D’année en année, la France réduit sa présence au CES. Le rendez-vous de la tech mondiale, qui a lieu chaque janvier à Las Vegas, est pourtant de retour en force cette année, du 9 au 12 janvier, après un passage à vide lié à la pandémie.
Les organisateurs estiment que 130.000 personnes devraient se presser dans les halls du Salon. C’est un peu plus que les 115.000 personnes qui avaient fait le déplacement l’année dernière, même si la fréquentation devrait demeurer inférieure aux records atteints avant la pandémie (171.000 personnes en janvier 2020).
En tout, plus de 4.000 entreprises devraient faire le déplacement, dont 1.200 start-up.
150 start-up
Mais côté français, le nombre de start-up ne cesse de décliner. Cette année, les régions françaises accompagneront 135 jeunes pousses dans leur stand de l’Eureka Park, ainsi qu’une quinzaine d’entreprises dans l’espace « mobilité », où les constructeurs automobiles dévoilent leurs nouveautés.
L’année dernière, la France avait envoyé 200 start-up environ, dont 170 sur l’Eureka Park. Un chiffre qui marquait déjà un recul par rapport aux années précédentes. En 2019, par exemple, 270 jeunes pousses françaises avaient fait le voyage, et même 376 en 2019.
Aucun ministre
« On amène un peu moins d’entreprises que les années précédentes, mais 150, cela reste une très belle délégation, relativise Didier Boulogne, qui représente Business France au CES. Elles sont regroupées autour de trois thématiques essentielles : l’intelligence artificielle, la santé et la transition énergétique. »
Cette année, aucun ministre ne se rendra à Las Vegas. Clara Chappaz, la patronne de la French Tech, a fait le choix de rester à Paris. Seule personnalité politique à faire le déplacement, Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagne une quinzaine de start-up méridionales.
Plus de sélectivité
Cette délégation de taille réduite est notamment due à une plus grande sélectivité. « On n’est pas revenus à des niveaux d’avant le Covid, quand on faisait moins attention à l’argent dépensé », explique Thomas Husson, analyste chez Forrester.
Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr
Leave A Comment