Monthly Archives: February 2024

YouTube dépasse les 100 millions d’abonnés payants

YouTube échappe au tassement de la croissance qui affecte certains acteurs du streaming. Dans un post de blog, la filiale d'Alphabet annonce avoir franchi en janvier le seuil des 100 millions d'abonnés - essais inclus - pour ses offres payantes YouTube Music et YouTube Premium. Le service de streaming musical YouTube Music, lancé en 2015 et refondu en 2018, est proposé pour 10,99 euros par mois, contre 12,99 euros par mois pour le service YouTube Premium, lancé en 2018, qui offre un accès sans publicité à l'ensemble de la plateforme, à YouTube Music et à des fonctionnalités supplémentaires dont le téléchargement. Les deux services sont accessibles dans plus de 100 pays et régions du monde, le premier se destinant aux fans de musique, en compétition avec des rivaux comme Spotify,Apple Music ou Amazon Music, ainsi que le français Deezer sur certains marchés, le second s'adressant avant tout aux gros utilisateurs de YouTube. Double flux de revenus Les offres payantes de la plateforme connaissent une croissance rapide. Elles comptaient 50 millions d'abonnés en septembre 2021 et 80 millions en septembre 2022, soit un bond de 25 % opéré sur ces seize derniers mois. En parallèle, l'utilisation de la version gratuite de YouTube génère des revenus toujours plus importants pour la maison mère Alphabet, atteignant 9,2 milliards de dollars au dernier trimestre de 2023 (+15,5 % par rapport au même trimestre de l'année précédente). « Cette croissance de 20 millions de membres en à peine plus d'un an souligne la force de notre double moteur de publicité et d'abonnement », considère Lyor Cohen, le responsable mondial de la musique chez YouTube, dans une newsletter du groupe. « Cette réussite valide le modèle de double flux de revenus du groupe, partagé entre publicité et abonnement, qui 'coexistent très bien' », confirme aux « Echos » Adam Smith, le vice-président chargé des produits chez YouTube. Aux Etats-Unis, le groupe commercialise par ailleurs une autre offre d'abonnement payant, le service de télévision en ligne YouTube TV, qui donne accès à différentes chaînes américaines et concurrence le câble. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment les jeunes réinventent la télévision sur les réseaux sociaux A titre de comparaison, le leader du streaming musical, Spotify, comptait 226 millions d'abonnés payants en octobre 2023 (+16 % sur un an), pour 574 millions d'utilisateurs réguliers au total. Apple Music et Amazon Music ne communiquent pas leur nombre d'abonnés, mais auraient compté, selon l'estimation de l'institut britannique MIDiA Research, respectivement 85 et 82 millions d'abonnés mi-2022.

By |2024-02-02T14:02:33+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Colère des agriculteurs : les défenseurs de l’environnement « abasourdis » après la « pause » sur les pesticides

« Entre la mise sur pause du plan Ecophyto et la remise en cause du rôle de l'Anses [l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, qui délivre les autorisations en matière de pesticides], nous avons l'impression de revenir sur quinze ans de travail ! Nous sommes abasourdis et écoeurés… », soupire Nadine Lauverjat, déléguée générale de l'association Générations futures. Alors que les premières mesures annoncées pour calmer la colère des agriculteurs, vendredi, avaient totalement épargné les pesticides, le gouvernement a cette fois cédé à certaines revendications des syndicats agricoles sur le sujet. Gabriel Attal a notamment annoncé une « mise sur pause » du plan Ecophyto 2030 en cours d'adoption. Echec cuisant des précédents plans Il s'agit du troisième plan visant à réduire l'utilisation de produits phytosanitaires de 50 % (à horizon 2030, par rapport à la période 2015-2017) après l' échec cuisant des deux précédents. Doté d'une enveloppe supplémentaire de 250 millions d'euros, ce nouveau plan se voulait plus global que les précédents, avec une accélération de la recherche sur des produits alternatifs, et un accompagnement massif vers des pratiques agricoles plus écologiques. Il explique cette mise en pause par la volonté de prendre « le temps de mettre en place un nouvel indicateur, et de reparler des zonages et de la simplification », a aussi déclaré le Premier ministre, sans plus de précision. Il a annoncé un Conseil d'orientation stratégique sur le sujet « dès la semaine prochaine », avec l'objectif d'aboutir « avant le Salon de l'agriculture », qui doit démarrer le 24 février prochain. « Une mise sur pause, ce n'est jamais très bon signe », souffle Nadine Lauverjat. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - La France réaffirme son ambition de réduire de moitié l'utilisation de pesticides ANALYSE - Pesticides : un piège inextricable « Il ne s'agit pas d'abandonner le plan Ecophyto, mais de prendre le temps de le retravailler pour qu'il soit compris, efficace et utile pour tous », fait-on valoir au cabinet de Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, où l'on assure que les Zones de non-traitement (ZNT) ne sont pas remises en cause. Vivement contestées par les syndicats agricoles, ces zones, imposées par une décision du Conseil d'Etat en 2019, définissent des distances de sécurité à respecter lors de l'utilisation de pesticides, pour protéger les riverains ou les cours d'eau. Le gouvernement en avait fait une ligne rouge. Mais Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture, a indiqué que le gouvernement ferait appel de décisions de justice, qui avaient annulé des arrêtés préfectoraux sur la mise en oeuvre de telles ZNT. Doute sur la politique écologique Les agriculteurs ont par ailleurs obtenu gain de cause sur l'indicateur de mesure de l'utilisation de pesticides. Le gouvernement utilise aujourd'hui le Nodu (nombre de doses unités), qui représente le nombre de traitements appliqués par hectare. Les agriculteurs lui reprochent de ne pas refléter le recours à des produits moins nocifs, mais les ONG estiment qu'il permet de bien refléter la dépendance aux pesticides. Le gouvernement n'a pas précisé à ce stade par quoi il serait remplacé. L'exécutif va aussi devoir expliciter le futur rôle de l'Anses, alors que Gabriel Attal a annoncé vouloir « sortir d'une situation où notre agence sanitaire se prononce sur des produits sans coordination avec le régulateur européen », afin que les agriculteurs français ne se voient pas interdire de molécules autorisées dans les autres pays européens. « Elle ne pourra plus faire son travail, c'est un recul énorme ! », regrette Nadine Lauverjat. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Plan d'urgence pour les agriculteurs : un recul sur l'écologie Plan eau : les agriculteurs finalement dispensés d'une hausse de redevances Après les mesures dévoilées la semaine dernière (recul sur la taxation du GNR, réduction des délais de recours), puis la flexibilité accordée par Bruxelles sur les jachères cette semaine, ces nouvelles annonces jettent un sérieux doute sur la politique écologique du gouvernement. D'autant qu'il avait déjà reculé sur les redevances sur les pesticides qui devaient alimenter les agences de l'eau. « Le gouvernement a-t-il vraiment l'ambition d'aider les agriculteurs à changer de modèle ? », s'interroge Thomas Uthayakumar, à la Fondation pour la nature et l'homme (FNH). « Si c'était le cas il se trompe de réponse : ce ne sont pas ces mesures qui leur garantiront un revenu digne, sans lequel ils n'auront pas les moyens de revoir leurs pratiques pour engager leur transition écologique ». Au contraire pour les ONG écologistes. Sur le long terme, ils seront les premiers à souffrir de l'appauvrissement des sols et de l'effondrement de la biodiversité liés à un usage extensif de pesticides - pour ne pas parler de l'impact sur leur santé, alertent-elles.

By |2024-02-02T07:20:51+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Apple redresse ses ventes mais recule en Chine

Difficile de se maintenir sur le toit du monde technologique. Apple a dévoilé des résultats financiers en demi-teinte pour le premier trimestre de l'exercice 2023-2024, d'octobre à décembre. La firme à la pomme, qui vaut 2.890 milliards de dollars en Bourse, est pénalisée par le ralentissement du marché chinois. Le chiffre d'affaires a crû de 2 % durant le trimestre, atteignant 119,6 milliards de dollars. Autrement dit, les ventes se sont enfin redressées après quatre trimestres de baisse . Certes, la progression est modeste, mais elle est supérieure aux attentes des investisseurs. Quant au résultat net, il a grimpé à 33,9 milliards, en hausse de 13 %. Apple peut à nouveau remercier l'iPhone pour cette amélioration. Le roi des smartphones s'est mieux vendu que prévu, avec des ventes en hausse de 6 %. Ce produit, dont il s'écoule diverses versions et générations, pèse presque la moitié du chiffre d'affaires total (69,7 milliards). D'ailleurs, en 2023, Apple a dépassé Samsung pour les ventes de smartphones en volume - la firme à la pomme était déjà en tête pour les ventes en valeur. A la peine sur le marché chinois Les difficultés du marché chinois continuent cependant à jeter une ombre sur les perspectives d'Apple. Les ventes y ont dégringolé de 13 % à 20,8 milliards de dollars, alors que le marché s'attendait juste à un effritement. La consommation y est moins dynamique que par le passé, les rivaux locaux de l'iPhone sont agressifs, et Pékin a interdit cette technologie étrangère à ses fonctionnaires . LIRE AUSSI : TEMOIGNAGE - En Chine, dans l'enfer de l'usine géante d'iPhone « Je reste très optimiste pour la Chine », a cependant déclaré le PDG Tim Cook lors d'une conférence de presse, évoquant la croissance de la base installée, des classements de ventes flatteurs, un effet de change négatif. Des services qui croissent vite mais pas suffisamment Contrairement à l'activité iPhone, les ordinateurs iMac ont stagné, et l'iPad et les accessoires de type montres connectées ont reculé. Les services affichent une progression à deux chiffres, +11 % en un an (23,1 milliards). Le directeur financier, Lucas Maestri, a vanté la croissance à deux chiffres des abonnements payants, plus d'un milliard à ce jour, soit plus de deux fois le niveau d'il y a cinq ans. Mais la valorisation élevée d'Apple tient en partie au fait que les investisseurs la considèrent désormais comme une société de services. Or, ces derniers ne semblent pas en mesure de prendre le relais de l'iPhone, écrivent les analystes de Lightshed Partners : « Il faudrait une croissance soutenue de 25 % des revenus de services pour que les revenus du groupe croissent de 5 %. Malheureusement, nous pensons que la croissance des services va se modérer à 7,5 % en 2024. » LIRE AUSSI : Apple crée de nouveaux frais pour les téléchargements en dehors de son App Store Plusieurs inconnues pourraient en effet obérer l'essor de la manne. La commission de 30 % prélevée sur l'Appstore est contestée en justice et par le régulateur européen. Google, lui-même confronté à des procédures en droit de la concurrence, pourrait aussi cesser de verser des droits à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur ses smartphones. Stagnation des ventes en vue Les résultats du trimestre en cours risquent également de souffrir de la comparaison avec le début de l'année 2023, lorsque les goulets d'étranglement logistiques liés aux restrictions sanitaires en Chine ont été résorbés. Cela avait provoqué une frénésie d'achats d'iPhone, que Lucas Maestri estime à 5 milliards de dollars de ventes supplémentaires. Cela ne se reproduira pas. De plus, même en excluant cet effet exceptionnel, a-t-il ajouté, les ventes d'iPhone et le chiffre d'affaires total « seront similaires » au niveau d'alors. Le marché espérait plutôt une petite hausse, de 1 %. Ce vendredi, Apple commence à commercialiser son casque de réalité augmentée VisionPro aux Etats-Unis. Ce lancement inaugure « l'ère de l'informatique spatiale », a vanté Tim Cook. Il n'a pas fixé d'objectifs ou d'indicateurs de succès pour cette nouvelle ligne de produits dont au prix très élevé - 3.500 dollars pièce. Un prix justifié, a-t-il dit, par des années de développements technologiques, « du silicone aux écrans », et par l'omniprésence de l'intelligence artificielle.

By |2024-02-02T07:19:56+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Amazon règne sans partage sur l’e-commerce, mais le cloud ralentit

Amazon fait carton plein dans l'e-commerce. Son PDG Andy Jassy a mis en oeuvre une stratégie gagnante, entre baisses de prix, accélération des délais de livraison et réduction des coûts. Le géant de Seattle bénéficie aussi de l'essor de la publicité en ligne sur la plateforme. Seule ombre au tableau, la croissance d'AWS, sa branche cloud, qui ralentit. L'année dernière, les revenus d'Amazon se sont établis à 574,8 milliards de dollars, en hausse de 12 % sur un an. Son profit net a explosé, à 30,4 milliards. Un résultat d'autant plus remarquable que l'entreprise était dans le rouge en 2022, avec une perte nette de 2,7 milliards. L'action Amazocapn a bondi de 7 % dans les échanges jeudi après la fermeture des marchés financiers. « Amazon est le grand vainqueur de la saison des fêtes 2023, grâce à une période de shopping étendue et à une attention accrue portée à la rapidité des livraisons », note Sky Canaves, analyste chez Insider Intelligence. Depuis trois ans, la saison des fêtes commence dès le 10 octobre pour le géant de l'e-commerce, avec les « Prime Big Deal Days » - des jours de soldes réservés aux abonnés Amazon Prime. Prix cassés et rapidité « Avoir des prix compétitifs est toujours important, mais c'est particulièrement le cas dans une économie incertaine, lorsque les consommateurs font attention à ce qu'ils dépensent », a souligné Andy Jassy lors d'une conférence avec les analystes. Le groupe de Seattle s'est aussi efforcé de réduire au maximum les délais de livraison, notamment grâce à une réorganisation de son réseau d'entrepôts en Amérique du Nord. LIRE AUSSI : Etats-Unis : coup de chaud sur les prix en fin d'année Logistique : la percée des robots dans les entrepôts bute sur l'inflation Le groupe se montre également très vigilant sur les coûts de livraison. « Pour la première fois depuis 2018, nous sommes parvenus à réduire notre coût par unité vendue dans le monde. Aux Etats-Unis, ce coût a baissé de plus de 45 centimes par produit depuis l'année dernière », s'est vanté le PDG. Ce qui a permis notamment d'étendre la gamme de produits disponibles, sans renoncer à la rentabilité. La publicité en ligne pèse toujours plus lourd dans les résultats d'Amazon. Au dernier trimestre, les services liés à la publicité ont ainsi rapporté 14,7 milliards, en hausse de 27 % sur un an. « Cette activité, très profitable, est tirée par la demande de vendeurs tiers sur la plateforme », analyse Sky Canaves. Le groupe note de son côté que la vente de publicités sur la plateforme de streaming Prime Video « en est encore à ses débuts, mais continue de croître rapidement ». Ralentissement du cloud En revanche, la croissance de la branche cloud d'Amazon, AWS, semble ralentir. Ses revenus ont atteint 24,2 milliards de dollars au dernier trimestre, en progression de 13 % sur un an. C'est stable par rapport aux derniers résultats, mais cette division progressait beaucoup plus vite l'année dernière à la même époque (+17 %). Elle semble aussi croître plus lentement que ses deux rivaux, Google Cloud et Microsoft Azure. Amazon, le leader du secteur, investit pourtant dans l'IA générative pour rendre plus attractifs ses services à distance aux entreprises. La stratégie de l'entreprise dans l'IA se décline en trois piliers, en fonction du degré de personnalisation que veulent ses clients. Son service Bedrock, en particulier, permet à ses clients de choisir quel modèle utiliser pour quelle application. LIRE AUSSI : Bleu, S3NS, OVHcloud… La bataille du cloud souverain fait rage en France L'entreprise fondée par Jeff Bezos estime que ses investissements vont augmenter cette année, à cause de l'IA notamment. « Nous nous attendons à une augmentation des dépenses en capital au fur et à mesure que nous ajoutons de la puissance de calcul à AWS pour une expansion régionale, mais surtout à cause de notre utilisation de l'IA générative pour optimiser notre gestion des commandes et nos entrepôts », note le PDG. Rufus, un assistant dopé à l'IA En dehors des entrepôts et des centres de données, Amazon veut utiliser l'IA pour guider les utilisateurs sur son site. Jeudi soir, elle a annoncé le lancement de Rufus, un assistant utilisant l'IA générative pour répondre aux questions de ses clients. Ces derniers pourront par exemple lui demander quelles sont les meilleures machines à laver pas chères, ou encore quel imperméable choisir pour une randonnée. LIRE AUSSI : Chatbot intelligent, fiche produit personnalisée… L'IA générative à l'assaut de l'e-commerce RECIT - Amazon : la folle épopée d'un géant de l'e-commerce « Rufus a été entraîné sur un catalogue très large de produits, sur notre FAQ et sur les commentaires laissés par des utilisateurs, ainsi que sur le web », a expliqué Andy Jassy aux analystes. « Il permettra aux clients de découvrir des produits d'une façon différente de celle à laquelle ils sont habitués sur des sites d'e-commerce. » Des clients d'Amazon pourront ainsi demander quel est l'avis d'une majorité de commentaires, au lieu d'essayer de tous les parcourir. Ils pourront aussi poser des questions sur des sujets qui ne figurent pas forcément sur la page de présentation d'un produit, comme « est-ce que cette raquette de tennis est adaptée pour un débutant ? ».

By |2024-02-02T07:19:07+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Porté par la publicité en ligne, Meta accélère dans l’IA et le métavers

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Mark Zuckerberg. Mercredi, le PDG de Meta faisait face à des sénateurs américains très remontés contre Facebook et Instagram, accusés de nuire à la santé mentale des adolescents. « Vous avez du sang sur les mains », lui a lancé l'élu républicain Lindsey Graham. Le milliardaire s'est excusé auprès des familles présentes à l'audition. Jeudi soir, le patron était beaucoup plus allègre face à des analystes. Le groupe californien, qui s'apprête à fêter ses 20 ans, a enregistré des résultats exceptionnels en 2023. Ses revenus s'élèvent à 134,9 milliards de dollars sur un an, en hausse de 16 % par rapport à 2022. Et son profit net s'établit à 39,1 milliards, soit… 69 % de plus qu'en 2022. L'action Meta a décollé de plus de 14 % dans les échanges après Bourse. Pour la première fois de son histoire, l'entreprise a décidé de rémunérer ses actionnaires avec un dividende. Ce dernier a été fixé à 50 centimes par action. Renaissance Le rebond de Meta, après une année 2022 désastreuse , constitue un succès personnel pour son fondateur. Il y a deux ans, la base d'abonnés de Facebook reculait pour la première fois de son histoire, tandis que ses revenus souffraient des nouvelles règles d'Apple sur le respect de la vie privée, entre autres vents contraires. Afin de se sortir de cette mauvaise passe, le PDG avait décrété que 2023 serait « l'année de l'efficacité ». Un slogan qui s'est notamment traduit par des licenciements massifs . Meta compte désormais un peu plus de 67.000 salariés, contre 86.500 fin 2022. Mais lors d'une conférence avec des analystes, le fondateur a indiqué que son entreprise recommencerait à embaucher cette année. LIRE AUSSI : ENQUETE - Meta : Mark Zuckerberg empêtré Sheryl Sandberg quitte le conseil d'administration de Meta Car Meta se montre très optimiste pour l'année en cours. Pendant les trois premiers mois de 2024, l'entreprise s'attend à des revenus compris entre 34,5 et 37 milliards de dollars, ce qui est supérieur aux attentes des analystes. Rebond de la publicité en ligne La hausse des revenus de Meta - qui dépassent les 40 milliards de dollars entre septembre et décembre - est surtout due à un rebond de la publicité en ligne. « Meta a terminé l'année 2023 en beauté », commente Debra Aho Williamson, analyste tech indépendante. « Même si l'entreprise adore parler d'IA et du métavers, elle repose sur des réseaux sociaux et tire la quasi-totalité de ses revenus de la publicité. Et les annonceurs aiment toujours autant Meta. » LIRE AUSSI : EN CHIFFRE - Les résultats de Microsoft et Google portés par leurs investissements dans l'IA Cet afflux d'argent frais va lui permettre de continuer à investir massivement dans l'IA générative et le métavers, ses deux priorités à long terme. Les marchés se sont montrés circonspects face aux résultats présentés par Microsoft et Alphabet, maison mère de Google, cette semaine. Une prudence liée à la taille démesurée de leurs investissements dans l'IA générative, perçus comme risqués par les investisseurs. Au contraire, les prévisions enthousiastes de Meta « devraient lui enlever un peu de pression », commente l'analyste. « A terme, les investisseurs auront besoin d'en savoir plus sur le moment où Meta compte commencer à générer des revenus de l'IA, mais tant que les revenus publicitaires se maintiendront à un niveau élevé, la pression ne se fera pas trop sentir. » 42 milliards En 2024, les dépenses en capital de Meta seront comprises entre 30 et 37 milliards de dollars, soit 2 milliards de plus que prévu, a indiqué Susan Li, la directrice financière de l'entreprise. « Cette nouvelle estimation reflète notre compréhension mouvante de nos besoins en capacité de calcul liés à l'IA », a-t-elle dit aux analystes. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Le métavers, un gouffre pour Meta INTERVIEW - Après l'échec du métavers, son créateur veut reprendre les choses en main Reality Labs, la branche de Meta qui investit dans la réalité virtuelle et augmentée, devrait à nouveau voir ses pertes augmenter cette année. Au dernier trimestre, ses ventes ont atteint 1 milliard de dollars, mais ses pertes se sont creusées, à 4,65 milliards. Depuis fin 2020, Meta a englouti 42 milliards de dollars à la poursuite du métavers. Agents dopés à l'IA Comme à son habitude, Mark Zuckerberg a longuement commenté les investissements de Meta dans des technologies de long terme, l'IA générative et le métavers. Un jour, « toutes les personnes qui utilisent nos services auront accès à un assistant fonctionnant à l'IA qui les aidera à accomplir des choses », a promis le fondateur de Facebook. « Chaque créateur aura une IA avec lequel leur communauté pourra discuter. Chaque entreprise aura une interface avec laquelle les clients pourront interagir pour acheter des biens. Et chaque développeur aura accès à un excellent modèle open source pour construire des applications », a-t-il poursuivi. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Meta parie sur des IA à visage humain Meta concrétise auprès de start-up françaises sa stratégie d'IA open source En attendant l'avènement de ces « agents », Meta se sert de l'intelligence artificielle pour améliorer la précision de ses publicités. Elle offre aussi la possibilité aux marques de créer des campagnes publicitaires à l'aide d'une IA générative. Fin septembre, l'entreprise a présenté des IA à visage humain, dotées d'une personnalité. Ces dernières sont disponibles dans certains pays seulement, sur Facebook, Instagram et Messenger. Pour l'instant, Meta accumule des données sur la façon dont les utilisateurs interagissent avec ces bots. Elle devrait les déployer plus largement cette année.

By |2024-02-02T07:18:15+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

La publicité, cette « cash machine » à plus de 40 milliards de dollars pour Amazon

Datée de 2017, l'expression « troisième force » de Sir Martin Sorrell pour qualifier Amazon sur le marché de la publicité en ligne dominée par le duo Google -Facebook n'a jamais paru aussi justifiée. En 2022, le groupe de Seattle a généré 37,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires via la publicité. Presque le double par rapport à 2020. Sur les neuf premiers mois de 2023, cette activité a progressé encore de 23 % sur un an, et pourrait franchir le seuil des 45 milliards sur l'ensemble de l'année écoulée. Depuis une quinzaine d'années, Amazon boxe sur le ring du « retail media » où sa part de marché dépasse parfois les 80 % dans certains pays occidentaux, selon plusieurs sources. Cet idiotisme désigne ce qui a trait à la monétisation des espaces publicitaires sur les sites marchands des grands commerçants ainsi que de leurs données clients. On est très loin des achats d'espaces d'antan. L'an passé, ce marché a pesé près de 120 milliards de dollars dans le monde, selon GroupM (WPP) d'après qui le « retail media » devrait dépasser la télévision (dont la télévision connectée) dès 2028. « Amazon a montré la voie à tous les e-commerçants du monde sur le 'retail media'. Leur force est d'être devenu une place de marché incontournable. Beaucoup de vendeurs et de marques ne peuvent pas se passer d'eux tant leur parc d'utilisateurs est important, note Nicolas Rieul, le président de l'Alliance Digitale, l'association française des professionnels du marketing en ligne. La marge des retailers avec le 'retail media', au sein de leur écosystème, est comprise entre 70 % et 100 %. Amazon peut donc maintenir des prix bas pour attirer toujours plus d'utilisateurs et chercher sa vraie rentabilité grâce à la publicité. » Le cloud, « un avantage concurrentiel certain » Cet écosystème est très prisé par les annonceurs car ils peuvent y bénéficier des très fines données comportementales d'achats des clients d'Amazon. Sans compter que les utilisateurs s'y trouvent déjà dans une démarche d'achat. Dans sa besace, la plateforme dispose aussi de tout un panel de produits publicitaires sur sa place de marché : les populaires produits sponsorisés pour apparaître dans les résultats de recherche via l'achat de mots-clés, les bannières display avec des liens de redirection vers le produit en question, ou encore les vidéos depuis 2022. LIRE AUSSI : Publicité : Carrefour et Publicis veulent devenir le leader européen du « retail media » Dans la jungle d'Amazon En sus, Amazon propose de l'activation de data en extension d'audience. Traduction : les marques peuvent s'appuyer sur ses données transactionnelles pour orchestrer des campagnes publicitaires sur des sites tiers en s'appuyant sur la DSP du groupe - soit l'outil programmatique qui permet aux annonceurs et aux agences de cibler leurs campagnes et centraliser leurs opérations d'achats publicitaires. En 2019, la firme américaine a aussi lancé, aux Etats-Unis, sa « data clean room », un espace neutre permettant à diverses entreprises de partager des datas de manière sécurisée et anonyme. « Leur grande force est d'avoir une suite complète d'outils adtech maison. Ce qui est un gage de bon fonctionnement et leur permet de proposer une formule complète aux annonceurs et agences, détaille Dominique Latourelle, directeur associé chargé des solutions adtech chez iProspect (Dentsu). Et ils appuient leur offre publicitaire sur leur cloud. Ce qui est un avantage concurrentiel certain car ils peuvent faire des packages croisés avec la publicité et réaliser des économies d'échelles ou proposer des tarifs plus compétitifs quand leurs rivaux doivent acheter de la ressource cloud au prix du marché. » Elargir le spectre Pour l'heure, la quasi-intégralité de l'activité publicitaire d'Amazon est constituée par le « retail media » et Twitch, sa plateforme de « live streaming ». « Récemment, les équipes chargées de la publicité chez Twitch ont rejoint celles d'Amazon Ads, souligne Dominique Latourelle. On sent qu'il y a chez Amazon une volonté d'unifier ses forces publicitaires. Ce qui va sûrement se prolonger avec l'offre sur Prime. » Une manière pour le groupe d'élargir son spectre, ce qui est l'une de ses priorités du moment. LIRE AUSSI : Carrefour, Casino, Intermarché… : les géants français de la grande distribution misent sur la publicité digitale Le rouleau compresseur Amazon débarque dans la publicité télé « Les plus gros acheteurs de publicité sur cette place de marché sont les marques, pour qui Amazon est un vecteur de vente essentiel. L'enjeu pour le groupe est de séduire les annonceurs qui ne sont pas historiquement présents sur sa plateforme, fait valoir Arick Abou, directeur associé chargé des solutions commerce de l'agence média iProspect. Récemment, ils ont, par exemple, noué un partenariat avec Hyundai pour vendre l'une de leurs voitures en ligne aux Etats-Unis. Ils ont aussi créé un espace dédié au luxe sur leur site. Ce qui est aussi une manière de toucher de nouveaux consommateurs, donc de nouveaux annonceurs, et d'enrichir leur jeu de data pour la publicité. » Un cercle business vertueux.

By |2024-02-02T07:12:23+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Neuralink pose son premier implant dans un cerveau humain

Le milliardaire, patron de la société, a déclaré dans la nuit de lundi à mardi dans un post que le premier patient, opéré ce week-end, avait bien récupéré. « Les résultats préliminaires montrent une prometteuse détection des pics neuronaux », a assuré l'entrepreneur américain sur le réseau social X (anciennement Twitter), dont il est aussi le propriétaire. Le premier produit de Neuralink s'appellerait « Telepathy ». Pour cette société créée en 2017, tout est allé assez vite depuis l'accord des autorités sanitaires américaines pour tester de premiers patients humains, en mai dernier, après des tests sur les animaux - qui avaient valu à la start-up une enquête pour maltraitance animale. Juste après l'été, Neuralink avait alors annoncé le recrutement de ses premiers patients (des volontaires atteints de quadriplégie, sous certaines conditions). Contrôler un clavier par la pensée L'objectif initial « est de donner aux gens la capacité de contrôler le curseur ou le clavier d'un ordinateur par la seule force de leur pensée », avait alors indiqué la société dans un communiqué. « Les premiers utilisateurs seront ceux qui ont perdu l'usage de leurs membres. Imaginez que Stephen Hawking puisse communiquer plus rapidement qu'un dactylographe », a indiqué Elon Musk dans un post. Mais il faudra du temps : six ans seront nécessaires pour terminer l'étude. LIRE AUSSI : Neuralink, la start-up d'Elon Musk, recrute ses premiers patients pour ses essais Le plan d'Elon Musk pour connecter notre cerveau à un ordinateur Certes, selon certains scientifiques, la technique n'est pas nouvelle : d'autres sociétés travaillent sur des implants du cerveau comme Precision Neuroscience ou encore Synchron, société financée par Jeff Bezos et Bill Gates, qui avait réussi à implanter son premier dispositif dans un patient américain par l'intermédiaire des vaisseaux sanguins. LIRE AUSSI : Voyage au coeur de la galaxie Elon Musk PORTRAIT - Elon Musk : le génie de l'innovation rattrapé par sa face noire Mais Neuralink va plus loin que d'autres sur le type de dispositif (plus léger, moins invasif, avec plus d'implants, etc.). Comme le rappelle l'agence Bloomberg, Neuralink contient plus de 1.000 électrodes, bien plus que les autres implants. «L'opération dure moins longtemps que dans d'autres de ce type, les électrodes sont plus fines ce qui permettra l'enregistrement unitaire de neurones plutôt que de groupes de neurones », explique Claude Touzet, maître de conférences spécialisé en neurosciences à Aix Marseille Université. « La grande force de Neuralink, c'est de faire travailler ensemble différents métiers dans les neurosciences, la robotique, l'ingénierie etc., ajoute Olivier Oullier, fondateur d'Inclusive Brains et chairman de l'Institut d'Intelligence artificielle de Biotech Dental. La révolution c'est davantage d'avoir fait collaborer tout l'écosystème et d'avoir les moyens pour cela ». Intelligence artificielle De premières réussites sur des humains pourraient servir des objectifs plus vastes. L'entrepreneur derrière Tesla et SpaceX a évoqué des objectifs très ambitieux pour Neuralink, comme aider les gens à apprendre des langues ou à communiquer leurs pensées mentalement - même s'il a également toujours affirmé que son premier projet serait d'aider à améliorer les lésions cérébrales. LIRE AUSSI : Six questions sur Neuralink, la start-up d'Elon Musk qui veut révolutionner le cerveau humain Elon Musk avait aussi déclaré qu'il espérait qu'un jour l'implant permettrait d'atteindre des objectifs futuristes, comme aider les humains à fusionner avec l'intelligence artificielle.

By |2024-02-02T07:11:39+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les voitures électriques d’occasion n’ont pas la cote

Problème : ces modèles sont plus nombreux sur le marché, mais ils ne trouvent pas preneurs. « Sur les sites proposant des voitures d'occasion en Europe, l'électrique représente 4 % de l'offre, mais seulement 2 % des ventes », rapporte Guillaume Paoli, PDG et cofondateur d'Aramis Group. Conséquence, les délais pour écouler les stocks s'allongent. Pour ne pas garder les véhicules trop longtemps sur les bras (situation d'autant plus inconfortable que les taux d'intérêt sont élevés), professionnels et particuliers consentent de sérieux rabais. Selon AS24, le prix de vente moyen des modèles à batterie d'occasion a dévissé de 41.000 à 33.900 euros l'année dernière en France, alors que ceux du reste du marché restaient stables. Un phénomène qui n'est pas circonscrit à l'Hexagone : des données compilées par la banque HSBC font apparaître que la valeur moyenne à la revente des 10 modèles électriques les plus vendus aux Etats-Unis s'est écroulée de 28 % l'an dernier. En Grande-Bretagne, la baisse atteint 20 %. Ce coup de rabot généralisé a plusieurs explications. « Les modèles électriques sont encore très chers et la plupart ont une autonomie qui ne couvre pas toutes les situations, pointe Guillaume Paoli. Cela pèse sur la demande, d'autant que celle-ci n'est pas stimulée par les bonus et les subventions, comme dans le neuf. » LIRE AUSSI : La voiture électrique à 100 euros attire les foules La voiture d'occasion n'est plus la mal-aimée de l'automobile Perte de valeur accélérée Par ailleurs, « contrairement aux voitures thermiques, la technologie dans l'électrique n'est pas stabilisée, fait valoir Emmanuel Labi chez Autobiz. Les Renault ZOE qu'on trouve dans les concessions aujourd'hui ont par exemple plus d'autonomie que celles vendues il y a quatre ans ». De même, le temps nécessaire pour recharger la batterie ne cesse de se réduire. Du coup, les modèles commercialisés il y a trois ou quatre ans font pâle figure à côté des sorties récentes, un spécialiste n'hésitant pas à parler « d'obsolescence ». Guerre des étiquettes La pression sur les tarifs de la seconde main est d'autant plus forte que les modèles flambant neufs sont non seulement plus performants, mais aussi de moins en moins chers. La guerre des prix déclenchée par Tesla il y a un an a tiré vers le bas les étiquettes du secteur, qui étaient jusque-là supérieures de 30 % à 40 % en moyenne à ceux des modèles essence ou diesel. Le prix de la Model 3, qui avait certes grimpé de 10.000 euros en 2022, a fondu de 8.500 euros d'un jour à l'autre début 2023. Le modèle devenant éligible au bonus écologique, l'économie atteignait 13.500 euros pour le client, plus d'un quart du prix ! LIRE AUSSI : Tesla redescend sur Terre Voiture électrique : Renault et Stellantis face à face sur le ring Tesla tire le marché vers le bas Même cas pour le Model Y. A 38.000 euros, le modèle d'entrée de gamme vaut 12.000 euros de moins qu'en janvier 2023 dans l'Hexagone, tout en étant lui aussi devenu éligible au bonus. Une aubaine pour les acheteurs, mais un coup du sort pour les possesseurs du même modèle, qui ont vu s'évaporer une partie de la valeur de revente de leur véhicule. Les prix des Tesla d'occasion ont dévissé, entraînant avec eux ceux du reste du marché. Cette tendance à la baisse devrait se poursuivre en 2024. Face à l'offensive de Tesla et aux offres très agressives du Chinois MG, Volkswagen et Renault ont déjà écrêté leur prix de leurs modèles électriques neufs de plusieurs milliers d'euros, ce qui réduit dans la foulée la valeur résiduelle (c'est-à-dire le prix de revente espéré) de la Mégane E-Tech ou de l'ID.3. La sortie prochaine de deux voitures très attendues, l'ë-C3 de Citroën et la R5 de Renault, toutes deux à 25.000 euros ou moins, va encore accroître la concurrence du neuf sur les voitures de seconde main. Dans ce contexte, les clients ayant opté pour un leasing (qui laisse au concessionnaire la charge de revendre le véhicule au bout de trois ou quatre ans), plutôt que pour un achat classique, ne peuvent que s'en féliciter.

By |2024-02-02T07:10:25+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Ferrari bat son record de bénéfices, au-delà du milliard d’euros

Sur les circuits de Formule 1, Ferrari a parfois du mal à être à la hauteur de sa légende, mais quand il s'agit de vendre des voitures, c'est tout le contraire. La marque sportive mythique a présenté jeudi des résultats annuels une nouvelle fois flamboyants, avec un bénéfice record à la clé. Même si les candidats à l'achat se bousculent, l'entreprise italienne n'a augmenté sa production qu'à dose homéopathique l'an dernier, en livrant 13.663 véhicules (+3 %). Une rareté qui entretient son aura, mais aussi la valeur de revente de ses bolides, ce qui décontracte les clients au moment de sortir leur chéquier. Le chiffre d'affaires, lui, a bondi de 17 % et atteint quasiment 6 milliards d'euros. Il est tiré par les séries spéciales, comme la 812 Competizione, dont les prix de vente sont nettement plus élevés. Beaucoup plus de clients en Europe qu'en Asie Le cheval cabré bénéficie aussi du succès du Purosangue, son tout premier modèle à 4 portes et 4 places (la marque se refuse à employer le terme de SUV), qui coûte au minimum 390.000 euros. La demande est néanmoins très forte, au point que Ferrari, pour rassurer les puristes, s'est engagé à ce que ce modèle ne pèse jamais plus de 20 % des ventes. La zone Europe - Moyen-Orient - Afrique reste la place forte de la marque (44 % des livraisons en 2023). Le continent américain suit avec 28 % des clients, et des ventes en hausse de 10,6 % d'une année sur l'autre. Les résultats sont plus timides sur la région Chine populaire - Hong Kong - Taïwan, avec des ventes qui restent faibles (11 % du total) et reculent même de 4 % d'une année sur l'autre. LIRE AUSSI : Ferrari bouscule son ADN en cédant à la vague des SUV Podcast : comment Alpine veut se faire une place entre Ferrari et Tesla Cela n'empêche pas la rentabilité opérationnelle (Ebitda) de grimper de 3,4 points sur l'exercice 2023, pour atteindre 38,2 %. Un niveau sans commune mesure avec les standards de l'automobile, qui ancre la marque dans l'univers du luxe. Le résultat net est à l'avenant : il bondit de 34 % et passe pour la première fois la barre du milliard d'euros, à 1,25 milliard. Des chiffres qui ont été accueillis très favorablement par les investisseurs : le cours de l'action a conclu la séance de jeudi sur une poussée de plus de 9 %.

By |2024-02-02T07:09:31+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Amadeus acquiert Vision-Box pour accélérer sur le parcours biométrique –

Amadeus acquiert Vision-Box, l’un des principaux fournisseurs de solutions biométriques dans le secteur de l’aérien. Selon le groupe, ce rachat permettra d’offrir à ses clients, « une expérience passager complète et transparente, de la réservation à l’arrivée à l’aéroport, en passant par le contrôle aux frontières et l’embarquement. » L’objectif étant également de proposer une interopérabilité biométrique entre les aéroports, les compagnies et les autorités de contrôle aux frontières afin de créer un parcours voyageur fluide et de gérer efficacement les perturbations. 86,1 milliards de revenus d’ici 2028 Dans le cadre de cette acquisition, 470 employés de Vision-Box seront transférés chez Amadeus et l’opération devrait être finalisée au premier semestre 2024. « La biométrie est un secteur stratégique et en croissance rapide, et les capacités de Vision-Box nous permettront d’accélérer notre croissance dans ce domaine », a déclaré Decius Valmorbida, président du secteur Voyages chez Amadeus. Selon une étude de Biometrics Research Group, le secteur mondial de la biométrie atteindra 86,1 milliards de dollars d’ici 2028, contre 47,8 en 2023. En parallèle, IATA révélait à travers un rapport que 75% des passagers souhaitaient utiliser les données biométriques pour accélérer les process à l’aéroport.

By |2024-02-02T07:09:05+00:00February 2nd, 2024|Scoop.it|0 Comments