Alors que l’échéance des JO approche, le gestionnaire aéroportuaire se dit « dans les starting blocks ». Afin de gérer les flux et d’impacter le moins possible les autres voyageurs durant cette période, ADP mise sur l’enregistrement des bagages déporté sur le village olympique, les scanners 3D ou bien encore le déploiement de SAS Parafe aux frontières. « Nous avons beaucoup d’espoir sur ce nouveau concept d’enregistrement à distance et pas uniquement pour les JO. Nous allons continuer de déployer ce système dans les années à venir avec notre startup partenaire, Alltheway, et continuer d’investir dans l’amélioration du parcours voyageurs », a déclaré ce matin Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Le patron affirme que la collaboration avec les entreprises innovantes est l’une de ses priorités et qu’il y a encore beaucoup à faire, notamment en matière d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ou de décarbonation.

Les trajet à bord des taxis volants toujours d’actualité
Sur ce sujet, outre l’aspect opérationnel, le groupe souhaite favoriser l’intermodalité et développer de nouvelles mobilités, comme les taxis volants électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Particulièrement attendus lors des Jeux Olympiques de Paris, les eVTOL font l’objet de nombreuses critiques et le commissaire chargé de mener une enquête publique a récemment rendu un avis défavorable pour la création d’un vertiport à la gare d’Austerlitz. Jugés trop bruyants et énergivores, les taxis volants n’ont, pour le moment, pas reçu le feu vert officiel pour leur mise en service. Edward Arkwright, directeur général exécutif d’ADP, s’est néanmoins montré rassurant. « Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec notre partenaire Volocopter et à ce jour, oui les taxis volants sont toujours d’actualité. Nous espérons tenir l’échéance des JO et recevoir la certification bientôt », a-t-il commenté. En parallèle, le groupe expérimente un tracteur robotisé pour le remorquage d’avions sur les pistes de l’aéroport de Roissy et accélère ses travaux d’électrification pour répondre aux besoins croissants sur les plateformes parisiennes.

Les aéroports parisiens pas prêts pour la double identification biométrique
Enfin, concernant les contrôles aux frontières, malgré un déploiement massif de SAS parafe et de l’utilisation de la technologie biométrique, Augustin de Romanet s’est dit particulièrement inquiet à l’approche de l’entrée en vigueur de l’Entry Exit System (EES). Comme le rapportent nos confrères de DéplacementsPros, ce nouveau dispositif mis en place dans les pays membres de l’UE nécessitera une double identification biométrique pour tous les voyageurs internationaux de pays tiers souhaitant entrer dans l’espace Schengen. Selon le Président, les aéroports ne sont pas prêts et il craint des temps d’attente avoisinant ou dépassant 1h. Cette nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur en octobre prochain dans tous les pays membres de l’UE.

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