Monthly Archives: January 2024

Il n’y aura bientôt plus besoin de passeport pour entrer au Royaume-Uni

Le gouvernement britannique veut faciliter l’arrivée des voyageurs au Royaume-Uni et participer à un « voyage sans friction ». C’est pourquoi il va installer des bornes électroniques ultramodernes dans les aéroports, permettant aux voyageurs d’entrer dans le pays grâce à la seule reconnaissance faciale. Des expérimentations avec ces bornes sont prévues dans le courant de l’année 2024. Les voyageurs voulant entrer sur le territoire devront d’abord obtenir une autorisation de voyage électronique (electronic travel autorisation (ETA) en anglais). Pour cela, ils devront télécharger une application, répondre à une série de questions, scanner leur passeport chez eux et fournir une photo. 270 bornes électroniques existantes situées dans 15 aéroports et gares ferroviaires au Royaume-Uni devront être remplacées pour intégrer la technologie. Ce système est déjà utilisé à Dubaï notamment et facilite l’entrée à 50 nationalités. Selon les aéroports dubaïotes, ces nouvelles bornes permettent aux passagers de passer les procédures d’immigration « en cinq secondes seulement ».

By |2024-01-02T22:07:17+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Virgin Hyperloop ferme ses portes –

Est-ce la fin pour l’Hyperloop, avant même que ce train supersonique n’ait vu le jour ? Selon le média Bloomberg, Virgin Hyperloop, l’entreprise américaine qui avait pris la tête de la course dans son développement, a mis la clé sous la porte le 31 décembre dernier. Elle aurait vendu ses actifs et licencié ses employés, en raison de son incapacité à obtenir des contrats pour la construction d’un système Hyperloop fonctionnel. Pour rappel, l’Hyperloop est un train supersonique qui se déplace dans un tube à basse pression en utilisant la propulsion électrique et la lévitation magnétique. Il devrait permettre de transporter des voyageurs à une vitesse de 1 200 km/h. De quoi relier San Francisco et Los Angeles, éloignés de 600 km, en moins de 30 minutes ou encore Dubaï à Abu Dhabi, éloignés de 140 km, en 12 minutes. Venons-en au fret L’entreprise Virgin Hyperloop semblait pourtant la plus avancée dans la course au train supersonique, face à Transpod et Hyperloop TT, ses deux principaux concurrents. En 2017, l’entrepreneur milliardaire Richard Branson (à la tête de la compagnie aérienne Virgin Atlantic et la société aérospatiale Virgin Galactic) investit dans la startup américaine. L’entreprise, alors nommée Hyperloop One, décide de changer de nom pour devenir Virgin Hyperloop One (désormais, elle se nomme Virgin Hyperloop). Elle a été l’une des premières à réussir un test avec à son bord deux personnes en 2020. Sur une piste d’essai de 500 mètres, la capsule est parvenue à atteindre une vitesse de 172 km/h en 15 secondes. La même année, la société levait 172 millions de dollars et annonçait des premiers trajets avec passagers en 2020. En tout, elle a levé 400 millions de dollars depuis sa création. Mais la crise sanitaire est passée par là. En février 2022, Virgin Hyperloop licencie près de la moitié de son personnel après avoir décidé de passer du transport de passagers au transport de marchandises. L’ambition de l’entreprise était de se concentrer sur le fret pour se développer et ensuite se consacrer au transport de personnes. Un futur compromis pour l’Hyperloop ? Hyperloop TT, une autre entreprise américaine développant l’Hyperloop, notamment une piste d’essai à Toulouse, a connu elle aussi des difficultés récemment. Fin 2021, la Métropole Toulousaine a décidé de résilier le bail de la startup, faut de réelles avancées dans ses projets. Hyperloop TT avait pourtant bénéficié de subventions publiques. Selon le cabinet Roland Berger, qui a publié une étude sur l’Hyperloop, le train supersonique a encore 3 défis à relever pour connaître un vrai développement : établir un cadre réglementaire clair, parvenir à obtenir des fonds publics pour stimuler le secteur privé et sécuriser davantage des terrains publics pour les installations d’essai. Selon ses recherches, le cabinet estime que l’introduction de l’Hyperloop permettrait de baisser de 40% le trafic aérien.

By |2024-01-02T22:02:29+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Chrétiens en danger

DITO. Au Nigeria, 200 chrétiens ont été massacrés à Noël par des miliciens islamistes. Un drame symptomatique d’un ostracisme planétaire. Par Luc de Barochez Publié le 02/01/2024 à 10h57, mis à jour le 02/01/2024 à 12h27 S’abonner sans engagement Temps de lecture : 4 min Ajouter à mes favoris Google News Commenter Partager Le massacre de près de 200 chrétiens les 24 et 25 décembre au Nigeria a ému peu de monde en dehors des communautés décimées. Et pourtant, le « Noël noir » nigérian n'était pas un événement isolé, mais, au contraire, un signe des temps. Il a marqué le sinistre point culminant d'une année 2023 où les discriminations, les persécutions et les violences frappant ceux qui se réclament du Christ ont atteint un niveau inédit dans le monde. Pays le plus peuplé d'Afrique avec 215 millions d'habitants, puissance pétrolière, démocratie imparfaite, le Nigeria est aussi une mosaïque ethnico-religieuse. Une insurrection djihadiste dans le Nord-Est, orchestrée par les terroristes de Boko Haram et de l'État islamique, a fait, depuis quinze ans, au moins 40 000 tués, musulmans modérés, chrétiens et animis...

By |2024-01-02T21:37:11+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Israël : la Cour suprême invalide une disposition clé de la réforme Netanyahou

était une disposition clé de la réforme judiciaire très controversée promue par le gouvernement de Benyamin Netanyahou. La Cour suprême israélienne a annoncé, ce lundi 1er janvier, avoir invalidé la mesure qui prévoyait d'ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur « le caractère raisonnable » des décisions du gouvernement ou de la Knesset, le Parlement israélien. Huit des quinze juges de la Cour suprême ont voté pour l'invalidation de cette mesure, a indiqué le ministère israélien de la Justice dans un communiqué. Le ministre israélien de la Justice, Yariv Levin, a accusé la Cour de « s'arroger tous les pouvoirs » : « Dans les faits, les juges (de la Cour suprême) prennent entre leurs mains, avec cette décision, tous les pouvoirs qui, dans un régime démocratique, sont répartis de manière équilibrée entre les trois pouvoirs », exécutif, législatif et judiciaire, a écrit le ministre sur Telegram. Yariv Levin est le numéro deux du gouvernement, proche de Benyamin Netanyahou et architecte de cette réforme controversée. LA NEWSLETTER INTERNATIONAL Tous les mardis à 11h Recevez le meilleur de l’actualité internationale. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. « Une décision contraire à la volonté du peuple » Le parti Likoud de Benyamin Netanyahou a, lui, fustigé le calendrier de cette décision, affirmant qu'il était « regrettable que la Cour suprême ait décidé de publier son verdict au cœur d'un débat social en Israël pendant que les soldats de droite et de gauche se battent et risquent leur vie dans la campagne ». « La décision de la Cour est contraire à la volonté du peuple d'unité surtout en période de guerre », a ajouté le parti. À lire aussi Marek Halter : « À tous les Juifs du monde : faites entendre votre voix ! » Le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Yaïr Lapid a lui salué la décision, jugeant que la Cour avait « fidèlement rempli son rôle en protégeant les citoyens d'Israël ». Cette décision « met fin à une année difficile de conflits qui nous ont déchirés de l'intérieur et ont conduit à la pire catastrophe de notre histoire », a déclaré sur X (anciennement Twitter), Yaïr Lapid, se référant à l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas. La décision « doit être respectée », a aussi réagi sur X Benny Gantz, membre du cabinet de guerre et ancien rival de Benyamin Netanyahou, appelant à l'unité « pour gagner la guerre, ensemble ». Le Mouvement pour la probité du pouvoir, qui avait déposé le recours contre cette clause, a salué une décision « historique ». « Le gouvernement et les ministres qui ont voulu se passer du pouvoir judiciaire ont appris qu'il y a des juges à Jérusalem et une démocratie avec une séparation des pouvoirs », affirme-t-il dans un communiqué.

By |2024-01-02T21:27:18+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

HSBC finalise la cession de son réseau de banque de détail en France

La banque HSBC vend ses agences bancaires en France au fonds américain Cerberus qui devrait amener à la résurrection du CCF (Crédit Commercial de France). Suite à ses annonces du 18 juin 2021 et du 14 juin 2023, HSBC Continental Europe (HBCE) annonce avoir finalisé la cession de son activité de banque de détail en France au CCF, une filiale de My Money Group, société elle-même contrôlée par le fonds Cerberus le 1er janvier 2024. HSBC se concentrera désormais sur des activités de banque de gros et de gestion de fortune. Un réseau d’environ 250 agences en France La banque de détail n’intéresse plus HSBC en France. «  Notre équipe en Europe poursuivra son objectif de devenir la première banque de gros internationale en Europe, complétée par une activité ciblée de Wealth et Private Banking » commente Noel Quinn, DG du groupe HSBC. La cession concerne un réseau d’environ 250 agences, 800 000 clients et 3500 salariés, et la marque Crédit commercial de France (CCF), achetée par HSBC lorsqu’il souhaitait se développer en France.

By |2024-01-02T15:48:18+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Directive CSRD : un immense défi des entreprises pour 2024

Les entreprises vont devoir se préoccuper sérieusement d'environnement. En tout cas, de façon formelle et exhaustive : la nouvelle directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui va les contraindre à insérer dans leur reporting extra-financier toute une série de nouveaux indicateurs, entre en vigueur en 2024. « C'est un tsunami, qui les chamboule réellement », assure Marie Georges, chez Accenture. Plus précisément, les entreprises devront publier, à compter de 2025, des informations détaillées en matière sociale, environnementale et de gouvernance. « Ce reporting va porter sur l'exercice 2024 : beaucoup ont d'ailleurs déjà commencé à travailler », témoigne de son côté Sébastien Mandron, membre du bureau du Collège des directeurs du développement durable (C3D). Impact sur la biodiversité Cette obligation concernera les entreprises de plus de 250 salariés et réalisant plus de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires ou 20 millions d'euros de total de bilan (soit environ 50.000 sociétés en Europe). Mais les plus petites bénéficieront d'un délai supplémentaire pour s'adapter. Toutes devront en tout cas fournir un effort important, même si en France la plupart d'entre elles doivent déjà publier une déclaration de performance extra-financière (DPEF). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - 5 choses à savoir sur la directive CSRD, qui promet de révolutionner le reporting extra-financier en 2024 « Elles sont déjà tenues de publier des données sociales, ou des informations sur leurs émissions de CO2, par exemple. Mais avec la CSRD, elles devront aller plus loin, notamment en matière d'environnement : elles devront par exemple renseigner leur stratégie dans l'eau et les déchets, sur laquelle il n'y a quasiment rien aujourd'hui. Ou encore, détailler leur impact sur la biodiversité , une notion particulièrement complexe », explique François Stragier, du BCG. Sur le papier, la CSRD requerra quatre fois plus de données que la DPEF. LIRE AUSSI : CSRD : la France publie ses nouvelles règles sur le reporting extra-financier Reporting ESG : ces nouvelles règles qui s'appliqueront aux auditeurs de durabilité La directive liste 1.178 indicateurs potentiels, parmi lesquels les entreprises devront déterminer lesquels sont pertinents dans leur cas particulier. Il leur faudra aussi définir dans chaque domaine (eau, déchets, etc.) une trajectoire et un plan d'action pour l'atteindre. Ce reporting sera audité par un professionnel indépendant, au même titre que les données financières. « C'est la première fois que le financier et l'extra-financier seront liés », relève Marie Georges. Selon François Stragier, un bon tiers des grands groupes du CAC40 se sont déjà attaqués à la question. « Et les autres s'y mettent », indique-t-il. Certains ont commencé à se doter des compétences nécessaires, à nommer des « chief sustainable finance officers » (directeurs de la finance durable), à désigner des responsables dans toutes les strates des organisations. « Dans certaines entreprises, le sujet peut occuper jusqu'à 60 personnes », témoigne Marie Georges. Stratégie à moyen et long terme Il ne s'agit pas seulement d'un sujet de reporting : les entreprises vont devoir intégrer les problématiques correspondantes dans leur stratégie à moyen et long terme. « Ces sujets ont vocation à remonter aux Conseils d'administration. On constate une vraie dynamique : depuis six mois, j'ai organisé chaque semaine des réunions pour les administrateurs, qui ont à chaque fois attiré entre 40 et 100 personnes ! » indique Sébastien Mandron. Si les grands groupes ont pris de l'avance, dans les petites entreprises, c'est une autre histoire. Selon une étude que vient de réaliser le cabinet Baker Tilly auprès de 300 entreprises européennes, seules 12 % d'entre elles se sentent presque prêtes, et 29 % ne s'estiment pas du tout préparées : si 72 % affirment avoir déjà une stratégie ESG formalisée, elles sont 62 % à utiliser Excel pour faire remonter les données. La Confédération des PME (CPME) a dénoncé début octobre un « fardeau normatif », et le Sénat a lancé dans la foulée, début novembre, une mission flash sur le thème « Directive CSRD : la complexité de trop pour les PME ? » - qui n'a pas encore rendu ses conclusions.

By |2024-01-02T15:47:02+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Ma French Bank, la banque mobile de La Poste, vers la fin de l’aventure

La fin de Ma French Bank, la banque 100% mobile, se prépare. Sa maison mère, La Banque Postale lui reproche son absence de rentabilité. La Banque Postale propose aux clients de Ma French Bank de rejoindre sa propre offre, qu’elle tend à décrire comme similaire techniquement à celle de sa filiale en parlant de sa propre app comme étant « dans les meilleurs standards de marché » mais en mieux grâce à la supériorité des services proposés. On finit par se demander pourquoi La Banque Postale a lancé Ma French Bank. Quoiqu’il en soit, les clients de Ma French Bank ne rapportent pas assez. Une plateforme technique temps réel spécifique Comme quoi on peut avoir de nombreux atouts techniques tels que le temps réel pour l’enregistrement des transactions et la mobilité native, dérouler un programme très rationnel afin de conquérir des clients, et échouer sur le marché à l’instar d’Orange Bank. Ma French Bank dispose d’une plateforme technique spécifique créée pour l’occasion et fonctionnant en temps réel et au goût du jour, adopte les codes attendus par les jeunes générations en privilégiant le mobile, tout en conservant la proximité via les bureaux de Poste et un centre d’appels téléphonique avec des vrais gens impliqués dans le succès de la banque pour répondre aux clients. Pour rappel, Orange Bank disposait d’une plateforme technique améliorée et récemment migrée sur le Cloud Amazon et mettait un centre d’appels à disposition de ses clients ainsi qu’un chatbot évolué peu de temps avant de décider de mettre la clé sous la porte. « Ma French Bank n’a pas atteint la rentabilité et n’a pas encore trouvé son modèle économique » Au final, bien que l’on crédite Ma French Bank de 750 000 clients au bout de 5 ans d’activité, et que La Banque Postale parle d' »un succès indéniable auprès des clients« , le groupe étudie un projet d’arrêt des activités de Ma French Bank. Ces dernières semaines une revue stratégique de Ma French Bank a été réalisée. « Ma French Bank n’a pas atteint la rentabilité et n’a pas encore trouvé son modèle économique » énonce La Banque Postale. Selon le groupe bancaire, le marché est extrêmement concurrentiel, en pleine consolidation, et il requiert une taille critique suffisante pour espérer devenir rentable. « Des investissements massifs seraient nécessaires pour le développement de Ma French Bank, notamment en élargissant sa gamme de produits et d’offres d’équipement » poursuit la maison mère. ➔ Lire : les travaux d’Hercule informatiques pour créer Ma French Bank La Banque Postale veut se digitaliser Cette orientation n’apparait plus compatible avec le plan stratégique du Groupe La Banque Postale, qui envisage de prioriser ses investissements sur l’accélération de sa digitalisation. Si la cessation des activités de Ma French Bank était actée, elle se ferait suivant un processus progressif, qui s’inscrirait dans la durée. Cela prendrait entre 12 et 18 mois. Si ce projet devait être mis en œuvre, l’ensemble des collaborateurs de Ma French Bank se verraient proposer de poursuivre leur carrière au sein du groupe. « Leurs compétences et leur savoir-faire constituent un atout de taille pour La Banque Postale » déclare la Banque Postale. « Le meilleur du digital avec une app dans les meilleurs standards de marché, et une gamme de produits et services large et complète » La Banque Postale se montre rassurante et annonce que si l’arrêt de Ma French Bank venait à être mis en œuvre, elle proposerait à l’ensemble des clients de Ma French Bank la possibilité d’ouvrir un compte en son sein, et sur son réseau physique de 7 000 bureaux de poste, et leur proposer « le meilleur du digital avec une app dans les meilleurs standards de marché, et une gamme de produits et services large et complète ». Les avoirs et les dépôts des clients, resteraient accessibles tout au long de la procédure. Hamid Gourrada, directeur du Pôle Transformation du secteur Banque Assurance chez Transformation Factory évalue à 255 millions d’euros le coût de Ma French Bank, en cumulant les pertes nettes entre 2018 et 2022. Sur ce marché des néo-banques, Boursorama, filiale de Société Générale, apparaît comme le leader dans l’hexagone. Quant à BNP Paribas, il développe Nickel et Hello Bank.

By |2024-01-02T15:45:36+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Danone cède ses produits laitiers biologiques aux Etats-Unis

Danone poursuit le toilettage de son portefeuille de marques. Le groupe agroalimentaire français a annoncé, mardi 2 janvier, la cession de ses activités de produits laitiers biologiques Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis au fonds d’investissement américain Platinum Equity. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Danone : comment le piège russe s’est refermé sur le géant français des produits laitiers Ajouter à vos sélections L’opération n’est pas en soi une surprise, puisque Danone avait dévoilé son intention de se délester de ses marques américaines de lait, crème de café, yaourt et beurre bio, il y a quasiment un an. Un ensemble qui représente près de 3 % du chiffre d’affaires du groupe, soit environ 800 millions d’euros, mais pèse sur sa croissance organique et sa rentabilité opérationnelle. Horizon Organic et Wallaby étaient entrées dans le périmètre du numéro un mondial du yaourt lors de l’acquisition de la société américaine WhiteWave en 2017 pour la coquette somme de 11,7 milliards d’euros. Un rachat qui avait pour ambition de faire du propriétaire des marques Evian, Activia, Actimel ou Volvic un leader des produits bio et végétaux outre-Atlantique. Gérer dynamiquement Mais le marché des produits laitiers bio n’est plus aussi florissant aujourd’hui. Et les marques Horizon Organic et Wallaby ne répondent pas aux attentes fixées en termes de croissance et de rentabilité. Leur vente, après celle annoncée en décembre 2023 de la marque Michel et Augustin à CTH Invest, une holding belge liée au groupe italien Ferrero, s’inscrit dans le plan stratégique « Renew Danone », présenté par son directeur général, Antoine de Saint-Affrique en mars 2022.

By |2024-01-02T15:20:45+00:00January 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments