Monthly Archives: December 2023

[ETUDE] Pourquoi les Français quittent un programme de fidélité ?

Pourquoi les Français n’utilisent pas leurs avantages fidélité ? Des avantages de trop courte durée Une des premières raisons de non-utilisation des bénéfices dans un programme de fidélité est la période d’expiration de ces derniers : les membres n’ont pas le temps de cumuler assez afin de pouvoir accéder à un bénéfice (33% des répondants). Cela peut notamment être le cas des membres qui effectuent des achats plus ponctuels, mais la fréquence d’achat ne peut conditionner l’engagement à la marque d’un membre. Ainsi, autoriser des variations de temps de validité des bénéfices en fonction des segments de membres pourrait apparaître comme une solution. Les Français évoquent également parmi ces raisons leur manque d’intérêt envers les bénéfices ou récompenses proposées (33%), mais aussi le fait de devoir réaliser une dépense supplémentaire pour y accéder (30%). Ainsi, afin de ne pas manquer sa cible, le choix des bénéfices et récompenses doit être réalisé en accord avec les attentes des membres (via des focus group par exemple), et non pas en alignement avec le programme déjà existant ou les marques concurrentes. Concernant les dépenses supplémentaires, il faut garder à l’esprit que les programmes de fidélité sont perçus comme permettant de réaliser des économies. Maintenir l’engagement par des bénéfices attrayants et atteignables Lorsque les Français arrêtent d’utiliser un programme de fidélité (sans nécessairement se désinscrire), ils le font principalement car les bénéfices du programme ne les intéressent pas (cité par 21% comme première raison et 48% pour l’ensemble des citations) ou ne sont pas atteignables en fonction de leurs actions (22% et 46%). Fixer des seuils de récompenses irréalistes peut en effet générer de la frustration, voire décourager le client. De la même manière, fixer des seuils trop bas peut nuire à la rentabilité du programme, voire de la marque ou l’enseigne. Il est donc essentiel de trouver le juste équilibre entre la générosité d’un programme et l’accessibilité des récompenses. Ainsi, le fait d’arrêter de consommer des produits de la marque n’arrive qu’en 3ème position… Autrement dit, ces réponses laissent à supposer que (de manière générale) lorsque les Français adhèrent à un programme de fidélité, ils le font parce qu’ils pensent réellement en tirer des bénéfices, et se retirent (ou cessent simplement d’être actifs) lorsqu’ils estiment que leurs attentes ne sont pas satisfaites et non pas quand ils n’achètent plus la marque.

By |2023-12-14T09:14:19+00:00December 14th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les projets d’avions électriques évoluent tous vers des solutions hybrides

La piste de l'hybridation pour les futurs avions régionaux électriques semble être la voie qui s'impose pour les avionneurs de tout poil lancés dans la course à la décarbonation du transport aérien. Après le suédois Heurt Aerospace, un autre pionnier de l'aviation électrique, le jeune néerlandais Maeve Aerospace, a en effet totalement revu ses plans, en renonçant à son projet initial d'avion 100 % électrique pour se lancer dans un nouveau projet d'appareil hybride, combinant des moteurs à hélices thermiques et électriques. Rebaptisé M80, ce nouveau projet, annoncé pour 2030, présente l'avantage d'offrir une capacité d'emport (jusqu'à 80 sièges) et une autonomie (800 miles nautiques, soit 1.481 km) deux fois plus importantes que le précédent projet Echelon 1, annoncé en 2021. Concurrent potentiel de l'ATR72 fabriqué conjointement par Airbus et Leonardo, il offrirait, selon ses concepteurs, un gain de consommation de 40 % et une réduction de coûts d'exploitation de 20 %. Maeve dans le sillage de l'ATR Evo Cependant, contrairement au projet initial, il ne s'agira pas d'un premier avion sans émission de CO2, puisque sa propulsion en croisière sera toujours assurée par deux moteurs thermiques, complétés par un appoint d'énergie électrique au décollage et en montée, fourni par une dizaine de batteries en soute. Associé à l'utilisation de 100 % de carburants d'aviation durable, le M80 pourrait néanmoins prétendre à la neutralité carbone et constituer une alternative aux ATR et aux Dash 8 sur les liaisons régionales intra-européennes. LIRE AUSSI : ATR prépare une nouvelle génération d'avions régionaux décarbonés 2023, année zéro des avions à hydrogène Ce nouveau projet n'est pas sans rappeler le programme ATR Evo dévoilé par ATR en mai 2022, qui prévoit lui aussi, d'ajouter un complément d'énergie électrique à des moteurs thermiques en vue de lancer une nouvelle famille d'avions régionaux. Il correspond également à la piste suivie par Heart Aerospace pour son projet d'avion régional d'une trentaine de sièges, après l'abandon d'un projet plus modeste d'avion de 19 sièges 100 % électrique. L'hybridation s'impose partout L'hybridation thermique + électrique est aussi la solution retenue en France par VoltAero et Aura Aero , pour leurs projets d'avions régionaux et d'avions d'affaires, même si ce dernier prévoit toujours de faire certifier un premier petit avion électrique. Et c'est aussi l'option retenue par Airbus, Daher et Safran pour le démonstrateur d'avion prévu EcoPulse, qui associe un moteur thermique à six petits moteurs électriques répartis le long des ailes.

By |2023-12-13T18:02:57+00:00December 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Commerce extérieur : le pari africain de l’Algérie

Après des décennies d'absence, l'Algérie semble décidée à renouer avec l'Afrique. Les initiatives économiques et commerciales reprennent depuis plusieurs mois dans le cadre de la nouvelle « diplomatie économique ». « Trop longtemps, nous avons tourné le dos à notre profondeur naturelle et stratégique, l'Afrique subsahélienne. L'intégration maghrébine est en panne et, avec l'Europe, nous n'avons pas atteint nos objectifs de coopérations commerciales et économiques », reconnaît un ancien diplomate. Banques et show-rooms « L'approche politique et sécuritaire au Sahel doit absolument se renforcer par des stratégies économiques avec cette région et au-delà, plus au sud », poursuit-il, rappelant qu'Alger avait décidé, en février dernier, d'allouer 1 milliard de dollars au financement de projets...

By |2023-12-12T17:28:56+00:00December 12th, 2023|Scoop.it|0 Comments

À Sciences Po, les étudiants s’emparent de la question du “retour au pays”

Quand rentrer ? Avec quels aides ? Et surtout comment se réintégrer dans son territoire d'origine ? Toutes ces questions traversent l'esprit des jeunes ultramarins qui souhaitent rentrer au pays après leurs études. Ce mercredi soir, une cinquantaine d'entre eux ont pris place sur les bancs de Sciences Po Paris pour assister à la conférence " Refaire péyi dans les Outre-mer", organisée par la Chaire Outre-mer de l'institut. Pendant trois heures, géographes, associations, parlementaires et associations publiques se sont succédé sur la scène pour dresser un état des lieux du "retour au pays".  Pourtant, les étudiants ne sont pas déplacés uniquement pour écouter. Ils étaient surtout présents pour faire entendre leurs voix. " C'est l'occasion de nous exprimer sur nos ressentis, de partager comment nous, on perçoit les choses, parce que ça nous touche en premier lieu, précise Coleen Carmasol, présidente de l'association Sciences O, qui regroupe les étudiants ultramarins de Sciences Po.  Grâce aux différents témoignages, on va aussi pouvoir se rendre compte qu'au sein d'une même communauté d'étudiants ultramarins, chacun a des projets très différents. Coleen Carmasol, présidente de Sciences Ô Des rémunérations trop faibles Au milieu du grand amphithéâtre Chapsal, Marie, Alban et Joao attendent patiemment le début de la conférence. Originaires de La Réunion, les trois étudiants se posent la question d'un retour après leur dernière année d'étude. " À chaque fois, que je rentre, on me demande quand est-ce que je reviens pour y travailler, confie Marie, en master d'affaires publiques. Il y a plein de choses qui font qu'on aimerait rentrer, mais ce n'est structurellement pas possible." À ses côtés, Alban hausse les épaules : "Je voudrais tenter le concours du Ministère des Armées." Autrement dit, un retour à La Réunion n'est pas envisageable tout de suite.  Originaires de La Réunion, Joao, Marie et Alban ne suivent pas une formation très compatible avec l'offre d'emplois sur leur île. • ©Albane Harmange " On peut faire un sondage, dans la salle, qui veut rentrer ?", demande Abby Saïd Adinani, modératrice de la conférence. Dans l'assemblée, une majorité de mains se lèvent. L'envie ne manque pas, tout comme les questions qui les taraudent. Sur la scène, des invités défilent pour partager leurs témoignages. Peur de ne pas trouver d'emploi, de ne pas avoir une rémunération à la hauteur de leurs attentes et la difficulté à se faire un réseau sont les arguments qui reviennent le plus souvent. Cette difficulté d'adaptation au marché du travail, Marta l'a vécu. Après six ans passés dans l'Hexagone, la Mahoraise décide de rentrer à Mayotte au début de l'année 2022. Elle n'y est restée que quelques mois. " On a peur de rentrer, la violence est omniprésente", déclare la jeune fille. Entrepreneuse, la Mahoraise dénonce un manque d'accompagnement pour l'adaptation des étudiants lorsqu'ils retrouvent leur territoire : " Le mode de vie a changé, et la manière de trouver un travail." Un accueil "hostile" " Il arrive que certaines personnes soient reçues de manière hostile à leur arrivée", déclare Yonaël de l'association Sciences O, qui a recueilli de nombreux témoignages. " Ces profils sont parfois vus comme des sachants qui descendent de l'avion, précise le Guyanais, invité sur scène pour partager ces retours d'expériences peu entendus. C'est dommage, en tant qu'étudiant, de se dire qu'on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé quand on va rentrer chez nous."

By |2023-12-10T21:23:21+00:00December 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Carrefour adepte de la méthode « Four in the Box » de Walmart pour ses projets digitaux

Carrefour recourt à des bonnes pratiques afin de réussir ses projets digitaux. Désormais, la méthode « Four in the Box » de Walmart, le « Product Discovery » et les OKR viennent structurer les projets de transformation du distributeur après un gros effort technologique et un rapprochement avec Google Cloud. Depuis 2021, Carrefour s’en engagé dans un vaste plan de transformation digitale. Le distributeur a en particulier noué une forte alliance avec Google Cloud pour porter son architecture Data. Il a lancé Carrefour Links pour commercialiser de la publicité grâce à ses données auprès des marques et développe une joint-venture avec Publicis. Miguel Angel Gonzalez Gisbert, Global Chief Technology & Data Officer chez Carrefour mène depuis quatre ans cette transformation digitale. « Nous ne voulons pas devenir une Tech Company, mais une Digital Retail Company, obsédée par l’utilisation du digital au quotidien afin d’améliorer l’expérience de ses clients et de ses collaborateurs » dit-il. La route est encore longue. « Ces dernières années, Carrefour a beaucoup accéléré sur le Digital, mais il nous reste encore un grand chemin à parcourir et il nous reste encore énormément de choses à améliorer » reconnaît le responsable. Il a pris la parole le 28 novembre à l’occasion du salon Tech for Retail, dont La Revue du Digital est partenaire. Objectif : mieux faire interagir les parties prenantes Pour capitaliser sur ses infrastructures techniques et surtout accélérer cette transformation, l’enseigne a mis en place une méthode découverte chez Walmart, la méthode « Four in the Box ». Cette méthode vient fluidifier les échanges entre toutes les parties prenantes d’un projet digital, présente le responsable. « Tout projet de ce type regroupe 4 acteurs » présente le responsable. « Il y a d’une part le business qui doit définir le problème à résoudre. La fonction produit va venir identifier les meilleures solutions et la prioriser. La tech et la data vont bien sûr intervenir pour l’implémentation et jouer un rôle dans le choix de la solution ; enfin, le design » décrit-il. Toutes ces équipes ont pour vocation de devenir expertes des applications qui leur sont confiées « Il y a quelques années, le rôle du design se limitait à concevoir les interfaces graphiques, mais le design est aujourd’hui extrêmement important, car son but est d’assurer la meilleure expérience utilisateur » insiste-t-il. La méthode « Four in the box » appliquée chez Carrefour consiste à mettre en place des petites équipes pluridisciplinaires,  où les rôles de chacun sont très clairement définis. Toutes ces équipes ont pour vocation de devenir expertes des applications qui leur sont confiées. Celles-ci travaillent en toute autonomie et sont chargées de la conception, du développement puis de la maintenance des applications conçues pour servir le business, dans une approche « You Build it, you run it ». L’objectif est l’alignement de tous de bout en bout. « On connait tous l’impact d’une différence de vision et de trajectoire entre les membres du projet. Le plus important est de trouver les bonnes méthodes et la bonne organisation pour y arriver tous ensemble » commente Miguel Angel Gonzalez Gisbert. Tout l’enjeu d’une organisation agile de ce type est d’aligner toutes les équipes sur les mêmes objectifs. Pour que les équipes produit ne travaillent pas de manière indépendante et éviter de créer de nouveaux silos, celles-ci ont été regroupées autour de la Digital Factory. Ainsi, huit Digital Factory ont été créés autour des grandes thématiques métiers du groupe : e-commerce, magasin, services financiers, merchandising et commercial, Supply Chain, finances, ressources humaines et une dernière pour Carrefour Links. 4 grands enseignements tirés de cette transformation L’initiative « Four in a Box » a été lancée il y a moins d’un an et Carrefour adapte la méthode en permanence en fonction des réalités du terrain et des premiers enseignements tirés de cette nouvelle organisation. Pour réduire l’effort de synchronisation du travail entre les équipes et apporter une cohérence à l’ensemble, Carrefour a mis en place les OKR (Objectives and Key Results), une méthode qui définit les objectifs de l’entreprise et suit les résultats. « Les métiers doivent être embarqués dans les projets mais il ne faut pas tomber amoureux de la solution«  Le but de l’OKR est de définir comment atteindre les objectifs à travers des actions concrètes, spécifiques et mesurables. Chaque équipe dispose de ses objectifs et de KPI mesurables à atteindre. « C’est uniquement lorsque l’équipe a ses objectifs et ses KPI qu’elle va commencer à chercher les solutions. L’idée, c’est que les métiers doivent être embarqués dans les projets pour tenir la mission et les objectifs, mais il ne faut pas tomber amoureux de la solution » poursuit-il.   Autre méthode déployée dans le cadre de la démarche « Four in a Box », le « Product Discovery ». L’objectif est de fournir aux Product Managers des objectifs métiers clairs afin que ceux-ci trouvent les meilleures solutions pouvant répondre aux besoins métiers. Par exemple, « face à l’inflation, les clients recherchent sur le site des produits moins chers. En travaillant en Product Discovery, nous avons mené des recherches qualitatives et quantitatives » indique Miguel Angel Gonzalez Gisbert, comme  exemple de la démarche. Comprendre la volonté des clients La méthode permet de comprendre les objectifs des clients. « Il est apparu que les clients cherchent des produits moins chers, mais veulent avant tout les choisir » pointe-t-il. « C’est ce qui nous a amené à créer un bouton anti-inflation sur notre site. Il permet au client de choisir les produits les moins chers qu’il va finalement ajouter à son panier d’achat, que ce soit une marque nationale, un produit de marque distributeur ou le premier prix » ajoute-t-il. Les systèmes de guidage à la voix des préparateurs de commandes dans les entrepôts ont été remplacés La technologie a bien évidemment un rôle-clé à jouer dans les solutions mises en œuvre pour répondre aux besoins exprimés par les métiers. Le responsable évoque notamment le remplacement des systèmes de guidage à la voix des préparateurs de commandes dans les entrepôts souvent critiqués. « Nos préparateurs disposaient d’une solution sans écran qui fonctionnait uniquement à la voix » rappelle Miguel Angel Gonzalez Gisbert. La solution n’était pas satisfaisante. «  Je l’ai essayée et cette solution n’était pas si simple que cela à utiliser, et elle nécessitait un équipement lourd à porter. Aujourd’hui, nos préparateurs disposent d’EasyPrep, une solution qui ressemble à un smartphone, avec un casque Bluetooth très léger »  se félicite-t-il. Les ingénieurs ont mis en œuvre des solutions Open Source pour abaisser les coûts de la solution, explique-t-il. Encore mieux, la solution alimente en data des algorithmes qui permettent aux préparateurs d’éviter des allers/retours multiples et inutiles dans l’entrepôt. Le design des nouveaux systèmes de caisse Miguel Angel Gonzalez Gisbert attache une grande importance au design des solutions. Il prend cette fois l’exemple de SmartPOS, la nouvelle solution en cours d’élaboration pour les caisses des points de vente. « Notre but est de construire la meilleure expérience possible pour les hôtesses de caisse » dit-il. « Par exemple, elles disposeront d’une PickList pour choisir de façon simple les fruits et légumes » indique-t-il. « Le message, c’est que le design ce n’est pas uniquement pour le commerce et les clients finaux. J’aime beaucoup dire que nos collaborateurs ont aussi droit au meilleur » termine-t-il. Pour le responsable, la mise en œuvre de « Four in a Box » vise à renforcer l’écoute des clients et des collaborateurs de l’enseigne, une méthode moderne pour transformer en Digital Retail Company l’organisation et les outils de ce géant de 321 000 personnes.  « Cette approche est un « game changer » pour nous, car mener un projet digital et concevoir une nouvelle solution pour les utilisateurs n’est pas une tâche simple » conclut-il.

By |2023-12-10T18:58:03+00:00December 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les 4 conseils de l’ADEME pour concilier Noël et écologie

vec les déplacements, le sapin, les décorations, les cadeaux, les emballages et les repas, les fêtes de fin d’année ont des impacts écologiques importants. Comment organiser des fêtes de fin d’année festives qui respectent la magie de Noël mais qui soient aussi plus respectueuses de l’environnement ? 1. Offrir des cadeaux à ses proches qui soient aussi des cadeaux pour l’environnement Quelques exemples : Le cadeau utile, en privilégiant ce qui servira toujours (livre, plante pour le jardin ou ce qui se mange (panier garni de produits bio du terroir, chocolat bio et équitable…) ; Le cadeau dématérialisé grâce à un bon : par exemple, des cours de cuisine, un week-end découverte à proximité dans sa région ou dans les régions voisines, un moment bien-être, un abonnement à un service culturel (musée, théâtre…), des places de concert également à proximité du lieu de résidence, etc. Le cadeau de seconde main : Le marché de l’occasion est en plein développement et les Français sont de plus en plus nombreux y avoir recours tout au long de l’année. Moins de cadeaux mais des cadeaux de meilleure qualité : s’organiser par exemple, pour limiter le nombre de cadeaux aux enfants en privilégiant la qualité à la quantité. 2. Organiser des repas festifs en cuisinant local et de saison. Les produits hors-saison nécessitent souvent des transports plus longs (parfois en avion), pour les acheminer vers leur point de distribution notamment. Ils peuvent être aussi particulièrement voraces en énergie lorsqu’ils sont cultivés sous serre chauffée. 3. Opter pour les transports à moindre impact Pour rejoindre sa famille ou ses amis, penser aux transports en commun ou encore, au co-voiturage : à ce jour, 80 % des conducteurs roulent seuls dans leur voiture. Si cela n’est pas possible, la pratique de l’éco-conduite reste une manière de limiter ses consommations de carburant. 4. Pour vous aider à vous orienter vers un sapin naturel, cultivé de façon plus respectueuse de l’environnement, des labels ont été créés. L’ADEME en recommande certains, dont : la certification Plante Bleue, le label MPS, le label Max Havelaar, le label AB. Par ailleurs, si vous choisissez l’option du sapin artificiel, veillez à ne pas le changer trop souvent. Dans l’idéal, il faudrait le conserver au moins 20 ans ! L’achat d’un sapin en pot est également une bonne idée s’il est replanté rapidement. Après les fêtes, pas question de jeter son sapin avec les ordures ménagères car il pourra encore servir. Déposez-le dans les points de collecte prévus par votre ville, par certains magasins ou en déchèterie. Il sera broyé pour être utilisé en paillage dans les espaces verts outransformé en compost.

By |2023-12-08T18:10:58+00:00December 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Etats-Unis : la passivité des universités face à l’antisémitisme suscite un tollé

Parfois, les Américains aimeraient que la sacro-sainte liberté d'expression soit mieux encadrée. Surtout quand des universités parmi les plus prestigieuses des Etats-Unis s'y réfèrent pour refuser d'interdire sur leur campus les appels à éliminer les juifs et à détruire Israël. Mardi, les présidentes de trois établissements d'élite se sont laborieusement justifiées lors d'une audition à la Chambre des représentants, suscitant un flot de réactions indignées. Appeler au génocide des juifs revient-il à violer le code de conduite ou les règles de votre université ? Sally Kornbluth du MIT, Liz Magill de l'université de Pennsylvanie et Claudine Gay de Harvard ont refusé de répondre par l'affirmative à cette question simple. La députée républicaine de New York, Elise Stefanik, l'a resservie plusieurs fois, exaspérée par leurs propos fuyants. Il y a infraction « si des individus sont visés, pas s'il s'agit d'une déclaration publique », a expliqué Sally Kornbluth, en ajoutant ne pas avoir entendu d'appels au génocide au MIT, mais tout de même « des chants qui peuvent être antisémites en fonction du contexte quand ils appellent à l'élimination de juifs ». Pour que l'administration enquête au motif d'un « harcèlement », il faut que cela soit « propagé » ( « pervasive ») et « sévère », a-t-elle ajouté. Retranchées derrière la liberté d'expression « Si le discours se transforme en conduite, cela peut être du harcèlement, oui », a répondu Liz Magill de U-Penn. « C'est-à-dire l'acte de commettre le génocide. C'est inacceptable », s'est scandalisée Elise Stefanik. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Aux Etats-Unis, le modèle universitaire se fissure Trump promet un cursus gratuit financé par les milliards de Harvard et de Yale De même, Claudine Gay a jugé que la « rhétorique antisémite » sur le campus de Harvard devait être réprimée « lorsqu'elle se mêle à une conduite » et lorsqu'elle « cible un individu ». Ces dirigeantes ont assuré qu'elles avaient l'antisémitisme en horreur, cependant elles se sont continûment retranchées derrière la liberté d'expression pour justifier leur inaction. LIRE AUSSI : REPORTAGE L'université du Texas dans le tourbillon de la révolution conservatrice Un démocrate du New Jersey a aussi reproché à Liz Magill d'avoir autorisé sur le campus de U-Penn un festival pro-palestinien avec plusieurs intervenants antisémites, en septembre : « Permettriez-vous à votre département des études de sponsoriser une conférence avec 25 porte-parole identifiés comme racistes ? » a-t-il demandé pour tenter de l'ébranler, connaissant la sensibilité de l'élite universitaire au sujet de la discrimination des noirs. « La réponse est que nous suivons nos règles », basées sur « la Constitution », la « liberté académique » et la « liberté d'expression », s'est obstinée la présidente.

By |2023-12-08T17:33:20+00:00December 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

SNCF Connect vous dévoile votre rétrospective train en 2023 –

SNCF Connect s’inspire des services de streaming et propose un bilan annuel personnalisé et « décalé ». Baptisé « Ma Rétrainspective », ce format permet au voyageur de connaître le nombre de kilomètres parcourus, sa destination préférée ou bien encore la quantité d’émissions de CO2 économisées par rapport à un trajet en voiture.  « Ma Rétrainspective » retrace les déplacements en train effectués en 2023 par les clients de SNCF Connect. Comme sur les célèbres plateformes de streaming, elle sera accessible directement sur le site ou application via le compte client. Cette rétrospective comprend le nombre de trajets effectués, le trajet préféré du voyageur, la quantité d’émissions carbone évitées en prenant le train plutôt que la voiture et les régions les plus visitées. « Avec ‘Ma Rétrainspective’, nous souhaitions remercier les voyageurs qui font ce choix sur notre site ou notre appli, d’un mode de transport moins émetteur de CO2, tout en leur faisant prendre conscience, via le partage d’informations personnalisées et de comparaisons décalées, de l’impact que cela a, » souligne David Nedzela, Directeur Clients chez SNCF Connect & Tech. Selon SNCF Connect, cette année, les équipes ont analysé plusieurs centaines de millions de lignes de données relatives aux déplacements effectués en train du 1er janvier au 3 décembre 2023.

By |2023-12-08T17:10:50+00:00December 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Accor dévoile son assistant de voyage boosté à l’IA générative –

Accor a développé un assistant de voyage intelligent qui permet aux clients de trouver les meilleures expériences en fonction du style de voyage qu’ils préfèrent. Proposé sur le site de réservation ALL.com, l’assistant de voyage d’Accor répondra à toutes les interrogations des clients, en amont, pendant ou après le séjour, par le biais d’une interface conversationnelle. Au-delà des chambres, il dévoile des activités, des offres spéciales et des expériences, autour du bien-être et de la nourriture, que les clients pourraient négliger lors d’une recherche traditionnelle. L’assistant se nourrit à la fois des données d’Accor et de données extérieures. Il s’agit donc d’un chatbot boosté par l’intelligence artificielle générative, qui lui permet d’avoir une conversation en langage naturel et de sourcer ses réponses à plusieurs endroits en même temps. « Chez Accor, nous nous efforçons d’améliorer chaque jour l’expérience de nos clients », a déclaré Myriam El Harraq, vice-présidente senior des marques, de l’expérience utilisateur et de l’innovation chez Accor. « Notre collaboration avec AWS s’inscrit dans le cadre de notre engagement en faveur de l’innovation et de notre détermination à exploiter les dernières technologies d’IA pour rendre les voyages plus faciles, plus intelligents et plus agréables. » Un assistant conçu avec Amazon Web Services Pour mettre au point cet assistant, Accor ne s’est pas tourné vers OpenAI, mais vers Amazon Web Services. Il utilise notamment les capacités de machine learning du géant américain. Il peut ainsi apprendre les préférences des clients, ce qui permet à Accor de répondre aux besoins des clients multimodaux, qui combinent des expériences d’affaires et de loisirs au cours d’un même voyage. AWS affirme que l’assistant est « entièrement conforme au RGPD ».

By |2023-12-08T17:10:16+00:00December 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Simulation quantique : Qubit Pharmaceuticals annonce une « percée majeure »

On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Depuis sa création en 2020, Qubit Pharmaceuticals planche sur des algorithmes quantiques qui permettraient de modéliser des molécules et ainsi de découvrir de nouveaux médicaments. Mais jusqu'ici, la jeune société ne trouvait pas de machines suffisamment puissantes pour les faire tourner. C'est désormais chose faite, ou quasiment : un simulateur (émulateur dans le jargon informatique) , baptisé Hyperion-1, a été mis au point par la société tricolore, en partenariat avec Sorbonne Université. Ce genre de système, basé sur un ordinateur tout ce qu'il y a de plus classique, est capable de reproduire virtuellement le fonctionnement d'un ordinateur quantique à l'aide de méthodes logicielles. En effet, jusqu'à un certain niveau, un ordinateur traditionnel a suffisamment de puissance pour mimer des calculs quantiques. « On privilégie cette voie car les ordinateurs quantiques ne sont pas encore prêts. Ils sont très bruités [ils génèrent des erreurs, NDLR], difficiles d'accès, très chers à la minute et surtout trop lents à faire les calculs », pointe Jean-Philip Piquemal, directeur scientifique de Qubit Pharmaceuticals (et directeur du Laboratoire de chimie théorique Sorbonne Université/CNRS). « Pour des applications industrielles comme la pharma, ça ne va pas : il nous faut des calculs qui se rapprochent de l'exactitude et qui ne prennent pas un mois ou un an. » Avec Hyperion-1, la deeptech prétend avoir fait « une percée scientifique majeure » après avoir réussi des calculs quantiques simulant 40 qubits. « Il s'agit bien d'une simulation exacte de 40 qubits logiques réalisée avec une très grande vélocité, ce qui est un exploit inédit », affirme le cofondateur. Les calculs ont été menés en seulement quelques heures sur le supercalculateur français Jean Zay (sur 16 noeuds de calculs, avec 128 GPU Nvidia). Selon lui, un tel niveau de performance place Qubit Pharmaceuticals parmi les leaders mondiaux. Les algorithmes, le nerf de la guerre Car la jeune pousse n'est pas la seule à explorer la voie de l'émulation. En parallèle de leur course à l'ordinateur quantique, les géants tels que Google ou Amazon proposent leurs propres offres d'émulation. En France, Atos se targuait dès 2017 d'avoir conçu « le premier simulateur quantique commercial au monde », montant jusqu'à 40 qubits. Pour Jean-Philip Piquemal, à court terme, la course à l'émulation est plus stratégique que celle au « hardware » quantique. « Pendant encore cinq à dix ans, on n'aura pas d'ordinateur quantique efficace. Pourtant, pendant ce temps, il faut à tout prix garder le lead sur le développement algorithmique, car ce sera le nerf de la guerre, insiste-t-il. Il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé dans l'informatique classique, avec Google qui a bâti un empire avec son algorithme de recherche… » C'est là qu'interviennent les émulateurs, pour perfectionner ces algorithmes quantiques. Avec Hyperion-1, Qubit Pharmaceuticals espère déjà développer de petites molécules en chimie quantique. « L'avantage quantique se situe à partir de 30 qubits », note l'expert, c'est-à-dire qu'à partir de cette puissance, il y a un réel gain à utiliser une machine quantique plutôt que classique.

By |2023-12-08T08:40:47+00:00December 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments