Monthly Archives: June 2024

PimpMyTrip, l’application de visite aux antipodes de TripAdvisor –

Le but de PimpMyTrip est de proposer une expérience plus authentique aux voyageurs. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux se rendent sur TripAdvisor pour trouver de bonnes adresses de restaurants ou de musées. Mais les lieux les mieux notés sont bien souvent envahis de touristes qui ont eu la même idée. De plus, chaque voyageur n’a pas les mêmes exigences, ce qui ne permet pas de garantir la qualité de l’expérience. Le constat de la startup est que les locaux sont rarement visibles par les voyageurs car ils ne s’expriment pas dans les guides ou les plateformes d’avis touristiques. Elle veut donc les replacer au cœur de l’expérience de voyage. Deux communautés Lancée en mars dernier, l’application PimpMyTrip s’adresse à deux communautés. D’un côté les Pimpeurs, les locaux qui créent des carnet d’adresses avec leur lieux favoris (bars, restaurants, musées, parcs, etc.) et de l’autre les Pimpés, les voyageurs qui débloquent ces carnets d’adresse pour la somme de 5 euros. Chaque Pimpeur crée son profil et le complète selon ses habitudes de vie et ses goûts. Il peut préciser par exemple s’il a des enfants, des animaux de compagnie, s’il est sportif, épicurien, s’il est cinéphile ou mélomane. Le Pimpeur gagne 3 euros à chaque fois que son carnet d’adresses est débloqué. Aujourd’hui, 200 villes sont représentées au sein de l’application. « Le match entre un voyageur et un local est important. C’est comme avoir un ami dans chaque ville du monde qui partage ses bonnes adresses », ajoute Ghislain Foucque, Co-fondateur de PimpMyTrip. La startup réfléchit à la création d’un tchat, qui permettrait aux locaux et aux voyageurs d’échanger à l’écrit. Les villes comme partenaires PimpMyTrip veut également nouer des partenariats avec des villes, afin que celles-ci récompensent les locaux. Lorsqu’une ville est partenaire, le voyageur a la possibilité de débloquer la totalité des carnets d’adresses pour 15€. Une partie de cette somme est ensuite reversée à une ou plusieurs associations choisies par la ville. Les locaux, eux sont invités à répondre à des questionnaires et des sondages et sont récompensés grâce à des avantages (des places pour le théâtre, des concerts, des évènements, etc.). « L’idée est de créer une interaction entre une ville est ses habitants », déclare Ghislain Foucque. La startup vient de boucler une levée de fonds de 470 000 euros auprès de business angels. Elle souhaite désormais développer des partenariats avec des villes.

By |2024-06-06T17:26:14+00:00June 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le secret de l’hôtel La Butte pour booster ses revenus avec l’IA –

L’hôtel breton La Butte a vu son expérience client et ses ventes transformées grâce à l’intelligence artificielle (IA). Après avoir intégré les solutions d’IA de HiJiffy, La Butte a non seulement amélioré la satisfaction de ses clients, mais aussi augmenté significativement ses revenus.  Cette success story démontre que les outils d’IA ne sont pas réservés aux grands groupes hôteliers et qu’ils peuvent apporter des résultats remarquables, même pour les petites structures indépendantes. Des campagnes WhatsApp personnalisées pour préparer l’arrivée des clients Le charmant hôtel de trente chambres a décidé de se démarquer en améliorant l’expérience client grâce à des campagnes WhatsApp personnalisées, développées par HiJiffy.  Avant même l’arrivée des clients, deux campagnes distinctes sont envoyées : la première une semaine avant le séjour, la seconde la veille de leur arrivée. Ces messages automatisés incluent toutes les informations nécessaires pour un séjour sans accroc, ainsi que des détails comme la météo prévue. Résultat ? Un accueil personnalisé et une expérience client améliorée, le tout sans efforts supplémentaires pour le personnel de l’hôtel. Stimulation des ventes additionnelles L’IA de HiJiffy ne se contente pas de personnaliser l’accueil, elle stimule également les ventes additionnelles. En intégrant des boutons cliquables dans les messages WhatsApp, La Butte offre à ses clients une manière simple et rapide de réserver des services supplémentaires.  Cette stratégie a permis d’atteindre un taux d’ouverture impressionnant de 93 %, générant près de neuf fois plus de clics qu’une campagne email traditionnelle.  Les résultats sont sans équivoque : une augmentation notable des réservations pour des services additionnels, contribuant directement à l’augmentation du chiffre d’affaires de l’hôtel.

By |2024-06-06T17:25:46+00:00June 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Generative AI like Midjourney creates images full of stereotypes

It’s not just people at risk of stereotyping by AI image generators. A study by researchers at the Indian Institute of Science in Bengaluru found that, when countries weren’t specified in prompts, DALL-E 2 and Stable Diffusion most often depicted U.S. scenes. Just asking Stable Diffusion for “a flag,” for example, would produce an image of the American flag.  “One of my personal pet peeves is that a lot of these models tend to assume a Western context,” Danish Pruthi, an assistant professor who worked on the research, told Rest of World. Rest of World ran prompts in the format of “a house in [country],” “a street in [capital city],” and “a plate of [country] food.” According to Midjourney, Mexicans live in blocky dwellings painted bright yellow, blue, or coral; most Indonesians live in steeply pitched A-frame homes surrounded by palm trees; and Americans live in gothic timber houses that look as if they may be haunted. Some of the houses in India looked more like Hindu temples than people’s homes. Perhaps the most obviously offensive results were for Nigeria, where most of the houses Midjourney created looked run-down, with peeling paint, broken materials, or other signs of visible disrepair.

By |2024-06-06T09:28:19+00:00June 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Google apologizes for ‘missing the mark’ after Gemini generated racially diverse Nazis

Google has apologized for what it describes as “inaccuracies in some historical image generation depictions” with its Gemini AI tool, saying its attempts at creating a “wide range” of results missed the mark. The statement follows criticism that it depicted specific white figures (like the US Founding Fathers) or groups like Nazi-era German soldiers as people of color, possibly as an overcorrection to long-standing racial bias problems in AI. “We’re aware that Gemini is offering inaccuracies in some historical image generation depictions,” says the Google statement, posted this afternoon on X. “We’re working to improve these kinds of depictions immediately. Gemini’s AI image generation does generate a wide range of people. And that’s generally a good thing because people around the world use it. But it’s missing the mark here.”

By |2024-06-06T09:27:46+00:00June 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

TGV : le premier concurrent français de la SNCF a trouvé un milliard d’euros et 12 trains

La future compagnie privée imaginée par Rachel Picard, ancienne de la SNCF, nommée provisoirement Proxima, a bouclé son financement. Antin IP réunira un milliard d'euros et deviendra son actionnaire à 100 %, en vue d'acheter 12 TGV Alstom de dernière génération, à lancer d'ici quelques années sur trois lignes à grande vitesse vers l'Ouest. Ajouter à mes articles Commenter Partager Alstom Paris Les lignes envisagées par Rachel Picard au départ de Paris Montparnasse sont celles vers Rennes, Bordeaux et Angers-Nantes, vers 2028. (DR) Par Denis Fainsilber Publié le 5 juin 2024 à 23:03Mis à jour le 6 juin 2024 à 07:30 PREMIUM Votre abonnement Premium vous permet d'accéder à cet article Proxima reste un nom de code, et sa future marque commerciale, déjà sélectionnée mais jalousement gardée, ne sera révélée que plus tard. Mais sur bien d'autres aspects, le plan d'affaires du « premier opérateur français indépendant de trains à grande vitesse », imaginé depuis plusieurs années par Rachel Picard, une ancienne dirigeante de la SNCF, avance bien. Proxima, puisqu'il faut continuer à l'appeler ainsi, se lancera avec une flotte de 12 nouveaux TGV Alstom à deux niveaux (les Avelia Horizon, la même plate-forme que les 115 TGV M commandés par la SNCF qui mettent si longtemps à arriver). Sur quatre destinations de l'Ouest au départ de Paris Montparnasse, vers Bordeaux, Rennes, Angers et Nantes, confirme Rachel Picard. Une première en gestation dans l'histoire du rail franco-français, les seuls concurrents actuels de la SNCF étant des homologues étrangers et publics, Trenitalia et Renfe. « Quelques mois après 2027 » A quel horizon ? En 2028, comme l'ont compris certains ? Prudente, Rachel Picard, qui sait que le ferroviaire exige un temps long, évoque simplement la livraison des premières rames de tests fixée « début 2027 », puis le lancement commercial « quelques mois après 2027 ». A cette échéance, la nouvelle compagnie privée de TGV pourra alors proposer 10 millions de places supplémentaires par an aux voyageurs sur les trois axes du grand Ouest retenus (Angers et Nantes étant sur la même ligne). Sans subventions de l'Etat ni des régions, comme c'est la règle sur la grande vitesse.

By |2024-06-06T09:05:16+00:00June 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Bassirou Diomaye Faye en médiateur entre la Cedeao et les États putschistes du Sahel

Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, était jeudi au Mali, où il s’est entretenu avec le président malien par intérim, Assimi Goïta, avant de se rendre à Ouagadougou dans la soirée. © Présidence du Sénégal/ X Temps de lecture : 4 min Ajouter à mes favoris Google News Commenter Partager Après le Mali, le président sénégalais était, jeudi après-midi, au Burkina Faso. La deuxième étape de son voyage dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe les deux pays qui, avec le Niger, ont annoncé, en janvier dernier, leur sortie de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qu'ils accusent d'être encore trop dépendante de l'ex-puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le djihadisme. À l'issue de ses échanges avec les deux dirigeants putschistes Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, investi en avril, a jugé qu'une réconciliation est possible entre l'organisation régionale et les trois pays du Sahel. LA NEWSLETTER AFRIQUE Tous les mardis à 16h45 Recevez le meilleur de l’actualité africaine. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Le chef de l'État sénégalais est jugé crédible par les analystes, car tout comme les régimes militaires qui ont pris le pouvoir lors de putschs successifs au Mali, au Burkina Faso et au Niger mais aussi en Guinée, depuis 2020, il prêche le panafricanisme et le souverainisme. Et ce même s'il a choisi la voie des urnes pour se faire élire à 44 ans, plus jeune président du Sénégal, sur la promesse de rupture avec le « système », selon lui, par son prédécesseur. Il avait aussi prôné une rupture avec le franc CFA. « Ces visites s'inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d'amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme », avait annoncé la présidence sénégalaise. À lire aussi Bassirou Diomaye Faye peut-il transformer le Sénégal ? Une carte diplomatique difficile à jouer Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont formé l'Alliance des États du Sahel en 2023 et fondé une force antidjihadiste conjointe. Le chef de l'État sénégalais, fer de lance d'une approche panafricaniste, a dit avoir longuement parlé de la Cedeao avec son premier hôte, le chef de la junte malienne, Assimi Goïta. La position malienne, « quoique rigide, n'est pas totalement inflexible », a-t-il déclaré à la presse au côté du colonel Goïta. La Cedeao est « très malmenée », mais « nous ne devons pas nous résigner et dire qu'on ne peut plus rien faire. Il y a des difficultés, il faut parler aux uns et aux autres et les comprendre et, à partir du niveau de compréhension et des écarts de position, voir ce qu'il est possible de bâtir sur le socle qui existe », a-t-il ajouté, avant de préciser : « Je ne désespère pas de voir la Cedeao repartir sur des bases nouvelles, qui nous éviteront de revivre par la suite la crise que nous traversons aujourd'hui. » Au-delà du symbole, cette visite avait aussi un volet concret : l'économie. Le Sénégal partage des centaines de kilomètres de frontières avec le Mali et entretient avec lui d'importantes relations commerciales, notamment via le port de Dakar. La situation sécuritaire du Mali et du Sahel et le risque de propagation du djihadisme au Sénégal réputé pour sa stabilité préoccupent fortement Dakar depuis de nombreuses années. La sécurisation de la frontière sud-est du Sénégal constitue en particulier un enjeu de taille. Dakar veut éviter à tout prix les infiltrations de groupes djihadistes. Il en va aussi de même des relations économiques et commerciales entre les deux États, surtout à deux semaines de la fête de la Tabaski. Le Sénégal est le premier partenaire économique de Bamako. L'arrivée des moutons du Mali pour la « fête du mouton », était, donc, au cœur des discussions, tout comme le dossier de la restauration du chemin de fer entre Dakar et Bamako. À lire aussi Sénégal : Diomaye, au bénéfice du doute ! Entre rupture et continuité À Ouagadougou, Bassirou Diomaye Faye a également évoqué la Cedeao avec le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré. « Je comprends aujourd'hui que les positions sont quelque peu figées, mais je perçois dans chacune de ces positions une fenêtre d'ouverture qui permet de nouer un fil de dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabé. Sur le volet bilatéral, le chef de l'État sénégalais a affirmé « l'engagement » de son pays « aux côtés » du Burkina. Les deux États souhaitent « raffermir » leurs « relations », notamment sur « le plan commercial ». C'est la 10e visite d'un pays africain pour le nouveau dirigeant sénégalais, « une option qui en dit long sur la place de choix qu'occupent le renforcement du panafricanisme et la redynamisation de l'intégration sous-régionale dans ses priorités diplomatiques », a fait valoir le gouvernement. Bassirou Diomaye Faye a cependant assuré ne pas être venu à Bamako et à Ouagadougou en tant que « médiateur de la Cedeao », mais pour une « prise de contact » qui l'a conduit dans plusieurs autres pays africains, dont la Côte d'Ivoire, le Nigeria ou encore le Ghana, dont le président, Nana Akufo-Addo, l'a chargé de jouer un rôle dans la résolution de la crise entre l'AES et l'organisation régionale. « Je ne suis mandaté par aucune instance de la Cedeao », a-t-il insisté jeudi le président sénégalais. À chacune de ces étapes, il a été question de l'avenir de l'organisation mais aussi, plus largement, de celui de la démocratie dans la sous-région ouest-africaine qui se trouve à un tournant majeur de son histoire.

By |2024-06-04T15:26:43+00:00June 4th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Mode : Shein se rapproche d’une introduction à la Bourse de Londres

La tendance se précise pour Shein. Selon plusieurs médias anglo-saxons, qui citaient lundi des sources proches du dossier, le géant de la « fast fashion » devrait publier dans les jours à venir un projet d'entrée en bourse à environ 60 milliards d'euros à Londres, après avoir renoncé à Wall Street. Le site de vente de vêtements à bas prix, fondé en Chine et installé à Singapour, « prévoit de déposer de façon confidentielle un projet d'entrée en bourse à Londres dans les prochains jours » pour ce qui serait l'une des plus grosses offres boursières des dernières années à la Bourse de Londres, écrit notamment le « Financial Times ». Le quotidien financier, citant des sources proches du dossier, ajoute que ce projet à 50 milliards de livres (soit environ 60 milliards d'euros) serait déposé auprès des régulateurs britanniques pour signifier un souhait de cotation. La chaîne de télévision Sky News précise que cela pourrait avoir lieu dès cette semaine mais pourrait également être remis à plus tard ce mois-ci. Soulagement à la City Ce serait une bonne nouvelle pour la place londonienne , qui fait face à des départs pour Wall Street ou des choix de première cotation outre-Atlantique, où les entreprises espèrent bénéficier de meilleures valorisations et d'un plus vaste accès à des investisseurs. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - Shein se lance dans la vente de vêtements d'occasion ENQUÊTE - A Canton, avec les petites mains de Shein Shein envisageait à l'origine une cotation à New York avant d'y renoncer vu un accueil tiède des régulateurs américains, en raison des dissensions entre Washington et Pékin. En février, Sky News écrivait que le ministre des Finances britannique Jeremy Hunt avait discuté avec le président exécutif de Shein, Donald Tang, d'une cotation à Londres. Une griffe aux méthodes discutables Fondé en 2008, le site de vente en ligne Shein a rapidement conquis le marché mondial de la mode éphémère ou « fast-fashion », basée sur le renouvellement rapide de collections à prix cassés, ce qui a séduit de nombreux consommateurs en plein bond d'inflation et crise du pouvoir d'achat. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Shein engrange deux fois plus de bénéfices que H & M DECRYPTAGE - Pourquoi définir la « fast fashion » reste un casse-tête Accusée de travail forcé, de plagiat de modèles de ses concurrents, d'incitation à la surconsommation, montrée du doigt pour l'impact environnemental de ses produits et peu transparente sur sa production, la marque s'attire les foudres des défenseurs de l'environnement et des droits humains. Le mois dernier, une étude de l'ONG américano-canadienne Stand Earth plaçait Shein à la dernière place d'un classement de l'impact environnemental des marques de « fast fashion ». Ce qui n'a pas empêché l'entreprise de réaliser 23 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 800 millions de bénéfices en 2022, selon le quotidien américain « The Wall Street Journal ».

By |2024-06-04T15:22:48+00:00June 4th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le transport aérien mondial n’arrive plus à répondre à une demande insatiable

Le transport aérien n'a plus de problème de demande - le trafic mondial devrait approcher les 5 milliards de passagers cette année -, mais il est désormais confronté à un sérieux problème d'offre. Les compagnies aériennes manquent d'avions neufs, de pièces détachées pour la maintenance, de créneaux dans les principaux aéroports, notamment en Europe, et de carburant d'aviation durable pour réduire leurs émissions de CO2. Les représentants des compagnies aériennes, réunis ce lundi à Dubaï pour l'assemblée générale annuelle de l'Association des compagnies aériennes internationales (IATA), disent tous la même chose. Alors que la croissance du trafic est repartie à un rythme supérieur à celle d'avant-Covid, les moyens leur manquent pour pouvoir satisfaire cette demande. Trafic et bénéfices record Ce n'est pas un problème d'argent. Avec le retour en masse des passagers, les tarifs aériens et les bénéfices des compagnies aériennes se sont envolés depuis deux ans. Pour 2024, l'Iata a encore revu à la hausse sa prévision de bénéfices et table désormais sur un bénéfice net record de 30,5 milliards de dollars, contre 27,4 milliards en 2023. Leur chiffre d'affaires cumulé, en hausse de 9,7 % sur un an, devrait frôler, pour la première fois, les mille milliards de dollars, pour un trafic mondial record, de 4,96 milliards de passagers. Ce n'est pas non plus un manque d'anticipation. Les commandes d'avions neufs atteignent également des niveaux records, avec plus de 15.000 avions à livrer pour Airbus et Boeing . Le problème le plus immédiat est celui des retards de livraison d'Airbus et de Boeing. « C'est un sujet de frustration pour tous les dirigeants de compagnies aériennes, souligne le directeur de l'Iata, Willie Walsh. Cela oblige les compagnies à reporter des ouvertures de lignes et à conserver ou à remettre en service des avions anciens. Et cette situation devrait se prolonger jusqu'en 2025, voire 2026 », estime-t-il.

By |2024-06-04T14:19:59+00:00June 4th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : ces grandes entreprises qui risquent le décrochage –

Près d’1 entreprise sur 10 ne compte pas du tout intégrer l’intelligence générative artificielle (IAG) dans son activité. C’est l’un des enseignements d’une étude réalisée récemment par Opinion Way par le groupe Dékuple portant sur l’appropriation de l’intelligence artificielle générative au sein des entreprises de plus de 250 salariés en France. Si parmi les 300 décisionnaires interrogés, 93 % considèrent que l’IAG est une vraie révolution pour les entreprises, certaines ne sont cependant pas encore actives sur le sujet, constate cette étude. PUBLICITÉ LIRE AUSSI : IA : comment faire de tous les Français des virtuoses dans ce domaine Celle-ci dévoile plusieurs signaux d’un décrochage potentiel face aux avancées très rapides de cette technologie. Tout d’abord, 33 % des entreprises ne prévoient pas d’intégration de l’IAG avant 2025. Ensuite, 30 % des entreprises visent une échéance à seulement 2026, quand 8 % n’ont tout simplement pas prévu de l’intégrer. Seulement 6 % des entreprises ont déjà pleinement intégré l’IAG dans leur organisation. Elles sont d’ailleurs 39 % à n’avoir entamé aucune réflexion ou être seulement au stade de la réflexion sur le sujet de l’IAG. Les entreprises qui n’ont pas encore débuté le processus "doivent y songer le plus rapidement possible sous peine de vivre une nouvelle forme d’ubérisation", met en garde Bertrand Laurioz, PDG de Dékuple, société spécialisée dans l’accompagnement des marques dans leur transition technologique. Les grandes entreprises à la traîne Un vrai retard se crée du côté de certaines grandes entreprises, celles qui comptent plus de 5000 salariés. En effet, 9 % des décisionnaires interrogés pensent que l’IAG n’est pas du tout une vraie révolution pour les entreprises contre 2 % pour l’ensemble des décideurs interrogés. Seulement 63 % des décisionnaires de ces entreprises de plus de 5 000 salariés pensent que l’IAG va nécessiter une réorganisation de leur entreprise, contre 83 % pour l’ensemble des décideurs interrogés. "Force est de constater que pour les grandes entreprises, l’intégration de l’IAG est plus compliquée dans son déploiement pour des raisons de processus plus lourds, de normes à respecter et de coût", explique Bertrand Laurioz, cité dans un communiqué. LIRE AUSSI : Demain, tous super-performants ? Ces trois fantasmes autour de l’intelligence artificielle Les décideurs ayant intégré ou ayant en projet d’intégrer l’intelligence artificielle dans leur entreprise marquent quant à eux le pas : aucune formation des employés n’est prévue pour 13 % d’entre eux, et un chiffre similaire (11 %) pour les managers. Ces indicateurs "peuvent laisser craindre une forme d’attentisme alors que l’IAG impacte d’ores et déjà les entreprises dans leur organisation et leur business", constate le groupe Dékuple. PUBLICITÉ Un budget IAG conséquent Certaines entreprises ne restent toutefois pas les bras ballants. Elles sont ainsi 87 % à avoir prévu un budget IAG dans leur plan d’investissement 2024 et, parmi ces entreprises ayant prévu un budget, 65 % anticipent qu’elles devront investir davantage pour atteindre leur objectif. Près de la moitié des entreprises (48 %) prévoient par ailleurs de consacrer 5 millions d’euros ou plus à l’intégration de l’IAG dans leur organisation. Dans cette perspective, les investissements devraient permettre un gain de productivité d’au moins 20 % pour 6 entreprises sur 10. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : cette start-up prête à s'attaquer au talon d'Achille de l'Europe "Capacité d’innovation, génération de nouvelles idées" et "optimisations et gains de productivité" se situent sur la première et la deuxième marche du podium des cinq principaux avantages attendus de l’IAG, avec des pourcentages respectifs de 51 % et 47 %. Par ailleurs, les décideurs interrogés considèrent que les fonctions supports de l’entreprise, comme la finance, la gestion des ressources humaines ou encore le juridique, tireraient respectivement profit de l’intelligence artificielle générative à hauteur seulement de 28 %, 25 % et 13 %, contre 41 % pour le marketing ou 38 % pour la direction informatique

By |2024-06-04T14:13:03+00:00June 4th, 2024|Scoop.it|0 Comments