Les experts de la cybersécurité craignaient une recrudescence des attaques pendant les JO, les musées français confirment. Une source policière a appris à l’AFP que le Grand Palais et une quarantaine d’établissements culturels en France ont été victimes d’une attaque par rançongiciel ce week-end.

Les cybercriminels ont ciblé dans la nuit de samedi à dimanche le système permettant la « centralisation de données financières » d’ enseignes situées au sein de ces lieux . Ils ont ensuite menacé de diffuser les données chiffrées contre une rançon.
L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a confirmé à l’AFP avoir été « alertée de l’incident » mais assure que « les systèmes d’information impliqués dans le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques » n’ont pas été affectés. Le Grand Palais accueille en effet les épreuves d’escrime.
Une enquête a été ouverte pour atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée, confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.

Les musées sont loin d’être les premières cibles des délinquants numériques. Les entreprises sont souvent les plus exposées. Début juillet, l’Autorité bancaire européenne (EBA) publiait son baromètre de la cybersécurité montrant une intensification des attaques. Plus de la moitié des banques interrogées par l’institution disent avoir subi une cyberattaque « réussie ». Mais l’an dernier, un musée d’Ottawa avait été rançonné et avait dû fermer un temps.

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