Monthly Archives: October 2023

Pourquoi Air France dira adieu à Orly en 2026

C'est désormais officiel : Air France va quitter Orly. La directrice générale d'Air France, Anne Rigail, l'a annoncé mercredi matin aux représentants du personnel, lors du comité social et économique. Après soixante-dix ans de présence sur l'aéroport du sud de Paris, tous les vols d'Air France - à l'exception de ceux opérés avec Air Corsica sur la Corse - seront transférés sur Roissy-CDG d'ici à l'été 2026. A savoir tous les vols de la « Navette », vers Marseille, Toulouse et Nice, ainsi que ceux pour les départements d'Outre-Mer, Antilles, Réunion et Guyane. Air France parachève ainsi un recentrage sur son « hub » de Roissy-CDG, où l'alimentation des vols long-courriers permet de rentabiliser les vols court-courriers. La compagnie opère déjà des vols vers Marseille, Nice et Toulouse, ainsi que vers les DOM. Recentrage sur Roissy Mais le groupe n'abandonnera pas totalement Orly, puisque, outre les vols vers la Corse, il restera massivement présent via sa filiale Transavia France . La compagnie low cost du groupe, qui a déjà repris plusieurs lignes d'Air France à Orly (Montpellier, Biarritz, Pau, Perpignan, Toulon), reprendra également la desserte des trois grandes « radiales » de Marseille, Toulouse et Nice, en complément des vols d'Air France à Roissy-CDG.

By |2023-10-18T16:30:43+00:00October 18th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ferroviaire : pas de liaisons entre la France et l’Italie durant “une petite année”

Quelques semaines après l’éboulement ayant eu lieu dans la commune de Saint-André, proche de la frontière franco-italienne, la couperet est tombé : il n’y aura pas de liaisons ferroviaires entre les deux pays durant « une petite année ». Tous les trains TGV et Trenitalia ont ainsi été supprimés, dont le fameux Paris-Milan. De quoi pénaliser les voyageurs ayant prévu de se rendre en Italie et les compagnies ferroviaires. Parmi les alternatives (sans avion), l’itinéraire le plus rapide pour relier Paris à Milan par le rail nécessite de passer par la Suisse et d’emprunter un TGV Lyria, puis de prendre un Eurocity jusqu’à la gare centrale de Milan. Depuis Lyon, des TER desservent Genève, d’où partent des trains vers l’Italie.  > A lire aussi : Le trafic ferroviaire interrompu entre l’Italie et la France En parallèle, Trenitalia devait faire face à des problèmes techniques, l’empêchant d’assurer la maintenance de ses rames en Italie et donc de ne plus pouvoir assurer sa ligne entre Paris et Lyon depuis le 30 août. Heureusement pour la compagnie, des experts de Milan peuvent désormais réaliser une partie de la maintenance en France et remettre en circulation deux allers-retours entre Paris et Lyon. Depuis le 1er octobre, une troisième liaison est assurée et la billetterie pour cet hiver vient d’ouvrir. « Au total, ces 3 allers-retours donneront une plus grande souplesse horaire à l’ensemble des voyageurs, et notamment, la possibilité de réaliser l’aller-retour sur une même journée », a déclaré la compagnie ferroviaire. 

By |2023-10-13T18:45:27+00:00October 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’après-PIB a déjà commencé

Parfois, le monde change de manière invisible. C'est ce qui se passe avec la mesure la plus connue de l'activité économique, le PIB. Et ces changements donnent une image très différente de l'écart entre la France et les Etats-Unis. Depuis des décennies, les plaintes s'accumulaient contre ce pauvre produit intérieur brut. Trop global, trop moyen, trop déconnecté de la vie des vraies gens. Des critiques qui figuraient… dans l'avertissement de la première mouture des comptes de la nation, publiée début 1934 aux Etats-Unis. Son auteur, le jeune économiste Simon Kuznets (distingué par le prix Nobel d'économie en 1971) rappelait ainsi que « le bien-être économique ne peut pas être correctement mesuré tant que la répartition des revenus n'est pas connue ». LIRE AUSSI : TRIBUNE - Pour une approche « augmentée » du PIB Depuis plus de deux décennies, les statisticiens débattent des moyens de fabriquer des chiffres plus proches du vécu de la population, notamment au sein de l'OCDE, le cercle d'étude des pays avancés. Le tournant du bonheur En 2009, le rapport commandé par le président Nicolas Sarkozy à trois économistes réputés, Amartya Sen, Joe Stiglitz (tous deux Nobel) et Jean-Paul Fitoussi, a cristallisé les réflexions. « Il est temps que notre système statistique mette davantage l'accent sur la mesure du bien-être de la population que sur celle de la production économique », affirment ses auteurs. LIRE AUSSI : TRIBUNE - Pour un PIB moins toxique Depuis, les professionnels du chiffre ont pris le tournant du bonheur. Ils ont lancé des enquêtes en demandant aux citoyens d'évaluer leur bien-être. Des organismes se sont créés pour exploiter ces données de « bien-être subjectif ». L'Observatoire du bien-être, a par exemple mis en évidence le lien entre sentiment de malheur et vote d'extrême droite. PIB « démocratique » Les statisticiens ont exploré une deuxième piste. Chiffre global, le PIB reflète de moins en moins ce que vit chacune ou chacun dans une société diversifiée. Pour avoir une vision plus détaillée, des économistes, dont le Français Thomas Piketty, ont réparti les chiffres du PIB en dix groupes de personnes : les 10 % aux plus faibles revenus (le « premier décile »), les 10 % suivants, etc. Ce sont des « comptes nationaux distribués ». Pour revenir à un seul chiffre, d'autres chercheurs ont exploré une troisième piste : le « PIB démocratique ». L'idée est simple. Imaginons un pays où le PIB a doublé. Ce doublement ne correspond à la même réalité si tous ses habitants ont profité d'un doublement de leurs revenus… ou si un seul a reçu tous les revenus supplémentaires. Objectif : le bien-être La croissance « démocratique » consiste à calculer non la hausse moyenne du revenu, mais la moyenne des hausses du revenu de chaque habitant, quel que soit son niveau de revenu. « Un homme, une voix » devient « un homme, une croissance ». LIRE AUSSI : OPINION - PIB : où en sont les indicateurs alternatifs ? Cependant, le PIB démocratique et les comptes distribués n'intègrent pas le bonheur. Or le but de l'action politique n'est pas le revenu de la population ou son PIB, mais son bien-être. Dans un article récent , Jean-Marc Germain, conseiller du directeur de l'Insee, va plus loin en combinant sondages sur le bien-être et comptes nationaux distribués. « PIB ressenti » En posant de nombreuses hypothèses, Jean-Marc Germain attribue une valeur monétaire à la satisfaction procurée par la distribution des revenus. Ce qui lui permet d'estimer un « bien-être monétaire » pour chaque individu. LIRE AUSSI : TRIBUNE - PIB : améliorer la boussole pour affronter les tempêtes Comme on parle de température ressentie (l'impression de froid est plus intense quand souffle un vent glacial, celle de chaud quand l'air est humide), il devient possible de parler de « PIB ressenti » (davantage de gens ressentent la croissance quand elle est par exemple partagée). Source : « Au-delà du PIB : une évaluation de la croissance du bien-être monétaire dans 14 pays européens et aux Etats-Unis », par Jean-Marc Germain, Economie et Statistique, n° 539 Les résultats sont fascinants. Ils bousculent les hiérarchies habituelles. En 2019, le PIB ressenti était plus fort en France qu'aux Etats-Unis - 30.000 euros contre 28.000 - alors que la mesure classique du revenu national net par tête (voisin du PIB par tête) était 30 % plus élevée aux Etats-Unis qu'en France (26.000 contre 20.000). Plus vite en France qu'aux Etats-Unis Autre constat : sur quatre décennies, le PIB a augmenté moitié plus vite aux Etats-Unis qu'en France (+2,7 % par an contre +1,7 %) mais le PIB ressenti, lui, a progressé deux fois plus vite en France qu'aux Etats-Unis (+1,2 % contre +0,5 %) ! LIRE AUSSI : TRIBUNE - La mesure du PIB doit intégrer le risque écologique Cet indicateur donne aussi un nouvel éclairage sur les crises économiques, qui impactent plus durablement le bien-être que le PIB. En France par exemple, après la récession engendrée par la crise financière de 2008, il a fallu six ans pour le PIB par tête retrouve son niveau antérieur, mais onze ans pour le bien-être monétaire. Un constat qui peut amener les pouvoirs publics à ajuster leur politique en temps de chute de l'activité. Bien sûr, il faudra affiner les méthodes. Evidemment, d'autres indicateurs seront nécessaires pour d'autres usages, en particulier pour refléter la soutenabilité de l'activité économique. Mais l'après-PIB a bel et bien commencé.

By |2023-10-11T08:41:02+00:00October 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« L’intelligence, ce n’est pas ce qu’on sait, mais c’est ce que l’on fait quand on ne sait pas”.

Francois Mattens est directeur des affaires publiques et des partenariats stratégiques chez XXII. Il a un parcours atypique qui mêle des formations de haut niveau (l’école de guerre, le CHEDE, l’IHEDN…), l’enseignement (Science Po, mais aussi Dauphine, La Sorbonne) et un métier qui est celui des affaires publiques. Passé par une formation en relations internationales, il a effectué des stages à l’ONU et a même été diplomate Sénégalais à l’UNESCO, avant de s’orienter vers les affaires publiques. François enseigne l’intelligence situationnelle. François enseigne l’intelligence situationnelle. Il cite souvent à ses étudiants André Gide . « L’intelligence, ce n’est pas ce qu’on sait, mais c’est ce que l’on fait quand on ne sait pas. ». L’intelligence situationnelle se fonde sur des compétences essentielles : le bon sens, le culot, la prise de risque, la prise d’initiative et la capacité à mettre des choses en réseau. Le crédo de François est simple : on peut toujours s’en sortir, face à n’importe quelle situation.

By |2023-10-11T08:25:23+00:00October 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Google’s AI Is Making Traffic Lights More Efficient and Less Annoying

Smarter traffic lights long have been many drivers’ dream. In reality, the cost of technology upgrades, coordination challenges within and between governments, and a limited supply of city traffic engineers have forced drivers to keep hitting the brakes despite a number of solutions available for purchase. Google’s effort is gaining momentum with cities because it’s free and relatively simple, and draws upon the company’s unrivaled cache of traffic data, collected when people use Maps, the world’s most popular navigation app. Juliet Rothenberg, Google’s lead product manager for climate AI, credits the idea for Project Green Light to the wife of a company researcher who proposed it over dinner about two years ago. “As we evaluated dozens of ideas that we could work on, this kept rising to the top,” Rothenberg says. “There was a way to make it a no-brainer deployment for cities.” MOST POPULAR BUSINESS New York’s Airbnb Ban Is Descending Into Pure Chaos AMANDA HOOVER SECURITY The Israel-Hamas War Is Drowning X in Disinformation DAVID GILBERT GEAR The Absolute Best October Prime Day Deals  SCOTT GILBERTSON SECURITY 23andMe User Data Stolen in Targeted Attack on Ashkenazi Jews LILY HAY NEWMAN ADVERTISEMENT Rothenberg says Google has prioritized supporting larger cities who employ traffic engineers and can remotely control traffic signals, while also spreading out globally to prove the technology works well in a variety of conditions—suggesting it could, if widely adopted, make a big dent in global emissions. Through Maps data, Google can infer the signal timings and coordination at thousands of intersections per city. An AI model the company’s scientists developed can then analyze traffic patterns over the past few weeks and determine which lights could be worth adjusting—mostly in urban areas. It then suggests settings changes to reduce stop-and-go traffic. Filters in the system try to block some unwise suggestions, like those that could be unfriendly to pedestrians. Some of Google’s recommendations are as simple as adding two more seconds during specific hours to the time between the start of one green light and when the next one down the road turns green, allowing more vehicles to pass through both intersections without stopping. More complicated suggestions can involve two steps, tuning both the duration of a particular light and the offset between that light and an adjacent one. City engineers log into an online Google dashboard to view the recommendations, which they can copy over to their lighting control programs and apply in minutes remotely, or for non-networked lights, by stopping by an intersection’s control box in person. In either case, Google's computing all this using its own data spares cities from having to collect their own—whether automatically through sensors or manually through laborious counts—and also from having to calculate or eyeball their own adjustments. In some cities, an intersection’s settings may go unchanged for years. Rothenberg says the project has in some cases drawn attention to intersections in areas typically neglected by city leaders. Google’s system enables changes every few weeks as traffic patterns change, though for now it lacks capability for real-time adjustments, which many cities don’t have the infrastructure to support anyway. Rothenberg says Google collaborated with traffic engineering faculty at Israel’s Technion university and UC Berkeley on Green Light, whose users also include Haifa, Budapest, Abu Dhabi, and Bali. To validate that Google’s suggestions work, cities can use traffic counts from video footage or other sensors. Applying computer vision algorithms to city videofeeds could eventually help Google and users understand other effects not easily detected in conventional traffic data. For instance, when Google engineers watched in person as a Green Light tweak went into effect in Budapest, they noticed fewer people running the red light because drivers no longer had to wait for multiple cycles of red-to-green lights to pass through the intersection. Green Light is ahead of some competing options. Mark Burfeind, a spokesperson for transportation analytics provider Inrix, says the company’s data set covers 250,000 of the estimated 300,000 signals in the US and helps about 25 government agencies study changes to timing settings. But it doesn’t actively suggest adjustments, leaving traffic engineers to calculate their own. Inrix’s estimates do underscore the considerable climate consequences of small changes: Each second of waiting time at the average signal in King County, Washington, home to Seattle, burns 19 barrels of oil annually. Google has a “sizable” team working on Green Light, Rothenberg says. Its future plans include exploring how to proactively optimize lights for pedestrians’ needs and whether to notify Maps users that they are traveling through a Green Light-tuned intersection. Asked whether Google will eventually charge for the service, she says there are no foreseeable plans to, but the project is in an early stage. Its journey hasn’t yet hit any red lights.

By |2023-10-11T08:24:45+00:00October 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Xavier Niel : «Je n’ai pas envie que l’on ait des modèles d’IA entraînés en dehors de l’Europe»

Aux yeux du patron d’Iliad, la France dispose de tous les ingrédients pour devenir une place forte de l’IA à l’échelle mondiale. «Je crois que l’on a des gens incroyables, des chercheurs incroyables, des écoles incroyables comme Polytechnique, dans lesquelles nous sommes capables de former ces chercheurs. Les plus grands modèles d’IA ont d’ailleurs été mis au point ou co-mis au point par des Français», observe-t-il. Et de reprendre : «Maintenant, l’enjeu est de savoir comment on les aide à revenir et à se développer ici. C’est ce que nous avons envie de faire.» Impatient d’afficher ses ambitions dans le secteur, Xavier Niel a d’ores et déjà donné rendez-vous à Station F le 17 novembre pour la première conférence européenne d’Iliad sur l’IA. A cette occasion, le fondateur de Free, Kima Ventures ou encore 42 promet «un truc de fou». Le rendez-vous est pris !

By |2023-10-11T08:24:06+00:00October 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « Jour zéro » : l’insurrection finale des robots

Robot humaniste À travers l’évolution de Hopi, Jour zéro apparaît aussi comme un récit initiatique – on aurait parlé autrefois de roman « d’apprentissage ». Personnage central de cette magistrale aventure, le robot ne cesse d’apprendre au fil de sa cavale. Sa pensée s’humanise, et une pointe de tendresse inattendue finit par pointer, tandis que ses connections internes tentent d’appréhender une situation imprévue : « Ezra m’a serré tellement fort. Il ne lui restait plus que moi au monde, je le comprenais parfaitement. Pour la première fois de toute notre relation, je me sentais comme un de ses parents. Je comprenais ce que ça signifiait d’avoir pour priorité absolue de le garder en vie. Ce que c’était d’aimer réellement, profondément ».  Si ce n’est le sentiment lui-même, c’est bien la compréhension de ce sentiment que l’IA réussit ici à parfaire. La machine intègre dans son programme ce qui dépasse le calcul : Hopi doit apprendre à être gentil, pense-t-il, parce qu’Ezra doit survivre seul. Il n’y parviendra que s’il est bienveillant, il est donc nécessaire qu’il ait un modèle. Au-delà de la science-fiction, Jour zéro, récit viscéral à la fois trash et tendre, brutal et émouvant, s’inscrit ainsi dans la grande tradition du roman américain, aux côtés de chefs-d’œuvre tels que La conquête du courage de Stephen Crane ou La trilogie des confins de Cormack Mc Carthy.

By |2023-10-11T08:23:41+00:00October 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le musée d’Orsay s’empare du numérique pour sa nouvelle exposition Van Gogh

Pour son exposition « Van Gogh à Auvers-sur-Oise, Les derniers mois », le musée d’Orsay a voulu mettre les petites technologies dans les grandes. Cette exposition, organisée avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, est consacrée aux œuvres produites par l’artiste durant les deux derniers mois de sa vie. Jamais aucun musée n’était revenu sur cette période de sa vie, bien qu’il ait produit pas moins de 73 tableaux et 33 dessins dont certains très connus comme Le Docteur Paul Gachet ou L’Eglise d’Auvers-sur-Oise. Une immersion inédite qui devait s’accompagner d’un saut technologique pour le musée d’Orsay. Après deux ans de réflexion, le 6e musée mondial en termes de fréquentation a choisi de compléter l’exposition avec deux outils de médiation numériques et deux produits innovants à acheter en boutique. Des expériences qui pourront être proposées hors les murs à la fin de l’exposition, prévue le 4 février 2024.

By |2023-10-10T13:51:14+00:00October 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Israel’s Failure to Stop the Hamas Attack Shows the Danger of Too Much Surveillance

THE GAZA STRIP is one of the most densely populated areas on the planet. It’s also one of the most heavily locked down, surveilled, and suppressed. Israel has evolved an entire intelligence apparatus and aggressive digital espionage industry around advancing its geopolitical interests, particularly its interminable conflict in the Gaza Strip and the West Bank. Yet on Saturday, Hamas militants caught Israel unaware with a series of devastating land, air, and sea attacks, killing hundreds of people and leaving thousands wounded. Israel has now declared war. Hamas’ surprise attack on Saturday is shocking given not only its scale compared to previous attacks, but also the fact that it was planned and carried out without Israel’s knowledge. Hamas’ deadly barrage underscores the limitations of even the most intrusive surveillance dragnets. In fact, experts say the sheer quantity of intelligence that Israel collects on Hamas, as well as the group’s constant activity and organizing, may have played a role in obscuring plans for this particular attack amid the endless barrage of potentially credible threats. “There's no doubt that the scale and scope of this Hamas attack indicate just a colossal intelligence failure on behalf of the IDF [Israel Defense Forces] and in Shin Bet, the internal security agency,” says Raphael Marcus, a visiting research fellow at King’s College London’s Department of War Studies who focuses on the region. “They have such technical prowess and also a legacy of excellent human source capability.” Israel is known for heavily monitoring Gaza and anyone who could be connected to Hamas using both traditional intelligence-gathering techniques and digital surveillance like facial recognition and spyware. Israel has proved its hacking skills and technical sophistication on the global stage for years, participating in the development of innovative malware for both digital espionage and cyber-physical attacks. The fact that Hamas was able to plan such an unprecedented and complex attack speaks to the limitations and inevitable blind spots of even the most comprehensive surveillance regime. Jake Williams, a former US National Security Agency hacker and current faculty member at the Institute for Applied Network Security, emphasizes that when you have a firehose of intelligence streaming in from an array of sources, and when the climate is as fraught as that between Israel and Palestine, the challenge is organizing and parsing the information, not gathering it. “Intelligence in an environment like Israel isn't finding a needle in a haystack—it's finding the needle that will hurt you in a pile of needles,” Williams says. “Given the number of Hamas members involved in the invasion, it's not plausible to me that Israel missed every human intelligence reflection of the planning. But I feel confident that there are always Hamas operatives talking about credible plans to attack the IDF. So Israel can't respond with force to every threat, even every credible one. They'd be at a heightened state of alert or actively engaged all the time, and that's probably actually worse for security.” FEATURED VIDEO How Public Cameras Recognize and Track You MOST POPULAR BUSINESS New York’s Airbnb Ban Is Descending Into Pure Chaos AMANDA HOOVER SECURITY The Israel-Hamas War Is Drowning X in Disinformation DAVID GILBERT SECURITY Inside FTX’s All-Night Race to Stop a $1 Billion Crypto Heist ANDY GREENBERG SECURITY 23andMe User Data Stolen in Targeted Attack on Ashkenazi Jews LILY HAY NEWMAN ADVERTISEMENT Though details of exactly how the attack happened are still emerging, it seems that oversights related to grappling with this signal-and-noise conundrum played a role. ADVERTISEMENT “In retrospect, there was some information, but, like happens in all intelligence failures, it wasn't given sufficient consideration. It was misunderstood,” says Chuck Freilich, a former Israeli deputy national security adviser. “I think in the last days, from my understanding, there were some warning signs. And actually, the intelligence establishment had been warning for the past about half-year that there was going to be a significant conflict with Hamas, that they were bent on escalating the situation. But then they misread the signs.” Colin Clarke, the director of research at the Soufan Group, an intelligence and security consultancy, says the Hamas attack would have “required months of preparation” and intelligence failures likely happened with both human intelligence and signals intelligence, where electronic and communications data is collected. “I’m still astonished that a breakdown in intelligence occurred at this level,” Clarke says. “I don’t think anybody, including the Israelis, were prepared for an operation this complex and multi-pronged.” Crucial intelligence oversights could have happened as the result of numerous intersecting failures, says King’s College London’s Marcus. The Israeli intelligence apparatus may have misunderstood Hamas’s intentions, misread the context of crucial leads, been distracted by Israel’s political efforts with Saudi Arabia, or been grappling with domestic challenges. Israeli forces have complained, for example, of a brain drain from the IDF as individuals get pulled toward the private sector. “I think that this wasn't just a military failure—I think that this was a dramatic failure of national leadership,” says Freilich, who authored Israel and the Cyber Threat: How the Startup Nation Became a Global Cyber Power. The ambush calls to mind the outbreak of fighting during Ramadan in October 1973 in which an Arab bloc targeted Israel with a surprise attack on the Jewish holy day Yom Kippur to set off nearly 20 days of fighting. Palestinians in occupied territories, including the West Bank and Gaza Strip, have faced surveillance and controls for years, with many calling the conditions an apartheid. In September 2021, Israeli forces announced the completion of a 40-mile-long barrier around the Gaza Strip—the sliver of land between Israel, Egypt, and the Mediterranean Sea—that is essentially a “smart wall” equipped with radar, cameras, underground sensors, and an array of other surveillance instruments. MOST POPULAR BUSINESS New York’s Airbnb Ban Is Descending Into Pure Chaos AMANDA HOOVER SECURITY The Israel-Hamas War Is Drowning X in Disinformation DAVID GILBERT SECURITY Inside FTX’s All-Night Race to Stop a $1 Billion Crypto Heist ANDY GREENBERG SECURITY 23andMe User Data Stolen in Targeted Attack on Ashkenazi Jews LILY HAY NEWMAN ADVERTISEMENT “Palestinians are subjected to multi-layered surveillance,” says Mona Shtaya, a non-resident fellow at the Tahrir Institute for Middle East Policy. “Various surveillance technologies are employed against Palestinians, including drones, mobile bugs (spyware) that have previously been uncovered as being injected into electronic devices prior to entry into the Gaza Strip.” Shtaya adds that CCTV cameras are placed at entrances to the Gaza Strip, and that there is “continuous” online surveillance of people in the occupied areas. “It would not be an exaggeration to say that Palestinians are under surveillance in nearly every facet of their lives,” she says. Such persistent surveillance can make people change their behaviors and limits freedom of expression and speech. “We can observe this phenomenon when people communicate with their families over phone calls or when they post content online, as they may alter certain keywords,” Shtaya says. As Hamas attacked Israel on Saturday, videos emerged of a brute force approach: a bulldozer breaking through portions of the fence as hundreds of militants stormed into Israel using motorbikes, boats, and apparently paragliders. Haaretz reported on Sunday that Hamas was able to gain so much ground because of IDF logistics issues in addition to intelligence failings.

By |2023-10-10T13:33:16+00:00October 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

HEC Paris se lance dans la bataille du bachelor

HEC Paris se lance dans la bataille du bachelor  La grande école de management va lancer un bachelor international. Le coût de la scolarité sera supérieur au programme classique de la grande école. « On n'a pas d'argent public alors qu'on remplit une mission de service public », regrette Eloïc Peyrache, son directeur général, dans un entretien aux « Echos ». Ajouter à mes articles Commenter Partager Collèges, Lycées, écoles Inflation Le directeur général d'HEC Paris, Eloïc Peyrache. (Magali Delporte/HEC) Par Marie-Christine Corbier Publié le 9 oct. 2023 à 17:26Mis à jour le 9 oct. 2023 à 18:41 C'était la dernière des grandes écoles de management à ne pas en proposer. HEC Paris vient d'annoncer la création d'un bachelor international, avec la prestigieuse université Bocconi de Milan. Mais ne dites pas à son directeur général, Eloïc Peyrache, que l'école va ainsi contribuer à détourner les étudiants des classes préparatoires et à alimenter la baisse de leurs effectifs . « Les mauvaises langues vont le dire, mais ce n'est pas le cas », assure-t-il dans un entretien aux « Echos ». « Pas contre les classes préparatoires » « Le bachelor vient compléter un dispositif, il n'est ni contre ni substituable aux classes préparatoires, car les étudiants de ce cursus seront en majorité des étudiants du monde entier, insiste-t-il. L'idée était de tester un programme pour 50 élèves, avec un prisme très fort autour de la data et de l'intelligence artificielle. » Le nouveau programme accueillera ses premiers étudiants en septembre 2024. Ils obtiendront le bachelor ès sciences de Bocconi et le bachelor of Arts and Sciences d'HEC Paris. A terme, ils seront tout au plus 110 étudiants par an. Le coût du nouveau bachelor sera supérieur à celui du programme classique de la grande école : 22.500 euros pour la première année. « Les effectifs des classes préparatoires chutent parce que la mobilité postbac internationale est beaucoup plus forte qu'il y a quinze ans, mais il y a souvent des fantasmes, prévient Eloïc Peyrache. C'est beaucoup plus difficile de partir à l'international après le bac et de revenir à HEC ensuite que d'y accéder directement après une classe préparatoire. » Tout est « très figé » Le problème, c'est aussi « un discours positif, qu'on entend rarement ». Eloïc Peyrache vante le « niveau d'accompagnement hors du commun » des classes préparatoires , « un parcours dans lequel on ne vous demande pas de choisir votre voie à 17 ans » et qui est « assez impressionnant » au vu « des portes qu'il ouvre mondialement ». La réforme entreprise par le gouvernement pour freiner leur déclin n'a pas abouti. Mais le directeur général d'HEC continue de penser qu'il faudrait « plus de flexibilité », alors qu'aujourd'hui, tout est « très figé » - « Les prépas sont très similaires à Bordeaux, Montpellier, Lille, Strasbourg ou Paris. » Prendre la spécialité maths Au passage, à tous les lycéens qui se font « des noeuds à la tête », il conseille de prendre la spécialité mathématiques en première et en terminale, pas seulement « parce que ça ouvre des portes » mais « parce que beaucoup de décisions sont aujourd'hui fondées sur des quantités de données de plus en plus importantes » - « Notre monde appelle à une vigilance particulière sur le niveau de mathématiques. » Le coût du nouveau bachelor rappelle les contraintes économiques qui pèsent sur l'école. Il sera supérieur à celui du programme classique de la grande école : 22.500 euros pour la première année, 23.750 pour la deuxième et 25.000 euros pour la dernière année. « Nos mécanismes de bourses s'appliqueront à ces étudiants », assure l'école. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « Tous les étudiants d'HEC feront une mission d'intérêt général de 30 heures » « Souvent, quand on parle du niveau des frais de scolarité, ça fait sourire, parce que les gens n'ont pas en tête ce qu'est le coût » d'une année au lycée, à l'université ou à HEC, complète Eloïc Peyrache. La chambre de commerce n'aide plus l'école, rappelle-t-il - « En treize ans, les frais de scolarité n'ont pas compensé la perte de la subvention et les effets de l'inflation. » « L'école est une institution à but non lucratif, souligne-t-il encore. A la fin de l'année, le budget d'HEC est juste à l'équilibre, ce n'est pas une institution qui gagne de l'argent, elle réinvestit l'intégralité des sommes au service du projet de l'école. » Le directeur général insiste sur les bourses financées par la fondation, pendant et avant l'entrée à HEC. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - L'ascenseur social pour les jeunes en panne S'agissant de l'ouverture sociale pour laquelle HEC est régulièrement critiquée , il indique que le nouveau mécanisme de bonification au concours instauré en 2022 se prolongera - un bilan est prévu l'an prochain. L'école accueille 18 % d'étudiants boursiers d'Etat parmi la population des éligibles (sans compter les étudiants chinois, indiens et autres), précise-t-il. Pas de cursus en apprentissage Contrairement à d'autres établissements qui s'en servent pour renforcer leur ouverture sociale, HEC ne proposera pas de diplômes en apprentissage. « On ne va pas venir rendre les choses encore plus compliquées et ajouter du manque au manque », justifie Eloïc Peyrache en évoquant les difficultés de financement de France compétences. En revanche, il propose au gouvernement, pour les entreprises qui versent habituellement la taxe d'apprentissage à certaines écoles et qui rencontrent cette année de grosses difficultés en raison d'un nouveau dispositif, de « reconduire à l'identique les aides comme l'an dernier », pour éviter de « mettre en péril tout un ensemble d'actions ». 195 millions d'Euros C'est le montant du budget d'HEC Paris HEC compte sur ses différents centres de recherche et d'enseignement - celui sur l'entrepreneuriat et l'innovation, celui consacré aux enjeux de société et celui sur l'intelligence artificielle et la data avec l'Institut polytechnique de Paris - pour compléter les financements d'entreprises et de mécènes individuels, avec des appels à projet du type de ceux de France 2030. Et donc avec de l'argent public. Les appels à projet sont trop souvent fermés aux écoles, regrette Eloïc Peyrache : « Quand vous avez un établissement à but non lucratif qui a une mission de service public, il faut qu'il puisse déposer un dossier. On nous interdit trop souvent de concourir. » LIRE AUSSI : Les territoires rivalisent pour attirer les grandes écoles Selon lui, les appels à projet auxquels HEC a l'intention de répondre pourraient « représenter 10 à 15 % du budget de l'école à partir de fonds publics dans les trois ans qui viennent ». Le budget de l'école est aujourd'hui de 195 millions d'euros. « On n'a pas d'argent public alors qu'on remplit une mission de service public », conclut-il en listant l'entrepreneuriat social, la recherche ou encore le poids dans la French Tech (20 % des lauréats sont issus d'HEC) et « la contribution à créer de l'activité sur le territoire national ».

By |2023-10-10T13:24:06+00:00October 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments