Interrogé sur le type de cérémonie d’ouverture qu’il souhaiterait voir à Los Angeles en 2028, où se déroulera la prochaine compétition olympique, Donald Trump a assuré, que s’il était élu président, ils ne proposeront pas « de Cène dépeinte comme ils l’ont fait l’autre jour ».
Le milliardaire faisait référence au tableau intitulé « Festivité » où des drag-queens entouraient une table de ce qui semblait être le dernier dîner entre Jésus et ses apôtres. Certains l’ont interprété comme un blasphème, entraînant même des censures partielles dans certains pays dont les États-Unis.
Une cérémonie qui « réconcilie »
De nombreux responsables politiques d’extrême droite en France et en Italie ont fait part de leur indignation face à cette cérémonie qualifiée de « wokiste ». « Ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens à travers le monde a vraiment été un très mauvais début, chers Français. Sordides », a notamment déploré le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini.
« La moquerie de la Cène hier soir a été choquante et insultante pour les chrétiens du monde entier qui ont regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques », a également réagi Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants des États-Unis.
La Conférence des évêques de France a aussi déploré « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme » lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, comprenant néanmoins, à leurs yeux, de « merveilleux moments ». « Cette cérémonie a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément », ont-ils écrit.
« Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit », a répondu le metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly. « J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie », a-t-il défendu, assurant qu’il ne s’était pas inspiré de la Cène.
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