Monthly Archives: January 2024

Que faut-il retenir du CES 2024 ? –

Cette année était bien celle de l’IA ? Chaque année est celle de l’IA au CES, mais cette édition était particulièrement marquée par la hype autour de l’IA générative et des nouveaux modèles de langage. Vous avez sans doute entendu parler de Rabbit R1 que j’aime appeler le Tamagoshi augmenté. L’entreprise n’exposait pas mais sa conférence de presse a fait beaucoup parler d’elle. Grâce à l’IA générative, cet assistant est capable de prendre la main à la place de l’humain pour utiliser un service. Cela pose des questions en termes d’utilisation des données mais aussi de liberté donnée à cette IA. Jusqu’où peut-elle aller en se faisant passer pour nous ? Mercedes, de son côté, a intégré de l’IA générative dans l’habitacle du véhicule. Le constructeur veut anticiper les besoins du conducteur et lui offrir une nouvelle expérience de conduite. Justement, qu’avez-vous repéré du côté de la mobilité ? D’une manière globale, les technologies présentées ne sont pas forcément nouvelles, mais elles arrivent à un niveau de maturité. Du côté de la micro-mobilité, j’ai retenu les « skwheel one », des skis tout terrain développés par une startup normande. Contrôlés à l’aide d’une télécommande qui permet d’accélérer et décélérer, ils peuvent atteindre une vitesse de pointe à 80 km/h. De son côté, Honda présentait son Motocompacto, un deux-roues électrique qui prend la forme d’une valise une fois replié. Il y avait une volonté chez tous les constructeurs d’utiliser des bio-matériaux et de ne pas mettre des capteurs quand ils ne sont pas nécessaires. Chaque année, une voiture volante est révélée. Cette fois, c’était l’Aeroht eVTOL Flying, un prototype du Chinois Xpeng. La santé était aussi un thème phare cette année ? Oui, une majorité d’exposants s’inscrit dans le « wellness » (bien être en français, ndlr) et la santé. Les lunettes auditives d’EssilorLuxottica permettent par exemple, dans un environnement bruyant, de capter davantage le son de ce que l’on regarde. J’ai beaucoup aimé Wimagine développé par des chercheurs du CEA (Organisme public de recherche scientifique français, ndlr). Cet implant cérébral permet à des personnes paralysées et handicapées de regagner de l’autonomie voire de marcher à nouveau. On peut parler ici de vrai progrès. S’il fallait choisir un top et un flop, quels seraient-ils ? Il est difficile de trouver un flop, car comme je l’ai dit cette édition était assez sage. En revanche j’ai observé plusieurs entreprises qui proposaient un service déjà existant, mais en moins bien. Pour le côté gadget je peux donner l’exemple de la startup Clicks Technology qui a présenté un clavier à fixer à son iPhone pour se rappeler l’époque du BlackBerry. Pour mon top, je dirais Wimagine que j’ai cité plus tôt. J’ai aimé aussi les jumelles connectées AX visio de Swarovski Optik, qui permettent de nommer les oiseaux et les animaux que l’on observe. Il est possible de prendre des photos et de placer un pointeur sur l’élément observé pour ne pas le perdre de vue.

By |2024-01-18T21:37:56+00:00January 18th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : mobilisation contre la domination annoncée des géants du numérique

« Veillons à ne pas reconstituer des Gafam de l’intelligence artificielle ! », a enjoint, mardi 16 janvier, la députée Stéphanie Yon-Courtin, devant le Parlement européen. Dans l’avis sur la politique de concurrence de l’UE dont elle est rapporteuse, l’élue Renew s’inquiète, en effet, que les discussions sur la réglementation de l’intelligence artificielle (IA) aient accordé jusqu’ici trop peu d’attention à la « menace de concentration de ce marché » aux mains des géants du numérique Google, Amazon, Facebook (Meta), Apple ou Microsoft. Mme Yon-Courtin propose donc que les services d’IA, comme les assistants personnels de type ChatGPT ou Bard, soient intégrés au Digital Markets Act (DMA), le règlement européen sur les grandes plates-formes numériques. Après les débats sur les risques d’erreurs, de désinformation ou de pertes d’emploi liés à l’IA, cette initiative est un des signes de l’effervescence autour d’un thème émergent : la crainte de voir cette technologie dominée par une poignée d’acteurs. « L’IA est le sujet qui monte parmi les autorités de concurrence », confirme le président de l’autorité française, Benoît Cœuré. Cette technologie était au cœur de la réunion des autorités de concurrence du G7, en octobre, à Tokyo. L’IA « a le potentiel de devenir le musée des horreurs de l’antitrust », avait estimé, en novembre, M. Cœuré, lors d’une table ronde de l’association Alliance digitale.

By |2024-01-17T14:41:51+00:00January 17th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’IA pourra-t-elle développer une conscience ?

Que ce soit au cinéma, avec "L’Homme bicentenaire" ou "AI : Intelligence artificielle", en littérature, avec "Blade Runner" ou encore dans les jeux vidéo, notamment avec "Detroit : Become Human", l’idée que l’intelligence artificielle puisse développer une conscience et un schéma de pensée propre à l’humain est un thème récurrent de la science-fiction. Aujourd'hui, et face au développement rapide et constant des IA, elle ne s'y limite plus. Le chercheur Athanassios S. Fokas, mathématicien grec spécialisé dans l’étude d’équations et de systèmes non-linéaires, s’est penché sur la question. Le fruit de son travail est dévoilé dans un article publié dans la revue PNAS Nexus. Il y exprime des arguments fondés sur l’état actuel des connaissances en cognition et en intelligence artificielle. Sémantique contre statistique Selon le chercheur, les machines n’ont pas et n’auront jamais une compréhension similaire à celle de l’être humain. Car là où l’humain cherche des liens sémantiques, les machines ne pourront que faire des liens statistiques, tout au mieux syntaxiques. Prenons l'exemple du modèle de langage word2vec, associant les mots à des vecteurs d’un grand nombre de paramètres. Il peut faire une association entre "reine" et "roi" grâce à leur emploi syntaxique proche, mais il ne peut pas faire le lien avec "mari" et "épouse", car l'IA n’a pas d’information sur le sens des mots qu’elle utilise. Le chercheur en informatique Joseph Sifakis, gagnant du prix Turing en 2007, précisait dans son ouvrage "Understanding and changing the world" publié en 2020, que les relations générées par l'intelligence artificielle entraînent de la prédictibilité, mais aucunement une compréhension des faits sous-jacents comme le ferait un être humain. LIRE AUSSILES VOCATIONS ARTISTIQUES DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE Une absence de créativité Avec l’arrivée d’IA génératives de plus en plus efficaces, il serait tentant de penser que l’intelligence artificielle est enfin douée de créativité. Face à cet argument, A.S. Fokas rétorque que l’IA n’a pas d’imagination et ne fait, en réalité, pas preuve de créativité. "La créativité ne peut pas se résumer à accomplir une tâche spécifique", écrit-il. Selon lui, l'écart entre la réalisation d'une tâche et le résultat attendu nécessite le besoin de formuler cette tâche avec des idées vagues. Le déterminisme présent dans le fonctionnement algorithmique des IA les empêche donc de faire preuve de créativité, une "partie non algorithmique" de la pensée humaine, selon la formulation du chercheur. LIRE AUSSIL'IA DE GOOGLE A-T-ELLE UNE CONSCIENCE ? MÊME LES SPÉCIALISTES TOMBENT DANS LE PIÈGE... Cerveau et algorithme : un corps comme différence L’auteur insiste fortement sur le fait que la singularité de la conscience humaine tient principalement de l’incarnation, le fait que le cerveau soit intégré dans un corps humain. Cette incarnation permettrait au cerveau de développer notamment une conscience de soi et un ressenti de l’environnement. Il est donc important de noter que la recherche en IA se focalise sur la simulation des neurones et occulte le reste des composantes influençant la cognition. On peut penser à l’importance des hormones comme la sérotonine ou la dopamine dans le fonctionnement du cerveau. Cette focalisation sur les neurones exclut également les cellules gliales qui composent 85 % de la masse du cerveau et qui constituent un important soutien au fonctionnement de celui-ci. Selon certaines théories, la conscience émergerait de la manière dont l’information est traitée. Or, exclure de facto le traitement non-neuronal pourrait suffire à empêcher la conscience d’émerger, conclut le chercheur grec. Il nuance tout de même son propos avec les nouvelles avancées, notamment concernant l’utilisation d’organoïdes, qui pourrait changer de paradigme. Bien que pour une partie de la communauté scientifique, l'émergence de la conscience artificielle semble peu probable, des chercheurs ont, le 21 décembre 2023, appelé dans un billet publié dans Nature à augmenter les fonds et les moyens alloués à la recherche en conscience artificielle afin d’éviter d’être pris de court si elle venait

By |2024-01-16T18:10:33+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

WePost permet aux voyageurs de train d’économiser de l’argent en transportant des colis

Disponible par le biais d’une web application, le service collaboratif WePost propose aux Français de réaliser des économies pendant leur voyage en train. Pour cela, les voyageurs deviennent aussi livreurs pour le compte d’un particulier ou d’un e-commerçant. S’il s’agit d’un particulier, la livraison se fait de gare à gare dans des points relai. S’il s’agit d’un e-commerçant, le voyageur dépose également le colis dans un point relai, puis il est pris en charge par un livreur à vélo jusqu’à l’adresse du destinataire. Pour utiliser ce système, l’utilisateur doit entrer ses dates et son trajet en train. Il peut ensuite choisir d’accepter une livraison et proposer une contre-proposition de prix si celle-ci n’est pas satisfaisante. Il peut ainsi gagner de 10 à 20 euros en fonction de la distance, de la rapidité du trajet, du poids et de la typologie de l’expéditeur. Le service est déjà disponible dans les gares de Paris, Marseille, Lyon, Lille, Montpellier et Sète. WePost comptabilise aujourd’hui 25 000 utilisateurs, plus de 30 e-commerçants et une vingtaine de points relais dans toute la France.

By |2024-01-16T17:54:07+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Rail : “A priori, pas de nouveaux opérateurs en France d’ici 2026”

Ce n’est qu’à la fin de l’année 24 que la startup Kombo prévoit de se connecter aux OBT du business travel, mais c’est déjà un agrégateur ferroviaire avec une bonne vision d’un marché du rail français que la concurrence transforme peu à peu. Entretien avec Matthieu Marquenet, son cofondateur. Le marché du rail est ouvert à la concurrence depuis décembre 21. Prévoyez-vous une montée en puissance de l’offre alternative à la SNCF en 24 ? Matthieu Marquenet : Il y a eu très vite Trenitalia sur Paris-Lyon, puis Renfe dans le sud de la France. On sait que la Renfe va multiplier par quatre son trafic sur la France au cours de l’année, en s’installant aussi sur Paris-Lyon, notamment. A priori en septembre même si aucune date officielle n’a été annoncée. L’arrivée d’un troisième opérateur sur cet axe stratégique n’est pas anodine.  > Lire aussi : La Renfe s'installe sur l'axe Paris-Lyon Voyez-vous une autre compagnie nationale tenter sa chance en France ? Pour l’instant, non. On aurait pu penser à la Deutsche Bahn mais des accords ont été conclus avec la SNCF, qui ressemblent à un pacte de non-agression.  Des opérateurs privés ? Pour l’instant, le seul nouvel opérateur privé qui roule en Europe, c’est le Néerlandais European sleeper entre Bruxelles et Berlin et qui va s’étendre jusqu’à Prague dans les mois qui viennent. Mais c’est un train de nuit, peu adapté à la clientèle corpo, donc. Pour d’autres acteurs  privés, ce devrait être plutôt en 26-27. Ce sont des projets industriels qui prennent du temps, en particulier à cause du manque de trains disponibles, des autorisations administratives et du fait que l’arrivée d’un nouvel acteur n’est pas rodée comme ça peut l’être dans l’aérien. Si l’on exclut les futurs trains de nuit, on peut penser, pour 26-27, à Le Train Voyage, qui prévoit d’opérer à grande vitesse dans le Grand-Ouest ou à Kevin Speed qui a pour ambition de relier en TGV de petites villes françaises, un peu en mode RER… Pour souligner les nombreuses difficultés techniques : ce projet nécessite des trains qui accélèrent rapidement et freinent fort. C’est avant tout la clientèle pro qui est visée mais davantage pour du commuting sur Paris-Picardie, par exemple. Changeons de focale : ne parlons plus des opérateurs mais des lignes qui pourraient attiser les convoitises… Le Paris-Londres. Il y a la possibilité de tripler le trafic sur cette ligne. Ce qui ferait du bien car, pour l’heure, les prix sont complètement aberrants même si on les compare à l’aérien. De plus, c’est un trajet de niche et iconique. L'espagnole privée Evolyn est déjà sérieusement positionnée dessus et la Renfe en parle... Pour le rail, on part d’un monopole, donc on n’imagine de toute façon pas un acteur qui viendrait s’emparer du marché comme l’a fait Flixbus… Je peux en parler facilement : Kombo a démarré en 2016 en étant agrégateur de bus. Evidemment, le succès de Flixbus nous a rendu moins pertinents sur ce marché. On ne partait pas d’une situation de monopole, certes, mais Flixbus, avant de s’imposer, a dû affronter Ouibus de la SNCF, avant qu’elle ne se retire. Mais pour revenir à votre question, effectivement, il n’y aura pas de tremblements de terre comme dans le bus. Parlons de ce qui existe… Sur Paris-Lyon, la clientèle corpo profite-t-elle de l’offre nouvelle ? Oui, très clairement : le service de Trenitalia est de très grande qualité. Elle est notamment dotée d’une classe Business executive - "silencio" ou "allegro" - bien supérieure à l’équivalent de la SNCF. Et le corpo est très demandeur. Si ça peut être révélateur : on a fait une petite vidéo sur cette Business executive, simplement postée sur les RS, qui a fait 500.000 vues. La gestion du réseau qui est le fait de SNCF Réseau favorise-t-elle SNCF Voyageur ? Evidemment ! Quand on est juge et partie, ça ne fonctionne pas. La SNCF n’a aucun intérêt à baisser ses prix d’accès au réseau pour la concurrence - elle a d'ailleurs annoncé une hausse de 8% pour 2024. De plus, SNCF Réseau est partie prenante, avec l’Autorité de régulation des Transports, dans la délivrance de nouveaux slots aux opérateurs. Il faudrait une vraie scission entre SNCF Voyageur et SNCF Réseau pour que la concurrence ne soit pas faussée. Une concurrence accrue a-t-elle forcément un effet notable sur les prix ?  Sans aucun doute. Sur un Paris-Lyon, à horaire identique, pour une même durée de trajet, un Frecciarossa Trenitalia est 35% moins cher qu’un TGV Inoui. Et, par voie de conséquence, d’après une étude que nous avons menée, le Paris-Lyon SNCF a augmenté de 1% entre 2022 et 2023... alors que les tarifs SNCF en moyenne nationale ont augmenté de 6% sur la même période. 

By |2024-01-16T17:49:49+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

CES 2024 : ces 5 nouveautés tech qui ont fait sensation

La poussette Ella de Glüxkind Cette poussette intelligente, inventée par une start-up canadienne, est l'une des stars du salon. Et pourrait bien révolutionner les balades des jeunes parents. Coté confort, il y a le bercement automatique, le pilotage sans les mains ou l'assistance électrique pour gravir les côtes par exemple. Mais le vrai bénéfice est toute la sécurité assurée par cette poussette, bourrée d'intelligence artificielle et de capteurs qui détectent les obstacles, avec deux roues arrière motorisées qui peuvent engager un freinage si jamais les poignées sont lâchées dans une descente. Localisable aussi. En précommande (avec liste d'attente à 3 800 dollars). Le téléviseur Signature OLED T de LG Coté télévision, les géants coréens et japonais rivalisent d'inventivité. LG propose un téléviseur transparent sans fil, une première pour le leader de la technologie OLED depuis des années. Quasi invisible éteint, cet écran 4K de 77 pouces n'a besoin que d'une prise électrique à proximité - aucun autre câble ne dépasse puisque toute la technologie est déportée dans un boitier annexe. Un nouveau processeur autorise des modes d'affichage originaux, avec un contraste plus ou moins élevé pour faire apparaitre des informations (météo, horloge, etc.), des photos ou tableaux, ou un film en mode classique avec la qualité habituelle des écrans LG. Pas encore de date de sortie ni de prix. LG propose un téléviseur transparent sans fil.DR Les « skis » électriques de SKWheel Cocorico ! Une start-up normande lance un nouvel engin hybride entre ski et patins à roulettes électriques, qui permet de retrouver les sensations de godille toute l'année et sur tout type de surface. Bridés à 25 km/h en ville pour la législation, les « Skwheel » peuvent aller jusqu'à 80 km/h, avec des systèmes de freinage perfectionnés, notamment l'un d'eux contrôlé à distance par une manette. Cette dernière se glisse astucieusement à l'arrêt entre les deux « patins » pour devenir une poignée télescopique et faire de l'engin une valisette facile à transporter. Pour les travailleurs urbains (avec 30 km d'autonomie) comme les fans d'adrénaline. En commande à 1700 euros, via crowdfunding. Le masque mobilité de Skyted Finies les conversations bruyantes que tout le monde partage dans les transports en commun ! Skyted innove avec un masque à l'allure futuriste - on se croirait dans Star Wars - qui permet de tenir une conversation au téléphone ou en visio en parfaite confidentialité. Idéal aussi pour la sécurité des appels. Soutenu par l'Agence spatiale européenne et Airbus, ce masque absorbe 80% des fréquences vocales, totalement inaudibles à l'extérieur. Bien ventilé, compatible avec tous smartphones, haut-parleurs ou applications, il est fabriqué avec des matériaux 100% biosourcés et recyclés. 249 dollars en précommande sur Kickstarter avec une livraison prévue en décembre 2024. Skyted innove avec un masque à l'allure futuriste qui permet de tenir une conversation en parfaite confidentialité.DR La trappe intelligente de Flappie Amis des chats, voici une invention suisse qui devrait vous ravir - une évolution d'une trappe d'entrée intelligente qui détecte désormais les « proies » de vos chers amis : une chatière « anti souris ». Avec une caméra intégrée, le logiciel doté d'une intelligence artificielle et basé sur des données collectées pendant plusieurs années, non seulement reconnait votre animal, mais également ce qu'il porte dans sa bouche - souris, oiseaux ou autres animaux. Et garde la porte fermée tant qu'il l'a dans sa gueule. Pilotable à distance également via une application maison. Environ 400 euros.

By |2024-01-16T09:07:36+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les marques de luxe s’exposent sur TikTok

Les marques de luxe utilisent les médias sociaux, Instagram en tête et adoptent même le trublion Tiktok. C’est ce que présente l’étude menée par Visibrain, spécialiste de la veille sur les médias sociaux, qui analyse les interactions sociales et les stratégies de 30 grandes Maisons de luxe. La démocratisation du luxe sur les médias sociaux Visibrain annonce même que « la démocratisation du luxe est permise, le rendant accessible au plus grand nombre notamment à la cible jeune, sans pour autant lui enlever sa dimension prestigieuse ». La dimension du rêve doit toutefois être préservée. La marque la plus citée sur les médias sociaux est alors Dior, suivi par Prada, Yves-Saint Laurent, Louis Vuitton et Chanel. Louis Vuitton est la Maison de luxe la plus suivie sur TikTok et arrive en tête en termes d’influence C’est pourtant Louis Vuitton qui affiche la plus grande audience avec 105,1 millions d’abonnés cumulés, entre Facebook, Instagram, Youtube, X et TikTok.  Louis Vuitton est même la maison de luxe la plus suivie sur TikTok ! En termes d’influence, c’est Louis Vuitton qui arrive en tête en mesurant l’engagement moyen généré par ses publications sur les médias sociaux, en tenant compte des retweets + réactions sur Facebook + likes sur Instagram, YouTube et TikTok. L’analyse a été effectuée entre juin et novembre 2023. Louis Vuitton est suivi par Dior et Gucci. Le classement de l’influence des 30 marques est détaillé dans l’étude. Visibrain rappelle qu’Instagram représente la plateforme où les Maisons de luxe brillent. Ce média représente la première source d’engagement des 30 marques loin devant les autres réseaux sociaux. TikTok arrive en deuxième position, puis on trouve X (anciennement Twitter), YouTube et Facebook. Les recettes des Maisons de Luxe sur les médias sociaux Visibrain relève certaines recettes des Maisons de luxe sur les médias sociaux. Il y a par exemple l’usage de la langue anglaise afin de séduire une audience internationale et l’appel à des ambassadeurs et des influenceurs asiatiques, avec une place privilégiée pour les Coréens. L’étude relève que même si  sublimer son produit est un enjeu pour les marques de luxe sur les réseaux sociaux, il n’occupe pas la place centrale dans les stratégies de social media, allant dans le sens de la dimension essentielle du luxe, à savoir la rareté. Le produit est mis en scène, par le biais d’un univers ou par le biais d’une personnalité Les Maisons infusent une part de rêve dans leur communication, et ne placent pas toujours le produit en évidence ultime. Le produit est mis en scène, par le biais d’un univers, d’une mise en scène ou par le biais d’une personnalité. Si la vidéo gagne en usage sur Instagram, les Maisons de luxe se différencient cependant en exploitant le format photo qui a fait le succès d’Instagram. Visibrain observe aussi une démocratisation du luxe avec des intervenants qui diffusent des contenus spécialisés et l’accès aux défilés sur de courtes vidéos TikTok. Des intervenants décryptent les défilés et donnent leur avis sur des nouvelles collections sur TikTok. De même, les marques de luxe donnent à voir les backstages de leurs défilés sur TikTok. Youtube semble faire double emploi à ce stade en diffusant de l’émotion autour d’une marque. Quant à X, il devient souvent le relais média des marques. Reproduire son ADN sur les médias sociaux Visibrain estime que l’accès au monde du luxe sur les réseaux sociaux peut servir à dépoussiérer l’image de certaines Maisons, peut créer des nouveaux points de rencontres, toucher de nouvelles cibles, parfois internationales. Quoiqu’il en soit les Maisons doivent reproduire leur ADN sur les réseaux sociaux. Instagram demeure l’endroit où il faut être pour incarner le storytelling et les histoires de marque, et briller auprès audiences et créer de l’engagement.

By |2024-01-16T08:56:52+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Point d’étape pour Mobilisights, la filiale de vente de la Data de Stellantis

Annoncée lors du CES 2023, Mobilisights, filiale du constructeur automobile Stellantis, fait le point sur ses premières offres basées sur la donnée en temps réel des véhicules connectés. Mobilisights a lancé des solutions de flotte, d’assurance connectée et de gestion de la recharge des véhicules électriques. Cette activité commerciale fait partie du plan stratégique Stellantis Dare Forward 2030 (Stellantis Oser Avancer 2030). La société souligne qu’elle ne recueille et ne partage les données qu’avec le consentement explicite de l’utilisateur. Les données des 14 marques de Stellantis concernées Il y a un an, Mobilisights a été créé pour exploiter l’accès exclusif à la Data des 14 marques de Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler, …) et utiliser la Data de 14 millions de véhicules connectés. Au cours de l’année écoulée, Mobilisights a élaboré de nouvelles solutions et conclu des accords stratégiques. Mobilisights collabore avec plusieurs dizaines de clients, qu’il s’agisse de sociétés établies ou de startups. Des sociétés utilisatrices des Datas de Stellantis telles que Axa, Free2move, Webfleet ou CerebrumX Les sociétés concernées sont Axa pour l’assurance Stellantis, Free2move (location de véhicules du groupe Stellantis), Geotab (solution de suivi et de gestion de flottes), Guidepoint Systems (systèmes de transmission de données depuis les véhicules et télématique), Echoes (prestataire de collecte des données des véhicules en Europe), Ocean-Orange Business (Suivi et verdissement de flotte de véhicules), Webfleet (Suivi de flottes), MotorQ, CerebrumX (maintenance préventive de véhicules et télématique), EEVEE (app de gestion de véhicule électrique) et 2hire ( apps développées autour des véhicules). Mobilisights a développé ou fait évoluer 5 grands ensembles de Data majeures. Mobilisights a créé des ensembles de Data évolutives pour la gestion des flottes de véhicules pour des entreprises clientes en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que des ensembles de Data pour développer des offres d’assurance personnalisées, et enfin une offre de flux de Data pour gérer efficacement la recharge des véhicules électriques. Ces solutions commercialisées par Mobilisights visent à répondre à de nombreux cas d’utilisation pour les entreprises de location de véhicules, les fournisseurs de services télématiques ou les partenaires de véhicules électriques.   Accès au compteur kilométrique et à l’accélération pour les assurances Les données en temps réel des véhicules connectés, telles que le compteur kilométrique et l’accélération, servent aux compagnies d’assurance afin de proposer des produits personnalisés, et de récompenser une conduite sûre. Ces données sur les conducteurs, avec leur consentement, sont analysées pour créer des offres basées sur le style de conduite. Les entreprises de location de véhicules accèdent pour leur part à des solutions de gestion de flotte de Mobilisights, en pouvant contrôler la consommation de carburant et pour les aider à optimiser leurs opérations avec de la Data en temps réel. La Data pour simplifier la gestion de la logistique des véhicules électriques, leur recharge, le suivi des coûts, avec une meilleure expérience utilisateur Quant aux fournisseurs de services télématiques, ils utilisent les flux de Data de Mobilisights pour améliorer la gestion de leur flotte. Avec l’accès à des Data détaillées sur les véhicules, ces fournisseurs peuvent transformer la manière dont les flottes opèrent, pour plus d’efficacité, de sécurité et de durabilité. La Data de Mobilisights permet également aux entreprises de développer des applications intuitives pour les propriétaires de véhicules électriques, afin de simplifier la gestion de la logistique des véhicules électriques, leur recharge, le suivi des coûts, avec une meilleure expérience utilisateur. Mobilisights indique qu’il travaille également à fournir de la Data anonyme, afin d’améliorer l’infrastructure de transport et de la voirie. L’usage de la Data doit permettre de créer des routes plus sûres et des systèmes de circulation mieux adaptés pour les usagers de la route. « Nous avons transformé la Data en progrès » affirme Sanjiv Ghate, CEO de Mobilisights, pour qui cette démarche ne fait que commencer. « J’ai vu l’impact que nous avons pu avoir avec nos clients en créant un écosystème plus sûr et plus efficace. Nous ouvrons ensemble la voie à un monde plus intelligent et nous sommes les pionniers dans l’avenir de la mobilité, un point de Data à la fois » conclut-il. Sanjiv Ghate, CEO de Mobilisights, était auparavant Vice Président chez Stellantis, en charge de la business unit de la Data, depuis août 2022 et basé à San Francisco. Auparavant, il a été Vice président en charge de la Data chez la société Here Technologies (anciennement Navteq), spécialisée dans les données de localisation et de cartographie. On retient qu’il a été en charge de la monétisation des données chez Yahoo durant 5 ans, alors qu’il était en Inde. Il a débuté comme ingénieur logiciel chez HP en 1995 à San Francisco.

By |2024-01-16T08:55:46+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Carrefour et Netflix testent un abonnement commun

Carrefour s’associe à Netflix pour lancer son nouveau programme pilote d’abonnement « Carrefour Plus »  dans les agglomérations de Rouen et Bordeaux. Pour 6 € euros par mois, les clients de Carrefour pourront accéder aux contenus de Netflix et obtenir 10 % de réduction sur 6 000 produits en rayon. L’abonnement doit permettre de fidéliser les clients « Il s’agit d’innover pour améliorer la vie de nos clients et leur permettre de ne pas faire de compromis entre alimentation et divertissement » présente Caroline Dassié, directrice Exécutive Marketing, Marques Propres, Datas & Client, Membre du comité exécutif du Groupe Carrefour. Vu de Carrefour, l’offre d’abonnement doit permettre de fidéliser la clientèle. Caroline Dassié espère que l’abonnement sera choisi par 3% des clients. Elle en a fait l’annonce avec Laurent Uguen, directeur commercial de Netflix, lors d’une présentation à la presse. À partir du 16 janvier, les clients peuvent souscrire à un abonnement à 6 € par mois, sans engagement, qui donne accès au forfait d’entrée de gamme de Netflix avec publicité. Et les clients bénéficient en plus de 10% de réduction sur 6 000 produits des marques distributeurs Carrefour, dans l’alimentaire, l’hygiène et la beauté. Cent huit magasins font partie de l’opération dans tous les formats, depuis le Carrefour Market jusqu’à l’hypermarché. On s’abonne sur le site de Carrefour On s’abonne en ligne. Le renouvellement est ensuite automatique. Il faut disposer d’un compte de fidélité chez Carrefour ou le créer pour l’occasion. Une fois l’abonnement à « Carrefour Plus » souscrit avec sa carte de fidélité Carrefour, le client reçoit un e-mail pour activer son nouveau compte Netflix. Si on a déjà un compte Netflix, on saisit alors les identifiants de son compte actuel pour garder ses préférences de lecture et ses profils sur la plateforme de streaming américaine. L’offre est accessible sur le site de Carrefour. Pour bénéficier des réductions, elles auront lieu lors de la présentation de la carte de fidélité en magasin, ou de son équivalent sur smartphone. Il est également possible d’obtenir la réduction chez Carrefour en prenant des abonnements Netflix sans publicité et Premium à 13,5 € et 20 €. Pour Netflix, l’objectif est de capter une nouvelle clientèle au-delà des 10 millions de clients français face à la concurrence croissante sur le marché de la vidéo en streaming, renforcée par l’arrivée récente de TF1+. Des réactions critiques   Sur les réseaux sociaux, les premières réactions à cette offre d’abonnement étaient plutôt critiques, en estimant que l’offre n’apporte de valeur à personne. Les clients de Netflix peuvent déjà avoir accès à l’offre d’entrée de gamme au même prix, tandis que la carte Pass et la carte de fidélité de Carrefour donnent accès à des réductions, en plus sans les limiter aux produits du distributeur. Ceci dit, l’émergence de l’offre conjointe Carrefour-Netflix réplique à la démarche d’Amazon entre son service de streaming Amazon Prime Video et son site e-commerce, qui va voir l’arrivée de la publicité sur Amazon Prime Video et l’attente d’un meilleur ciblage publicitaire grâce à la donnée client.

By |2024-01-16T08:52:23+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

EXCLUSIF – Deux anciens ministres à la gouvernance de l’école de code La Plateforme

Deux anciens ministres, celui de la Transition Numérique Cédric O (jusqu'en mai 2022), et celui des Solidarités Jean-Christophe Combe (jusqu'en juillet 2023), vont rejoindre la gouvernance de l'école du numérique et des nouvelles technologies La Plateforme. Le premier en tant que membre du Comité Stratégique de cette Edtech fondée en 2019 à Marseille ; le second en tant que président de son Comité de Mission créé à la suite de la transformation statutaire de l'entreprise en société à impact social. Les deux anciennes têtes du gouvernement se sont engagées pour « rejoindre le combat de l'égalité des chances » défendu par son cofondateur Cyril Zimmermann. Son label s'inscrit dans la lignée des nouvelles écoles du Numérique comme l' Ecole 42 de Xavier Niel, Simplon de Frédéric Bardeau, qui veulent ouvrir les opportunités qu'offrent les métiers du numérique à un public le plus large possible (publics éloignés de l'emploi, reconversions…). Mais contrairement à ces formations courtes, La Plateforme propose une offre basée sur l'alternance pour accéder à des niveaux Bac+3 à Bac+5 pour tous, sans conditions de ressources. Jean-Christophe Combe (à gauche), ancien ministre des Solidarités, et Cédric O (à droite), ancien ministre de la Transition Numérique. Gabrielle CEZARD/SIPA et ISA HARSIN/SIPA Et c'est un succès : en 3 ans, ses campus basés à Marseille, Toulon, Cannes et Brignoles, ont accueilli 750 étudiants. Âge moyen : 24 ans. La moitié, souvent issue des quartiers prioritaires de la ville, vit une situation sociale difficile. Les autres viennent d'obtenir leur bac, terminent un cursus d'enseignement supérieur ou opèrent une reconversion professionnelle. « Ce mélange est un ascenseur social », défend Cyril Zimmermann. Il en veut pour preuve le taux d'employabilité des deux premières promotions de La Plateforme : 88 % de la centaine d'étudiants qui ont rejoint l'école en 2019 ont trouvé un emploi en moins de 6 mois dans des directions informatiques de grands groupes ou des agences web.

By |2024-01-16T08:47:26+00:00January 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments