Monthly Archives: August 2024

Ce que l’on sait de la lourde défaite des mercenaires de Wagner au Mali

C'est une défaite qu'il est difficile de nier, car largement documentée en photos et vidéos. Samedi 27 juillet, des mercenaires de la société militaire privée (SMP) russe Wagner et des soldats des forces armées du Mali (Fama) ont subi une lourde défaite dans le nord du pays, près du village de Tin Zaouatine, non loin de la frontière avec l'Algérie. LA NEWSLETTER INTERNATIONAL Tous les mardis à 11h Recevez le meilleur de l’actualité internationale. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Après trois jours « d'intenses combats », la colonne armée a été détruite, a annoncé le Cadre stratégique et permanent pour une Défense du peuple de l'Azawad (CSP-DPA). Cette alliance de plusieurs groupes séparatistes touaregs, qui demande l'indépendance de la région de l'Azawad, est depuis plusieurs mois en conflit ouvert contre le pouvoir militaire de Bamako, soutenu par Wagner. À lire aussi Ukraine, Syrie, Mali… Le groupe Wagner mis à nu dans un livre Exactions de Wagner Arrivés au Mali peu avant le départ des dernières troupes françaises en 2022, les « musiciens » (surnoms des mercenaires de Wagner) sont, depuis, régulièrement accusés de commettre des exactions sur la population civile, souvent au côté des Fama. Il serait autour de 1 600 combattants. Le nord Mali est une zone difficile d'accès, où la plupart des groupes terroristes, JNIM (Al-Qaïda) et État islamique en tête, ont trouvé refuge. Depuis la fin de l'opération militaire française Barkhane, la région échappe en grande partie au pouvoir malien. Partie de Kidal, ville reprise par l'armée malienne et Wagner en novembre 2023, la colonne était arrivée à une vingtaine de kilomètres de Tin Zaouatine quand une tempête de sable s'est déclarée. Profitant des conditions météorologiques, les combattants de CSP-DPA ont alors attaqué. Sur plusieurs vidéos, on peut entendre d'importants échanges de tirs. Un hélicoptère d'attaque MI-24, venu appuyer les Fama et Wagner, a dû rebrousser chemin, avant de s'écraser près de Kidal.

By |2024-08-06T22:55:13+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Concurrence : Google perd un procès historique face au gouvernement américain

C'est un jugement qui fera date dans l'histoire de l'antitrust américain. Après deux décennies où tout semblait permis aux géants du Net, un tribunal fédéral de Washington a infligé lundi un sérieux revers à Alphabet , la maison mère de Google. Un verdict qui en annonce peut-être d'autres dans le secteur, tant les mastodontes de l'ère numérique sont désormais dans le collimateur, d'Apple à Meta en passant par Nvidia. Selon le juge Amit Mehta, Google a fait barrage à ses concurrents de façon déloyale dans le monde des smartphones, afin de s'y tailler la première place en tant que moteur de recherche. En effet, en 2021, Google a payé 26 milliards de dollars à des éditeurs de logiciels de navigation, des opérateurs télécoms et des fabricants comme Samsung ou Apple pour installer son logiciel par défaut sur les appareils mobiles. LIRE AUSSI : ANALYSE Le procès Google, heure de vérité de l'antitrust aux Etats-Unis En échange de ces deals appelés « partage de revenus » (les revenus publicitaires de Google en 2021 s'élevaient à 146 milliards de dollars), Google a pu non seulement être installé par défaut sur les smartphones, mais en plus être assuré de l'exclusivité : aucun autre moteur de recherche généraliste ne pouvait être livré embarqué dans un appareil neuf. L'annonce a fait chuter plus avant le titre Alphabet, qui a terminé en baisse de 4,35 % au Nasdaq lundi, mais aussi celui d'Apple, qui va devoir se passer de recettes plantureuses. Ce dernier a plongé de 6,24 % sur un marché déjà secoué par la déflagration boursière mondiale survenue le même jour. « Google est un monopole » « Les accords de distribution de Google ont capté une portion substantielle du marché des services généraux de recherche et ont réduit les opportunités concurrentielles de ses rivaux », écrit Amin Mehta dans le jugement de près de 300 pages qui clôt un procès-fleuve, ouvert en septembre 2023. « Google est un monopole, et a agi en monopole », assène-t-il également. La part de marché de Google dans la recherche Internet, qui était de 80 % aux Etats-Unis en 2009, « n'a fait que croître » depuis, souligne le juge, à 90 % en 2020, et presque 95 % sur les smartphones. Certes, la société à « embauché des milliers d'ingénieurs hautement qualifiés, innové constamment, et pris des décisions stratégiques pertinentes », et dispose donc d'un outil excellent. LIRE AUSSI : Procès Google aux Etats-Unis : la première phase s'achève CHRONIQUE US vs. Google, le procès du siècle Mais il s'est aussi servi d'un atout invisible, la distribution par défaut, pour accumuler des tonnes de données sur les utilisateurs de smartphone, qui en retour lui ont permis d'améliorer son logiciel. C'est un tel avantage compétitif, que Google conserve pendant dix-huit mois l'historique des recherches et de l'activité en ligne des internautes, souligne le juge. Cela lui permet de vendre plus d'espaces aux annonceurs. En comparaison, en 2022, le principal concurrent de Google dans la recherche, Bing, a réalisé moins de 12 milliards de revenus publicitaires. Une victoire pour le département de la Justice Ce jugement est une belle victoire pour le département américain de la Justice, qui avait porté plainte. Elle témoigne de la volonté de l'administration Biden de sévir contre les géants du Net - même si le procès a initialement été intenté sous Donald Trump, en 2020. La dernière fois qu'un titan de la tech a perdu un procès d'envergure contre le gouvernement américain, c'était Microsoft, en 2001, pour avoir abusé de sa position dominante avec le logiciel Windows. Dans un communiqué, Google indique qu'il fera appel de cette décision. Dans tous les cas, des remèdes vont devoir être trouvés pour mettre fin à cet abus de position dominante. Google pourrait par exemple être contraint de revendre son système d'exploitation pour smartphones Android, ce qui reviendrait à démanteler le groupe. Il pourrait aussi être forcé de partager les données récoltées auprès des utilisateurs avec ses concurrents afin qu'ils puissent eux aussi améliorer leur moteur de recherche. Google a d'autres affaires judiciaires pendantes aux Etats-Unis. Le géant est attaqué par l'éditeur du jeu Fortnite, Epic Games, parce qu'il prélève une rente de 30 % sur les téléchargements d'applications via son magasin en ligne. Puis en janvier 2023, le gouvernement fédéral et huit Etats américains ont lancé des poursuites contre Alphabet pour abus de position dominante dans les technologies d'achat et de vente de publicité (adtech), réclamant la scission du groupe. LIRE AUSSI : Publicité en ligne : Washington plaide pour une scission de Google Intelligence artificielle : l'antitrust américain sur le pied de guerre Meta joue gros Par ailleurs, d'autres éminences de la Big Tech font l'objet d'enquêtes ou de poursuites fédérales pouvant mener, en dernière extrémité, à un démantèlement. Ainsi, Meta joue gros avec la Federal Trade Commission, qui a porté plainte en décembre 2020, considérant que le rachat de WhatsApp (19 milliards de dollars) et d'Instagram pourrait avoir été un moyen d'étouffer la concurrence. Dernièrement, ce sont les investissements considérables dans l'intelligence artificielle qui suscitent l'intérêt des régulateurs. La Federal Trade Commission enquête sur les pratiques de Microsoft et d'OpenAI, et le département de la Justice, sur Nvidia. Les « sept magnifiques », des sociétés de la Silicon Valley qui pèsent des milliers de milliards de dollars après vingt ans d'expansion rapide, ont peut-être mangé leur pain blanc. En cette période électorale aux Etats-Unis, elles ne peuvent compter ni sur les démocrates, ni sur les républicains, pour faire rempart contre l'antitrust. Ce sont les nouveaux Rockefeller. Or on sait comment l'histoire s'est terminée pour ces grands monopolistes américains.

By |2024-08-06T22:54:06+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cyberattaque : une quarantaine de musées rançonnés

Les experts de la cybersécurité craignaient une recrudescence des attaques pendant les JO, les musées français confirment. Une source policière a appris à l'AFP que le Grand Palais et une quarantaine d'établissements culturels en France ont été victimes d'une attaque par rançongiciel ce week-end. Les cybercriminels ont ciblé dans la nuit de samedi à dimanche le système permettant la « centralisation de données financières » d' enseignes situées au sein de ces lieux . Ils ont ensuite menacé de diffuser les données chiffrées contre une rançon. L'Agence française de sécurité informatique (Anssi) a confirmé à l'AFP avoir été « alertée de l'incident » mais assure que « les systèmes d'information impliqués dans le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques » n'ont pas été affectés. Le Grand Palais accueille en effet les épreuves d'escrime. LIRE AUSSI : Cyberattaques : les dirigeants, cible préférée des hackers Cybersécurité : les demandes de rançon explosent, même dans les PME Une enquête a été ouverte pour atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée, confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne. Les musées sont loin d'être les premières cibles des délinquants numériques. Les entreprises sont souvent les plus exposées. Début juillet, l'Autorité bancaire européenne (EBA) publiait son baromètre de la cybersécurité montrant une intensification des attaques. Plus de la moitié des banques interrogées par l'institution disent avoir subi une cyberattaque « réussie ». Mais l'an dernier, un musée d'Ottawa avait été rançonné et avait dû fermer un temps.

By |2024-08-06T22:53:09+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Méga fusion en vue entre Mars et le propriétaire de Pringles

Si elle est confirmée, elle constituera l'une des plus grosses opérations de fusion-acquisition de l'histoire de l'agroalimentaire mondial. Le groupe familial Mars, fabricant des barres chocolatées éponymes, serait intéressé par la reprise de Kellanova, autre géant du grignotage, qui détient notamment les marques de tuiles salées Pringles et des crackers au fromage Cheez-It. L'information a été révélée par Bloomberg et le Wall Street Journal qui citent des sources proches du dossier, prévenant toutefois que la décision finale n'a pas été prise. Les deux sociétés concernées n'ont officiellement ni confirmé, ni infirmé le « deal » ce lundi matin. Kellanova est valorisée à hauteur de 21 milliards de dollars, soit environ 20 milliards d'euros. L'opération marquerait l'aboutissement d'un mouvement opéré en 2023 par le groupe Kellog qui s'est scindé en octobre dernier en deux entités chacune cotée à la Bourse de New York. Ce lundi dans les pré-échanges à Wall Street, le cours de Kellanova s'appréciait de 22 % et il a gagné plus de 13% à l'ouverture des marchés. Résultats en hausse Kellog conserve les produits à base de céréales bien connus sur lequel la compagnie a été fondée pour l'Amérique du Nord. Les autres « snacks » ont été regroupés dans la nouvelle société Kellanova qui a aussi repris certaines best sellers de Kellog en dehors des Etats-Unis, comme Special K et Corn Flakes. LIRE AUSSI : Kellogg's : 5 choses à savoir sur la scission du géant des céréales et des chips Kellanova regroupe 18 marques dont celles qui sont commercialisées en Europe, Pringles, mais aussi Smaks, Rice Krispies, Frosties. De son côté Mars exploite, outre les barres Mars, les marques Snickers, M & M'S, Ben's Original mais également Whiskas dans le secteur de la nourriture pour animaux . Kellanova a publié le 1er août ses résultats trimestriels qui faisaient état d'une baisse de 4,5 % de ses ventes, due au retrait du marché russe et à l'évolution négative des taux de change en Afrique, à 6,4 milliards de dollars sur douze mois. Le bénéfice opérationnel a gagné, lui, 16 % au cours du premier semestre 2024. Sur cette base, Kellanova a légèrement relevé ses prévisions de résultats pour l'année, avec une fourchette de résultat opérationnel allant de 1,875 milliard à 1,9 milliard de dollars, contre 1,850 milliard à 1,9 milliard auparavant. Le PDG Steve Cahillane a souligné, dans le communiqué publié, la bonne performance de la marque phare du groupe, Pringles. Pour les analystes, l'acquisition de Kellanova permettrait à Mars de changer d'échelle à l'international et aider le groupe à faire face à l'érosion de ses ventes en volume sur le marché à la faible croissance des produits de grande consommation. Une érosion qui a été provoquée par l'inflation engendrée par la crise du Covid puis par la guerre en Ukraine. En France, les prix de l'alimentaire ont grimpé de plus de 20 % en deux ans et poussé les consommateurs vers les marques de distributeur moins chères. « La fusion pourrait provoquer un nouveau cycle de consolidation dans le secteur des produits de grignotage » estime Robert Moskow, de chez TD Cowen, cité par Bloomberg. La consolidation permettrait aux géants du secteur de mettre en oeuvre des synergies et des économies de coûts qui permettraient d'abaisser les prix.

By |2024-08-06T22:52:49+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

JO 2024 : comment les entreprises profitent des Jeux pour doper leur marque employeur

Pendant près de trois semaines, Paris - théâtre de l'événement planétaire des Jeux Olympiques - sera la capitale du monde. Avec, à la clé, une audience chiffrée en milliards de téléspectateurs. Fortes d'une telle exposition, plusieurs entreprises hexagonales ont décidé, il y a maintenant quelques années, de prendre les devants et d'associer leur image à cette célébration à ciel ouvert. Objectifs avoués : accroître leur attractivité - et leur notoriété - pour certaines et faire entrer en résonance leurs valeurs avec celles de l'olympisme pour d'autres. Le champion de l'audit et du conseil PwC est de ceux-là puisque l'entreprise a, dès 2021, inscrit ses pas dans ceux des Jeux Olympiques, devenant l'un de ses sponsors. « L'une des raisons pour lesquelles nous avons souhaité nouer ce partenariat réside dans le projet d'avoir un véritable impact sur la société avec un héritage durable correspondant à nos valeurs », confirme, sans ambages, Amandine Aury, directrice des ressources humaines (DRH) de PwC France et Maghreb. Outre ces valeurs communes, l'état-major du cabinet d'audit espère également capitaliser sur ces JO pour renforcer sa notoriété, et potentiellement attirer dans son giron de nouveaux talents . Une « opération séduction » grandeur nature et un coup de projecteur bienvenus, le monde entier ayant les yeux rivés sur Paris. « Nous avons également la volonté de renforcer notre notoriété et notre attractivité en tant que marque PwC au sein de l'écosystème, que ce soit pour nos clients, nos partenaires, nos potentiels candidats ainsi que nos collaborateurs », souligne la responsable. Renvoyer ainsi une image forte et positive de son entreprise et de son activité concomitamment à la tenue d'un événement de si grande envergure ne peut s'avérer que bénéfique. Un sentiment corroboré par les chiffres puisque, selon une étude OpinionWay pour le moteur de recherche d'emploi Indeed, 48 % des recruteurs estiment que leur marque employeur bénéficiera de la tenue des Olympiades à Paris. S'impliquer (vraiment) Une proportion qui grimpe à 58 % lorsque l'on interroge ces mêmes recruteurs sur l'importance pour les organisations de proposer des événements ou nouer des partenariats en lien avec les Jeux. Un message reçu cinq sur cinq pour PwC qui, outre ce partenariat, a pris soin d'impliquer pleinement ses équipes « au coeur du réacteur » de ces JO, mettant son savoir-faire au service de l'événement. « Nous réalisons, depuis trois ans, des missions pour le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce sont nos collaborateurs et nos associés eux-mêmes qui réalisent ces missions pour le comité », poursuit la DRH de l'entité. Des missions réalisées - ou en cours de réalisation - qui s'élèvent à 400, soit peu ou prou l'équivalent de 500 associés et collaborateurs mobilisés. Cela équivaut à plus de 210.000 heures de travail. LIRE AUSSI : ZOOM - De Bouygues aux JO de Paris 2024 : le défi de Clémence Beretta DECRYPTAGE - JO de Paris 2024 : 9 milliards de retombées économiques attendues en Ile-de-France DECRYPTAGE - LVMH, un partenaire omniprésent tout au long des JO de Paris Egalement sponsor de ces Jeux Olympiques, l'entité Caisse d'Epargne Ile-de-France a aussi mis son savoir-faire - et son coeur de métier - au service de la réussite et la bonne tenue de ces Jeux Olympiques dans la capitale française. « Nous avons notamment contribué au financement du Grand Palais , de l'Accor Arena, du village olympique également, sans oublier, dans un autre registre, notre participation à la rénovation de la tour Eiffel . Tout cela entre également en symbiose avec notre ancrage territorial. Les Jeux se déroulant à Paris, cela tombait sous le sens, pour nous, d'être partenaires », décrypte Carole Sottel, membre du directoire de la Caisse d'Epargne Ile-de-France en charge des ressources humaines. LIRE AUSSI : CHRONIQUE - Et si les JO 2024 réinventaient le sponsoring sportif ? DECRYPTAGE - Le sport, un vecteur de visibilité et d'ancrage local pour l'intérim La banque a également pris grand soin d'impliquer ses collaborateurs, même si les potentielles retombées et autres bénéfices d'un partenariat avec les JO peuvent, parfois, sembler nébuleuses à leurs yeux. « Au début, cela leur paraissait un peu loin : ils se demandaient notamment ce que cela signifiait concrètement d'être sponsor premium. C'est pour cela que durant toute cette année 2024, nous avons voulu donner du sens à ce partenariat », reconnaît Carole Sottel. Et de poursuivre. « D'anciens champions olympiques sont venus témoigner de leurs parcours auprès de nos collaborateurs, ce qui a pu attester, plus concrètement, de nos valeurs communes. » Un intérêt limité pour les futures recrues ? D'ailleurs, de nombreux collaborateurs de la Caisse d'Epargne Ile-de-France vont également être pleinement impliqués dans ces Jeux Olympiques dans la mesure où cinq d'entre eux vont participer à l'épreuve du marathon. Pour autant, associer son image aux Jeux Olympiques pour attirer dans ses filets les talents est-il forcément un gage de réussite ? Annabelle, actuellement en poste au sein d'une entité partenaire des JO, mais en partance pour de nouveaux horizons professionnels, est quelque peu dubitative. « Evidemment qu'associer son image aux Jeux Olympiques sous-entend que l'entreprise partage les valeurs d'équité, de respect et d'égalité de l'olympisme », reconnaît Annabelle. « Pour autant, je ne suis pas certaine que cela soit si parlant et concret que cela, sur la durée, pour un candidat. Dans six mois, qui se souviendrait que telle ou telle entreprise était partenaire des JO de Paris ? »

By |2024-08-06T22:52:18+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Revolut vise une valorisation de 45 milliards de dollars

Un pas de plus avant une éventuelle introduction en Bourse ? Revolut, la néobanque aux 45 millions de clients, s'apprêterait à lancer la vente de 500 millions de dollars d'actions de ses salariés, selon les informations du « Financial Times ». L'opération valoriserait la fintech à 45 milliards de dollars. De quoi consolider son statut de start-up la mieux valorisée d'Europe. Sa dernière levée de fonds en 2021 avait valorisé la start-up à 33 milliards de dollars. Licence bancaire au Royaume-Uni Dans le détail, la vente permettra aux salariés éligibles de se séparer de 20 % de leurs options d'achat d'actions acquises au prix de 865,42 dollars l'action, rapporte le quotidien britannique. Contrairement aux opérations précédentes, les ex-salariés ne pourront pas participer. Revolut se dit engagé à « permettre à ses employés de partager le succès de l'entreprise en devenant actionnaires tout en leur offrant régulièrement des opportunités de vendre des actions ». LIRE AUSSI : Revolut s'assure une licence bancaire au Royaume-Uni Revolut dépasse les 2 milliards d'euros de revenus Cette annonce intervient quelques jours après une victoire d'étape importante pour la néobanque. Bien décidé à concurrencer les banques traditionnelles, Revolut a obtenu fin juillet, après trois ans d'attente, une licence bancaire au Royaume-Uni, son premier marché avec près de 9 millions de clients. Si des restrictions s'appliquent encore cette décision réglementaire devrait, à terme, permettre à la néobanque britannique de proposer des prêts, des découverts bancaires ou encore des produits d'épargne. Autant de puissants moteurs de croissance. Performances financières encourageantes Mais la start-up n'a pas attendu cette autorisation pour se développer. Elle compte déjà 45 millions de clients dans le monde, dont 3 millions en France, son deuxième marché, et est l'une des rares fintechs à avoir vu sa valorisation augmenter, dans un secteur frappé depuis deux ans par un ralentissement des investissements en capital-risque. Le groupe a également récemment communiqué des performances financières très encourageantes. En un an ses revenus ont quasiment doublé pour atteindre 1,8 milliard de livres sterling, selon son rapport annuel 2023, publié en juillet. Dans le même temps, les bénéfices ont explosé, à 344 millions de livres sterling, contre un peu moins de 6 millions en 2022. LIRE AUSSI : Escroqueries : les litiges entre Revolut et ses clients britanniques ont explosé en 2023 La banque en ligne Revolut vise 20 millions de clients en France L'enjeu consiste désormais à convaincre les autorités réglementaires de lever les dernières restrictions. La période de mobilisation, commencée en juillet - une étape habituelle pour de nombreuses nouvelles banques - peut s'étendre jusqu'à douze mois. Elle devrait permettre de « finaliser les process avant d'opérer », affirme la société. Les barrières semblent donc se lever progressivement pour la néobanque qui dit depuis longtemps se préparer à une introduction en Bourse. Début juillet, l'entreprise déclarait dans son rapport annuel avoir « renforcé » ses contrôles financiers comme le font les « sociétés cotées ».

By |2024-08-06T22:51:19+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Trump’s Crypto Embrace Could Be a Disaster for Bitcoin

At the Bitcoin 2024 conference in Nashville, Donald Trump promised the crypto community the moon. They'd better hope they don't get it. PHOTO-ILLUSTRATION: WIRED STAFF; GETTY IMAGES DONALD TRUMP IS an unlikely crypto ally. The power of bitcoin, embodied in Satoshi Nakamoto’s founding document, is that it frees participants from murky assessments of trust, instead relying on the bedrock of proof. Bitcoin is truth. So it was cosmically weird last week to hear the attendees of the Bitcoin 2024 conference in Nashville enthusiastically hailing a former president who, by one painstakingly compiled count, lied 30,573 times in his single term in office. The believers of a mathematically indisputable blockchain poured on the hosannas as Donald Trump delivered a speech bulging with falsehoods, fabrications, and fantasies. They hooted with joy as he claimed credit for bitcoin’s meteoric rise in value during his administration—even as they surely knew that until recently he trashed the idea of cryptocurrency. ADVERTISEMENT “Bitcoin, it sounds like a scam,” he said in 2021. “I don’t like it because it’s another currency competing against the dollar.” Now Trump is the sudden darling of the crypto world, even though no one believes that he has a clue about how tokens work, or even what they are. “Staple-coins … stablecoins,” Trump said at one point, correcting himself as he probably glanced at the teleprompter, then paused. “Do you know what a stablecoin is? Does anyone know?” FEATURED VIDEO AI Expert Answers Prompt Engineering Questions From Twitter Clearly Trump doesn’t. That didn’t stop him from making promises that only someone who deeply misunderstood bitcoin both technically and philosophically would ever make. He compared bitcoin to the steel industry of a century ago, a mind-boggling mismatch between an icon of the industrial revolution and a cutting-edge movement of the digital world. Then he promised to make the United States the “crypto capital of the planet and the bitcoin superpower of the world.” This sentiment, as the conference goers surely must know, flips the basic premise of cryptocurrency and blockchain—a sovereign system that operates without regard to the interests of any nation. To quote cryptocurrency theorist Erik Cason: “Bitcoin offers a radical new hope from which man may rescue himself from the cage that is every nation-state today.” Trump’s promise that the United States would dominate bitcoin is a slap in Satoshi’s face. This is an edition of Steven Levy's Plaintext newsletter. SIGN UP for Plaintext and tap Steven's unique insights and unmatched contacts for the long view on tech. One of the proposals Trump floated is a bitcoin reserve where the US would stash and HODL billions of dollars’ worth of tokens, a scheme that experts consider of dubious value to taxpayers—but might jack up the value of the currency to the enrichment of the Nashville crowd. Again, manipulation by a government superpower is anathema to the values of the blockchain revolution. Another promise Trump made was to pardon Silk Road owner Ross Ulbricht, currently serving a life sentence in federal prison for running a massive crypto-fueled operation in illegal drugs and money laundering. So much for being tough on crime. Despite the weirdness, the alliance between Trump and the bitcoin bros seems almost preordained. The crypto world chafes at government regulation, and it sees in Donald Trump an opportunity to lighten the touch of state, perhaps to the level of a friendly tickle. Trump has encouraged that thinking by meeting key funders and investors and adopting their views. As if cementing a barely disguised transaction, the players in the crypto world are funneling hundreds of millions of dollars into Trump’s campaign coffers. So it’s not surprising that Trump promised the Nashville conference that he would put an end to “left-wing fascists and totalitarians hell-bent on crushing crypto.” He was lustily cheered for the sentiment. Trump also indicated that Kamala Harris is among those “fascists.” “She’s against crypto by the way,” he said. “She’s against it very big.” (In fact, Harris has not set her policy and has been reaching out to crypto companies.) The cheers were loudest when Trump said he’d fire Gary Gensler, the chair of the Securities and Exchange Commission—which has been policing dicey crypto schemes—on his first day back in office. Legitimate question: Does the current White House “hate crypto,” as the industry and Trump seem to believe? I poked around a bit and learned that in the early days of the administration, crypto policy—which, to be sure, was a relatively low priority during a pandemic—was indeed up for grabs, with some officials viewing it as a scammy technology. Ultimately, however, the administration set a course that tried to walk a line between encouraging innovation in the field and enforcing current securities law. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Biden’s 2022 “Executive Order on Ensuring Responsible Development of Digital Assets” laid out the blueprint: “a whole-of-government approach to addressing the risk and harnessing the potential benefits of digital assets and their underlying technology.” The order did include an element of nationalism, promising “to reinforce American leadership in the global financial system and the technological frontier,” but no plans to dominate the blockchain. There would be enforcement and investor protection, but also research into safe crypto protocols, and even efforts to reduce the impact on the climate. (In contrast, Trump promised the crypto crowd “so much electricity that you’ll be begging me, ‘Please, Mr. President no more electricity, we can’t stand it!’”) The SEC under Gensler has been the enforcement arm of this policy, earning the enmity of the crypto world. The SEC notes that, by far, the most investor complaints to the agency in recent years have involved crypto schemes. Using a legal standard called the Howey Test, Gensler has determined that crypto tokens can be classified as securities, making them subject to regulations applying to “investment contracts.” (Bitcoin is one token that the SEC does not regulate—despite Trump’s claim that the agency is out to “obliterate” it. The reason is that bitcoin is not promoted by a single self-interested player.) If you look at the actions the SEC has taken on crypto, they aren’t attacks on the foundations of the blockchain, but generally charges involving misleading promises and outright fraud. Admittedly, as a speech he gave in June 2023 shows, Gensler seems more enthusiastic about enforcement than harnessing crypto’s potential. What would Trump do in terms of crypto regulation? After firing Gensler, he said, he would gather a group of “people who love crypto”—maybe even consisting of people in Nashville slurping up his speech—to cobble together some regulations that would please them, wrapping up the task in 100 days. In other words, they would set the rules by which they would be regulated. No mention of the public or possible investors being involved in the process: regulatory capture as a feature! What the crypto crowd seems to miss is that the short-term gains from a hands-off regulatory approach will hurt their cause in the long run. Regulation, even under Gensler’s SEC, is not slowing the adoption of crypto and blockchain. Despite endless setbacks, these technologies are still viable. “Bitcoin is here to stay, so big a phenomenon that it can’t be ignored by politicians or governments,” says Pascal Gauthier, CEO of the crypto wallet company Ledger. “Nobody’s debating that, but debating how to regulate this or that.” The biggest obstacle, however, is not regulation. What’s holding crypto back is the get-rich-quick vibe of greedy bros showing off their Bored Apes NFTs, and a seemingly endless cycle of rug-pulls and exit scams. Unbridled greed and the unbounded risk in the crypto world has hobbled progress and tainted the entire field. No role model has emerged in the crypto world as an example of how the movement could benefit ordinary people; instead the poster child is Samuel Bankman-Fried, who skirted laws to gain billions of dollars. “At the end of the day, it's in the interest of industry to have a sound set of regulations that give Americans who are buying crypto confidence that they're not going to be victims of the next SBF,” says Peter Harrell, who was a senior director for international economics and competitiveness for the first half of the Biden term. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Trump’s promised schemes might give an instant boost to those running or funding crypto companies, but they would thwart the stability that must be earned for the long term. So those newly minted Trumpists in Nashville might want to think twice before putting their trust in the man who graced their podium. “Crypto is doing the deal with the devil if they think that Trump is going to be a hands-off figure,” says Tim Wu, a law professor who was Biden’s special assistant for technology and competition. “I think those crypto bros who are bending the knee to Trump are insane, and betraying the whole emphasis of the product.” Somewhere, Satoshi weeps. Time Travel When I began covering the crypto world—largely for WIRED—in the ’90s, who knew that it would be a sizzling hot topic in 2024? I ignored warnings that crypto was an obscure subject and published my eponymous book about it in 2001. My subjects included the Cypherpunks, who posed for the cover of the second issue of WIRED in 1993 and later would turn out to be the most likely inspiration for Satoshi Nakamoto’s famous Bitcoin paper. (By the way, none of these pioneers talked about venture capital or giant valuations.) In the book I talk about how from the very first meeting in 1992, Cypherpunks saw crypto as a way to separate from the state.

By |2024-08-06T22:50:34+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

No, the Seine Cleanup Wasn’t a Failure

WHEN OLYMPIC TRIATHLETES plunged into the Seine river close to the Alexandre III bridge in Paris on July 31, they were making history—and not just by going for gold. The event, which also saw the competitors cycle and run along the Champs-Elysées and past the Grand Palais, was far more than an eye-catching sporting spectacle. It also marked a significant milestone in the ambitious €1.4 billion ($1.5 billion), multiyear plan led by Paris and the broader Île de France region to clean up the Seine. ADVERTISEMENT There were real concerns that the triathletes might not make it into the river. After failed water-quality tests, the swimming leg of the triathlon seemed like it might be canceled. It eventually went ahead with a delay. But the intense scrutiny on the Seine ahead of the triathlon has distracted from the true goal of the project: to make the river suitable for public swimming for the long term—and to better protect the river environment and boost biodiversity along the way. FEATURED VIDEO David Cross Answers The Web's Most Searched Questions Seine swimming had been banned since 1923, the year before Paris last hosted the Olympics, due to the health risk posed by a river contaminated by a city’s wastewater. French authorities want swimmers to be able to enjoy the river once again from next summer, at three permanent dedicated sites in Paris, with 20 or so more sites planned (so far) outside the city limits. Teams have been working hard on the swimming plan since 2016, with the Olympic and Paralympic Games in focus as a high-profile opportunity to show off their achievements on the way to opening up the river to the public. Work has included an overhaul of outdated sewer systems and the construction of giant rainwater retention basins—such as the 50,000-cubic-meter Bassin d’Austerlitz—designed to stock excess rainwater during heavy storms and reduce the amount of untreated water flowing into the Seine. The operation was hailed as a success on July 17, when Paris mayor Anne Hidalgo and Paris 2024 president Tony Estanguet took a high-profile and long-promised dip in the river. They swam on a day when the water passed its safety tests, as it did on an average of 70 percent of days across Paris’ designated bathing sites during the swimming season last summer. When the conditions are right, the systems put in place keep the river clean enough for bathing. It was heavy rain in the early days of the Olympics that almost pulled the plug on the Seine triathlon plans. Samples of river water showed that levels of potentially harmful bacteria were too high. Authorities finally gave the go-ahead in the early hours of the morning of July 31, saying analysis of water samples had shown a return to safe levels for the athletes. Those last-minute doubts underscore that maintaining the river’s water quality could become more challenging as the planet warms and episodes of extreme weather become more frequent. “Rising global average temperatures increase the likelihood of short, intense downpours,” says Jamie Wilks, a doctoral researcher at the Institute of Sports Business at Loughborough University London. “Paris has experienced heavy rainfall during June and July in five of the last eight years.” MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Despite the creation of multiple stormwater reservoirs, like the Bassin d’Austerlitz, which collect stormwater and slowly release it after the bad weather has passed, if enough rain is concentrated into a small enough time, not everything that falls from the sky can be captured. In such a situation, runoff water has to be released into the river, driving up bacterial levels. “[Weather] variability due to climate change is a major issue, and this will only make things more difficult,” says Dan Angelescu, CEO of water-monitoring start-up Fluidion at a July 31 press conference at the company’s office in Alfortville, just outside Paris. The company makes remote water-sampling devices that beam their readings back to a central base, and it has been working with Paris authorities since 2016 providing water analysis at the Bassin de la Villette reservoir, a separate swimming site in the north of Paris that is already open for public swimming. “If new projects to collect waterway runoff are not carried out in the coming years, it is highly likely that the swimmability of the Seine and the opening of recreational and sports areas will depend on weather events, with swimming bans following rainy days,” says Loïs Mougin, a doctoral researcher in exercise and environmental physiology at the School of Sport, Exercise, and Health Science at Loughborough University. Even without a rise in extreme weather, keeping the Seine clean enough to swim in in the face of normal weather events—such as regular summer rain—is a big challenge, says Jean-Marie Mouchel, professor of hydrology at the Sorbonne University. “There are also plenty of non-exceptional weather events that have an impact on the water quality. We need to make the system more efficient at improving water quality in the face of these.” Water-quality data from last summer backs up this point. The Seine was unswimmable roughly 30 percent of the time—but Paris wasn’t enduring extreme rainfall a third of the time. Experts argue that how water-monitoring is done, and what information is shared with the public and when, also has to improve. “It is crucial that bacteriological data be published daily, along with information on the associated risks,” Mougin says. These include the potential for gastrointestinal issues and eye and skin infections. “Monitoring is going to become critical,” Angelescu says. “Having technology that’s able to monitor the right risk, measure the actual risk coming from all the bacteria, and provide results fast is going to be extremely important.” Conventional monitoring methods, which were used to make decisions for the triathlon (and didn’t involve Fluidon), involve taking samples from the river and sending them to a lab—a process that is far slower than the real-time monitoring. So separately, Fluidon has been trialing its technology at the triathlon site near the Alexandre III bridge throughout the Games, focusing on levels of the E. coli bacteria, to show how a quicker system that involves on-site processing might perform in the river. It has been publishing its results in near real time on an open data site, and says its technology provides a more accurate and up-to-date picture of water conditions. MOST POPULAR GEAR Give Your Back a Break With Our Favorite Office Chairs BY JULIAN CHOKKATTU THE BIG STORY How Soon Might the Atlantic Ocean Break? Two Sibling Scientists Found an Answer—and Shook the World BY SANDRA UPSON SECURITY How Project 2025 Would Put US Elections at Risk BY ERIC GELLER GEAR To Study Tornados, Bring an Apocalypse-Proof Truck. And Rocket Launchers BY MATT GILES ADVERTISEMENT Public bodies are aware that the cleanup and monitoring program is collectively a huge and ongoing challenge—but that the benefits are broad too. “We haven’t invested more than a billion euros just for swimming—we’ve invested it to improve the Seine’s environment in the years to come,” says Frédéric Muller, who is responsible for efforts to make the Seine safe for swimming at the Eau Seine Normandie water agency. There will be more public investments in improving the public water treatment system, and authorities will also be working with the private sector to ensure existing and new homes and buildings meet the right standards. A big part of the clean-up operation so far has involved upgrading plumbing networks to stop moored boats and some older houses and other buildings discharging their waste directly into the river. “A lot of progress has been made, but some work still remains to be done,” Muller says. “The plans were already being taken very seriously, but the Olympics has perhaps forced them to go even further.” “Of course, we’re going to continue our work,” says Christelle Monteagudo, a spokesperson for the Île de France prefecture, the state administration for the region which has cofinanced the infrastructure projects. Mouchel is optimistic that getting citizens swimming in their river could help raise awareness and support for environmental efforts to take better care of the Seine and its ecosystems—the improvements are already visible: 34 different types of fish now make the Seine their home, up from 14 in 1990. “The idea that the city is a kind of hermetic zone that has nothing to do with its water is disappearing—this is positive,” he says. “If people are bathing in the Seine, then they are becoming more aware of the problem. It could be a catalyst for more progress.” In the coming years, the prefecture will continue rationalizing the sewer and water treatment system, making sure that buildings are properly connected to the network and not to the river directly, and that the network has sufficient capacity to avoid being overwhelmed. It hopes the progress made so far will inspire more clean-up activities and river-swimming projects along the Seine and further afield. Around 20 local authorities have already set out plans to open permanent public bathing sites along the Seine, in addition to the three planned in Paris. “We would like to inspire others. We’re working with the French embassy in the US—we are putting together some specifications,” says Monteagudo. “They are very interested in knowing how we made our river swimmable.” “The success will be complete if politicians and scientists keep up their efforts for the next few years,” Mouchel says. “Swimming in the Seine is becoming a more and more realistic objective. We will never be able to swim in the Seine every day, but the number of days on which it is possible to swim in the Seine is increasing.”

By |2024-08-06T22:48:47+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

30% des projets d’IA générative seront abandonnés d’ici 2025 –

Selon Gartner, au moins 30% des projets d’IA générative (GenAI) seront abandonnés à l’étape du « proof of concept » d’ici 2025. L’une des raisons est la difficulté de trouver un modèle économique viable. Après la hype, l’IA générative va-t-elle occuper une place pérenne en entreprise ? Selon ses prédictions, Gartner estime qu’au moins 30% des projets d’IA générative (GenAI) seront abandonnés à l’étape du « proof of concept » d’ici 2025. La preuve de concept, en français, a pour vocation de montrer la faisabilité d’une innovation. Plusieurs raisons sont avancées : la mauvaise qualité des données, les contrôles de risques insuffisants, l’escalade des coûts et l’absence d’un modèle économique viable. Selon Gartner, il peut être difficile de traduire le gain de productivité en avantages financiers. Aussi, les entreprises s’emparent de la GenAI pour transformer leur modèle économique et créer de nouvelles opportunités commerciales, mais cela doit s’accompagner d’investissements financiers importants, que toutes ne peuvent pas se permettre. Ces coûts sont compris en moyenne entre 5 et 20 millions de dollars. Source : Gartner Un investissement pour le futur Le cabinet de conseil affirme que pour le moment, l’IA générative apporte des retours financiers indirects et futurs et non du ROI immédiat. En d’autres termes, les entreprises qui investissent dans la GenAI aujourd’hui n’auront des résultats que dans plusieurs années. Néanmoins, une étude Gartner menée il y a quelques mois auprès de chefs d’entreprise montrait que les « early adopters » avaient constaté une augmentation des recettes de 15,8 %, une réduction des coûts de 15,2 % et une amélioration de la productivité de 22,6 % en moyenne. Bien sûr, ces chiffres varient en fonction des métiers et de leur niveau de qualification. Des d’expérimentations dans le tourisme Depuis l’arrivée de ChatGPT fin 2022, de nombreuses entreprises du tourisme se sont emparées de l’intelligence artificielle générative. En interne, la GenAI a permis de créer des campagnes marketing, de rédiger des devis, du contenu, du code ou encore d’aider les conseillers clientèle. En externe, plusieurs assistants personnels ont vu le jour afin de faire des recommandation de voyage ou encore pour délivrer des informations lors d’une visite. Il encore difficile de dresser un bilan sur la pérennité de ces outils, mais il semblerait que les projets internes sont ceux qui ont le plus de chance d’être implémentés sur le long terme.

By |2024-08-06T22:47:16+00:00August 6th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Danone aligne son dixième trimestre consécutif de croissance

« La qualité monte de trimestre en trimestre ». Juergen Esser, le directeur général adjoint de Danone, ne parle pas de ses dernières innovations mais vante le bilan financier du géant français des produits laitiers et de l'eau minérale. Sur les six premiers mois de l'année, la maison mère d'Evian et Danette a vu son résultat opérationnel courant progresser de 0,7 %, à 1,75 milliard d'euros, surtout grâce à la division eaux en bouteille. Les ventes globales reculent de 2,9 %, à 13,76 milliards, mais avancent de 4 % à périmètre et change constants. La différence tient essentiellement des activités en Russie, cédées et déconsolidées en mai à un proche de Kadirov … Le résultat net, lui, gagne 2,6 %, à 1,16 milliard. Mieux que Nestlé « Cela fait désormais dix trimestres de suite que nos ventes progressent en valeur et trois que nos volumes sont en hausse », se félicite Juergen Esser, qui affirme que le groupe fait mieux que son marché. Sur la première partie de l'année, Nestlé affiche, lui, une croissance organique de 2,1 %, quand Unilever fait mieux avec 3,9 %. Relancer la croissance après dix ans de déclin, c'est la grande mission d'Antoine de Saint-Affrique, qui a passé les deux premières années de son mandat à remettre le groupe à plat en tant que directeur général. LIRE AUSSI : La série noire continue pour Nestlé Bruxelles décèle de « sérieuses lacunes » dans les contrôles de l'eau en bouteille en France Chez Danone, les ventes ont profité de la « croissance à deux chiffres » des produits « santé » (la nutrition médicale) ou hyperprotéinés. Pauline Ferrand-Prévot, la Française qui a ému ses compatriotes avec ses larmes après l'obtention de la médaille d'or du VTT, est l'égérie d'HiPro, la ligne sportive du groupe. Ces deux segments figurent en bonne place dans la stratégie actuelle du groupe , dont l'objectif est de redevenir leader sur les différentes catégories de produits en relançant l'innovation. Polarisation du marché Mais dans le décor de la consommation mondial, contrasté et volatil, le groupe reste prudent. « Les catégories les plus en croissance sont celles liées à la santé. A l'inverse, les produits les plus communs, notamment ceux salés et sucrés, ou très transformés, sont à la peine. Les clients font des choix intentionnels dans les rayons. Et le marché se polarise », relève le dirigeant, citant pour étayer ses dires la bonne tenue des ventes de yaourts simples. Pour conserver cette dynamique, Danone compte continuer à investir dans ses marques et ses produits, comme ses concurrents. « La demande va se focaliser sur les questions de prix. Nous avons choisi de miser sur l'innovation et le prix est une vision court-termiste, affirme-t-il. Mais nous devons bien sûr rester attractifs sur tous les niveaux de prix. »

By |2024-08-01T07:56:47+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments