Monthly Archives: February 2024

Qu’est-ce que l’adoption de l’AI Act par l’UE va changer pour les entreprises ? –

A l’unanimité, l’Artificial Intelligence Act (AI Act) a été validé vendredi 2 février par l’Union européenne. Le projet de réglementation sur l’intelligence artificielle est une première mondiale et tous les Etats membres ont approuvé l’accord politique, y compris la France qui s’y opposait depuis 7 mois. Ce texte s’adressera aux entreprises européennes et viendra réglementer l’usage autour de l’IA. Sur les IA génératives, des règles s’imposeront  pour s’assurer de la qualité des données utilisées dans la mise au point des algorithmes et pour vérifier qu’ils ne violent pas la législation sur les droits d’auteur. Par ailleurs, les développeurs devront s’assurer que les sons, images et textes produits seront bien identifiés comme artificiels avec une mention spéciale. Des contraintes renforcées s’appliqueront aux systèmes les plus puissants. Pour les médias et le secteur de la culture, l’AI Act est une première victoire qui ouvre la voie à des négociations sur les questions relatives aux droits d’auteur. Une application encore floue pour une entrée en vigueur en 2025 En revanche, le texte et les conditions de son application ne sont pas totalement finalisés, selon nos confrères du Monde, notamment le volet sur son utilisation au sein des startups ou petites entreprises. Si une réglementation était nécessaire, ce texte pourrait être un frein à l’innovation, comme le craint la France et le ministère de l’Economie qui a participé aux discussions et tenté de minimiser son champs d’application. L’AI Act entrera en vigueur en 2025 et fera l’objet d’une révision régulière, comme le précise le commissaire européen Thierry Breton.

By |2024-02-14T09:34:14+00:00February 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Presse : Reach signe un accord avec Amazon pour monétiser sa data

La fin des cookies au secours de la presse par ricochet ? Dans un « deal » assez inédit en Europe, le groupe de presse britannique Reach (notamment derrière les tabloïds « Express » et « Mirror ») vient de signer avec Amazon un accord permettant au géant de l'e-commerce d'accéder aux données des lecteurs afin de mieux cibler ses campagnes publicitaires. Selon le « Financial Times », qui a révélé l'accord, Reach fournira à Amazon dans le cadre de ce partenariat des données collectées directement, et après consentement, auprès des lecteurs. Ces « first-party data » donneront à Amazon des informations « contextuelles » permettant aux annonceurs de connaître les centres d'intérêt des internautes à partir des articles consultés. Ce partenariat fonctionnera en se servant de Mantis, un outil de « brand safety » construit par Reach . Assentiment des lecteurs Alors que la presse doit faire face aux multiples pressions induites par l'inflation et la morosité du marché publicitaire, la « first party data » pourrait être une nouvelle source de revenus pour les éditeurs, qui en disposent en quantité. Avec la fin des cookies tiers sur les navigateurs Internet, tout le monde cherche ces données, y compris, donc, un géant comme Amazon. LIRE AUSSI : ANALYSE - Pourquoi la fin des cookies va profiter à Google En début d'année, Google a commencé à arrêter progressivement les cookies sur son navigateur Chrome, qui domine ce marché avec environ 3,4 milliards d'utilisateurs dans le monde. Maintes fois reportée, cette suppression des cookies tiers devrait être complétée en 2024. Apple (Safari) et Firefox ont quant à eux déjà supprimé les cookies tiers. Données « loguées » Avoir accès à des données collectées directement et analysées de façon contextuelle est un enjeu « crucial », a souligné pour sa part Frazer Locke, directeur des ventes « ad tech » pour l'Europe chez Amazon. Selon le « Financial Times », d'autres groupes de presse pourraient suivre assez rapidement. Certains éditeurs seraient d'ailleurs en train de conduire des tests en moulinant les données « loguées » (emails, adresses, etc.) des lecteurs. Jon Steinberg, le patron de Future, un autre groupe de presse britannique ( « The Week, « Country Life », etc.), prédit quant à lui que les annonceurs et les agences publicitaires vont se tourner de plus en plus vers des éditeurs de qualité pour acheter leurs données first-party, rapporte le « Financial Times ». Mais d'autres restent plutôt méfiants. De tels accords de partage des données pourraient exposer les éditeurs à des risques juridiques. Autre préoccupation, et peut-être la principale : comment les lecteurs vont-ils réagir ? Attention à ne pas s'aliéner une partie de son public…

By |2024-02-13T22:04:58+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les activités russes de Yandex vendues pour 5 milliards d’euros

Après deux ans d'intenses et complexes négociations en coulisse, Yandex a enfin conclu un accord pour la cession de ses activités russes et par conséquent la scission de ses activités internationales. Une vente de 475 milliards de roubles, soit quelque 5 milliards d'euros. C'est la moitié de la valeur de ce groupe surnommé le « Gafa russe » ou le « Google russe ». Les actionnaires étrangers de Yandex, qui contrôlaient jusque-là plus de 80 % du capital, ont dû obtenir l'aval de la commission spéciale créée par le gouvernement russe pour orchestrer le départ de sociétés détenues par des Occidentaux. Avec une règle imposée à tous : céder les actifs à des repreneurs russes avec une décote d'au moins 50 % de la valeur. Rabais De facto, c'est la plus grande sortie d'entreprise de Russie depuis février 2022 et le début de l'« opération militaire spéciale » du Kremlin en Ukraine. Yandex, l'une des « success stories » de l'Internet russe depuis sa création en 1997 et son entrée à la Bourse de New York en 2011, avait vu sa capitalisation chuter à 6,8 milliards de dollars lorsque le Nasdaq a suspendu l'échange de ses actions au début du conflit. LIRE AUSSI : Ukraine : l'UE valide l'aide à Kiev et envoie un message d'unité à Poutine Loin des 30 milliards de dollars un an avant. Vendu donc avec un très fort rabais par rapport à sa valeur réelle, le groupe est cédé pour moitié à Consortium First, un fonds détenu par le management du groupe et la branche d'investissements de Lukoil, le pétrolier russe, et pour l'autre moitié à trois hommes d'affaires russes (Alexander Chachava, Pavel Prass, Alexander Ryazanov). Aucun d'entre eux n'est visé par les sanctions occidentales. Un fonds dans l'orbite de Lukoil « Il s'agit probablement de l'une des transactions d'entreprise les plus compliquées de l'histoire », a confié aux « Echos » une source bien placée au sommet de Yandex. « Car nous naviguions en eaux doublement troubles : le champ de mines des sanctions occidentales toujours plus strictes contre Moscou ; mais aussi un environnement politique de plus en plus hostile en Russie même. » Allusion aux visées croissantes de l'Etat depuis longtemps sur Yandex, acteur clé de l'Internet russe et donc influent sur la société civile. Depuis deux ans, l'appétit s'était aiguisé chez de multiples prédateurs parmi les groupes d'Etat pour mettre la main sur le principal moteur de recherche du pays. LIRE AUSSI : Yandex vend son pôle médias en Russie au réseau social VK Le fondateur de Yandex, Arkady Volozh, qui a quitté la Russie pour Israël en 2014, a qualifié de « barbare » l'offensive russe en Ukraine, provoquant des appels à représailles de la part de certains proches du Kremlin. Ils espéraient une nationalisation de Yandex. Même si de nombreuses questions demeurent sur l'accord final, le groupe n'entre pas dans le giron étatique. Les nouveaux propriétaires récupèrent quelque 95 % des activités et recettes du groupe.

By |2024-02-13T22:04:26+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

FTX renonce à renaître de ses cendres

FTX ne renaîtra pas de ses cendres. Depuis des mois, des investisseurs inspectent les décombres de plateforme crypto qui s'est effondrée brutalement en novembre 2022 pour négocier un redémarrage de la bourse . Mais d'après un des avocats chargé d'accompagner la faillite de la société, son fondateur, Sam Bankman-Fried , n'a jamais construit la technologie ou l'administration sous-jacente nécessaire pour gérer FTX comme une entreprise viable. « Les coûts et les risques liés à la création d'un échange viable à partir de ce que Bankman-Fried a laissé dans la benne à ordures étaient tout simplement trop élevés », a déclaré Andy Dietderich, lors d'une audience devant le tribunal des faillites du Delaware. « FTX était une imposture irresponsable créée par un criminel condamné », a ajouté l'avocat, rappelant que le prince déchu de la crypto a été reconnu coupable d'avoir trompé ses clients et ses investisseurs, leur faisant perdre jusqu'à 10 milliards de dollars. 7 milliards de dollars récupérés Des milliards que les liquidateurs chassent depuis des mois, traquant les actifs et tentant de démêler un réseau complexe de dettes dues à divers créanciers, y compris les clients qui ont placé des espèces et des cryptos sur la plateforme de trading. FTX a récupéré plus de 7 milliards de dollars d'actifs pour rembourser ses clients et a conclu des accords avec divers régulateurs gouvernementaux qui ont convenu d'attendre que les clients soient entièrement remboursés avant de tenter de recouvrer environ 9 milliards de dollars de réclamations, d'après Andy Dietderich. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Comment le fantôme de FTX hante encore le marché du bitcoin La société était devant le tribunal mercredi pour demander l'approbation d'un processus visant à déterminer le montant dû à chaque créancier et client. Au début de l'audience, le juge américain des faillites John Dorsey a statué que le montant de chaque créance serait fixé en fonction de ce qui était dû au client ou au créancier le jour où FTX a déposé son bilan. FTX s'attend ainsi à payer l'intégralité de ses clients, mais le calcul du remboursement se fera donc sur la base des prix des cryptomonnaies en novembre 2022, lorsque le marché était en pleine déroute. De quoi donner des sueurs froides aux clients lésés dont une partie se plaint de ce momentum, alors que le prix du bitcoin a plus que doublé depuis, flirtant actuellement avec les 43.000 dollars.

By |2024-02-13T22:03:52+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Sénégal : 6 questions sur une crise politique inédite

Le Sénégal s'enfonce dans une crise provoquée par la décision du président de la République d'annuler l'élection présidentielle. Après plusieurs tentatives de manifestations réprimées par les forces de sécurité, les Sénégalais se sont réveillés mardi matin avec une nouvelle date de scrutin dans dix mois, votée dans le chaos par l'Assemblée nationale. Comment en est-on arrivé là ? Eléments d'explications. 1. D'où est partie la crise ? Le président Macky Sall a pris la population et l'opposition de court samedi dernier en annonçant, lors d'une brève allocution télévisée, l'annulation de l'élection présidentielle à trois semaines du vote. Il a justifié sa décision en évoquant un « différend entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, en conflit ouvert à propos d'une supposée affaire de corruption ». Pour comprendre ce « différend », il faut remonter au 20 janvier, date à laquelle le Conseil constitutionnel a validé définitivement la liste des candidats admis à participer à l'élection présidentielle. A la surprise générale, Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, a vu sa candidature rejetée. En cause : sa double nationalité franco-sénégalaise. Un imbroglio administratif qui s'est transformé en crise politique lorsque le camp Wade a accusé Amadou Ba, Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, d'avoir lui-même corrompu deux sages du Conseil pour rejeter le dossier de leur champion. Pour éclaircir la situation, une commission d'enquête parlementaire a été chargée de déterminer les conditions de l'élimination de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Pour le président de la République, cette situation menaçait sérieusement « la crédibilité du scrutin. » 2. Comment le président a-t-il pu faire passer ce report ? Pour reporter le scrutin présidentiel, Macky Sall a abrogé le décret convoquant les électeurs sénégalais aux urnes. La Constitution lui interdisant de prolonger lui-même son mandat, un projet de loi repoussant la date de l'élection a été présenté dans la foulée et voté par les députés à l'Assemblée nationale lundi soir, après une séance chaotique qui a fini par l'intervention de la gendarmerie dans l'hémicycle. Cette nouvelle loi prévoit que le président Macky Sall reste au pouvoir en attendant le prochain scrutin programmé le 15 décembre. Pour Babacar Gueye, professeur de droit constitutionnel à l'université Cheikh-Anta-Diop, « cette loi est inconstitutionnelle puisque la Constitution stipule que la durée du mandat présidentiel est sanctuarisée et ne peut pas faire l'objet de révision. » 3. Que risque-t-il de se passer maintenant ? C'est la grande inconnue. Depuis l'indépendance du pays le 4 avril 1960, l'élection présidentielle au Sénégal n'a été reportée qu'une seule fois, en 1963. Cette crise est donc quasiment inédite. Pour l'heure, la situation est calme et la rue est étroitement surveillée par le pouvoir, qui craint des débordements. Depuis lundi matin, les données Internet mobiles sont coupées, ce qui complique la tâche des manifestants qui utilisent les réseaux sociaux pour se mobiliser. 4. Que disent la communauté internationale et les Etats voisins ? La communauté internationale n'a pas tardé à réagir à la suite de l'annonce de Macky Sall. Après la Cédéao, qui a fait part de sa « préoccupation » sur la situation du pays, la France a appelé le pouvoir à « lever les incertitudes autour du calendrier électoral », tandis que les Etats-Unis se sont déclarés « profondément préoccupés » par les événements. Dimanche, l'Union européenne a appelé à la tenue d'une élection « transparente, inclusive et crédible ». A l'inverse, le président Umaro Sissoco Embalo de la Guinée-Bissau voisine a publié un message sur le réseau social X pour féliciter le président sénégalais de sa « sage décision ». 5. Quelle était la situation dans le pays ces dernières années ? Au sein de la région, le Sénégal a toujours fait figure de modèle en termes de transition démocratique. Depuis son indépendance et contrairement à ses voisins le Mali, la Guinée ou encore le Burkina Faso, le pays n'a jamais connu de coup d'Etat. LIRE AUSSI : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la Communauté d'Afrique de l'Ouest Au mois de juin, la situation politique s'était déjà brutalement tendue à la suite de la condamnation judiciaire de l'opposant Ousmane Sonko pour « atteinte à la sûreté de l'Etat ». La rue s'était soulevée et la répression avait fait plus d'une vingtaine de morts, selon l'ONG Amnesty International. Le président Macky Sall avait ensuite rassuré la communauté internationale et une partie de la population en annonçant ne pas se représenter pour un troisième mandat. Jusqu'à ce dernier retournement de situation. 6. Peut-on parler d'un « putsch » ? Dès l'annonce de l'annulation du vote, l'opposition a dénoncé un « coup d'Etat institutionnel ». Khalifa Sall, candidat à l'élection et ancien maire de Dakar, a même appelé à « dresser des barricades contre la monarchisation [du] pays ». Plusieurs juristes dénoncent également un précédent dangereux pour la démocratie et l'Etat de droit dans le pays. Pour autant, les institutions semblent en partie fonctionner normalement puisque la loi actant le report de l'élection a pu être votée à l'Assemblée nationale.

By |2024-02-13T22:03:16+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

WeWork : quand Adam Neumann essaie de racheter son entreprise à la casse

Adam Neumann n'en a pas fini avec WeWork. Le gourou des bureaux partagés veut racheter l'entreprise qu'il a créée en 2010, et qui a fait faillite en novembre 2023. Sa nouvelle société d'investissement immobilier, Flow Global, réaliserait l'acquisition avec le soutien financier du gérant de hedge fund Third Point, Daniel Loeb, a révélé le « New York Times » mardi. Suite à ces révélations, Daniel Loeb a déclaré à CNBC qu'il ne s'était pas encore engagé à financer le rachat et que les discussions restaient «préliminaires». Les choses ne se passent apparemment pas aussi bien qu'Adam Neumann ne le souhaiterait. Le quotidien américain cite un courrier envoyé par les avocats de Flow à ceux de WeWork : « Nous écrivons pour exprimer notre mécontentement vis-à-vis du manque d'engagement de WeWork à ne serait-ce que fournir de l'information à nos clients dans ce qui est censé être une transaction maximisant la valeur pour toutes les parties prenantes », disent-ils. Flow négocierait depuis des mois pour acheter soit l'entreprise entière, soit ses actifs. Elle dispose de nombreux contrats locatifs pour des espaces de bureaux très bien situés en coeur de ville. Mais les loyers sont très élevés - à renégocier. Ensorceleur de financiers Dans cette nouvelle entreprise, Adam Neumann n'est pas seul. Le fonds d'investissement vedette de la Silicon Valley Andreessen Horowitz a mis 350 millions de dollars dans Flow. C'est beaucoup, surtout pour un business de loueur immobilier résidentiel : à première vue, ça ne ressemble pas à une start-up. Par ailleurs, le hedge fund Third Point pourrait épauler Adam Neumann dans son opération de rachat. LIRE AUSSI : REPORTAGE WeWork : « On savait que ce n'était pas tenable » Il semblerait donc que le fantasque créateur d'entreprise ait à nouveau réussi à ensorceler les financiers. En contant monts et merveilles sur le modèle économique de WeWork, en la dépeignant à outrance comme une société technologique, il avait réussi à soutirer plus de dix milliards de dollars à Masayoshi Son de SoftBank, et à séduire Benchmark Capital. Ejecté de son entreprise Il a été poussé vers la sortie avec un très gros chèque lorsque les financiers ont réalisé que le modèle économique n'était pas du tout celui de leurs rêves. WeWork s'était engagé à verser des loyers qui allaient obérer pour longtemps la profitabilité future de l'entreprise. Cela n'a pas empêché la nouvelle direction de mener l'introduction en Bourse tant attendue. La société a brièvement valu 47 milliards de dollars. Le reste n'a été qu'une longue dégringolade. LIRE AUSSI : WeWork, récit d'une faillite annoncée La vie dorée d'Adam Neumann, gourou fantasque du coworking Tandis que WeWork périclitait en Bourse, Adam Neumann a prospéré. Sa fortune personnelle est estimée à 2,2 milliards de dollars par Forbes en janvier 2024. «WeWork est une entreprise extraordinaire. En tant que telle nous recevons régulièrement des manifestations d'intérêt de la part de parties externes», a réagi l'entreprise dans un communiqué. «Nous restons convaincus que le travail que nous effectuons actuellement - en nous attaquant à nos dépenses de loyer insoutenables et en restructurant notre entreprise - permettra à WeWork de se positionner au mieux en tant qu'entreprise indépendante, précieuse, financièrement solide et durable à long terme», ajoute le porte-parole.

By |2024-02-13T22:02:27+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La ville de Rouen lance des souvenirs digitaux en NFT –

Après le musée d’Orsay, c’est au tour de la ville de Rouen de s’approprier les NFT en tant que souvenirs. Rouen Sites et Monuments et l’entreprise KERU se sont associés pour créer des NFT dans quatre sites emblématiques en Normandie : l’Historial Jeanne d’Arc, l’Aître Saint-Maclou, le Donjon de Rouen et le Château de Robert le diable. Pour acheter un souvenir NFT, le visiteur devra scanner un QR Code dans les boutiques de Rouen Sites qui le redirigera vers l’interface de KERU. En plus de posséder un souvenir numérique, son détenteur profitera d’avantages au sein de ces sites, comme des tarifs réduits sur le parcours numérique de l’Historial Jeanne d’Arc ou sur la visite audioguidée de l’Aître Saint-Maclou. Les souvenirs sont sécurisés sur la blockchain Tezos. Les souvenirs se digitalisent L’intérêt des NFT en tant que souvenirs est de garder le contact avec sa communauté avec laquelle une ville ou un musée peut interagir, mais aussi de développer une autre source de financement. Ils ajoutent une autre dimension au souvenir traditionnel. Ce n’est pas le premier souvenir augmenté que propose Rouen Sites et Monuments. L’Historial de Jeanne d’Arc et à l’Aître Saint-Maclou à Rouen proposent également dans leur boutique les magnets développés par Ask Mona qui permettent de converser avec Jeanne d’Arc.

By |2024-02-13T21:29:21+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le projet fou de Sam Altman dans l’industrie des semi-conducteurs

Cette fois, l'adjectif « fou » s'applique vraiment. Le patron d'OpenAI et l'homme qui incarne ChatGPT, Sam Altman, veut lever des milliers de milliards de dollars pour réorganiser l'industrie mondiale des semi-conducteurs et s'est entretenu avec de potentiels investisseurs, dont le gouvernement émirati, rapportait jeudi le « Wall Street Journal » (« WSJ »). Une telle initiative serait totalement inédite par sa taille et son impact sur la vie économique mondiale. Comme dit le « WSJ » avec un sens certain de l'euphémisme, elle ferait face à des « obstacles significatifs ». Mais le charisme de Sam Altman et sa capacité à emmener avec lui des financiers et des ingénieurs - ce qu'a prouvé la saga de son aller-retour d'OpenAI en novembre dernier - font qu'il n'est pas possible de classer définitivement une telle ambition dans la catégorie des châteaux en Espagne. Du reste, OpenAI ne dément pas l'information. Entre 5.000 et 7.000 milliards de dollars L'homme qui incarne le plus la révolution en cours de l'intelligence artificielle générative chercherait à lever entre 5.000 milliards et 7.000 milliards de dollars, en grande partie en dettes et sur un nombre d'années non précisé. Soit, dans le haut de la fourchette, 7 % du PIB mondial 2023, et 14 fois la taille du marché des puces d'aujourd'hui (527 milliards) ! Toutes les entreprises américaines ont levé l'an dernier pour 1.440 milliards de dollars de dettes, d'après la Securities Industry and Financial Markets Association citée par le « WSJ ». Selon PwC, les actifs sous gestion dans le monde ont pesé 114 milliers de milliards de dollars en 2022. LIRE AUSSI : IA : l'antitrust français ne veut pas d'un marché dominé par quatre acteurs OpenAI a participé à « des discussions productives autour du développement de l'infrastructure mondiale et des chaînes d'approvisionnement pour les puces, l'énergie et les data centers », selon une porte-parole de l'entreprise interrogée par le quotidien, ajoutant qu'OpenAi « continuera à tenir le gouvernement américain informé ». Le pari d'un développement exponentiel Cette initiative, si elle voit jamais le jour, fait le pari d'un développement exponentiel de l'intelligence artificielle. Elle part du postulat qu'il faut changer d'échelle pour répondre aux défis à venir, comme cela peut être le cas dans la lutte contre le changement climatique. Elle éclipserait les initiatives de tous les Etats de la planète, en particulier occidentaux, qui cherchent à rapatrier chez eux la production des puces, essentielles à toute l'économie, face à la vulnérabilité de Taïwan, la principale zone de production des plus sophistiquées d'entre elles. Ce projet devrait sans aucun doute se coordonner avec les politiques de soutiens publics pour ce secteur. Le « WSJ » relève que Sam Altman voudrait que les usines de puces qu'il envisage soient bâties aux Etats-Unis, mais le pays se heurte déjà à des pénuries de talents. Dans un tweet du 7 février, Sam Altman estime que le monde a besoin de plus d'infrastructure IA au sens large - « capacité des usines, énergie, data centers, etc. » - que ce qu'on imagine aujourd'hui. « OpenAI est prêt à aider ! » déclare-t-il. Sont évoqués dans le quotidien économique américain des partenariats avec les géants de l'industrie pour lever cet argent. On ne sait pas si les milliers de milliards envisagés seraient levés par une entité ou tout un attelage de participants à ce chantier. La gouvernance d'un tel projet est à écrire. Sam Altman chercherait à résoudre certains des plus grands défis auxquels fait face le secteur de l'intelligence artificielle en pleine expansion, notamment une pénurie de puces informatiques coûteuses nécessaires pour faire fonctionner les grands modèles de langage comme ChatGPT, Gemini (Google)…

By |2024-02-13T21:24:38+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Batterie solide : la course planétaire au « Graal de la voiture électrique »

Le monde de la batterie joue son avenir au « Mille Bornes ». Start-up et grands constructeurs automobiles, en passant par les géants chinois de la batterie, tout le monde veut être le premier à trouver la batterie qui offrira aux voitures électriques rapidité de recharge et autonomie de 1.000 kilomètres. Il s'agit d'atteindre l'inégalée facilité d'utilisation d'une thermique. Tout en abaissant les coûts, pour arriver à une parité de prix à l'achat du véhicule. Dans cette compétition, tous courent après la batterie dite « solide ». Le Graal de la batterie « solide » L'adjectif « solide » caractérise l'électrolyte, l'un des éléments de la pile. Celui-ci laisse passer les électrons entre les deux pôles de la batterie. Jusqu'à présent, cet électrolyte est liquide. Dans les batteries des prochaines générations, il sera solide. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi les batteries électrisent les start-up de la French Tech « Le principal atout réside dans sa densité énergétique : à masse équivalente, une batterie à lithium métal et à électrolyte solide permet d'aller beaucoup plus loin, de l'ordre de 1,5 à 2 fois », résume Xavier Veillard, directeur associé chez McKinsey. « Nous observons depuis 2016 la recherche d'un nouveau paradigme pour tenter de sortir du plafonnement des performances en densité d'énergie du lithium-ion, en développant la technologie dite solide qui trouve son origine dans les travaux sur les conducteurs ioniques de la fin des années 1970, explique Sébastien Patoux, responsable de la division batteries au CEA.

By |2024-02-13T21:23:45+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le PSG veut « bouger du Parc des Princes »

« C'est trop facile de dire maintenant que le stade n'est plus à vendre. On sait ce que l'on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc », a ainsi déclaré le dirigeant qatari en marge du congrès de l'UEFA à Paris. La Mairie de Paris a « gaspillé le temps du PSG » Cette sortie intervient deux jours après un vote du Conseil de Paris, qui a refusé le principe d'une vente du Parc des Princes. Or, le PSG avait fait du rachat de « son » stade sa priorité, quitte à prendre en charge de lourds travaux de rénovation et d'agrandissement. LIRE AUSSI : Parc des Princes : le Qatar rêve-t-il trop grand ? Le PSG valorisé 4 milliards d'euros « Si la mairie avait dit il y a huit ans que le stade n'était pas à vendre, nous aurions déjà déménagé, mais ils ont passé ces années à faire miroiter une vente avant de s'y refuser, gaspillant le temps du club », ajoute-t-on au sein du club parisien. Dès lors, « nous activons et accélérons tous nos plans de déménagement », ajoute-t-on. Plusieurs options envisagées Ces différents projets n'ont pas été dévoilés officiellement par l'état-major du PSG. La piste du Stade de France a été sérieusement envisagée, mais le club n'a finalement pas déposé de dossier de rachat. Une autre piste mènerait à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, alors que l'hypothèse d'une installation sur le site de l'hippodrome de Saint-Cloud a un temps été évoquée. Mais « plusieurs autres projets sont à l'étude », assure-t-on en interne. LIRE AUSSI : Le PSG renonce au rachat du Stade de France Reste à savoir si la décision de Nasser Al Khelaifi est irrévocable, ou si ces déclarations s'inscrivent dans un jeu de poker menteur destiné à faire infléchir la municipalité. Interrogée, cette dernière dit regretter l'absence de dialogue mais campe sur sa position : « L'histoire du PSG s'écrit au Parc. Mais en parallèle, le Parc appartient au patrimoine des Parisiens », fait-on valoir. Sans abandonner l'espoir d'un compromis, qui pourrait prendre la forme d'un bail de très longue durée, à l'image du contrat noué avec la Fédération française de tennis pour Roland-Garros.

By |2024-02-13T21:22:58+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments