Car non seulement il pourra faire du télétravail et exercer ses fonctions depuis sa résidence située en Californie à environ 1.600 km du siège de Starbucks, mais son employeur prendra en charge presque tous ses frais. Y compris la possibilité de prendre un jet privé pour se rendre à Seattle ou est installé le siège de Starbucks, s’il le souhaite.

Bureau à distance
Ces avantages, qui suscitent la polémique, sont en grande partie dans la lettre du conseil d’administration de Starbucks qui a été publiée sur le site du gendarme boursier américain. Lettre qui précise, outre le salaire que recevra Brian Niccol, le cadre de ses conditions de travail .
Selon les détails de cette lettre, Brian Nicols aura ainsi la possibilité de travailler à domicile, car il aura ce que le conseil d’administration appelle « un petit bureau à distance » à Newport Beach, en Californie. De plus, il pourra bénéficier sur place d’un assistant « de son choix », et les frais de son installation à distance seront pris en charge par Starbucks. De la sorte, « pendant la durée de votre emploi au sein de l’entreprise, il ne vous sera pas demandé de déménager au siège de l’entreprise », précise encore la lettre.

« Vous pourrez utiliser l’avion de la société »
Il ne pourra cependant pas exercer toutes ses fonctions en télétravail et devra sans doute se plier aux règles de Starbucks qui exige que ses employés administratifs viennent au bureau au moins trois jours par semaine. Dans ce cadre, il ne le fera ni par train ni en voiture, mais en jet privé… « Vous pourrez utiliser l’avion de la société pour […] les voyages entre votre ville de résidence et le siège de la société à Seattle, Washington », indique encore la lettre du conseil d’administration qui précise aussi que Brian Niccol, en acceptant son nouveau poste, accepte aussi « de faire la navette entre (son) domicile et le siège de la société (et d’effectuer d’autres déplacements professionnels) dans le cadre de l’exercice de (ses) fonctions et responsabilités ».
Une possibilité qui fait polémique sur les réseaux sociaux, certains internautes accusant Starbucks de faire preuve d’hypocrisie alors que la chaîne de cafés met régulièrement en avant ses efforts en matière de protection de l’environnement, comme l’élimination des pailles en plastique. Les militants écologistes accusent les utilisateurs de jets privés de causer des émissions de CO2 bien plus importantes que ceux des vols commerciaux, et certaines associations ont multiplié les actions contre ces avions.

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