La Big Tech américaine poursuit son irrésistible ascension au sommet des Bourses mondiales. La capitalisation des Gafam – Google (Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft -, auxquels il faut désormais adjoindre le champion boursier de l’intelligence artificielle Nvidia , a bondi de plus de 1.000 milliards de dollars depuis leur point bas de début janvier pour atteindre un nouveau pic à plus de 12.000 milliards. Une ascension qui donne le vertige.
Il y a cinq ans seulement, début 2019, la capitalisation de ces six entreprises de la tech dépassait tout juste 3.000 milliards de dollars. Elles pesaient alors déjà quasiment deux fois plus lourd que l’ensemble des sociétés du CAC 40. Aujourd’hui, en dépit de la belle performance des poids lourds de la Bourse de Paris ces dernières années, leur capitalisation cumulée est plus de quatre fois supérieure à celle du CAC 40. Microsoft ou Apple pèsent chacune davantage que la totalité des sociétés membres de l’indice parisien.
330 milliards de dollars de profits
Les publications de résultats de ces derniers jours ont rappelé aux investisseurs les raisons de l’hégémonie de ces valeurs sur les Bourses mondiales. « Malgré des attentes élevées, elles ont été au rendez-vous, d’un point de vue fondamental il n’y a pas grand-chose à redire », souligne Jacques-Aurélien Marcireau chez Edmond de Rothschild AM. « On n’est plus dans l’euphorie post-Covid, elles ont fait de la bonne maîtrise de leurs coûts une pièce essentielle de leur stratégie », souligne-t-il.
Les efforts réalisés pour renforcer la rentabilité – après une année 2022 décevante – ont payé. En 2023, les Gafam – Nvidia ne publiera ses résultats que le 21 février – ont généré un chiffre d’affaires de 1.630 milliards de dollars et engrangé près de 330 milliards de profits. A titre de comparaison, l’ensemble des membres du CAC 40 ont généré en 2022 moins de la moitié de bénéfices malgré un chiffre d’affaires pourtant plus élevé.
Meta en particulier a su réagir promptement après avoir été sanctionné en Bourse pour ses investissements dans le métavers. Son titre avait perdu les trois quarts de sa valeur entre septembre 2021 et novembre 2022. Il a, depuis, touché de nouveaux sommets, avec une multiplication par plus de 5 de son cours, dont un bond de plus de 15 % vendredi.
Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr
Leave A Comment