Dans le paysage français de la cryptomonnaie, StackinSat occupe une place particulière : cet acteur s’est toujours – et exclusivement – positionné sur le bitcoin. Avec cette plateforme, impossible d’investir sur les alt-coins (tout autre jeton). StackinSat encourage aussi la conservation des bitcoins en propre par ses clients, c’est-à-dire avec une clé privée, bien qu’il soit possible de les laisser sur la plateforme. Son argument de vente historique est d’ailleurs un service d’investissement récurrent pour recevoir directement dans un portefeuille auto-hébergé (clé privée) les jetons, cela en mutualisant les frais ce qui réduit fortement le coût de la transaction.
Lancé en 2020, StackinSat annonce aujourd’hui avoir bouclé sa levée de fonds communautaire par la voix de son PDG et fondateur, qui nous a accordé un entretien exclusif, Jonathan Herscovici.
Quels sont les résultats de cette nouvelle levée de fonds ?
Nous avons réussi à attirer 250 actionnaires pour un montant total d’un million d’euros. Le but, c’était d’être accessible à nos clients, le ticket minimum était donc de 1.000 euros et nous en avons eu plusieurs dans ce cas. Cela permet des les impliquer plus pour constituer une « armée d’ambassadeurs », car nous croyons beaucoup au bouche-à-oreille et à l’aspect communautaire.
Nous avons aussi vu arriver des investisseurs emblématiques comme Gaspard Hafner, co-fondateur de Mym [site de partage de contenus payants, NDLR]. Et je me félicite que nos actionnaires historiques, qui avaient déjà contribué pour un million d’euro, aient remis au pot dont : François-Régis Bernicot [Suravenir], Yves Choueifaty [Tobam] et Sébastien Gouspillou [Bigblock] entre autres, pour un montant total de 200.000 euros.
Quel est l’objectif de l’opération ?
Nous voulons devenir le premier acteur de l’épargne bitcoin en Europe. Cela passera dans un premier temps par l’obtention de l’agrément de Prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers. Nous possédons déjà un enregistrement PSAN, mais il s’agit d’aller un cran plus loin pour gagner en crédibilité. Cela requiert de recruter un responsable de la conformité, de payer des avocats, de placer au moins 100.000 euros sous séquestre, de réaliser un audit de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information et des tests d’intrusion avec un cabinet d’experts. Nous avons chiffré cette procédure d’agrément à environ 300.000 euros. Or, l’un des problèmes avec la remontée des taux directeurs était de trouver des liquidités pour la financer. La levée de fonds communautaire est aussi un moyen d’y remédier.
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