Monthly Archives: October 2023

Cryptos : les fonds indiciels cotés liés à Ethereum débarquent sur les marchés

C'est un succès majeur pour la deuxième cryptomonnaie. En autorisant plusieurs acteurs à lancer des fonds indiciels cotés en Bourse (ETF) adossés à des contrats à terme sur l'ether, le gendarme américain de la Bourse (SEC) permet aux investisseurs de s'exposer aux performances de la dauphine des cryptos (1.666 dollars ce mardi, en baisse de 4 % sur 24 heures), sans en détenir. Neuf fonds ont débarqué sur le marché américain lundi, portés par Bitwise, Kelly, ProShares, Valkyrie, VanEck et Volshares. L'ETF ProShares Ether Strategy, le VanEck Ethereum Strategy et le Bitwise Ethereum Strategy offrent une exposition aux contrats à terme sur l'ether négociés sur le Chicago Mercantile Exchange : un marché régulé par la CFTC, et non la SEC, réputée anti-crypto . Les autres fonds mélangent de l'exposition à l'ether et au bitcoin selon plusieurs méthodes. Démarrage mou mais signal positif Ces lancements d'ETF sur ether coïncident avec le deuxième anniversaire du premier ETF à terme sur le bitcoin , lancé avec fracas en plein pic du marché cryptos, le 19 octobre 2021, par ProShares. En une heure, 440 millions de dollars avaient été échangés, le record de l'année. Autre ambiance aujourd'hui. Si l'ether a repris 44 % depuis le début 2023, sa valeur reste trois fois inférieure à ce qu'elle était il y a deux ans. L'environnement macroéconomique, marqué par des taux toujours hauts, et l'ouverture du procès du patron de FTX Sam Bankman-Fried , pèse sur ces ETF, dont les volumes ont péniblement approché 2 millions de dollars le premier jour.

By |2023-10-10T12:49:53+00:00October 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Hôtellerie super-éco/économique, the new place to be des voyageurs d’affaires ?

Longtemps boudée par la clientèle affaires et « victime » de nombreux a priori, l’hôtellerie super-éco/économique prend sa revanche. Evolution de l’offre, changements stratégiques, inflation et virage RSE, certaines marques arrivent à s’imposer sur le marché corporate et à casser les stéréotypes. En tête des dépenses des voyageurs d’affaires selon un rapport publié par GBTA, les dépenses pour l’hébergement atteignaient 395 milliards de dollars en 2022, contre 183 milliards pour l’aérien et 191 milliards pour la restauration. En 2023, ces dépenses devraient encore augmenter à cause de, en partie, l’inflation et la demande croissante. A l’heure où les entreprises souhaitent réaliser des économies, revoir le standing des établissements hôteliers qui composent les PVE peut-être une solution. > A lire aussi : Les dépenses de l’industrie du voyage d’affaires atteindront 1 800 milliards de dollars en 2027 Emmanuel Petit, Président d’Eklo Hôtel et ancien de chez Accor, nous confirme l’intérêt de la clientèle corporate pour ses établissements mêlant prix accessibles, lifestyle et dimension RSE. Avec un premier hôtel ouvert en 2014, le parc du groupe se compose aujourd’hui de plus de 10 établissements, tous non franchisés. « Il y a 10 ans, je me suis rendu compte que le segment du super-éco/éco était en train d’évoluer, notamment grâce à l’émergence des marques lifestyle comme Mama Shelter », nous explique-t-il. Son objectif : proposer une offre ultra-économique et sortir des hôtels standardisés. Quelques années plus tard, ses choix semblent être les bons. « La standardisation a un côté rassurant pour la clientèle corporate mais de plus en plus de voyageurs cherchent à vivre une expérience différente que celle proposée dans les chaînes, comme dans le BtoC. La clientèle corporate représente aujourd’hui 50% de notre clientèle et pourtant nous n’avons jamais poussé la commercialisation. Nous commençons tout juste à négocier des contrats avec les entreprises », ajoute-t-il. La faute (ou grâce) à un contexte inflationniste mais surtout à une offre qui évolue et des entreprises qui souhaitent intégrer dans leurs PVE des concepts différents.

By |2023-10-08T21:11:56+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

A New York, un robot assure la sécurité des voyageurs dans le métro –

La police de New York a recruté un robot de surveillance pour patrouiller dans le métro. Déployé à Time Square, ce robot est capable de fournir des informations en temps réel et d’alerter des agents humains en cas d’incident.  Dans la station de métro de Time Square ce sera désormais un robot autonome qui s’occupera de réaliser les rondes de nuit. L’objectif : contribuer à la sécurité des citoyens, dissuader les personnes malveillantes de commettre un crime et remplacer un agent humain pour ce type d’exercice. Avec sa vision à 360 degrés et une vitesse de déplacement maximale d’environ 5km/h, cette nouvelle recrue est capable de fournir des informations précieuses en temps réel aux équipes de police et de les prévenir en cas d’incident afin de déployer des agents physiques sur place. Il peut également se rendre tout seule à sa station de recharge si besoin et repartir en mission une fois les batteries pleines. Selon le Maire de New York, d’autres robots de ce type devraient être déployés à l’avenir dans différentes zones de la ville, notamment les parcs.

By |2023-10-08T21:11:43+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

JO 2024 : Trop bruyants et énergivores, les taxis volants en passe d’être interdits à Paris ? –

Très attendus lors des Jeux Olympiques de Paris, la gestion des taxis volants est détenue par le gestionnaire aéroportuaire ADP et les acteurs ayant reçu leur certification. Pour l’heure, seul Volocopter a été assuré d’opérer au moins trois lignes reliant les aéroports parisiens et Paris intra muros durant la manifestation sportive. Pour autant, il semblerait que les vols de eVTOL soient compromis. En effet, l’Autorité environnementale a publié un rapport où elle accuse ADP et les opérateurs d’avoir rendu une étude d’impact incomplète, notamment sur la partie concernant le vertiport d’Austerlitz. Selon elle, ces engins feraient beaucoup plus de bruits qu’annoncé avec un volume en vol de 65 décibels. Les taxis volants « sont moins bruyants que des hélicoptères à moteurs thermiques, mais ne peuvent être considérés comme silencieux, contrairement à ce qui figure au dossier, sauf à estimer silencieux un véhicule automobile thermique moyen », indique l’Autorité. Une consommation énergétique plus importante qu’une voiture thermique Mais outre le bruit, leur consommation poserait également problème. Elle serait estimée à 190 kilowattheures (kWh) aux 100 kilomètres, soit deux à trois fois plus qu’une voiture à moteur thermique et très loin de la consommation d’une voiture électrique aux alentours de 15 kWh pour 100 kilomètres. Mais surtout, les taxis volants ne pourront transporter qu’un passager et un pilote pour un prix moyen de 110 euros comme l’avait déclaré Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Si ce rapport reste consultatif, une enquête publique doit désormais être menée du 6 novembre au 8 décembre lors de laquelle les citoyens seront invités à donner leur avis. Le ministère des Transports, lui, devra trancher début 2024.

By |2023-10-08T21:11:33+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

IA : le plan de Xavier Niel pour devenir un « grand en l’Europe »

Xavier Niel passe à l’offensive et annonce 200 millions  € d’investissements stratégiques dans l’intelligence artificielle. En tête de pont : une offre de services IA, via sa filiale Scaleway, et la création d’un laboratoire de recherches basé à Paris. « Quand une révolution tech éclate, on veut en faire partie. Il y a 25 ans, la révolution s’appelait internet, et on était là. Aujourd’hui, elle s’appelle intelligence artificielle, et on est bien décidés à être là aussi.» Trublion un jour, trublion toujours ? Pour Xavier Niel, le président et fondateur du Groupe iliad, le storytelling colle parfaitement. « C’est une question de souveraineté : pour protéger nos données, on a besoin de plateformes implantées sur notre territoire. Seulement, il ne suffit pas de faire émerger un champion, mais tout un écosystème français.» pose-t-il. Un an après la révélation ChatGPT et la prise de conscience du pouvoir, réel et fantasmé, des IA génératives, Xavier Niel passe à l’offensive et annonce 200 millions  € d’investissements stratégiques dans l’intelligence artificielle. Une fusée à trois étages. Scaleway parie sur la plateforme de calcul de Nvidia Premier étage : l’IA au service des entreprises. Pour cela, le groupe Iliad a investi, pour sa filiale Scaleway, dans le DGX SuperPOD de NVIDIA équipé des systèmes NVIDIA DGX H100,  « la meilleure plateforme de calcul dédiée aux applications IA au monde.» dixit son acquéreur, qui sera dans un de ses data center  situé en région parisienne. « Cet investissement représente une première étape pour le Groupe, qui a pour ambition d’accroître à court terme la capacité de calcul disponible pour ses clients.»  indique Iliad. Les offres Cloud IA qui s’appuient sur la plateforme Nvidia sont déjà disponibles. « Une offre composée de deux systèmes DGX H100 interconnectés  permettra, par exemple, l’entraînement de modèles plus petits et plus ciblés. La collaboration renforcée entre Scaleway et NVIDIA permet aussi de mettre à la disposition des clients de Scaleway, outre une puissance de calcul exceptionnelle, toute la gamme des outils NVIDIA dédiés à l’IA, et notamment les logiciels NVIDIA AI Enterprise, incluant plus d’une centaine de modèles d’IA déjà entraînés. » Voilà pour le volet BtoB du « plan IA ». Un laboratoire de recherche sur l’IA composé d’experts internationaux Pour le deuxième étage, Xavier Niel parie sur la recherche et développement avec la création d’un laboratoire de recherche en IA. Pour le moment, on ne connait que son nom de code : Sphere. Basé à Paris, il est déjà doté de 100 millions  et sera présidé par le fondateur d’Iliad. «  Une équipe composée de chercheurs, internationalement reconnus pour leur expertise dans leur domaine, est déjà constituée. Tous ont contribué à la recherche dans le domaine de l’IA depuis une dizaine d’années au sein des plus grands acteurs internationaux du marché.» affirme Iliad mais aucun nom n’est communiqué pour le moment. Y verra-t-on une « pointure » telle que Yann le Cun, le chercheur français, co-lauréat du Prix Turing en 2018, qui pilote les recherches dans l’IA de Meta ? Réponse le 17 novembre. C’est ce jour là que doit s’allumer le troisième et dernier étage du plan, à classer au rayon « soft power » :  une conférence européenne de référence sur l’IA dont la première édition est déjà programmée pour le 17 novembre  à Station F. Son objectif :  « mettre en lumière les dernières avancées de l’IA, de décrypter l’impact des derniers modèles d’IA sur le monde de l’entreprise et d’anticiper les prochaines tendances. ».

By |2023-10-08T21:07:03+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Avec « Stay or Go », The Treep veut supprimer les voyages professionnels superflus

The Treep a mis au point un outil qui permet de savoir si un voyage professionnel est nécessaire ou s’il peut être remplacé par une visioconférence. Un moyen de réduire l’empreinte carbone et d’éviter des dépenses inutiles, tout en préservant les liens sociaux.  Dans le cadre de la Convention des Entreprises pour le Climat, the Treep a imaginé « Stay or Go », un outil d’aide à la décision basé sur un algorithme reposant sur le calcul d’un indicateur d’essentialité. Il indique la modalité optimale pour un rendez-vous donné, à savoir le présentiel, le distanciel (via la visioconférence) ou bien encore le format hybride. Il s’adresse aux voyageurs et aux organisateurs de réunion. L’outil prend en compte plusieurs critères : le motif du déplacement, la durée du voyage, le mode de transport, le coût des billets, la valeur financière potentiellement générée par le déplacement, la date du dernier RDV en présentiel, le risque sanitaire, le risque sécuritaire et le degré de substituabilité par la visioconférence. Chaque critère est noté sur une échelle de 1 à 5 par l’entreprise sur la base d’une grille d’évaluation. Cette grille peut être soit issue des données de mobilité de l’organisation ou de ressources documentaires externes, soit être basée sur une convention. L’indicateur d’essentialité est ensuite calculé en faisant la moyenne des notes des différents critères, pondérée par l’importance donnée à chaque critère et multipliée par le taux de non-substituabilité par la visioconférence (faisabilité des différentes activités en distanciel). « Nous effectuons un diagnostic des déplacements professionnels sur un an pour comprendre les habitudes et identifier les réductions qu’il est possible de faire, que ce soit en termes d’émissions CO2 ou de dépenses. En fonction des résultats, nous évaluons les futurs déplacements », complète Nabila Iken, Responsable R&D de The Treep qui a travaillé sur l’outil. L’outil indique in fine un « go » ou un « stay » après ce calcul. Un premier test avec Pôle Emploi « Stay or Go » s’adresse particulièrement aux grandes entreprises qui sont à la recherche de solutions pour réduire leur empreinte carbone, notamment issue du scope 3. The Treep propose un abonnement à l’utilisateur actif. Mais l’outil pourrait aussi être mis à disposition des plus petites entreprises gratuitement. « Nous réfléchissons à une version light avec une version plus rigide de l’algorithme qui permettrait aux petites et moyennes entreprises d’agir elle aussi », déclare Laurent de la Rocca, The Treep est en phase de beta test avec Pôle Emploi. L’outil est paramétré selon ses spécificités : « Nous avons par exemple supprimé les critères financiers, car Pôle Emploi est un organisme public. En revanche, nous avons ajouté un critère concernant le nombre de réunions réalisées lors d’un déplacement », spécifie Nabila Iken. L’outil sera commercialisé en 2024 et une version prototype sera présentée à l’IFTM cette semaine. « Tous les voyages ne sont pas essentiels » Cet outil s’inscrit dans la volonté de The Treep de réduire l’empreinte carbone des entreprises, quitte à avoir un impact sur son propre chiffre d’affaires. « Un outil de réservation qui cherche à identifier les voyages superflus, ce n’est pas une démarche ordinaire. Mais nous le faisons pour des raisons climatiques qui nous tiennent à cœur », assure Laurent de la Rocca. « Tous les voyages ne sont pas essentiels. Il faut prioriser ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à l’entreprise. Si on réfléchit uniquement en termes d’impact carbone, il faudrait arrêter de voyager tout court. Mais d’autres dimensions rentrent en compte dans le déplacement professionnel. Notre objectif est donc de trouver un équilibre entre le coût, la durée, le lien social et la valeur financière », complète Nabila Iken.

By |2023-10-08T20:57:55+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Trip.com lance sa première collection de NFT destinée aux voyageurs –

Le géant chinois, spécialisé dans la réservation de voyages en ligne, lance sa première collection de NFT. Baptisé Trekki, ce jeton non fongible sera vendu sur la plateforme dès cette année. La collection se compose de 10 000 NFT dont l’enregistrement est désormais ouvert sur le site officiel. Les NFT seront vendus prochainement, au cours du troisième trimestre 2023. Selon Trip.com, Trekki permettra à ses détenteurs d’accéder à des expériences et à des avantages lors de leur voyage. Le groupe précise que, « chaque NFT possède une personnalité distincte et divers parcours de voyage. » Pour Trip.com, l’objectif est de relier les « nomades du Web3 » au monde du voyage. « Trekki permet aux passionnés de voyage qui apprécient les expériences uniques et les objets de collection numériques de bénéficier de divers avantages sur Trip.com », indique la société sur son site. En parallèle, Trip.com utilisera le jeu pour attirer les acheteurs puisque l’OTA mentionne que « plus le détenteur d’un Trekki voyage, plus il peut débloquer d’avantages ». Le groupe a fait part de son envie de collaborer avec des acteurs du Web3 et des partenaires touristiques pour proposer de nouvelles expériences aux voyageurs, tant à travers des expériences numériques que réelles.

By |2023-10-08T20:57:46+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La “papesse des influenceurs” Magali Berdah jugée en décembre pour “banqueroute et blanchiment”

« Le parquet de Nice confirme que Magali Liévois épouse Berdah a été déférée le 29 septembre 2023 dans le cadre d’une procédure de convocation par procès-verbal pour des faits de banqueroute et blanchiment », a indiqué le parquet à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien. Le déferrement intervient à l’issue d’une procédure de garde à vue. La procédure concerne « des faits commis à Nice et à Cannes, entre le 30 janvier 2014 et jusqu’au 31 juillet 2015, notamment en sa qualité de gérante de fait de la SAS BA&CO placée en liquidation judiciaire le 30/07/2015 avec un passif estimé à près de 2,5 millions d’euros », a précisé le parquet. Les faits concernés sont donc antérieurs à la création en 2017 de l’agence « d’e-influenceurs » Shauna Events de Mme Berdah, spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la TV et les marques. Selon les registres commerciaux disponibles, BA&CO, qui était enregistrée à Nice, avait pour objet le « courtage en matière d’assurance, conseil en investissement financier, intermédiaire en opérations de banque ». L’audience a été fixée au 18 décembre devant le tribunal correctionnel de Nice et, en attendant, Mme Berdah « a été placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer et une obligation de pointage », a encore indiqué le parquet. Trois autres personnes mises en cause seront également convoquées. Souvent surnommée « la papesse des influenceurs, Mme Berdah est une figure du milieu controversé de « l’influence » sur les réseaux sociaux. Le Parlement a définitivement adopté en juin une loi visant à réguler ces pratiques. Ce monde de l’influence, et notamment Mme Berdah, a été violemment attaqué par le rappeur Booba, qui dénonce des « influvoleurs » et a été en retour accusé de cyberharcèlement par la patronne de Shauna Events qui a porté plainte.

By |2023-10-08T15:54:28+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tom Hanks, dernière victime de l’intelligence artificielle

« Je n'ai rien à voir avec cela », a averti Tom Hanks sur Instagram. Samedi, la star américaine a déclaré sur Instagram qu'une publicité pour une assurance dentaire utilisant sans son consentement une image de lui frauduleuse et réalisée à partir de l'intelligence artificielle. Il n'a pas pris la peine de citer la marque en question, introuvable depuis sur les réseaux, son annonce visant avant tout à rassurer ses 9 millions d'abonnés. Ce n'est pas la première fois que Tom Hanks se montre méfiant face à l'usage de l'intelligence artificielle. Alors même que les acteurs hollywoodiens sont toujours en grève avec, au coeur de leurs revendications, plus de garanties en matière de nouvelles technologies, cet événement confirme la peur du monde du cinéma. « Je pourrais être renversé par un bus demain et ça s'arrête là », confiait-il au micro d'Adam Buxton pour son podcast éponyme quelques jours avant le début du mouvement de grève des scénaristes qui ont réussi à obtenir une réglementation sévère de l'IA. « Mes performances, elles, pourront continuer à l'infini ». Une sombre réalité qui pourrait signer la fin de l'art tel qu'on le connaît et marquer le début d'un Hollywood capable de se passer tout bonnement de ses têtes d'affiches.

By |2023-10-08T15:53:15+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Comment Paris est devenue une place montante dans l’IA

« Je ne veux pas que l'on soit assis à l'arrière du train de l'IA. » En annonçant il y a quelques jours un investissement de 200 millions d'euros dans l'intelligence artificielle pour créer un écosystème comme il l'a fait avec Station F et l'école 42, Xavier Niel a une nouvelle fois secoué la French Tech. Mais la France a déjà de bonnes bases dans le domaine grâce à ses formations prestigieuses comme le MVA, le master de l'ENS Paris-Saclay connu jusque dans la Silicon Valley. L'écosystème tricolore peut aussi compter sur des entrepreneurs qui ont des historiques solides à l'image d'Alexandre Lebrun, qui a revendu deux start-up dans l'IA dont la dernière à Meta . Après avoir passé quelque temps dans le laboratoire du géant américain, il a monté Nabla, une jeune pousse qui développe des outils d'IA pour les médecins . Celle-ci est d'ailleurs située dans le même immeuble que Dust, jeune société d'IA générative fondée par Stanislas Polu (ex-OpenAI) et Gabriel Hubert (ex-Alan), qui a séduit des fonds prestigieux comme Sequoia et Seedcamp. « On se connaît très bien. On est un peu une famille », confie Alexandre Lebrun, qui côtoie aussi deux des fondateurs de la jeune société Mistral AI , Timothée Lacroix et Guillaume Lample, qui officiaient auparavant dans l'équipe chargée des grands modèles de langage de Meta. Rester à Paris « Paris a toujours été un endroit avec des gens talentueux dans l'IA. Au début, il y avait beaucoup de profils académiques qui se sont ensuite déplacés dans l'industrie. Puis il y a eu une vague d'entrepreneuriat. Je ne suis pas surpris de voir ce qui se passe aujourd'hui, c'est quelque chose qui se trame depuis dix ans », estime Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI. Certains entrepreneurs français, partis aux Etats-Unis pour développer leur start-up d'IA, sont revenus en France. « On nous a un peu accusés de voler des cerveaux en partant, mais finalement, tout ce qu'on a fait est en train d'essaimer à Paris », se défend Alexandre Lebrun. LIRE AUSSI : Levées de fonds, M&A, applications… que font les start-up françaises de l'IA ? Capital-risque : afflux de dossiers de start-up d'IA générative Le Covid-19 a permis aussi d'aller chercher des capitaux partout dans le monde. « Les fonds de capital-risque se sont virtualisés, vous n'avez plus besoin de vous déplacer dans la Silicon Valley. Pour ma première boîte, j'ai dû déménager aux Etats-Unis et bouger le siège social là-bas. Je n'ai pas eu besoin de faire ça avec Nabla », raconte Alexandre Lebrun. Le point d'inflexion a probablement été l'arrivée de Poolside en France . Cette société, créée par deux Américains (Eiso Kant et Jason Warner), a choisi de s'installer à Paris pour entraîner des grands modèles de langage. Un choix que l'on doit en partie à Antoine Martin, cofondateur de Zenly, ami d'Eiso Kant depuis dix ans. « Je lui ai proposé de lui prêter un bureau un après-midi lors de son passage en France, au lieu de bosser de son hôtel. Il a décalé son billet d'avion chaque soir et il n'est jamais reparti », raconte Antoine Martin. La bataille des fonds Depuis lors, l'entrepreneur reste sous les radars - il a refusé notre demande d'interview - mais a déjà pu rencontrer le cabinet de Jean-Noël Barrot, ministre du Numérique, selon nos informations. « Mon objectif est d'encourager au maximum l'innovation en IA afin de concurrencer les plus grandes puissances mondiales, pour que la France ne passe pas à côté de la prochaine révolution d'ampleur. Nous avons mis toutes les chances de notre côté pour y parvenir grâce aux plans successifs dédiés à l'IA depuis 2017 avec près de 2,5 milliards d'euros investis par la France pour la recherche, la formation et le soutien aux entreprises », indique Jean-Noël Barrot, aux « Echos ». LIRE AUSSI : Comment les start-up s'emparent de l'IA pour lancer des nouvelles solutions IA : le succès de ChatGPT donne de l'appétit aux investisseurs Les fonds de capital-risque (VC) étrangers ont désormais placé Paris sur la carte de l'IA. « Les Britanniques et les Américains qui ont une antenne à Londres sont entre un et deux jours par semaine à Paris. Si vous allez au Hoxton [un hôtel-restaurant du quartier parisien du Sentier très prisé de l'écosystème start-up], une table sur deux est occupée par un VC américain », s'amuse Alexandre Lebrun. Les plus grands fonds se sont battus pour entrer au capital de Dust, Poolside et Mistral AI, signant ainsi le retour des valorisations dignes de 2021. Des capitaux qui permettent aussi d'attirer les meilleurs talents, qui se trouvent dans les écoles françaises, mais aussi chez les géants de la tech. « On avait chacun nos réseaux donc on s'est servi jusqu'à présent chez Deepmind [start-up d'IA rachetée par Google] et Meta », explique Alexandre Lebrun. LIRE AUSSI : Les nouveaux légionnaires de l'IA en France D'après une étude de Sequoia Capital, Dublin et Zurich détiennent les plus fortes concentrations par habitant d'ingénieurs en IA, mais d'autres villes tirent leur épingle du jeu, comme Athènes, Berlin et… Paris. « Avec la mise en oeuvre d'une série d'initiatives en matière d'investissement et de réglementation dans la région, l'Europe est prête à devenir un leader mondial de l'IA », avance l'étude. Si Londres est au coude à coude avec Paris, la reine de l'IA est (sans grande surprise) outre-Atlantique. « Paris n'est pas la grande ville de l'IA aujourd'hui. C'est plutôt San Francisco qui a la première place », remet en perspective Arthur Mensch. La Silicon Valley regorge de pépites dans le domaine avec en tête Open AI.

By |2023-10-08T15:09:03+00:00October 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments