Monthly Archives: September 2023

Le train de nuit Berlin-Paris de retour le 11 décembre

Il sera désormais possible de s'endormir à Paris pour se réveiller… à Berlin. Le train de nuit reliant les deux capitales, supprimé en 2014, sera relancé le 11 décembre, a annoncé mercredi la compagnie autrichienne ÖBB, pionnière des trains de nuit, qui opérera cette liaison. « Le service débutera le 11 décembre depuis Berlin, à raison de trois fois par semaine, avant de devenir quotidien à compter d'octobre 2024 », a précisé Bernhard Rieder, porte-parole d'ÖBB. Le premier train de nuit de Paris à Berlin partira donc le lendemain, le 12 décembre. La remise en service de cette ligne avait été annoncée en décembre 2020 par les compagnies ferroviaires publiques française, allemande et autrichienne. Elle s'inscrit dans le cadre de la relance européenne des trains de nuit, un moyen de transport qui retrouve son attrait en raison de son faible impact climatique et de la vogue du « slow travel » , le goût pour les voyages où la vitesse ne compte pas. Treize heures de voyage Le Paris-Berlin de nuit s'arrêtera à Strasbourg, Mannheim, Erfurt et Halle. Concrètement, les trains au départ de Paris auront 12 voitures, six pour Berlin et six pour Vienne, avec des places assises, des couchettes et des voitures-lits. La compagnie ÖBB va réorganiser son service pour former une sorte de grand « X » en intégrant la desserte de Berlin à ses trains de nuit Paris-Vienne et Bruxelles-Vienne existants.

By |2023-09-08T15:00:46+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La voiture autonome est-elle l’avenir de la location de voitures ? –

Dans des véhicules parfaitement autonomes, les collaborateurs pourraient avoir intérêt à voyager sur de courtes ou de longues distances. “[…] Une statistique nous montre que dans 90% des cas d’accident, c’est une erreur humaine qui est engagée” déclare Yves Pasquier-Desvignes, CEO de Volvo France en faisant référence à une étude du constructeur suédois datant de 2020. Le niveau d’autonomie du véhicule devrait donc augmenter la sécurité de celui-ci. Cela constitue un argument fort puisque selon l’Observatoire des Déplacements Professionnels mené par Opinion Way et Corporate Mobilities pour Axa France et Carbookr, la sécurité est une des premières préoccupations des voyageurs comme des entreprises lors d’un déplacement. Un voyage plus sûr améliore naturellement la sérénité des voyageurs qui peut être bien mise à mal durant un voyage d’affaires. Soumis au stress et à la pression selon le temps, la distance et l’objet du déplacement, le business traveler, globalement intéressé à l’idée de tester les innovations autour de la location de voitures (Observatoire des Déplacements Professionnels 2023), pourrait y voir un avantage certain. Faut-il voir dans le véhicule autonome, une alternative au train qui permet de travailler durant l’ensemble du trajet (parfois plusieurs heures), chose aujourd’hui impossible dans un véhicule traditionnel ? En quelques sortes oui ! Le véhicule autonome, sorte de “mini-wagon privatif” laisserait le voyageur travailler, offrirait des services de Wifi ou Spot 5G le tout dans un confort et un silence supérieur à celui du train. De plus, le véhicule emmènerait précisément là où le voyageur le souhaite. Le véhicule autonome se prêterait particulièrement aux déplacements de petites équipes de travail pour des rendez-vous clients ou des séminaires. Le dernier avantage est celui de l’impact environnemental. Pour des véhicules autonomes de niveau 4 ou 5, on peut décemment penser que leurs motorisations seront exclusivement électriques. L’ensemble des constructeurs se sont déjà engagés à ne produire plus que des véhicules électriques d’ici 2023. L’objectif d’un voyage 0 émission pourrait alors être atteint pour un voyageur exclusivement passager. Le choix de la voiture autonome semble donc être tout indiqué pour les business trips du futur. Pourtant, le chemin avant l’autonomie des véhicules de niveau 5 est encore long. L’avenir incertain du véhicule autonome : législation et prix. Depuis les législations en vigueur sur la transition énergétique qui imposent un réel tournant dans l’industrie automobile mondiale, la R&D a quelque peu ralenti sur le sujet de l’autonomie. Loin d’être délaissée, la priorité s’est portée sur l’électrification des modèles pour répondre aux normes écologiques à court terme. De gros investissements ont d’ailleurs été nécessaires pour transformer les lignes de production, former aux nouveaux métiers… Que dit la législation sur les véhicules autonomes aujourd’hui ? Et bien elle est plutôt restrictive en Europe. La lumière doit être faite sur certains vides juridiques. Depuis le 1er janvier 2023, un véhicule de niveau 3 peut rouler jusqu’à 130 km/h. C’est d’une absolue nécessité si on veut parler d’autonomie sur les portions d’autoroute, largement empruntées par les voyageurs d’affaires lors de leurs déplacements. Des réponses devront être trouvées quand les véhicules seront prêts à circuler sur nos routes. Il reste donc la question du prix. Le voyage d’affaires est notamment scruté pour son coût. Les politiques voyages sont nécessairement dirigées par la notion de R.O.I. lors des business trips. Le véhicule autonome sera naturellement comparé aux autres segments, notamment le train. Son impact carbone devrait être inférieur à celui du transport sur rails, mais quid de son prix ? On peut imaginer, dans les premières années un coût supérieur en raison de technologies nouvelles, peu éprouvées et rentabilisées sur le long terme. Pourtant, si l’engouement se fait sentir, le prix pourrait baisser en fonction des innovations apportées par le marché. Le véhicule autonome pourrait donc prendre place dans les flottes des loueurs. Mais pas demain ! La route est encore longue avant de voir les collaborateurs voyager à bord de véhicules qui se déplacent sans interventions humaines. D’abord parce que les véhicules ne sont pas encore au point, ensuite parce que la législation utilise le principe de précaution pour chaque avancée technologique en matière de mobilité. L’idée du coût est encore incertaine mais le seul véhicule de niveau 3 commercialisé par Mercedes démarre à plus de 135 000 € prix public. Il faudra prendre en compte l’intérêt des loueurs à commercialiser ce type de véhicules, les propositions des assurances qui pèseront dans le prix et l’engouement des voyageurs pour ne plus conduire les voitures.

By |2023-09-08T15:00:18+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Visa étend son usage des crypto-monnaies avec la blockchain Solana

Visa, leader mondial des services de paiement pour les commerçants, étend ses capacités de règlement avec une monnaie numérique. Il s’appuie pour cela sur une ‘stable coin’, l’USDC de la société Circle. L’USDC – que l’on peut décrire comme signifiant United States Dollar Coin – est une crypto monnaie ou monnaie numérique considérée comme stable car elle est rattachée au dollar américain.  Exploiter le potentiel d’innovation des monnaies numériques Visa veut exploiter le potentiel d’innovation des monnaies numériques. Visa travaille avec les plateformes d’échange Worldpay et Nuvei et en utilisant la blockchain Solana dans le cadre de programmes pilotes. Grâce au compte Circle de Visa, Visa peut désormais gérer les paiements en USDC vers Worldpay et Nuvei, qui peuvent ensuite acheminer ces paiements en USDC vers leurs commerçants finaux. Ces nouvelles capacités de règlement peuvent intéresser des fournisseurs d’accès ou de jeux et des marchés NFT Ces nouvelles capacités de règlement peuvent intéresser notamment des fournisseurs d’accès, des jeux et des marchés NFT, qui peuvent préférer recevoir des ‘stable coins’ plutôt que des monnaies fiduciaires traditionnelles pour les paiements par carte qu’ils acceptent. Cette extension de l’usage de l’USDC fait suite à un projet pilote avec Crypto.com. Lors de projets pilotes avec des émetteurs et des acquéreurs, Visa a déjà transféré des millions d’USDC entre ses partenaires sur les réseaux blockchain Solana et Ethereum pour régler les paiements libellés en devises autorisées sur VisaNet. « En tirant parti des ‘stable coins’ comme l’USDC et des réseaux mondiaux de blockchain comme Solana et Ethereum, nous améliorons la vitesse des règlements transfrontaliers » revendique Cuy Sheffield , responsable de la cryptographie chez Visa . «  Nous offrons à nos clients une option moderne pour envoyer ou recevoir facilement des fonds » poursuit-il. Explorer le digital est stratégique pour Visa L’usage du digital est stratégique chez Visa. « Visa s’engage à être à l’avant-garde de l’innovation en matière de monnaie numérique et de blockchain et à tirer parti de ces nouvelles technologies pour nous aider à améliorer la façon dont nous transférons de l’argent » termine-t-il. Visa a testé l’USDC pour des règlements en 2021 avec Crypto.com Visa a commencé à tester en 2021 la manière dont la monnaie USDC pourrait être utilisée dans ses opérations de trésorerie. Cela conduit à un projet pilote avec Crypto.com , faisant de Visa l’un des premiers grands réseaux de paiement à tester le règlement avec des ‘stable coins’ du côté de l’émission. Ce projet pilote a été réussi tirant parti de l’USDC et de la blockchain Ethereum pour recevoir des paiements de Crypto.com pour des volumes transfrontaliers sur leur programme de cartes en direct en Australie .  Crypto.com utilise désormais l’USDC pour remplir ses obligations de règlement sur la carte Visa en Australie et a l’intention de déployer cette capacité sur d’autres marchés.Avant ce projet pilote, le règlement des achats transfrontaliers effectués avec les cartes Visa Crypto.com  nécessitait un processus de conversion de devises de plusieurs jours et des virements électroniques internationaux coûteux. Désormais, Crypto.com peut envoyer des USDC transfrontaliers via la blockchain Ethereum directement vers un compte Circle géré par la trésorerie Visa, ce qui contribue à réduire le temps et la complexité des virements électroniques internationaux. Visa cherche à créer des cas d’usage de l’USDC Visa cherche à créer des cas d’usage de l’USDC et est soutenu par Jeremy Allaire , co-fondateur et DG de Circle. « Circle a construit l’USDC pour fournir un dollar numérique fonctionnel qui pourrait évoluer à la vitesse d’internet pour faciliter des paiements sécurisés et fiables » se félicite-t-il. L’association de l’USDC et de Visa dessine l’avenir des paiements, du commerce et des applications financières. Visa peut désormais envoyer des fonds à des plateformes comme Worldpay et Nuvei Alors que les opérations de trésorerie de Visa continuent de tester la réception de fonds auprès de plusieurs émetteurs partenaires, Visa peut désormais envoyer des fonds à des acquéreurs comme Worldpay et Nuvei, avec ses nouvelles options de règlement,  pour aider à accélérer les délais de règlement pour leurs commerçants. Worldpay et Nuvei interviennent pour les commerçants. Un nombre croissant de commerçants interagissent avec l’économie de la blockchain et de la cryptographie. Il s’agit notamment des fournisseurs d’accès, des jeux et des marchés NFT, qui peuvent préférer recevoir des ‘stable coins’ plutôt que des monnaies fiduciaires traditionnelles pour les paiements par carte qu’ils acceptent. Visa a ainsi ajouté la prise en charge du réseau Solana Blockchain. Exploiter des blockchains à hautes performances Il y a eu une demande importante pour exploiter des blockchains plus récentes et à hautes performances, capables d’envoyer et de recevoir des ‘stable coins’ à une vitesse plus élevée et à des coûts inférieurs. Pour ces raisons, Visa a choisi d’ajouter la prise en charge de Solana en tant que blockchain haute performance pour que ses partenaires puissent choisir d’envoyer ou de recevoir des paiements de règlement USDC.  Visa est l’une des premières grandes sociétés de paiement à utiliser directement Solana pour les paiements de règlement Visa est ainsi devenu l’une des premières grandes sociétés de paiement à grande échelle à utiliser directement Solana pour les paiements de règlement en direct entre ses clients. La blockchain Solana enregistre des temps de bloc de 400 millisecondes, une moyenne de 400 transactions par seconde (TPS) et atteint généralement plus de 2 000 TPS dans divers cas d’utilisation pendant les périodes de pointe de la demande. « La capacité de règlement en USDC de Visa permet à Worldpay de réaliser davantage d’opérations de trésorerie en interne et nous permet de proposer aux commerçants plus de choix pour recevoir des fonds » explique Jim Johnson, président de Worldpay Merchant Solutions, FIS. « Les ‘stable coins’ comme l’USDC sont une technologie de paiement de pointe qui peut permettre aux entreprises en ligne d’accélérer leur croissance » pense Philip Fayer, PDG de Nuvei. « L’optimisation des transactions transfrontalières n’est qu’un cas d’utilisation dans lequel les ‘stable coins’ peuvent profiter aux entreprises » conclut-il.

By |2023-09-08T14:55:25+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Nous avons répertorié 1528 solutions pour nous sortir de l’impasse climatique », Bertrand Piccard (Solar Impulse)

THEGOOD : QU’EST-CE QUI FREINE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE SELON VOUS ? Bertrand Piccard : Ce qui freine la transition écologique c’est le cadre légal qui peine à être modernisé. Or en tant que citoyens, nous devons tous agir pour que ce cadre légal soit plus réactif et au service de la transition écologique. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus nombreux à demander au gouvernement et à ceux qui ont le pouvoir d’agir de manière plus stricte et efficace pour notre planète. C’est dans cette optique que nous avons travaillé l’année dernière avec Publicis Conseil. L’agence a imaginé une campagne de communication pour valoriser la démarche originale de l’initiative « Prêt à Voter » qui consiste à prendre les technologies existantes comme point de départ pour guider les législations. La fondation Solar Impulse a compilé 50 recommandations à mettre en œuvre, prêtes à être appliquées pour moderniser les réglementations françaises actuelles. Nous avons cherché une campagne pragmatique et sincère, qui interpelle les politiques concrètement et leur rappelle finalement leur responsabilité et leur pouvoir d’agir. Car le succès de la transition écologique ne dépend plus aujourd’hui du développement continu de nouvelles solutions technologiques, mais plutôt de la création de conditions qui permettent d’implémenter ces solutions et de profiter de tous les bénéfices qui les accompagnent. Et ce, parce que les problématiques environnementales sont des préoccupations fondamentales pour les Français, mais aussi des enjeux majeurs pour le gouvernement d’Emmanuel Macron. Résultat : une édition limitée du livre « Prêt à Voter » a été envoyée aux 577 députés français afin de leur servir d’inspiration. Avec succès : trois propositions issues du livre ont été ajoutées à la loi sur les énergies renouvelables, tandis que neuf sont actuellement débattues aux Sénat pour le projet de loi sur l’Industrie Verte et qu’une a fait son chemin jusqu’à être adoptée en Suisse. THEGOOD : UNE CAMPAGNE QUI A D’AILLEURS ÉTÉ SALUÉE ET PRIMÉE CETTE ANNÉE DE 7 LIONS DONT 3 GOLD LIONS LORS DE LA 70ÈME ÉDITION DES CANNES LIONS. DE QUOI EST COMPOSÉ CE LIVRE « PRÊT À VOTER » EXACTEMENT ? Bertrand Piccard : Le livre « Prêt à voter » se compose de neuf thématiques: Eau, Production d’énergie, Stockage, Construction & Logement, Planification & infrastructures, Agriculture & Alimentation, Biodiversité, Économie circulaire, Industrie. Chaque proposition présente une recommandation, avec les enjeux, l’explication de la solution avec ses impacts positifs en termes d’environnement et de profitabilité, le cadre réglementaire et l’aspect à faire évoluer, un exemple d’application « cas d’étude », ou un exemple de pays ayant mis en place une telle réglementation. Par exemple, la proposition numéro 1 évoque la géothermie urbaine. Elle précise que puisqu’il est aujourd’hui possible et économiquement rentable d’installer de la géothermie en zone urbaine, la législation pourrait imposer aux maîtres d’ouvrage de réaliser une étude de faisabilité portant sur l’utilisation de l’énergie géothermique pour tout projet de construction ou de travaux de rénovation énergétique des bâtiments. Autre exemple : la proposition numéro 15 sur les îlots de chaleur urbains explique qu’il est aujourd’hui possible et économiquement rentable de réduire la température en ville de 4°C durant les pics de chaleur. La législation pourrait rendre obligatoire l’identification des îlots de chaleur urbains au sein des documents d’urbanisme. THEGOOD : VOUS PRÊCHEZ LA « BONNE PAROLE » EN PARLANT DES 1528 SOLUTIONS LABELLISÉES PAR LA FONDATION SOLAR IMPULSE À PLUSIEURS ÉLUS EUROPÉENS CAR ELLES PEUVENT S’APPLIQUER DANS TOUS LES PAYS DÉVELOPPÉS ? Bertrand Piccard : Oui mais elles sont à adapter à chaque pays bien sûr. Selon les chiffres de l’Office fédéral de l’environnement, les secteurs les plus polluants en Suisse sont le transport (véhicules routiers), responsable pour 31 % des émissions, les ménages/services (chauffage aux combustibles fossiles), pour 26 %, et l’industrie (consommation d’énergie), pour 17 %. Les résultats d’une étude de la fondation Solar Impulse indiquent que si les propositions de Prêt à Voter étaient retenues et les solutions mises en œuvre, cela mènerait à une réduction considérable des émissions dans ces secteurs en particulier et mettrait le pays sur la voie de l’objectif zéro émissions. Nombre de ces propositions sont simples et non controversées, et ne nécessitent qu’une mise à jour de la législation, afin que cette dernière soit alignée sur ce que la technologie permet aujourd’hui. En voici trois exemples. La proposition n° 3 met en lumière la technologie “Vehicle-to-Grid”, qui permet d’utiliser les batteries des véhicules électriques pour équilibrer les besoins du réseau énergétique. Les voitures étant à l’arrêt 23 heures par jour, les batteries des voitures rechargeables pourraient stocker l’électricité excédentaire du réseau et la réinjecter aux heures de pointe, contribuant ainsi à équilibrer l’offre et la demande d’électricité. Bien que tout à fait logique, ce système n’est pas explicitement autorisé ni encouragé à l’heure actuelle. Des modifications de la loi sur l’approvisionnement en électricité, telles que l’obligation pour les gestionnaires de réseau de reprendre l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables et d’offrir une rémunération appropriée, pourraient permettre d’y parvenir. Autre cas : les habitants peuvent réduire leur consommation d’énergie de nombreuses manières, notamment au travers de leur consommation d’eau chaude. La proposition n°11 encourage les régulateurs cantonaux de l’énergie à introduire des lignes directrices relatives à la récupération de la chaleur résiduelle résidentielle, dont le respect conditionnerait l’obtention de subventions. La solution qui sert d’inspiration à cette mesure – Joulia – peut réduire la demande d’énergie nécessaire à chauffer l’eau des douches jusqu’à 62% en récupérant la chaleur de l’eau grise. Enfin, relative à l’industrie, la proposition #25 concerne une mesure pouvant permettre à la Suisse d’économiser jusqu’à 1,4 million de tonnes de CO2 en capturant et en utilisant la chaleur résiduelle qui s’échappe des processus industriels. Ce processus pourrait être mis en œuvre en introduisant des exigences de valorisation de la chaleur perdue dans les conventions d’objectifs conclues par les entreprises et les grands consommateurs, notamment en imposant un seuil minimum de consommation de chaleur renouvelable ou de récupération consommée. La Fondation Solar Impulse a déjà commencé à travailler avec des acteurs clés pour finaliser le contenu de ces propositions. Au début du mois de mai 2023, des versions préliminaires ont été présentées à un groupe de parlementaires de tous bords politiques afin de discuter de la manière dont les propositions pourraient être développées avant d’être éventuellement soumises à l’examen lors de futures sessions parlementaires. En outre, la Fondation a commencé à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés de la transition écologique, notamment swisscleantech et Agropole, afin d’envisager la meilleure façon pour ces propositions de contribuer à l’adoption d’innovations en matière de technologies propres dans ces secteurs. THEGOOD : DANS VOTRE LIVRE « RÉALISTE, SOYONS LOGIQUES AUTANT QU’ÉCOLOGIQUES » PARU EN 2021 AUX ÉDITIONS STOCK, VOUS ÉCRIVEZ « EST-IL RAISONNABLE DE PARIER SUR LE COURAGE DES AUTORITÉS PUBLIQUES, SUR LA SAGESSE DES CADRES LÉGAUX QU’ILS DEVRONT ÉDICTER POUR CONTENIR LA NATURE HUMAINE, SUR L’IMAGINATION DES INNOVATEURS ET SUR LE TALENT DES ENTREPRISES QUI ADOPTERONT CES SOLUTIONS ? TOUT DÉPEND DE LA VITESSE DE LEUR MISE EN ŒUVRE ». EXPLIQUEZ-NOUS. Bertrand Piccard : Plutôt que de débattre sur ma capacité à être optimiste ou pessimiste, j’ai choisi d’être réaliste parce que je cherche à obtenir des résultats. Je suis convaincu que c’est ensemble que nous pourrons sortir de notre impasse écologique. C’est pour cela que je m’attèle à fédérer un maximum de personnes autour d’une approche concrète. C’est un travail de plaidoyer au service de l’intérêt général, contrairement au lobby qui sert des intérêts privés. C’est aussi lutter contre l’éco-anxiété et montrer aux jeunes que de nouveaux métiers s’offrent à eux, comme ceux de l’installation de panneaux solaires, de pompes à chaleur ou ceux liés à l’isolation des habitations. Les populations les plus pauvres peuvent aussi contribuer à leur échelle en collectant les déchets pour en faire une source de revenus. Lors d’un débat face à un intégriste vert, j’ai dit un jour : « Vous essayez d’arriver à tout avec le grand risque de n’arriver à rien. Moi j’essaie peut-être de n’atteindre que la moitié, mais je pense y parvenir ». Je suis convaincu qu’une société acceptable par tous est préférable à des restrictions clivantes. 

By |2023-09-02T22:05:38+00:00September 2nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

À Tokyo, une gare teste un traducteur automatique –

Depuis juillet, la gare Seibu-Shinjuku située à Tokyo a mis en place une vitre intelligente équipée d’un système de traduction en temps réel dans 12 langues différentes. Vous arrivez à la gare de Seibu-Shinjuku et vous ne savez pas quelle direction prendre mais vous ne parlez ni anglais ni japonais ? L’une des gares les plus fréquentées du pays a pensé à vous. Depuis le 10 juillet, elle a installé un système de traduction en temps réel dans 12 langues différentes dont le japonais, le français, l’anglais, l’espagnol, le chinois et le coréen. Le dispositif se présente sous la forme d’une vitre sur laquelle apparaissent des bulles de conversation. Deux personnes installées de part et d’autre de l’écran peuvent ainsi converser dans leur langue natale. Le système est capable de reconnaître et de traduire la parole en temps réel. L’écran peut également afficher ce que les agents de bord disent en japonais pour les personnes malentendantes. Le dispositif sera testé jusqu’à la fin du mois de septembre afin de vérifier la précision des traductions et la facilité d’utilisation avant d’être proposé de manière pérenne.

By |2023-09-02T17:41:50+00:00September 2nd, 2023|Scoop.it|0 Comments