Des revenus de 85 milliards de dollars, en hausse de 14 % (le double de l’an dernier), dégageant une marge d’exploitation de 32 % (en hausse de 3 points) et 24 milliards de bénéfice net. Même si la croissance a ralenti par rapport au premier trimestre de l’année, Alphabet a affiché des résultats impressionnants pour le deuxième trimestre de son exercice en cours.

La maison mère de Google explique cette performance par la bonne tenue de l’activité de recherche sur Internet, son activité historique, et le dynamisme de sa branche cloud, un métier d’hébergement de services informatiques sur lequel il est challenger d’Amazon et Microsoft mais dépasse toute de même pour la première fois les 10 milliards de revenus sur un seul trimestre, ce qui permet de passer le milliard de produits d’exploitation. La croissance de l’activité approche les 30 %.

« Notre forte performance ce trimestre souligne notre force dans le search et notre dynamisme dans le cloud, s’est ainsi félicité Sundar Pichai, le patron d’Alphabet. Nous innovons à chaque étage de l’écosystème de l’intelligence artificielle ».

Stable après la clôture de Wall Street
L’action Alphabet restait à peu près stable (+1 %) dans les échanges après Bourse, malgré des indicateurs de comptes de résultat supérieurs au consensus des attentes des investisseurs. Mais Google a progressé de 30 % depuis le début de l’année et capitalise 2.260 milliards de dollars.
Seule petite ombre au tableau, YouTube a vu ses revenus croître de 13 %, à 8,7 milliards, mais c’est un peu en deçà des attentes des marchés. Les revenus publicitaires, le moteur du groupe, progressent de 11 %, à 66 milliards, une hausse moins rapide qu’au trimestre précédent.

Les investissements de la société ont grimpé de 1 milliard à 13 milliards entre le premier et le deuxième trimestre, notamment pour bâtir des data centers et faire tourner le modèle maison d’intelligence artificielle, Gemini. Sundar Pichai a expliqué que l’IA générative d’Alphabet générait «des milliards» de revenus et étaient utilisée par 2 millions de développeurs. «Le risque de sous-investir est dramatiquement plus élevé que celui de surinvestir», a-t-il lancé aux investisseurs qui assistaient hier aux premiers résultats d’un des Sept Magnifiques pour cette saison de trimestriels.

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