grande vitesse. Baptisé « Deutschlandticket », le Président s’est dit favorable à la création d’un tel Pass en France et a demandé au ministre des Transports, « de lancer, avec toutes les régions qui sont prêtes à le faire, le même dispositif ». Ajoutant que : « ce sont les régions qui décident de la tarification de leurs billets ». 

By |2023-09-08T15:42:13+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft serait en train de développer un sac à dos à base d’IA –

Un sac à dos doté d’une intelligence artificielle, voici le nouveau concept que serait en train de développer Microsoft. Le géant américain a en effet déposé un brevet le 2 mai 2023 concernant un prototype de sac à dos capable d’analyser un environnement, répondre à une commande vocale ou bien encore exécuter certaines tâches. Ce sac serait en effet capable, par exemple, de guide un skieur sur un domaine en lui indiquant si la direction choisie est hors limite ou non. Pour les voyageurs, on peut tout à fait imaginer que ce sac puisse être utile pour les guider à travers une destination. Mais pour se le procurer il faudra encore attendre un peu. Pour le moment, aucune date officielle n’a été communiquée concernant sa commercialisation. Le groupe n’a également pas confirmé que ce projet était concret mais, même s’il ne voit jamais le jour, ce concept devrait en inspirer certains.

By |2023-09-08T15:41:01+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

A la station de métro Miromesnil, les passagers produisent de l’énergie

En juin 2022, la station de métro Miromesnil située à Paris s’est dotée d’un système intelligent pour produire de l’énergie de manière durable durant deux jours. L’entreprise espagnole Iberdrola, fournisseur d’électricité et de gaz naturel, et treize élèves de l’école d’ingénieurs Junia basée à Lille ont transformé les tourniquets classiques avec des pales d’éoliennes biodégradables. A chaque passage d’un usager du métro sur l’un des 6 tourniquets, de l’électricité était ainsi produite. « Le principal challenge technique a été d’arriver à créer de l’énergie avec un mouvement non continu et très court », a expliqué Iberdrola dans un communiqué. Le système permettait d’alimenter les écrans de communication du groupe espagnol installés dans la station. Si un tel système était étendu à l’ensemble du métro parisien, il pourrait générer environ 150 MWH par an, de quoi faire chauffer électriquement 4 foyers pendant environ 10 ans. Iberdrola et la RATP n’ont pas prévu de renouveler l’expérience pour le moment. Cette production d’énergie verte pourrait pourtant aider la RATP à atteindre ses objectifs en matière de durabilité. Cette dernière souhaite réduire de 20% ses consommations d’énergie d’ici 2025 par voyageur-kilomètre (par rapport à l’année de référence 2015) et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.

By |2023-09-08T15:40:00+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Mali : Sama Money, première fintech habilitée à émettre sa propre monnaie électronique

Mali : Sama Money, première fintech habilitée à émettre sa propre monnaie électronique Par Anselme AKEKO 6 septembre 2023 0 Daouda Coulibaly, PDG de la fintech malienne Sama Money. Sama Money devient la première fintech malienne habilitée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à émettre et gérer sa propre monnaie électronique. (Cio Mag) – C’est un tremplin qui permettra à la fintech Sama Money d’accélérer la diversification de ses offres. Le statut d’Émetteur de monnaie électronique (EME) conféré par la BCEAO habilite en effet la société malienne à émettre et gérer sa propre monnaie électronique. Pour Sama Money, cet agrément qui intervient trois ans après le lancement des services de monnaie électronique au Mali, atteste de ses capacités de gestion sécurisée de transactions financières et de la solvabilité. D’autant plus que son obtention est assujettie à une procédure rigoureuse auprès des autorités de régulations régionales de l’espace de l’Union monétaire d’Afrique de l’Ouest (UMOA) et, à ce jour, Sama Money est la seule fintech malienne à pouvoir en bénéficier. « En plus de renforcer nos offres existantes, qui sont capables de soutenir nos utilisateurs dans diverses transactions, cette licence nous donne la flexibilité d’étendre notre modèle d’affaires au-delà des plateformes que nous couvrons actuellement », commente le PDG de Sama Money dans un communiqué. Daouda Coulibaly ajoute que c’est une consécration pour SAMA Money dans le développement de ses activités au Mali et sur l’ensemble du continent africain. « Elle est par ailleurs le fruit non seulement d’une vision, d’une conviction et d’un travail sans relâche de nos équipes pour accélérer l’inclusion financière de nos populations, mais aussi de la confiance sans faille de nos fidèles partenaires.» Plus d’autonomie à la fintech « Avec cet agrément, Sama Money pourra désormais émettre sa propre monnaie électronique. Un accomplissement qui confère plus d’autonomie à la fintech, renforce ses capacités d’optimisation et raccourcit sa chaîne de transaction avec la BCEAO », peut-on lire dans le communiqué.   Fondée en 2020 par Daouda Coulibaly, Sama Money est une fintech 100% africaine qui offre aux particuliers, entreprises et services publics la possibilité d’intégrer un ensemble de services de paiements digitaux. Aujourd’hui implantée au Burundi et en Côte d’Ivoire, elle compte plus d’un million de clients maliens, un réseau de distribution de plus de 22 000 points de vente actifs, plus de 600 partenaires et un volume de transactions mensuelles s’élevant à près de 50 milliards de FCFA.

By |2023-09-08T15:06:47+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’ETF bitcoin, improbable planche de salut du marché des cryptos

Le monde du bitcoin (BTC) et des cryptos attend des gestionnaires d'actifs traditionnels et de Wall Street un nouveau catalyseur pour retrouver l'état de grâce des « 100 jours », la période de rebond des cours qui avait suivi l'effondrement de FTX, de mi-janvier à mi-avril. Ils avaient stagné jusqu'au 15 juin. Une demande d'homologation d'un ETF (fonds coté en Bourse) suivant le cours au comptant du bitcoin par le plus grand gestionnaire au monde, BlackRock, avait alors provoqué une hausse de la leader des cryptos de 25 % en quatre semaines, entraînant l'ensemble du marché. Depuis, le bitcoin (26.200 dollars ou 24.120 euros) a plongé et effacé la majeure partie du « rally » provoqué par les espoirs de l'ETF bitcoin. « Les marchés prennent conscience qu'une approbation immédiate par la Securities and Exchange Commission (SEC) d'un ETF bitcoin aux Etats-Unis est peu probable », constate James Butterfill responsable de la recherche chez Coinshares. Le krach éclair du bitcoin éloigne cette perspective et fait réfléchir les institutionnels qui souhaitaient franchir le pas. Le bitcoin atteindra 150.000, voire 180.000 dollars, si le régulateur des marchés autorise un ETF du bitcoin, assure à CNBC, Tom Lee, cofondateur de Fundstrat, une société de recherche sur les cryptos. Fin 2021, le même Tom Lee avait prédit que le bitcoin pourrait atteindre 200.000 dollars en 2022. Il avait finalement évolué entre 47.000 et 15.000 dollars et cédé les deux tiers de sa valeur en douze mois. Il estimait déjà il y a deux ans que la création d'un ETF sur la leader des cryptos permettrait d'attirer 50 milliards de dollars de capitaux en douze mois. Un afflux d'argent qui ne pouvait que provoquer une envolée des cours. Dans un marché où les volumes sont en baisse et les idées rares, les gourous recyclent leur argumentaire éculé. L'idée selon laquelle une décision de la SEC constituerait le catalyseur d'un rebond durable ne manque pas de sel : celle-ci n'a pas ménagé le secteur des cryptos depuis la faillite de FTX. Mais un certain nombre de particuliers ayant perdu confiance dans leurs intermédiaires, quitte à payer plus cher, ils préféreraient sans doute investir dans un produit régulé plutôt que d'ouvrir un compte sur des plateformes de cryptos pour investir directement sur ce marché. Mirage Les ETF qui répliquent la valeur au comptant des cryptos sont autorisés depuis 2021 au Canada. Ils représentent autour de 2,2 milliards de dollars. Pour avoir l'équivalent de ce que serait ce marché aux Etats-Unis, l'économiste John Paul Koning multiplie ce chiffre par 10 (écart de population entre les deux pays) aboutissant à des encours potentiels de 22 milliards de dollars, soit 4 % de la capitalisation du marché du bitcoin (540 milliards de dollars). Mais l'arrivée de ces ETF pourrait concurrencer les autres produits financiers sur le bitcoin, notamment ceux de la gamme Grayscale (17 milliards de dollars) qui décideraient de se transformer en ETF. Des investisseurs pourraient aussi céder leurs bitcoins pour acheter ensuite un ETF, de telle sorte que la nouvelle demande nette de bitcoins serait assez modeste, autour de 5 milliards de dollars, selon l'analyse du spécialiste sur son blog « moneyness ». Lancé le 15 août à la Bourse d'Amsterdam à l'initiative de Jacobi Asset Management, le premier EFT bitcoin au comptant en Europe a enregistré des volumes modestes. La morosité actuelle du marché n'aide pas attirer les acheteurs. LIRE AUSSI : Les fonds de cryptomonnaies prennent leur envol Les noces de Wall Street et du bitcoin sont repoussées Les partisans du bitcoin voient dans le destin d'un ETF sur l'or créé en 2004 une préfiguration du destin de la crypto, si un tel produit était lancé. Le métal précieux avait progressé de 350 % entre 2004 et 2011. Mais cette période coïncida avec de graves crises (2007, 2008, 2010-2011). Le raisonnement des enthousiastes défenseurs des cryptos tient difficilement, tant il apparaît que l'or avait bondi du fait de ses caractéristiques de valeur refuge et pas parce qu'un ETF avait été lancé. Les achats récurrents et massifs des banques centrales (or physique) avaient alors contribué à faire grimper son prix. Sur les actions, la création d'un ETF n'a pas non plus coïncidé avec une envolée des cours. Par exemple, en janvier 1993, State Street lança le premier ETF sur l'indice Standard and Poor's 500. Mais cette innovation fut loin de porter aux nues l'indice boursier. Cette année-là, il gagna 7 % et perdit ensuite 2 % en 1994. Le premier ETF sur le Nasdaq fut lancé par Invesco en mars 1999 presque au sommet de la bulle Internet. Les valeurs technologiques et l'ETF associé perdirent la moitié de leur valeur dans les quatre ans qui suivirent.

By |2023-09-08T15:03:07+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les voitures, ces espions au service des constructeurs pour collecter les données personnelles

Conduire sa voiture, brancher son smartphone pour écouter de la musique… Ces actions en apparence anodines pourraient être utilisées par les constructeurs automobiles pour recueillir les données personnelles des conducteurs. Les voitures modernes sont en effet un « cauchemar » pour la protection des données personnelles, selon une étude publiée mercredi par la fondation Mozilla. Celle-ci a passé en revue les modèles des 25 marques les plus populaires du marché et conclu que toutes, sans exception, « collectent davantage de données personnelles que nécessaire ». « Les voitures sont le pire produit que nous ayons jamais testé pour la protection des données personnelles », affirme la Fondation, qui a déjà passé au crible des objets comme les montres ou enceintes connectées ou encore les applications de méditation. Concrètement, les constructeurs sont à même de saisir des informations liées à l'utilisation du véhicule. Outre la conduite, ils peuvent recueillir des informations relatives aux services connectés et notamment des applications tierces, comme le logiciel de navigation ou la radio en streaming. Le logiciel de bord permet aussi de capter des données provenant d'un smartphone s'il est connecté ou si son utilisateur a téléchargé l'application du constructeur. La suppression des données rarement proposée Sur l'ensemble des marques, seules Renault et Dacia - qui font partie du même groupe - indiquent que les automobilistes ont le droit de demander la suppression des données personnelles collectées lors de l'utilisation de leur véhicule. Quelque 84 % des constructeurs évoquent la possibilité de partager les informations recueillies, et 76 % (19) celle de les vendre. Au classement des marques selon plusieurs critères relatifs à la protection des données personnelles, Tesla arrive bon dernier. Il doit notamment cette place à son logiciel d'IA « non fiable », selon la fondation Mozilla, connu pour son navigateur Firefox, qui se veut plus protecteur des données personnelles que ses grands concurrents.

By |2023-09-08T15:01:22+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments