Monthly Archives: July 2024

Placement : Bitcoin, cryptomonnaies… Des valeurs refuges, vraiment ?

Avant d'être un actif connu de tous, la cryptomonnaie était l'apanage des libertariens et autres militants contre l'hégémonie financière classique. Pour cause, ces monnaies virtuelles sont dispensées de la plupart les règles habituelles régissant les marchés et les devises. Ultra-liquides, anonymes, disponibles sur des plateformes spécialisées non institutionnelles, les cryptoactifs semblent être une solution idéale pour se soustraire aux inquiétudes sur l'univers financier. De plus en plus démocratisées, les cryptomonnaies auraient le double avantage de devenir plus régulées tout en restant éloignées des risques systémiques. « Les actifs refuges sont ceux vers lesquels on se dirige dans des mouvements de « flight to quality » », analyse Louis Alexandre de Froissard, directeur de Montaigne Conseil & Patrimoine. « Il s'agit de l'or, du dollar, des bons du trésor américain par exemple », qui répondent à un critère principal : « ils ne perdent pas ou peu de valeur même en cas de grave crise ». A ce titre, l'or est le placement refuge par excellence , ayant montré à de nombreuses reprises sa résistance aux chocs géopolitiques et financiers, en plus de conserver sa liquidité. Bonne nouvelle pour Bitcoin, il fait partie des actifs les plus liquides, étant échangeable à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, 365 jours par an. Une caractéristique unique dans la finance, où les marchés régulés respectent habituellement des jours et des heures d'ouverture. Des nombreuses similitudes avec l'or Outre sa liquidité, une autre caractéristique le rapproche de l'or, « les deux actifs ont tendance à s'apprécier et se déprécier en même temps », souligne le directeur de Montaigne conseil & patrimoine. La corrélation entre les deux actifs est même montée à 57 % en 2023, en période de hausse des deux actifs. Les similitudes sont nombreuses, au point de valoir au Bitcoin le surnom d' « or numérique ». « De la même manière que l'on conserve de l'or en physique dans un coffre, sans que personne ne le sache, on peut conserver un bitcoin dans un coffre-fort virtuel », compare Guillaume Eyssette, directeur de la société de conseil en investissement Gefineo. Une solution envisagée par certains épargnants pour diversifier leurs placements vers des actifs en théorie inviolables une fois placés sur des clés de sécurité. « S'il est possible de placer des cryptos sur un compte titre sous forme d'ETF, il ne faut pas oublier que cela annule la capacité de la crypto à se soustraire du système financier traditionnel , même si cela peut sembler rassurant », précise-t-il. Les ressemblances n'annulent pas une différence essentielle : l'or est une valeur refuge de par sa constance à conserver de la valeur sur des millénaires, là où les cryptos ne bénéficient que « d'une décennie de recul ». En période de crise, le métal précieux a la capacité de prendre de la valeur. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Crypto et succession : comment transmettre vos bitcoins en toute sécurité DECRYPTAGE Bitcoin, Ether… Votre conseiller en gestion de patrimoine est-il hors des clous ? Or si Bitcoin semble suivre des mouvements parfois erratiques et décorrélés des marchés, il n'est pas entièrement contracyclique. Avec de la chance, il suit parfois l'enthousiasme des marchés. Mais il est aussi de nature à amplifier les crises. « On a pu observer de fortes baisses de valeur sur les cryptoactifs dans les mêmes temporalités que le Nasdaq », rappelle Guillaume Eyssette pour exemple. Mara Dobrescu, Responsable de la recherche sur les fonds obligataires pour Morningstar, abonde : « Si le prix du bitcoin a pu résister dans certaines périodes où les marchés actions étaient en baisse, il ne faut surtout pas en conclure que le bitcoin peut constituer une valeur refuge dans un portefeuille ». Le bitcoin face au CAC 40« Les Echos » Le plus gros frein à cette qualification d'actif refuge reste sa forte volatilité, cinq fois plus importante que le marché action, déjà considéré comme un investissement plutôt risqué comparativement aux obligations, à l'or ou au monétaire. « Si le bitcoin a parfois affiché des performances insolentes, il y a aussi eu des périodes de chute vertigineuse comme en 2022. (De novembre 2021 à décembre 2022 le prix du bitcoin a baissé de près de 73 %) », tient à rappeler Mara Dobrescu. Un pari risqué Même la démocratisation de l'actif ne semble pas jouer en sa faveur. « Le prix du bitcoin commence à être de plus en plus synchronisé avec la hausse et la baisse des marchés actions : si cette tendance se confirme, cela veut dire que son potentiel de « diversificateur » sera réduit », prévient Morningstar. Autre élément d'inquiétude, celui d'une bulle spéculative. « Le Bitcoin ne possède pas de sous-jacent. L'évaluation de son prix est très complexe. Or avec l'arrivée des investisseurs institutionnels, d'abord actifs sur les marchés classiques, les conséquences de l'explosion d'une bulle, non anticipée, pourraient dépasser la seule sphère des crypto-actifs, et avoir, par effet de contagion, des répercussions sur les acteurs de la finance traditionnelle », alarme Benoist Lombard, président de la Maison Laplace. Selon lui, l'adoption du Bitcoin serait un frein à la protection, illusoire, d'un actif hors de la finance traditionnelle. D'autres calculent, à l'inverse, que la « valeur sous-jacente de la crypto est son usage », comme Guillaume Burtschell, directeur associé chez Finegan. Si la qualité de « monnaie », lui semble plus un argument « marketing » qu'un réel usage, il maintient que de la même manière que l'or, la cryptomonnaie a un prix lié à la confiance des investisseurs dans sa capacité à conserver sa valeur même en cas de dépréciation des monnaies fiduciaires. « Cela n'enlève pas le risque », précise-t-il. Le caractère d'actif « refuge » pourrait alors avoir un autre sens. « Il s'agit plutôt d'un idéal libertarien, de se soustraire d'un système financier ». Il s'agit aussi d'un pari sur un avenir, si l'on considère que les échanges se feront de plus en plus sur la blockchain. « Il est compliqué de considérer que les cryptos sont des valeurs refuges à court terme. Mais l'on peut les considérer comme des réserves de valeur sur le long terme », précise Louis Alexandre de Froissard. Etant donné la difficulté pour estimer la valeur de ces actifs , il conseille d'investir de façon programmée, par petites sommes régulières « pour lisser le prix d'entrée ». Mara Dobrescu recommande de « résister à la tentation de chercher le moment « propice » pour investir et désinvestir. Si on souhaite absolument en avoir un peu en portefeuille, le point d'entrée importe finalement moins - ce qui importe davantage c'est d'être prêt à garder la position sur un horizon d'au moins 10 ans ». Outre ces recommandations, il faut se montrer particulièrement prudent dans le maniement des cryptos et bien choisir son intermédiaire . Enfin, n'oublions pas que dans le secteur, les scandales et arnaques ne se comptent plus. Les transactions illicites sur les cryptos (fraudes, blanchiment, contournement des sanctions internationales, arnaques…), ont atteint 24,2 milliards de dollars en 2023.

By |2024-07-19T16:16:23+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Google serait sur le point de boucler la plus grosse acquisition de son histoire

Même pour un géant comme Google , la somme est spectaculaire. Alphabet, la maison mère de la firme américaine, est en discussions avancées pour acquérir la start-up de cybersécurité Wiz, a annoncé dimanche le « Wall Street Journal », citant des personnes au courant du dossier. Une transaction estimée à 23 milliards de dollars. Basée à New York, Wiz a été valorisée à 12 milliards de dollars lors d'une levée de fonds en mai dernier, qui a attiré des investisseurs tels qu'Andreessen Horowitz, Lightspeed Venture Partners et Thrive Capital. Un tour de table qui lui avait rapporté un milliard de dollars. L'entreprise, fondée en 2020, s'est fait une réputation pour sa capacité à identifier et éliminer les cyberattaques dans les environnements cloud. Au bout de 18 mois d'existence, elle déclarait avoir déjà atteint les 100 millions de dollars de revenus sur une année. Un chiffre qui est monté à 350 millions sur l'année 2023. Rattraper Amazon L'accord constituerait la plus grande acquisition jamais réalisée par Alphabet et l'une des plus importantes de l'histoire de la tech américaine, selon le « WSJ ». Les sources interrogées par le quotidien économique estiment que l'accord pourrait être conclu « bientôt ». En revanche, Alphabet n'a pas souhaité faire de commentaire. LIRE AUSSI : Google : les 10 dates qui ont forgé la légende du géant de Mountain View Cloud : Microsoft fait des concessions pour solder un potentiel litige à Bruxelles L'opération ferait suite au rachat par Alphabet de Mandiant, une autre société de cybersécurité, pour 5,4 milliards de dollars, en 2022. Ce qui était à l'époque l'une de ses plus grosses acquisitions. Selon le média américain, le rachat de Wiz pourrait permettre à Alphabet de renforcer ses efforts dans le cloud, un domaine dans lequel il est à la traîne par rapport à ses concurrents. En particulier Amazon, dont l'avance technologique lui a permis récemment de dépasser les 2.000 milliards de capitalisation en Bourse.

By |2024-07-19T16:14:52+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

The Metaverse Was Supposed to Be Your New Office. You’re Still on Zoom

WHEN MARK ZUCKERBERG rebranded Facebook as Meta in 2021, he estimated the metaverse could reach a billion people over a decade. Not long after, Bill Gates predicted that within two or three years “most virtual meetings will move from 2D camera image grids—which I call the Hollywood Squares model, although I know that probably dates me—to the metaverse, a 3D space with digital avatars.” In fall 2022, Microsoft announced a partnership with Meta that would bring Mesh, a platform for collaboration in mixed reality, and its set of Microsoft 365 applications to Meta’s Quest products. Meta has launched Horizon Workrooms for meeting purposes. IT company Accenture purchased 60,000 Oculus headsets to train new workers in October 2021 and built its own metaverse, called Nth floor, which included digital twins of some of its offices, complete with cafés and legless avatars. Still, nearly three years later, the average office worker isn’t strapping a headset to their face to meet with their colleagues. While nine out of 10 companies can identify use cases for extended reality in their organization, only one in five have invested in the tech, according to research surveying 400 large companies across multiple industries published by Omdia in February. But this doesn’t mean the vision is dead. Rather, experts say, companies are looking for the best use cases for the metaverse. They add that the metaverse itself—at this point not a monolith but a concept fragmented across multiple virtual worlds and platforms—will need some revamping to work well for different types of employees, and the technology people use to access it must improve. The metaverse must be built in a way that centers the needs of real people, says Anand van Zelderen, a researcher in organizational behavior and virtual reality at the University of Zurich. That means evaluating how workers feel in the metaverse and taking steps to combat loneliness that some experience as they enter virtual spaces that can’t match physical meetups. The current technology “takes people too much out of their reality, and people don’t want that for long periods of time,” van Zelderen says. Instead, he says, the metaverse must “enhance our reality rather than replace it.” Meaning it should do more than replicate the in-person office. People could use the tech to meet in intriguing virtual locations, like mountaintops or Mars, or design virtual workplaces to meet the specific needs of their teams, he adds. “We have an opportunity to be who we want to be, to work where we want to be, to meet in ways that we want,” van Zelderen says. “It shouldn’t be up to supervisors or tech developers to dictate how we want to experience the metaverse—give people more freedom to choose and build their work surroundings.” Businesses, for their part, are likely to be selective in how they use virtual spaces. “Companies are trying to identify where VR actually adds value,” says Rolf Illenberger, CEO and founder of VRdirect, which focuses on VR software for enterprises. “There’s no point in using a new technology for something that’s perfectly fine in a video call.” Plus, willingness to adopt VR tech remains an obstacle, as some people find wearing headsets unnatural and the technological learning curve steep. Even Apple’s Vision Pro headsets, which made great leaps in functionality, are not expected to sell more than 500,000 devices in the US this year. “VR has not taken off in the last decade to the degree that people imagined it might,” says J. P. Gownder, vice president and principal analyst on the Future of Work team at research firm Forrester. “It has been replete with failure and expectations that exceeded reality for a very long time. There seems to be some level of human rejection of the technology.” Sleeker, better hardware that resembles a pair of eyeglasses could be the key to wider adoption, but the technology has yet to meet those needs. Illenberger says he does see companies more frequently employing VR for safety training and in fields where workers take a more hands-on approach to developing products, like engineering and automotive manufacturing. UPS has used VR technology to train drivers, Fidelity has used VR for remote onboarding of employees, and Walmart has used VR to train workers in its stores. But for some, the value of gathering in the metaverse alone has proved itself. Madaline Zannes, a Toronto-based attorney, has law offices in the metaverse. She meets with colleagues and clients in her five-floor building in the virtual world Somnium Space. While having a presence in the metaverse has been a great networking and marketing tool for her firm, which focuses on business law as well as Web3, Zannes says it also helps to foster “more of an emotional connection with everybody,” due to the immersive nature of the platforms she uses. People can move around or emote, and being able to tap someone on the shoulder and start a conversation is far more personal than being constrained to a square on a video call in a large group.

By |2024-07-19T16:11:18+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le BHV renforce son offre de seconde main

Le BHV renforce son service de seconde main, en partenariat avec Paradigme, marques de vêtements d'occasion. L'enseigne emblématique de l'hôtel de ville ouvre ainsi deux pop-ups de la marque dans ses magasins de Rivoli et de Parly 2 cet été. Après les succès des premiers déploiements dans son grand magasin de Rivoli, Le BHV étend le concept imaginé avec Paradigme, avec pour objectif de permettre au plus grand nombre de revendre facilement ses vêtements et d'accéder à de la seconde main de qualité. Paradigme y expose une sélection de pièces de marques habituellement revendues sur son site. Une offre omnicanale Pour la revente, le bazar de l'hôtel de ville propose un service de collecte de vêtements en ligne, sur son site. Les clients peuvent également revendre leurs pièces sur l'espace des pop-ups, déposant leurs vêtements des marques reprises par Paradigme. Les clients gagnent immédiatement une carte-cadeau valable dans tous les magasins BHV et sur bhv.fr en échange de leurs pièces apportées à Paradigme. Les vêtements collectés sont revendus sur place dans un premier temps, puis sur paradigme.fr. Pour étendre l'offre de revente aux personnes ne résidant pas en région parisienne, ce service est disponible sur le site web du BHV. L'envoi des colis est gratuit et la carte-cadeau est activée après le contrôle de l'entrepôt. Le bon d'achat est valable pendant un an sur les millions d'articles revendus au BHV, dans toutes les catégories (mode, déco, accessoires, maison, sport...) Pour Vincent Huché-Deniset, co-fondateur de Paradigme, avec cette nouvelle offre, les deux enseignes entendent "simplifier la vie de millions de particuliers qui souhaitent trier facilement leur dressing mais qui ne prennent pas aujourd'hui le temps de revendre leurs vêtements."

By |2024-07-19T16:10:23+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Commerce : Decathlon et Leroy Merlin parmi les leaders mondiaux de l’IA

Compétitivité prix, marge, ventes en ligne : les défis ne manquent pas chez les grands commerçants. Pour beaucoup de distributeurs, l'intelligence artificielle constituera une aide précieuse. Et certains sont plus en avance que d'autres, selon une étude mondiale menée par le cabinet de conseil AlixPartners et le spécialiste de l'innovation technologique Darwin X. Parmi les 50 enseignes regardées à la loupe, le « Darty américain » Best Buy arrive en tête, juste devant le français Decathlon. Adeo, la structure de tête de Leroy Merlin, se classe au cinquième rang. Les enseignes Mulliez sont bien positionnées au niveau mondial. Le spécialiste de la beauté Sephora (filiale de LVMH également propriétaire des « Echos ») apparaît en onzième position, juste derrière les géants H & M et Ikea. Carrefour n'est pas dans le Top 20 mais a délégué une partie de ses investissements en matière d'IA dans un laboratoire partagé avec Google . « Les Echos » 4.500 personnes dédiées chez Walmart L'enquête calcule un indice de capital humain « données et intelligence artificielle ». Darwin X mesure la proportion de la main-d'oeuvre des entreprises consacrée à ces fonctions grâce au traitement fin 2023 et début 2024 des millions de données accessibles au public (rapports annuels des entreprises, sites web des entreprises, communications d'entreprise, LinkedIn).  Les effectifs de chaque groupe sont évalués dans quatre familles d'experts : les « data analysts », les « data scientists », les ingénieurs données et les spécialistes de l'intelligence artificielle. LIRE AUSSI : « L'IA ce n'est pas une révolution, c'est un changement de civilisation », selon le patron de Mirakl. Les distributeurs sont ensuite notés sur une échelle de 0 à 100 en fonction de la proportion de leur main-d'oeuvre relative consacrée à chacune de ces expertises. A ce petit jeu, Best Buy obtient une note de 100, Décathlon de 98. Le leader mondial de la distribution, Walmart n'obtient que 50 (quinzième position), mais les auteurs de l'étude tempèrent aussitôt et expliquent que le groupe des Walton est celui qui emploie en valeur absolue le plus de spécialistes données et IA, avec un pool de 4.500 employés, soit quatre fois plus que le deuxième en nombre, à savoir les supermarchés Target. Le classement de Walmart est modéré par la taille de ses effectifs totaux, plus de 2 millions d'employés. 262 milliards de dollars Pour Olivier Salomon, le directeur associé du bureau parisien d'AlixPartners, l'intelligence artificielle est aujourd'hui stratégique tant dans l'amélioration des processus internes que dans la relation client. « Aujourd'hui, des solutions permettent par exemple d'évaluer le coût de fabrication d'un produit à partir d'une simple photo. Bientôt, l'IA pourra vérifier qu'une facture correspond bien à la commande effectuée », explique-t-il. Decathlon, par exemple, utilise l'intelligence artificielle pour la conception de ses produits. « Le traitement des données clients est plus complexe et plus long mais c'est la raison pour laquelle il faut investir dès aujourd'hui », ajoute-t-il. LIRE AUSSI : IA : pourquoi les data centers fleurissent en Espagne Les investissements sont élevés mais d'autant plus nécessaires que les industriels des biens de consommation investissent trois fois plus que les distributeurs dont ils sont les fournisseurs, selon le cabinet conseil et Darwin X. Ces derniers estiment que les dépenses technologiques globales du « retail » devraient augmenter de 8 % par an en moyenne entre 2023 et 2027, pour atteindre 262 milliards de dollars. Freins pratiques L'un des principaux moteurs de cette augmentation est l'IA, dont la part dans les dépenses technologiques devrait passer de 5,5 % en 2023 à près de 11 % d'ici à 2027. Un défi pour une industrie aux faibles marges qui réduit ses enveloppes d'investissement au point, pour beaucoup d'enseignes, de ne plus ouvrir de magasin qu'en franchise . Les montants sont d'autant plus élevés que de nombreuses entreprises utilisent des systèmes informatiques (ERP) anciens et qui ont été conçus pour la seule gestion des flux logistiques. Les enseignes optimisaient la tournée des camions de livraison. Elles doivent voir plus large.

By |2024-07-19T10:08:10+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Population mondiale : la Chine perdra 200 millions d’habitants d’ici 2050

La tendance se confirme : la population mondiale atteindra un pic bien avant la fin du siècle, selon les dernières projections de croissance démographique de l'ONU à l'horizon 2100. L'augmentation de la population mondiale, qui devrait se poursuivre jusqu'au milieu des années 2080, laisse entrevoir deux tendances opposées. D'un côté, la poursuite ou l'avènement du déclin démographique parmi les pays développés. De l'autre, le maintien d'une forte croissance de la population dans les régions les moins avancées. C'est un véritable renversement des équilibres qui se profile, puisque la Chine, l'Etat le plus peuplé au monde, a déjà dépassé son pic. D'ici trente ans, elle devrait perdre 200 millions d'habitants, soit 14 % de sa population. 10,3 milliards d'habitants au milieu des années 2080 La tendance globale reste à la hausse, comme l'annonçaient les précédentes projections de l'ONU . La planète, qui comptait à peine 1 milliard d'habitants au début du XIXe siècle et 2,6 milliards en 1950, a dépassé la barre symbolique des 8 milliards d'êtres humains le 15 novembre 2022. Depuis, la population a augmenté d'environ 2,5 %, pour atteindre 8,2 milliards en 2024. Selon le rapport de l'ONU, la démographie mondiale devrait encore s'accroître de 25 %, jusqu'à atteindre 10,3 milliards d'habitants au milieu des années 2080. Ce serait un pic. Elle devrait ensuite se tasser avant d'amorcer un léger recul à 10,2 milliards en 2100. Evolution de la population mondiale et la population par région en 2080« Les Echos » Vieillissement et baisse de la fécondité La hausse de l'espérance de vie, liée à la lutte contre la faim, à la facilitation de l'accès aux soins et aux progrès de l'éducation, explique en grande partie la croissance démographique. Selon les Nations unies, l'espérance de vie mondiale à la naissance a atteint 73,3 ans en 2024, contre 46,5 ans en 1950. Elle devrait s'élever à 77 ans en 2050. Mais, pour la première fois, la probabilité que la population mondiale connaisse un pic avant la fin du siècle dépasse les 80 %. A titre de comparaison, ce scénario n'avait que 30 % de chances de se produire selon les projections du début des années 2010. LIRE AUSSI : La baisse de la fertilité, un phénomène mondial qui va s'accentuer EN CHIFFRES - La croissance de la population européenne portée par l'immigration L'amélioration des conditions de vie s'accompagne d'une baisse de la fécondité. L'indice de fécondité dans le monde est passé de 3,31 enfants par femme en 1990 à seulement 2,25 en 2024. Il ne devrait pas dépasser 2,07 en 2050. Dès aujourd'hui, les deux tiers de la population mondiale vivent dans une région où la fécondité est inférieure à 2,1, le minimum pour assurer le renouvellement des générations. Les principales causes de cette diminution résultent de la scolarisation des jeunes filles et de la généralisation du recours à la contraception. Evolution de la population mondiale et la population par région en 2080« Les Echos » Déclin démographique Toutefois, le rapport des Nations unies souligne de grands écarts liés au niveau de développement. D'un côté, pas moins de 63 pays, regroupant 28 % de la population mondiale, ont déjà connu leur pic démographique. Sans surprise, il s'agit des Etats les plus développés - l'Allemagne, l'Italie ou encore le Japon -, confrontés à la double peine du vieillissement de leur population et de la baisse du taux de natalité. En 2024, l'âge médian de la population allemande s'établit à 44,9 ans, tandis qu'il avoisine 47,7 ans en Italie. A l'opposé, il ne dépasse pas 15,1 ans au Tchad et 14,5 ans au Niger. Par ailleurs, l'ONU prévoit que, pour 48 pays - soit 10 % de la population mondiale -, ce pic sera atteint dans les trente prochaines années. Parmi eux, l'Argentine, le Brésil, l'Indonésie ou encore l'Iran. Poursuite de la croissance D'un autre côté, 126 Etats, soit près des deux tiers, devraient poursuivre leur croissance démographique au-delà des trente prochaines années. Il s'agit en particulier des pays les moins avancés comme le Mali, le Soudan ou l'Afghanistan. La population d'Afrique subsaharienne devrait s'accroître des deux tiers d'ici 2050. Le rapport réserve aussi quelques surprises. Ainsi, la France et le Royaume-Uni - dont les taux de fécondité en 2021 ne dépassaient respectivement pas 1,83 et 1,56 - font partie des Etats dont la population devrait continuer à croître jusqu'à la fin du siècle. Aux Etats-Unis, cette croissance devrait même se poursuivre au-delà de l'année 2100. Car l'immigration pourrait atténuer la baisse de la démographie dans pas moins de 50 Etats, en particulier ceux de l'Union européenne. 

By |2024-07-19T10:05:34+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La transition énergétique va affecter un quart des emplois mondiaux

Plus de 25 % des emplois existants seront fortement affectés par les politiques visant à ramener à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre. Pour Stefano Scarpetta, le directeur de l'emploi, du travail et des affaires sociales à l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), la transition énergétique aura un effet sur les emplois bien au-delà du secteur de l'énergie, touchant de nombreuses professions, des chauffeurs de bus aux ouvriers du bâtiment en passant par les agriculteurs. Pour l'Organisation, qui a présenté mardi ses perspectives de l'emploi, il n'est pas envisageable d'échapper à ces politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Réduire les ambitions climatiques n'est pas une option viable, les coûts à long terme de la hausse des températures étant certainement bien plus graves », avertit le responsable en préambule du rapport. Effet positif à long terme Par exemple, une température supérieure à 40 °C augmenterait le risque d'accidents du travail de plus de 10 %. En Europe, les régions de Grèce (Péloponnèse, Grèce-Centrale), d'Italie (Sicile, Apulie), d'Espagne (Andalousie, Asturies) sont particulièrement vulnérables au réchauffement climatique. Stefano Scarpetta s'alarme du fait que le risque de pertes d'emplois et de salaires dans certains secteurs, combiné à une inflation plus forte, pourrait inciter les dirigeants politiques à ralentir le rythme de la transition ou tout simplement à y renoncer. Ce serait une erreur fondamentale. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Transition énergétique : la délicate gestion des déchets miniers EN CHIFFRES - Les investissements dans le solaire devraient atteindre un nouveau record en 2024 D'autant que les prévisions ne sont pas si alarmantes que certains avancent pour peu que les pouvoirs publics adoptent des politiques de soutien. « Il paraît peu probable que la transition entraîne, en termes nets, une contraction du nombre total d'emplois. A long terme, l'impact serait plutôt positif », avance Stefano Scarpetta. Mais il importe de veiller à ce que les mesures relatives à la lutte contre le changement climatique s'accompagnent de politiques sociales et économiques pour en atténuer les conséquences négatives sur certains emplois. Selon l'OCDE, d'ici à 2030, dans l'Union européenne, l'emploi dans des secteurs tels que la fourniture d'énergie issue de ressources fossiles, les services de transport, les activités extractives et la fabrication de produits gourmands en énergie (80 % des émissions mais 7 % seulement des emplois) devrait reculer de quelque 14 %, soit 9 points de pourcentage de plus que dans un scénario où les pouvoirs publics observent un statu quo.

By |2024-07-19T10:02:18+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Culture : quand l’IA pousse à la « surproduction »

Dans les deux semaines qui ont suivi le lancement du service d'intelligence artificielle générative musicale Udio, dix nouvelles chansons ont été générées à chaque seconde par les utilisateurs, selon Bloomberg. Soit un tempo de 864.000 titres par jour, ou 315 millions par an, à comparer aux 100 à 200 millions de morceaux actuellement hébergés sur les grandes plateformes de streaming musical… A ce rythme-là, c'est bien d'une « submersion » de nouveaux contenus dont il s'agit, comme le décrit le président d'Arte France, Bruno Patino, dans son livre éponyme paru chez Grasset à l'automne dernier. Les outils numériques ont fait tomber les barrières à l'entrée de la création - avec des logiciels facilitant le travail technique - et de la diffusion - grâce aux plateformes de streaming audio et vidéo. L'IA générative automatise désormais carrément la production artistique , si bien qu'un tsunami créatif menace de s'abattre sur un champ culturel déjà engorgé, en commençant par la musique et la vidéo, avant de toucher peut-être demain les films, l'animation, les séries, le jeu vidéo ou le livre. La première lame s'est déjà abattue sur l'industrie musicale, avec des outils comme Udio, Suno ou MusicLM. Une vague du même acabit risque de fondre sur les plateformes vidéo comme YouTube , Instagram ou TikTok , où les contenus foisonnent déjà. Profusion de contenus Le grand public aura bientôt la possibilité de s'emparer de Sora, l'outil d'IA générative de vidéos d'OpenAI , dévoilé en février et qui doit être rendu accessible dans l'année, et de celui de Google , Veo, dévoilé en mai et pour l'instant en test auprès d'un nombre restreint d'utilisateurs, notamment aux Etats-Unis. Sans attendre ces outils, l'IA démultiplie déjà la portée des productions des créateurs de contenus, par la traduction et le doublage automatisé de leurs vidéos, une pratique de plus en plus fréquente et qui enrichit l'offre dans chaque langue. Dans la production de séries et de films pour le cinéma ou l'audiovisuel, l'IA est pour l'instant plutôt utilisée en appoint (pour le doublage, la synchronisation, les effets spéciaux, le rajeunissement, la retouche de plan ou la figuration) ou de manière expérimentale. Mais l'abondance de l'offre y est déjà une réalité. « Aujourd'hui, tout le monde est à l'affût des nouvelles histoires, au vu du volume considérable de production de séries et de films, même s'il s'est stabilisé voire a un peu baissé », confiait récemment aux « Echos » le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - A South by Southwest, des musiciens aux prises avec l'intelligence artificielle Pour l'instant, l'IA n'a pas encore fait tomber les barrières et joué son rôle d'accélérateur dans la production cinématographique et audiovisuelle, le nombre de films agréés par le CNC restant à peu près stable en France (298 en 2023, contre 300 en moyenne entre 2017 et 2019), tout comme le volume de programmes audiovisuels aidés (un peu plus de 4.000 heures de programmes audiovisuels français, quasiment comme en 2022). Plus difficile de percer Le numérique a en revanche déjà produit ses effets démultiplicateurs en matière de distribution, notamment au cinéma. Remplaçant les bobines argentiques, les copies numériques ont rendu possible une distribution en salle à grande échelle et à moindre coût. Certains distributeurs misent ainsi sur de larges plans de sortie, y voyant une manière de réduire leur risque. Mais cette logique a des conséquences néfastes : distribué un grand nombre de copies, un film a tendance à faire moins d'entrées par salle, poussant les exploitants à le remplacer rapidement par un autre, sans que le bouche-à-oreille n'ait le temps de s'installer. « Cette dilution de la distribution est un sujet majeur », confiait récemment un professionnel du septième art, regrettant que le « geste » du distributeur de films, consistant à sélectionner les salles où son film peut marcher, soit de plus en plus rare.

By |2024-07-19T10:00:26+00:00July 19th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi la formule magique de Shein et Temu fait des ravages en France

A disruptif, disruptif et demi. Alors que tout semblait avoir été inventé en matière d'e-commerce avec Amazon, et sur le marché du prêt-à-porter, avec Zara et le hard-discounter irlandais du textile Primark, les sites Internet chinois Shein et Temu changent la donne. « Quand Primark a ouvert ses magasins en France, ses prix étaient en moyenne 30 % moins chers que ceux de la concurrence. Personne ne pensait faire mieux. Pourtant, Shein vend des articles expédiés depuis la Chine à 5 ou 10 euros », remarque l'expert en marketing du commerce Frank Rosenthal. Pas d'objectif de rentabilité En dix-huit mois, la filiale de Pinduoduo, la plateforme qui rivalise en Chine avec Alibaba et JD. com, et le spécialiste du textile né en Chine dont le siège s'est établi à Singapour bousculent les valeurs sûres. LIRE AUSSI : NOTRE ENQUÊTE - La déferlante Shein et Temu affole totalement les compteurs de la logistique internationale Temu, à partir de rien, a conquis rapidement la cinquième place des sites marchands les plus fréquentés dans l'Hexagone, selon Médiamétrie et NetRatings, avec 17 millions de visiteurs uniques par mois, soit autant que Leclerc et Cdiscount. Shein se classe onzième, juste devant AliExpress, la déclinaison internationale d'Alibaba. LIRE AUSSI : Shein : le roi de l'« ultra fast fashion » engrange deux fois plus de bénéfices que H&M Mode low cost : la riposte d'Amazon aux assauts de Shein « Ils apportent un modèle différent qui, trente ans après la naissance d'Amazon, permet une fois de plus à l'e-commerce d'échapper à la contrainte de la rentabilité », analyse Frank Rosenthal, qui constate que Shein et Temu se fixent d'abord comme objectif l'acquisition de clients, au détriment de l'équilibre financier, comme la compagnie de Jeff Bezos à ses débuts qui a ensuite assis ses comptes avec les services informatiques AWS. Avec, selon une étude Bloomberg, des prix inférieurs jusqu'à 70 % à ceux d'Amazon et une offre aussi large, qui se chiffre en millions de références, le généraliste Temu casse le marché. « On peut dire que Shein et Temu donnent accès au consommateur européen au prix coûtant des usines chinoises », poursuit l'expert de chez Frank Rosenthal Conseils (FRC). Une révolution après deux décennies de délocalisation industrielle pendant lesquelles les marques européennes ont vendu à des prix européens des produits fabriqués à des coûts asiatiques, avec une forte marge donc. « Value for money » La formule est d'autant plus magique qu'avec un volume gigantesque de colis expédiés, les deux cybermarchands chinois négocient des prix de transport défiant toute concurrence. « Quant aux clients, ils savent et voient que la qualité n'est pas forcément bonne, mais compte tenu des petits prix, le rapport 'value for money' est très acceptable », précise Frank Rosenthal. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - E-commerce : Temu, le grand méchant chinois DECRYPTAGE - « Ultra fast fashion » : en quête de respectabilité, Shein veut financer l'économie circulaire Reste à savoir si ces modèles sont durables, à tous les sens du terme. En réponse à ceux qui l'accusent d'encourager le gaspillage, Donald Tang, le président exécutif de Shein, a indiqué en juin aux « Echos » que sa plateforme allait vendre en France des vêtements de seconde main. Il explique aussi que son entreprise fait fabriquer à la commande, ce qui limite les invendus. Mardi, le groupe sino-singapourien a annoncé la création d'un fonds de 200 millions d'euros, toujours en France, pour favoriser l'économie circulaire. Fast fashion Shein et Temu devront néanmoins passer sous les fourches caudines de la réglementation. En France, un projet de loi anti fast fashion était sur le point d'être discuté avant la dissolution. Nul doute qu'il rallierait la majorité de la nouvelle Assemblée s'il devait ressortir des tiroirs. A Bruxelles, les acteurs classiques du textile militent pour que les petits colis de l'e-commerce ne soient pas exemptés de TVA. La loyauté de la concurrence est un sujet. Shein a aussi « disrupté » le secteur du prêt-à-porter en offrant 7.500 nouveaux produits tous les jours, selon les estimations des experts. En son temps, Zara avait révolutionné le marché avec une nouvelle collection toutes les trois semaines. La surenchère de Shein a-t-elle un sens pour les consommateurs ? On ne le sait pas encore. LIRE AUSSI : Comment Pinduoduo et TikTok menacent Alibaba, empereur de l'e-commerce chinois « Ce qui est sûr, c'est qu'Inditex, le propriétaire de Zara, affiche d'excellents résultats financiers, ce qui prouve que son modèle performe », commente le spécialiste de FRC. Celui-ci estime que les deux sites chinois prendront des parts de marché aux acteurs de l'e-commerce en place, plus qu'ils n'élargiront le marché des ventes en ligne. Ce dernier semble avoir atteint son niveau maximal en France, avec 10 % du commerce de détail, 21 % dans le textile, 12 % pour les produits de grande consommation et 28 % pour l'équipement de la maison, selon les chiffres de la Fédération de l'e-commerce (Fevad). « Toutefois, interpelle Frank Rosenthal, si la société occidentale prône la sobriété pour aider le climat, les consommateurs ne se contenteront pas de l'essentiel. Ils aiment la mode et le changement. Il ne faut pas s'y tromper, si Vinted est devenu le deuxième site Internet de vente de vêtements, c'est aussi parce que la revente permet de gonfler son pouvoir d'achat de produits neufs… »

By |2024-07-12T13:43:31+00:00July 12th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cryptos : près de 1,4 milliard de dollars volés par des hackers au premier semestre

Les pilleurs de cryptos continuent de sévir. Sur les six premiers mois de l'année, les montants dérobés grâce à des attaques informatiques ont atteint plus de 1,38 milliard dollars selon la plateforme TRM Labs, spécialisée dans l'analyse des transactions frauduleuses sur la blockchain, contre 657 millions de dollars à la même période l'an dernier. La somme médiane volée a été une fois et demie plus importante qu'en 2023. « Bien que nous n'ayons pas constaté de changements fondamentaux dans la sécurité de l'écosystème des cryptomonnaies, nous avons observé une augmentation significative de la valeur de divers jetons - du bitcoin à l'ETH (éther) et au Solana - par rapport à la même période l'année dernière », a indiqué Ari Redbord, responsable mondial de la stratégie chez TRM Labs. Le bitcoin, aujourd'hui redescendu sous la barre des 57.000 dollars, a en effet atteint un record historique de 73.803,25 dollars en mars dernier, ce qui a pu mécaniquement contribuer à la hausse des montants dérobés. Une attaque à 308 millions de dollars La période de janvier à juin a été marquée par une poignée d'attaques de grande ampleur. Parmi les plus importantes, le rapport mentionne le vol, au mois de mai, d'environ 308 millions de dollars de bitcoins sur la plateforme japonaise DMM Bitcoin, qualifié de « fuite non autorisée » par la société. Ce piratage est le septième plus important de l'histoire des cryptos selon la plateforme d'analyse de la blockchain Chainanalysis, et le plus coûteux depuis décembre 2022. DMM Bitcoin a annoncé en juin son intention de lever des fonds pour rembourser les investisseurs lésés. Pour mieux se protéger contre cette menace persistante, TRM Labs préconise des audits de sécurité réguliers, la mise en place de portefeuilles à signatures multiples ou encore des séances pour sensibiliser le personnel des plateformes cryptos à la cybersécurité. Aucune mesure n'est toutefois infaillible.

By |2024-07-12T13:42:07+00:00July 12th, 2024|Scoop.it|0 Comments