OpenAI lance Sora, son nouvel outil capable de générer des vidéos grâce à l’IA –
OpenAI dévoile un nouvel outil capable de générer des vidéos à partir d’un simple texte. D’une durée maximale de 60 secondes, ces vidéos générées par une IA sont capables d’intégrer plusieurs personnages, des mouvements de caméra ou bien encore des émotions. Après ChatGPT, la société américaine entre dans la course à la vidéo générée par l’IA avec Sora, un nouvel outil capable de transformer un texte en vidéo. En cours de test, la plateforme est pour le moment réservée à une poignée de professionnels, mais pourrait par la suite être ouverte au grand public. Plus vraies que nature, les vidéos ont pour durée maximale 60 secondes. L’outil est également capable d’allonger des vidéos existantes ou d’en créer à partir d’une image fixe. Sur X, plusieurs vidéos ont déjà fuité et le résultat est pour le moins troublant de réalisme. La menace des « deepfakes » et de la désinformation L’entreprise a toutefois mis en garde sur son utilisation et assure que le logiciel « détectera et rejettera les commandes textuelles qui violent leurs politiques d’utilisation », dont les commandes qui réclament « de la violence extrême, du contenu sexuel, des images haineuses, des ressemblances avec des célébrités, ou de la propriété intellectuelle d’autres personnes ». L’objectif sera avant tout de limiter son usage pour la création de « deepfakes » ou à des fins de désinformation. Une solution similaire dans le tourisme Dans le secteur du Tourisme, la startup Skreenplay propose déjà ce type de solution afin de créer des guides de voyages ou d’illustrer des devis sans ouvrir un logiciel de montage. Comme pour Sora, une IA est capable d’analyser le texte et d’en faire une vidéo. En revanche, à la différence de l’outil d’OpenAI, la solution va chercher dans des banques d’images et de sons les éléments correspondants mais elle ne les crée pas. Bruno Maltor appelle à « plus que jamais humaniser nos contenus » Sur Linkedin, le blogueur voyage et créateur de contenu, Bruno Maltor, s’inquiète de l’arrivée de telles solutions. Selon lui, cela va demander aux professionnels du secteur d’humaniser plus que jamais les contenus « pour faire une différence face à la déferlante qui va arriver sur le web ces prochaines années. » Au-delà du fait que cette technologie puisse être inspirante, elle peut être particulièrement inquiétante pour certains…