Monthly Archives: August 2024

Elon Musk’s X Is Leaving San Francisco

THE SOCIAL MEDIA company X is closing its San Francisco office “over the next few weeks,” according to an internal email sent out by CEO Linda Yaccarino earlier today. “This is an important decision that impacts many of you, but it is the right one for our company in the long term,” Yaccarino wrote in the email, first reported by The New York Times. Employees in San Francisco reportedly will be moved to new locations in the Bay Area, “including the existing office in San Jose and a new engineering focused shared space with [xAI, Musk’s AI startup] in Palo Alto,” the note said. The company’s executive team is said to be working on “transportation options” for staff. X did not respond to WIRED's request for comment. ADVERTISEMENT The official announcement comes a few weeks after Musk said in a post on X that he planned to move X and SpaceX headquarters to Texas. X would move to Austin, specifically, Musk said at the time. Bloomberg reported earlier this year that X had already been staffing up a trust and safety team for X based in Austin. FEATURED VIDEO AI Expert Answers Prompt Engineering Questions From Twitter While the state of Texas is known to be more business-friendly than California—it has one of the lowest tax burdens in the US—Musk’s publicly stated reasoning for the move to Texas was more ideological than financial. He said at the time that the “final straw” was a new California law that aims to protect the privacy of transgender children, which he perceived to be “attacking both families and companies.” He also said that he’s “had enough of dodging gangs of violent drug addicts just to get in and out of the building.” The latest update from Yaccarino suggests it’s the San Francisco office, specifically, that is the thorn in X’s side. And it’s an about-face for Musk, who tweeted a year ago that, despite incentives to move out of San Francisco, X would not move its HQ out of the city. “You only know who your real friends are when the chips are down,” he waxed poetically on X. “San Francisco, beautiful San Francisco, though others forsake you, we will always be your friend.” The shuttering of the X office marks the end of an era for the company formerly known as Twitter, and for the historic Mid-Market neighborhood that in the 2010s managed to lure in burgeoning tech companies like Twitter, Uber, Spotify, and Square. Twitter’s earliest offices were in SoMa, or the South of Market neighborhood of San Francisco, until 2011, when then mayor Ed Lee instituted a controversial tax break for tech companies. The ruling erased the 1.5 percent payroll tax for companies that moved into certain Mid-Market buildings. Twitter jumped at the opportunity. The company was considered an anchor tenant in a densely populated neighborhood marked by homelessness and open drug use. Suddenly an airy, high-end food market, a Blue Bottle Coffee shop, and tech workers with MacBooks and overpriced sneakers dotted Market Street, alongside people in various states of distress camped out in front of still-vacant storefronts. ADVERTISEMENT The end results of Lee’s tax breaks and revitalization plans for the neighborhood are a topic of debate, and the pandemic has been a hugely complicating factor, with reports suggesting that San Francisco’s office spaces are more than a third vacant on average. Musk, now famously, carried a sink into the Twitter offices just after he closed the deal to buy the platform in October 2022, tweeting, “Let that sink in!” After changing the company name to X in summer 2023, Musk erected a giant, blinking X atop the offices, only to be compelled to take it down days later when the San Francisco Department of Building Inspection received dozens of complaints about the flashing lights and concerns about the sign’s structural safety. X also was allegedly a poor tenant in the Musk era: Its landlord, SRI Nine Market Square, in early 2023 filed a suit against X for more than $3 million in unpaid rent. SRI Nine Market sought to extend Twitter’s line of credit to $10 million as an assurance that future rent would be paid. Other vendors also have sued X for failing to pay its bills. But in January of this year, SRI Nine Market dropped the case, Reuters reported. It’s unclear why. SRI Nine Market did not respond to an inquiry on the current state of X’s lease and whether the company would be breaking said lease by vacating its office space in the coming weeks.

By |2024-08-08T13:29:04+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Google : ces affaires judiciaires qui ont tourmenté le géant de la tech

La liste des condamnations s'allonge pour Google. Alphabet, la maison mère du géant de la tech, a perdu un procès emblématique , lundi, face au gouvernement américain. Un tribunal fédéral de Washington a reconnu le groupe coupable de pratiques anticoncurrentielles concernant son célèbre moteur de recherche. Si Google a réussi en décembre dernier à échapper à un procès à 5 milliards de dollars concernant le mode incognito de son navigateur Chrome, le groupe a été régulièrement épinglé par la justice par le passé. Retour sur les procès emblématiques qui ont visé le géant américain. · Monopole illégal sur le marché de la recherche en ligne Avec cette nouvelle condamnation, lundi, Google a essuyé un revers majeur. Le tribunal fédéral de Washington a considéré que le groupe avait monopolisé le marché de la recherche en ligne de manière illégale. Le géant de la tech a ainsi versé des dizaines de milliards de dollars pour permettre à son moteur de recherche d'être le logiciel par défaut sur les smartphones. « Google est un monopole et a oeuvré pour maintenir son monopole », estime le juge Amin Mehta. Il ajoute qu'en 2020, 95 % des recherches Internet effectuées sur smartphone passaient par Google. Ouvert en septembre 2023, il s'agissait du premier procès antitrust opposant un géant de la tech et le gouvernement fédéral depuis plus de 20 ans. Si le montant de l'amende devra être déterminé lors d'une nouvelle audience, le géant de la tech a d'ores et déjà annoncé faire appel. · Abus de position dominante avec Android 4,1 milliards d'euros : c'est le montant de l'amende finalement demandée à Google en 2022 par la justice européenne pour abus de position dominante concernant son système d'exploitation Android. Environ 80 % des smartphones en sont équipés. Cette décision fait suite à une première condamnation en 2018 par la Commission européenne. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Procès Google : les mesures potentielles pour mettre fin au monopole EN CHIFFRES - Les 5 plus grosses amendes infligées par l'UE aux Gafam Le groupe américain était notamment accusé d'imposer aux fabricants de smartphones de pré-installer ses applications de recherche et son navigateur Chrome afin de pouvoir accéder au Play Store, son magasin d'applications mobiles. En 2018, Google avait écopé d'une sanction de 4,3 milliards d'euros. Le géant de la tech avait cherché à faire annuler cette amende record en intentant un recours, finalement rejeté par le tribunal de justice de l'Union européenne. · Mise en avant « systématique » de Google Shopping Le précédent record d'amende dans une telle affaire en Europe était également détenu par Google. Le groupe de Mountain View avait écopé d'une amende de 2,4 milliards d'euros en 2017. La Commission européenne l'accusait d'abuser de sa position dominante sur le secteur des moteurs de recherche pour mettre en avant « systématiquement » son comparateur de prix Google Shopping depuis 2008, au détriment de concurrents comme Kelkoo et Foundem. En 2019, le géant avait été condamné à une nouvelle amende de près de 1,5 milliard d'euros pour violation des règles de l'UE en matière de pratiques anticoncurrentielles. Cette décision visait cette fois sa régie publicitaire, AdSense. Au total, l'entreprise a été condamnée à plus de 8 milliards d'euros d'amendes par Bruxelles . · Condamnations en France Dans l'Hexagone, Google a notamment été épinglé par l'Autorité de la concurrence au sujet épineux des droits voisins. Il s'agit, pour rappel, de la rémunération des contenus des médias réutilisés sur Internet, par exemple par le géant de Mountain View. L'entreprise avait écopé d'une amende de 500 millions d'euros en 2021 pour ne pas avoir négocié de bonne foi avec les éditeurs français. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - Droits voisins : l'Autorité de la concurrence regarde de près Bard, l'IA de Google Droits voisins : le site Mediapart annonce refuser l'argent de Google Le gendarme de la concurrence lui a infligé une nouvelle sanction de 250 millions d'euros en début d'année . Google est accusé de ne pas avoir respecté certains engagements en matière de droits voisins pris en 2022 après cette première amende. Toujours en France, le géant américain a aussi été visé par la CNIL pour sa politique en matière de cookies, plus difficiles à accepter qu'à refuser pour les internautes. En 2022, Google a été condamné à une amende record de 150 millions d'euros, dont le montant est néanmoins insignifiant par rapport à son chiffre d'affaires (307 milliards de dollars en 2023). · Revers face à l'éditeur du jeu Fortnite Depuis quelques années, c'est un adversaire d'un autre genre qui s'oppose à Google : Epic Games, l'éditeur du jeu à succès Fortnite, s'était rebellé contre le Play Store du géant de la tech . Il l'accusait d'abus de position dominante et lui reprochait les commissions prélevées notamment sur l'achat d'une application, pouvant s'élever jusqu'à 30 %. En décembre 2023, Epic Games a remporté une première manche dans ce procès antitrust : le jury d'un tribunal californien lui a donné raison sur tous les chefs d'accusation et a estimé que Google avait bien mis en place un monopole illégal. Désormais, l'éditeur de jeux vidéo demande à la justice d'ouvrir le magasin d'applications du géant de la tech à la concurrence . · Menaces de démantèlement Google fait également face à des menaces de cession d'activités. En premier de la Commission européenne, qui a déposé une plainte en juin 2023 contre ses pratiques jugées « abusives » en matière de publicité en ligne. Le géant, qui « contrôle les deux côtés du marché adtech, vendre et acheter », est accusé d'abuser de sa position dominante pour favoriser sa propre plateforme AdX, avait indiqué la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager. « La Commission européenne pourrait exiger de Google qu'il cède une partie de ses services », avait-elle ajouté. Outre-Atlantique, la position dominante de Google dans le marché de la publicité en ligne agace également. En janvier 2023, le département de la Justice américain et huit Etats ont porté plainte contre sa maison mère, Alphabet et demandent le démantèlement de son activité publicitaire.

By |2024-08-08T13:09:05+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Avec la main, l’oeil ou un QR Code… comment paierons-nous demain ?

Le chèque est en voie de disparition . Le cash poursuit son déclin . Mais le paiement mobile prend son essor. Et d'autres moyens de régler ses achats devraient bientôt s'imposer, un peu partout dans le monde. Zoom sur les promesses des paiements de demain. Le paiement avec la paume de la main Imaginez un paiement sans contact avec votre main en guise de carte bancaire. C'est la promesse de ce moyen de paiement futuriste, rendu possible par la technologie d'Ingenico. Le schéma veineux de la main du client est analysé par une borne à infrarouge, qui retrouve la carte bancaire associée. Carrefour avait prévu d'expérimenter cette méthode dans un magasin parisien le 29 juillet dernier. L'expérimentation a finalement été reportée à une date encore inconnue. Le magasin et Ingenico invoquent des contraintes dans leurs agendas respectifs pour justifier cette décision. Payer en scannant un QR Code L'appareil à carte bancaire pourrait bientôt céder sa place au QR Code. En scannant le QR Code imprimé à la caisse d'un commerçant, il sera possible de lui verser le paiement directement. Cette méthode se veut simple : pas d'espèces à chercher au fond de son sac, ni d'attente face au terminal de paiement. De plus, les données bancaires de l'acheteur ne rentrent pas en contact avec le vendeur, assurant ainsi une meilleure sécurité. Cette solution proposée notamment par PayPal et d'autres acteurs du paiement a déjà été adoptée par plus d'un million d'enseignes dans le monde. Elle permet au commerçant de s'affranchir de la location et de l'entretien d'un appareil à carte bancaire. Ce type de paiement se veut aussi plus écologique. LIRE AUSSI : Espèces, carte bancaire, paiement mobile… qui pollue le plus ? Le « Click to Pay » Proposé par Visa et MasterCard aux Etats-Unis, il vise à simplifier le paiement sur Internet. Les détenteurs d'une carte bancaire de la marque enregistrent une seule fois leurs données bancaires dans leur navigateur. Cet enregistrement unique leur permet ensuite de payer en un clic sur tous les sites marchands équipés. Plus besoin de se créer un compte client sur chaque site. LIRE AUSSI : Paiement : le Click to Pay, une innovation à l'avantage de Visa et MasterCard Avec la promesse d'un règlement ultrarapide, l'objectif est de réduire le nombre d'abandons de paniers au moment du paiement. Les commerçants ne se ruent pas sur la solution pour autant. Plusieurs d'entre eux comme Amazon refusent de l'utiliser, par peur de perdre un lien avec leurs clients et surtout avec leurs précieuses données. Le paiement par reconnaissance faciale La méthode n'en est qu'à son balbutiement. MasterCard a lancé les premières expérimentations il y a deux ans dans plusieurs magasins au Brésil. En plus de la rapidité à la caisse, la technique, qui se base sur la reconnaissance du visage, comme pour débloquer la sécurité de son téléphone, promet une absence de contact physique et donc une meilleure hygiène. Un critère qui a son importance depuis la pandémie mondiale de coronavirus. LIRE AUSSI : En magasin, MasterCard veut permettre aux clients de payer « avec un simple sourire ou un geste de la main ». Opinion | Les risques du paiement biométrique Pour que ce système fonctionne, les commerçants doivent adhérer à un système contenant l'ensemble des données biométriques des clients. Elles permettront aux usagers d'être reliés à leur carte bancaire. Ainsi, un même enregistrement permettrait de payer dans des commerces différents. Là encore, la simplicité est l'argument principal mis en avant. Toutefois, la sécurité de telles informations suscite toujours des inquiétudes, ce qui ralentit le développement d'une telle technologie pour le plus grand nombre. Le télépéage piéton Emboîtant le pas aux télépéages sur les autoroutes , la version piétonne promet la fin de l'attente aux guichets. Le concept est simple : en entrant dans le magasin, l'acheteur recevra grâce à une connexion Bluetooth toutes les informations du commerçant dans son appli bancaire. Il pourra alors sélectionner ses articles ou ses tickets d'entrée et payer directement. Un justificatif d'achat lui sera fourni. La fintech DeluPay, filiale de la banque Delubac, affirme pouvoir proposer cette technologie aux commerçants le souhaitant d'ici la fin de l'année. Toutefois, la condition sine qua non pour profiter de ce service serait, là encore, d'être client de la fintech. Sans l'application de la banque, il serait impossible de recevoir les informations du commerçant et de procéder au paiement.

By |2024-08-08T13:08:03+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Yahya Sinouar seul patron du Hamas : nouveau raidissement en vue dans le conflit avec Israël

Jusqu'à présent, Yahya Sinouar, qui se trouve en tête de la liste des Palestiniens à éliminer établie par Israël, était le chef du Hamas dans la bande de Gaza. C'est lui qui a été le cerveau des massacres du 7 octobre commis par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël. Ismaïl Haniyeh, à la tête du bureau politique du Hamas, assurait pour sa part la direction du mouvement sur le front extérieur. Installé au Qatar, il jouait en fait le rôle d'un ministre des Affaires étrangères de l'organisation chargé de trouver des soutiens. Il a été tué la semaine dernière à Téhéran, lors d'une opération qu'Israël n'a pas revendiquée officiellement. LIRE AUSSI : Séisme au Moyen-Orient avec l'élimination à Téhéran du chef du Hamas Yahya Sinouar, qui lui succède, se retrouve ainsi avec deux casquettes politique et militaire en devenant le seul et unique patron du Hamas. A noter qu'il avait pris la place en 2017 d'Ismaïl Haniyeh pour la direction intérieure du Hamas. Désigné officiellement par un conseil dit de la « Shura », un conseil de direction composé de 50 représentants membres du Hamas à Gaza, en Cisjordanie, au sein de la diaspora et des représentants de prisonniers de l'organisation détenus par Israël, il n'a plus désormais aucun rival. Tous les principaux dirigeants du mouvement islamique ont été tués par Israël durant les dix mois de guerre. Mais son nouveau statut ne peut que renforcer la détermination de Tsahal à le tuer.

By |2024-08-08T12:58:33+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

JO de Paris 2024 : ce qui se cache derrière la polémique sur la fiscalisation des primes des médaillés

C'est une discipline pour laquelle la France pourrait sans doute prétendre à une médaille d'or si jamais elle venait à être inscrite aux Jeux Olympiques . Dans l'épreuve de créativité fiscale - option figures libres - le député Olivier Marleix (Les Républicains) s'est ainsi illustré mardi en proposant de créer une nouvelle niche en matière d'imposition. « Exonérons nos médaillés aux JO et Jeux paralympiques d'impôt sur leurs primes », a réclamé sur X (ex-Twitter) l'ancien chef du groupe parlementaire des LR à l'Assemblée nationale, réélu de justesse en juillet dernier . « Une PPL (proposition de loi, NDLR) consensuelle pour débuter la législature et poursuivre dans l'hémicycle un moment d'unité nationale ! », a-t-il ajouté, signe que cette nouvelle législature n'est visiblement pas placée sous le signe du redressement des comptes publics. Primes plus généreuses L'élu d'Eure-et-Loir ne faisait que réagir à la polémique lancée la veille par son ancien camarade sur les bancs de la droite à l'Assemblée nationale, David Douillet, dont le passage en politique a toutefois laissé moins de traces que sur les tatamis (double champion olympique de judo en 1996 et 2000). Soumettre à l'impôt sur le revenu les primes versées aux athlètes ? Un « scandale » pour l'ancien champion. « Pour certains athlètes, c'est de l'argent de poche, et pour d'autres, dans des petits sports, c'est immense. Fiscaliser ça ? Je trouve que c'est une honte », a-t-il lancé lundi sur RMC. Mettre fin à ce « scandale » aboutirait toutefois à une situation assez paradoxale. Cette fiscalisation des primes vient de loin, de 2011 quand… David Douillet était lui-même ministre des Sports. Depuis, les gouvernements successifs ont visiblement bien du mal à se dépatouiller de cette mesure, qui rapporte peu au niveau budgétaire mais coûte beaucoup en matière de cote de popularité dans le milieu sportif. Des mesures d'exonération ponctuelles avaient ainsi été prises pour les JO d'été de Rio en 2016 et d'hiver à Pyongchang en 2018. En 2021 pour les Jeux de Tokyo, les athlètes ont fini par ne plus y couper, avec toutefois un dispositif d'étalement sur quatre ans de l'impôt à payer. Les athlètes sont-ils allergiques au fisc ? Ces JO ont en tout cas abouti au deuxième total le plus faible depuis ceux de Barcelone en 1992.

By |2024-08-08T12:57:44+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Elon Musk attaque en justice de puissants annonceurs accusés d’un boycott de X

Avec Elon Musk, il se passe toujours quelque chose. Le réseau social X, anciennement Twitter, propriété de l’entrepreneur, attaque en justice un groupement d’annonceurs et des annonceurs individuels accusés de le boycotter et de lui faire perdre des revenus à hauteur de plusieurs milliards de dollars. « Nous avons essayé d’être gentils pendant deux ans et [...]

By |2024-08-08T12:49:50+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment Cathay Pacific espère retrouver sa splendeur passée

En Chine plus qu'ailleurs, les chiffres ont aussi valeur de symbole. L'annonce ce mercredi par Cathay Pacific d'une commande de 30 Airbus A330-900, en est une nouvelle illustration. Avec ce nouveau contrat, la compagnie de Hong Kong porte à 100 le nombre d'avions commandés depuis la fin de la pandémie. Et ce, dans le cadre d'un plan d'investissements de 100 milliards de dollars hong-kongais (11,73 milliards d'euros), destiné à restaurer sa splendeur passée, du temps où elle rivalisait avec Singapore Airlines pour le titre de meilleure compagnie aérienne au monde. Une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, quand les compagnies du Golfe n'existaient pas et que l'ex-colonie britannique était encore la principale porte d'entrée aérienne du marché chinois. La répression des manifestations étudiantes de 2019 et la crise du Covid n'ont fait qu'aggraver un long déclin. Au point de faire dire en 2022 au directeur de l'association du transport aérien internationale, Willie Walsh, que Hong Kong avait disparu de la carte mondiale des grands aéroports, et qu'il lui serait bien difficile de rétablir sa réputation. Une situation financière rétablie C'est la lourde tâche à laquelle s'est attelée Patrick Healy, le président du groupe Cathay, avec le soutien de ses deux principaux actionnaires, le groupe hongkongais Swire, qui détient encore 45 % du capital, et Air China, pour 40 %. Sous sa direction et celle du directeur général Ronald Lam, Cathay a déjà réussi à revenir aux bénéfices en 2023, après trois années de pertes. Le groupe a aussi remboursé plus de la moitié des 2,3 milliards d'euros d'aide financière apportée par le gouvernement de Hong Kong durant la pandémie.

By |2024-08-08T12:47:09+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Assurance-vie luxembourgeoise : FWU Life Insurance Lux S.A. est déclarée insolvable

C'est l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organe de supervision français de la banque et de l'assurance qui vient de lancer l'alerte mercredi 7 août. Elle a été elle-même avertie par le Commissariat aux Assurances (CAA), autorité compétente de surveillance du secteur des assurances au Luxembourg qui a communiqué les 19 juillet et 2 août 2024 sur la situation de l'entreprise d'assurance FWU Life Insurance Lux S.A. La société qui se présente comme une entreprise privée familiale et indépendante, pionnière de l'assurance-vie en unités de compte, revendique 2 milliards d'euros d'actifs sous gestion et un million de clients dans le monde entier. La compagnie d'assurances FWU Life, anciennement Atlanticlux, est basée au Luxembourg et le siège de FWU AG est installé à Munich. L'ACPR informe que dans le cadre de la sanction administrative du 4 août 2022 prononcée par le CAA à l'encontre de FWU Life Insurance Lux S.A., les produits de la génération F-Series portés par l'assureur sont interdits de commercialisation sur le territoire français. Depuis, la commercialisation d'aucun autre produit de l'assureur n'a été autorisée dans notre pays.

By |2024-08-08T12:45:30+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi l’avance technologique de la Chine dans les voitures électriques va perdurer

Puissance automobile en pleine ascension, la Chine le doit aussi à ses chercheurs. Pas qu'à ses usines, à ses subventions étatiques et à ses coûts de production imbattables. L'Empire du milieu est le pays qui publie le plus d'articles de recherche « à impact » au monde relatifs à la voiture électrique, relève un think tank américain, l'Information Technology & Innovation Foundation (Itif) dans une étude publiée fin juillet. Depuis 2013, les centres de recherche chinois ont multiplié par près de dix le nombre de travaux de recherche figurant dans le Top 10 des publications les plus citées dans ce domaine. Celles-ci sont passées de 20 à près de 200 en 2023, contre 150 pour l'Europe, dénombre l'Itif. La domination de la Chine dans la fabrication de batteries - elle y détient 75 % de parts de marché - se retrouve dans la recherche. En 2023, les institutions chinoises ont publié 20 % de toutes les publications sur les piles pour voitures. Dépassant tous les autres pays en quantité, l'Empire du milieu les supplante encore davantage en qualité. Les centres de recherche chinois ont publié 65 % de la recherche à fort impact en 2023, contre 12 % pour les Etats-Unis ou encore 2,8 % pour l'Allemagne. Batteries à bas coûts L'explosion de la recherche chinoise dans les batteries a eu des conséquences très concrètes. L'Itif explique que cela a entraîné des progrès considérables dans la technologie à bas coût dite LFP (Lithium-fer-phosphate), que lorgnent désormais tous les constructeurs européens pour abaisser le prix de vente de leurs voitures. LIRE AUSSI : DOSSIER - Plongée en Chine, le nouveau réacteur de l'automobile mondiale Le numéro un mondial des batteries, le chinois CATL , a porté l'année dernière ses dépenses de R&D à plus de 2 milliards d'euros, employant plus de 18.000 personnes dans ce département. Le numéro deux mondial de la même nationalité, BYD - qui construit aussi des voitures, a lui dépensé 5 milliards de dollars en recherche et développement. Cet investissement a récemment débouché sur la mise au point de ses batteries « blades » (lames, en anglais), où les cellules sont positionnées verticalement de façon très compactées. Pluie de brevets Les travaux de recherche et ses milliards alloués à la R&D mènent logiquement à des dépôts de brevets de plus en plus nombreux. Dans le domaine des véhicules à moteur, ils ont augmenté de 700 % en dix ans, atteignant en 2023 le niveau de l'Europe (sans l'Allemagne). Dans les moteurs électriques, la progression est tout aussi marquante, avec 660 brevets déposés en 2023, contre 31 seulement en 2013. Grâce à ce bond de 2.000 %, la Chine a dépassé tous les autres pays, et de loin. Deuxième pays au monde dans ce domaine, l'Allemagne n'a déposé qu'un peu plus de 400 brevets. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Automobile : les marques chinoises loin du tsunami redouté en Europe DECRYPTAGE - Automobile : « sanglante », la guerre des prix fait des ravages en Chine Dans les batteries, les experts européens veulent croire que les chinois n'ont pas pris une avance impossible à combler. « Personne n'a dix ans d'avance dans le monde des batteries », insiste, comme pour conjurer la peur du péril chinois, un chercheur français. Les Européens et Américains pariant sur les batteries solides , bien plus denses en énergies que les technologies actuelles, pour l'emporter à terme sur les chinois. Mais celles-ci ne pèseront, selon les projections d'Avicennes Energy, qu'environ 10 % du marché à horizon 2035. Copies et espionnage Encore faudra-t-il que les Occidentaux conservent cette avance, si elle se concrétise. L'Itif prévient que le bond chinois dans l'électrique s'est aussi construit, au départ, sur la copie de technologies occidentales. Via les coentreprises que les Volkswagen, GM ou PSA ont dû créer pour s'installer en Chine. Via, surtout, l'espionnage industriel. Et l'ITIF de rappeler l'avertissement, en 2020, du directeur du FBI, Christopher Wray : « La Chine s'est fait une priorité de voler des technologies relatives à la voiture électrique. »

By |2024-08-08T12:44:11+00:00August 8th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Procès Google : les mesures potentielles pour mettre fin au monopole

Les géants de la tech ne sont plus protégés. Un tribunal fédéral de Washington vient de frapper fort en condamnant Alphabet, la maison mère de Google, pour pratiques anticoncurrentielles concernant son moteur de recherche. « Google est un monopole, et a agi en monopole », a assené le juge Amit Mehta, après un procès-fleuve ouvert en septembre 2023. A la suite de cette décision, la firme de Mountain View a indiqué vouloir faire appel, ce qui va faire repousser de plusieurs mois ou plusieurs années la clôture de l'affaire. Le tribunal n'a pas encore émis d'injonctions contre Google, mais plusieurs scénarios sont possibles. 1. Proposer plusieurs moteurs de recherche dans les navigateurs Le moteur de recherche de Google est souvent proposé par défaut par les navigateurs Web, que ce soit sur Android ou Apple, sur ordinateur ou mobile. Pour avoir une place ultraprivilégiée sur les smartphones Android, Google « regroupe » ses logiciels propriétaires (Chrome, Google Maps, Google Pay et YouTube) avec son moteur de recherche. Les fabricants de téléphones qui souhaitent donc acquérir une licence pour un logiciel doivent aussi embarquer la brique recherche. Côté Apple, le schéma est différent puisque Google rémunère la marque à la pomme pour être le moteur par défaut. Permettre aux utilisateurs de sélectionner le moteur de recherche qu'ils souhaitent répondrait à cette problématique. En 2018, la Commission européenne a d'ailleurs ordonné à Google de proposer plusieurs choix de moteur de recherche pour les appareils Android, accompagné d'une amende de… 4,34 milliards d'euros (qui avait ensuite été abaissée à 4,1 milliards ). « Bien qu'il soit facile de changer de fournisseur, la réticence des consommateurs à s'éloigner de Google constitue un obstacle de taille », estime Tessie LiJu Su, économiste, interrogé par Bloomberg. Selon une étude de CEPR (The Centre for Economic Policy Research), les pays qui ont imposé plusieurs choix d'écran ont permis de réduire la part de marché de Google (-1 point dans les pays européens, et -10 points pour la Russie et la Turquie) « Les différences proviennent des nuances de l'intervention, y compris la taille du groupe d'utilisateurs ciblés, les caractéristiques du marché local et la conception des mesures correctives », indiquent les auteurs du rapport. 2. Mieux encadrer la transaction avec Apple Google paierait environ 20 milliards de dollars par an à Apple pour faire de Google le moteur de recherche par défaut de ses ordinateurs Mac et son iPhone, y compris sur le navigateur web Safari d'Apple. Un montant que ne pourrait pas débourser Bing (Microsoft), son plus « proche » concurrent, dont les recettes publicitaires mondiales se sont élevées à « seulement » 6,92 milliards de dollars en 2023. LIRE AUSSI : Android, dix ans de domination Concurrence dans la publicité en ligne : Bruxelles prête à utiliser l'arme atomique contre Google Le juge pourrait donc limiter le montant ou la manière dont Google paie. « Une mesure corrective empêchant Google d'effectuer des paiements à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur n'importe quel point d'accès à la recherche sur les appareils Apple serait simple à mettre en oeuvre et efficace », estiment les auteurs de l'étude de CEPR. 3. S'associer à d'autres moteurs de recherche Autre mesure possible : obliger Google à fournir des résultats de recherche « syndiqués ». La plupart des autres moteurs comme DuckDuckGo, Yahoo ou encore Qwant syndiquent les résultats de recherche de Bing. En somme, ils ont signé un contrat avec Microsoft pour acheter ses liens organiques. En échange, ils acceptent d'afficher des annonces de recherche à côté des liens organiques. Les revenus générés par les annonces de recherche sont ensuite partagés entre les deux parties. LIRE AUSSI : Publicité en ligne : plus de 30 médias européens portent plainte contre Google Les émissions de carbone de Google explosent à cause de l'IA A noter que le moteur de recherche « vert », Ecosia, a signé un contrat avec Google en 2023 dans ce domaine après des années d'engagement avec Microsoft. Pour Wired, ce changement est en grande partie dû à l'essor de l'intelligence artificielle générative qui est en train de bouleverser le secteur. « Pour un petit fournisseur comme Ecosia, les bouleversements récents dans le domaine de la recherche pourraient être l'occasion d'atteindre de nouveaux marchés et d'offrir de nouveaux services aux utilisateurs et aux annonceurs. Mais ce paysage changeant comporte aussi de nombreux défis », estime le média américain. 4. Une scission d'Alphabet C'est le scénario le plus extrême et le moins probable tant il serait difficile à mettre en place. Les auteurs du rapport CEPR évoquent la vente forcée de Chrome. Aux Etats-Unis, il s'agit du premier navigateur sur le segment des ordinateurs et il détient une part de marché importante sur les smartphones. « Toute cession de Chrome serait compliquée parce qu'il faudrait décider quelles fonctions devraient être incluses dans un Google Chrome autonome », alertent les auteurs du rapport. Le navigateur Web comprend plusieurs autres fonctionnalités comme un gestionnaire de mots de passe, l'intégration avec d'autres produits et services Google tels que Gmail et Google Drive… Une scission d'Android pourrait être envisagée mais « serait dangereuse et causerait probablement plus de tort que de bien aux consommateurs », estime Tessie LiJu Su. « Google fournit de nombreux produits et services basés sur sa plateforme Android qui sont complémentaires les uns des autres. Cette approche, combinée aux effets de réseau, est extrêmement compliquée et une analyse complète et multimarchés dépasse le cadre de ce litige », ajoute-t-elle.

By |2024-08-06T22:58:54+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments