Au Musée d’Orsay, les visiteurs de l’exposition Le Code d’Orsay ont la possibilité de repartir avec une œuvre unique… non pas dans leur poche mais dans leur smartphone. L’acteur culturel a fait appel à Agoria, artiste et dj, pour présenter deux œuvres en résonance avec les collections et développées sur la blockchain Tezos. La première, Σ Lumina, d’une hauteur de 1,5 mètre, est une œuvre sculpturale qui fait office de portail vers un monde digital de l’art. Grâce à un jeu d’ombres et de lumières, Σ Lumina dévoile périodiquement un QR code au sol, comme le précise le Musée d’Orsay.

En scannant ce dernier, le visiteur est invité à générer une œuvre d’art numérique unique en soufflant sur le micro de son smartphone. Le public peut ensuite générer un NFT de l’œuvre sur la blockchain Tezos afin d’en conserver un exemplaire personnel. Une expérience rendue possible grâce à la collaboration entre l’artiste et fx(hash), une plateforme ouverte dédiée à l’art génératif, et l’application open-source Feral File, qui offre des moyens dynamiques d’expérimenter, de collectionner et de s’engager avec l’art numérique. Au-delà de l’aspect interactif, il s’agit d’une première technologique pour le Musée d’Orsay qui propose ici un lien inédit entre l’art physique et digital.

Quand la Culture s’empare du Web3
Bâtir une passerelle entre le monde physique et digital, c’est l’une des promesses du web3 à travers notamment la tokenisation d’actifs – ou le fait d’inscrire des actifs du monde réel sur la blockchain – qui concerne à la fois des biens immobiliers, des actifs financiers ou encore des œuvres d’art. Une proposition qui séduit de plus en plus d’acteurs culturels, désireux d’explorer le champ des possibles pour attirer de nouveaux visiteurs ou tout simplement proposer une expérience de visite différenciante. C’est le cas du Musée d’Orsay avec cette exposition inédite mais aussi de la ville de Rouen qui propose des NFT en guise de souvenirs aux touristes.
Des scénarios qui ne sont pas sans rappeler le partenariat initié par le Musée d’Orsay avec la Fondation Tezos pour s’emparer du potentiel du Web3 dans la culture. Une collaboration qui a déjà permis la création de souvenirs numériques sous forme de NFT vendus aux visiteurs de l’exposition « Van Gogh à Auvers-sur-Oise, Les derniers mois » et susceptible de donner lieu à d’autres expériences de visite s’appuyant sur le Web3.

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