Monthly Archives: August 2024

3 milliards de dollars de revenus, sans passer par la case prison : l’incroyable succès de Monopoly Go!

Les jeux de société ne sont pas devenus ringards, ils se sont simplement digitalisés. A commencer par le plus célèbre d'entre eux et l'un des plus anciens (il date de 1904) : le Monopoly. Monopoly Go!, le jeu vidéo pour smartphone créé en avril 2023 par Hasbro et le studio de jeux vidéo américain Scopely, a déjà généré 3 milliards de dollars de chiffres d'affaires depuis sa création, a révélé Hasbro lors de ses résultats. Selon Sensor Tower, cela en ferait le jeu mobile à avoir atteint le plus rapidement ce cap symbolique de revenus, seulement 473 jours après son lancement. Sur la seule année 2024, le jeu devrait générer 105 millions de dollars de revenus de licence pour Hasbro, propriétaire du célèbre jeu d'achat immobilier. L'un des plus grands succès des 15 dernières années « C'est l'un des plus grands succès des 15 dernières années en matière de jeux mobiles », constate Maxime Demeure, PDG de la société française de jeux vidéo Madbox. Un carton qui s'explique par la puissance de la marque Monopoly, encore augmentée par un très généreux budget marketing : 500 millions d'euros de publicité ont été dépensés par Scopely en quelques mois au moment du lancement de l'application. LIRE AUSSI : Face à la chute du jeu vidéo mobile, les éditeurs font le pari de la montée en gamme Autre atout : Monopoly Go! est un jeu « mobile casual », c'est-à-dire très simple et accessible, lui permettant de toucher un public large et varié. La « dimension sociale » du jeu est aussi centrale : même s'il s'agit d'un jeu individuel, la création d'« d'événements » collectifs plusieurs fois par semaine permet de jouer en famille et avec ses amis. « Monopoly Go! est un jeu du quotidien. Il s'inscrit très bien dans ce que représente le mobile dans la vie des gens , avec la possibilité de jouer de courtes sessions à tout moment de la journée» reprend Maxime Demeure. Un pari gagnant sur un marché ultra-saturé Ces revenus importants s'expliquent aussi par le fonctionnement même de Monopoly Go!. En effet, derrière l'apparente gratuité de ce jeu mobile se cachent de nombreuses incitations à dépenser : des mini-jeux ou des autocollants payants à collectionner sont ainsi régulièrement proposés par l'application, et sont parfois nécessaires pour remplir tous les objectifs du jeu. LIRE AUSSI : Jeu vidéo mobile : la licorne française Voodoo a tiré un trait sur l'hypercasual « Le jeu mobile est un marché en extrême croissance depuis quinze ans. C'est aujourd'hui le premier marché du divertissement mondial, avec une valeur de marché proche des 200 milliards de dollars », explique Maxime Demeure. Mais il est aussi hyper-saturé et concurrentiel, avec des millions de nouvelles applications créées chaque année qui peinent à se démarquer, face à des géants bien installés comme Candy Crush ou Pokémon Go. Maxime Demeure évoque ainsi une « double prime à l'innovation et à la taille », qui a permis à Monopoly Go! de tirer son épingle du jeu : une simplicité et une accessibilité inédite, couplées à la puissance marketing de la marque Monopoly.

By |2024-08-01T07:56:07+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Saboteurs Cut Internet Cables in Latest Disruption During Paris Olympics

LONG-DISTANCE INTERNET CABLES in France have been cut in an act of sabotage, causing disruption to internet services across the country. This is the second disruption during the Olympic Games in Paris, after high-speed train lines were targeted in a series of arson attacks hours before the Games kicked off. Marina Ferrari, France’s junior minister for digital affairs, said on X that in the early hours of Monday morning, multiple locations around France were affected by several “damages” that impacted telecommunications providers and have resulted in “localized consequences” to fiber optic services as well mobile internet connectivity. Internet companies confirmed the damage. ADVERTISEMENT The French Ministry of the Interior, which oversees policing agencies in the country, did not immediately respond to a request for comment. French cybersecurity agency ANSSI told WIRED the problems are not linked to a cybersecurity incident. FEATURED VIDEO Professor Answers Ancient Greece Questions From Twitter At the time of writing, nobody has claimed responsibility for either attack. Officials have yet to identify any suspects involved in the cable-cutting sabotage, but they believe the disruption to train services could have been committed by people with “ultra-left” political leanings. The incidents around the Olympics come at a time when Russia has been blamed for a string of disinformation targeting France and has also been linked to a series of potential sabotage attacks in Europe. The second largest French telecoms company, SFR, appeared to be one of the most impacted by the vandalism. “Our long-distance fiber network was sabotaged between 1 am and 3 am last night in five different locations,” a spokesperson from SFR told WIRED. SFR says its maintenance teams are working on repairing the damage and said the impact on its customers was “limited.” “Also, between three and eight other operators are impacted since they use our long-distance network,” the spokesperson said. Nicolas Guillaume, the CEO of telecom firm Nasca Group, which owns the ISP company Netalis, told WIRED he believed the damage was “deliberate” and that ISPs serving both customers and businesses have been impacted. Several of the damaged cables, according to images shared on X by the CEO, appear to have clean cuts across them. Guillaume says it is likely that people opened the ducts where cables are stored and cut them. Internet company Free 1337 also confirmed it was working on fixing the damage. While billions of people around the world use wireless connections, the underlying internet backbone is made up of cables traversing across countries and under seas. This infrastructure, which is able to automatically reroute traffic to limit outages, can be fragile and vulnerable to attack or disruption. EU politicians have called for internet infrastructure security to be improved. But the sabotage is not the first time that internet cables in France have been damaged in potentially deliberate acts. At the end of April 2022, crucial long-distance internet cables around Paris were deliberately cut and damaged—causing outages that impacted around 10 internet and infrastructure companies. In that instance, according to photographs published by telecoms companies, the cables appeared to have been surgically cut, all at around the same time, in three locations, to the north, south, and east of Paris. Thousands of people around Paris—and also some farther away from the French capital—were plunged into a temporary internet blackout as network operators rerouted traffic. “It is the work of professionals,” Guillaume said at the time. Arthur PB Laudrain, a postdoctoral research associate in cyber diplomacy at King’s College London, says the most recent incident seems “less serious” than the 2022 outages. “Such actions are within the capabilities of ultra-left or ecologist and anarchist groups, especially if they benefited from insider assistance or knowledge (current or former rail or network workers),” Laudrain says. “However, we cannot rule out the fact that a state actor is encouraging, supporting, or directing such domestic groups to create plausible deniability of their involvement.”

By |2024-08-01T07:55:22+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Payer sa Ferrari en crypto permet-il d’éviter l’impôt ?

C'est la nouvelle qui amuse la presse ce jeudi : vous pourrez, d'ici la fin du mois de juillet, acheter une Ferrari en cryptomonnaies. Les devises numériques acceptées n'ont pas encore été dévoilées et, contactée, la marque n'a pas répondu à nos sollicitations. Aux Etats-Unis, la marque italienne avait annoncé en octobre 2023 accepter le bitcoin, l'ether et l'USDC (indexé sur le dollar) avant de s'ouvrir, au mois de février, au dogecoin - une crypto parodique (« memecoin »)… à l'image d'un chien, et portée aux nues par Elon Musk . Ferrari étendra le dispositif d'ici fin 2024 à d'autres revendeurs de son réseau international, dans les pays où les cryptomonnaies sont légalement acceptées, précise la marque dans un communiqué. Un outil clés en main pour les concessions Cette arrivée sur le marché européen « fait suite au lancement réussi de ce système de paiement alternatif aux Etats-Unis il y a moins d'un an », explique d'ailleurs Ferrari, sans toutefois apporter le détail des ventes. Outre-Atlantique, la marque s'appuie sur BitPay, un partenaire de paiement réputé qui se charge des transactions et convertit les bitcoins, ethers ou USDC en dollars afin que les concessionnaires n'aient pas à gérer ces devises qui peuvent leur apparaître délicates à stocker (dans des portefeuilles numériques), à comptabiliser dans leur bilan, ou à déclarer aux impôts. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Cryptomonnaies : une volte-face du patron de Tesla fait plonger le bitcoin Cryptos : Elon Musk fait exploser le cours du Dogecoin en jouant avec le logo de Twitter Et en Europe ? Le partenaire de paiement retenu n'a pas été annoncé mais Ferrari confirme que « les concessionnaires pourront accepter les paiements sans avoir à gérer directement les cryptos, qui seront immédiatement converties en monnaie traditionnelle ». Ceci, afin « de vérifier l'origine des fonds » et de protéger les concessionnaires « contre les oscillations des prix liées aux taux de change ». A ce jour, la plupart des concessionnaires européens de Ferrari ont déjà adopté ou sont en train d'adopter ce nouveau système de paiement, qui s'ajoute aux systèmes traditionnels. « Transformez votre crypto en métal précieux » Cette annonce étonne alors que Tesla lui-même a renoncé au paiement en bitcoins en mai 2021, son patron - pourtant pro-crypto - invoquant la consommation électrique des mineurs de bitcoins (ces serveurs utilisés pour fabriquer les pièces). Même si en mars dernier, Elon Musk a annoncé que la marque de voitures électriques s'ouvrait aux dogecoins - faisant grimper la devise de 10 %. LIRE AUSSI : REPORTAGE - A Paris, visite de la plus grande concession Ferrari du monde PORTRAIT - Armelle Neubauer en pole position pour Ferrari Pour Antoine Trubert, analyste senior chez Culture Patrimoine, cette annonce de Ferrari vise avant tout à « séduire une clientèle de nouveaux riches, qui ont fait fortune en cryptos ». Un coup de communication déjà adopté par un concessionnaire Porsche aux Etats-Unis, qui promet ainsi sur son site web : « Transformez votre crypto volatile en métal précieux ici chez Porsche Towson. » Une certaine idée du coup parfait Mais pour le client, acheter une Ferrari en bitcoins, n'est-ce pas une façon d'échapper à l'impôt ? Si vous achetez pour 100.000 euros de bitcoins, que son cours double et que votre portefeuille atteint 200.000 euros, vous aurez sans doute envie de les convertir en euros pour bénéficier de vos gains dans la vie réelle, en achetant de l'immobilier ou autre. Or, en France, « sortir » ses cryptos est un fait déclencheur de fiscalisation : vos 100.000 euros de plus-value seront assujettis à la « flat tax » de 30 % (12,8 % d'impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux). Mais dans le cas où vous achetez directement une Ferrari en bitcoins ? LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Bitcoin, ether… les 3 questions qui fâchent sur la crypto DECRYPTAGE - Impôt : bitcoin, ether… qui est capable de déclarer correctement ses gains ? La question est d'autant plus brûlante qu'acheter une Ferrari (entre 200.000 et 500.000 euros, hors options et malus écologique), est souvent une opération neutre. Vous pouvez en théorie la revendre dans la foulée sans perdre d'argent, voire en réalisant une plus-value. Par exemple, la Ferrari 296, l'un des derniers modèles affichés à 315.000 euros au catalogue Ferrari, oscille entre 329.000 et 489.000 euros sur Leboncoin. De quoi « sortir » ses bitcoins et ethers sans risque ? Impossible de doubler le fisc ? Eh bien non. « Payer une Ferrari en cryptomonnaies ne permet pas d'éviter l'impôt en France, car l'achat d'un bien avec des cryptos est considéré comme une vente de ses actifs, déclenchant ainsi une imposition sur la plus-value réalisée. Dans le cadre de la déclaration d'impôt sur le revenu, vous devez déclarer le montant immobilisé pour payer la voiture : si vous avez acquis des cryptos pour 10 euros et que vous les utilisez pour acheter une voiture à 100 euros, vous devez déclarer une plus-value de 90 euros », tranche Gwendal Chatain, avocat associé chez Taylor Wessing. Aussi, les transactions en cryptomonnaies, y compris celles impliquant des actifs de luxe comme les voitures, sont surveillées par les autorités fiscales. En effet, les plateformes d'achat et de vente de cryptos (PSAN) enregistrées à l'Autorité des marchés financiers, comme Binance ou Coinbase, et sur lesquelles vous avez peut-être réalisé de juteux bénéfices, sont tenues de transmettre ces informations à l'administration fiscale. Bref, même une « crypto Ferrari » ne peut doubler le fisc.

By |2024-08-01T07:54:30+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Placement : Bitcoin, cryptomonnaies… Des valeurs refuges, vraiment ?

Avant d'être un actif connu de tous, la cryptomonnaie était l'apanage des libertariens et autres militants contre l'hégémonie financière classique. Pour cause, ces monnaies virtuelles sont dispensées de la plupart les règles habituelles régissant les marchés et les devises. Ultra-liquides, anonymes, disponibles sur des plateformes spécialisées non institutionnelles, les cryptoactifs semblent être une solution idéale pour se soustraire aux inquiétudes sur l'univers financier. De plus en plus démocratisées, les cryptomonnaies auraient le double avantage de devenir plus régulées tout en restant éloignées des risques systémiques. « Les actifs refuges sont ceux vers lesquels on se dirige dans des mouvements de « flight to quality » », analyse Louis Alexandre de Froissard, directeur de Montaigne Conseil & Patrimoine. « Il s'agit de l'or, du dollar, des bons du trésor américain par exemple », qui répondent à un critère principal : « ils ne perdent pas ou peu de valeur même en cas de grave crise ». A ce titre, l'or est le placement refuge par excellence , ayant montré à de nombreuses reprises sa résistance aux chocs géopolitiques et financiers, en plus de conserver sa liquidité. Bonne nouvelle pour Bitcoin, il fait partie des actifs les plus liquides, étant échangeable à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, 365 jours par an. Une caractéristique unique dans la finance, où les marchés régulés respectent habituellement des jours et des heures d'ouverture. Des nombreuses similitudes avec l'or Outre sa liquidité, une autre caractéristique le rapproche de l'or, « les deux actifs ont tendance à s'apprécier et se déprécier en même temps », souligne le directeur de Montaigne conseil & patrimoine. Le coefficient de corrélation entre les deux actifs est même montée à 57 % en 2023, en période de hausse des deux actifs. Les similitudes sont nombreuses, au point de valoir au Bitcoin le surnom d' « or numérique ». « De la même manière que l'on conserve de l'or en physique dans un coffre, sans que personne ne le sache, on peut conserver un bitcoin dans un coffre-fort virtuel », compare Guillaume Eyssette, directeur de la société de conseil en investissement Gefineo. Une solution envisagée par certains épargnants pour diversifier leurs placements vers des actifs en théorie inviolables une fois placés sur des clés de sécurité. « S'il est possible de placer des cryptos sur un compte titre sous forme d'ETF, il ne faut pas oublier que cela annule la capacité de la crypto à se soustraire du système financier traditionnel , même si cela peut sembler rassurant », précise-t-il. Les ressemblances n'annulent pas une différence essentielle : l'or est une valeur refuge de par sa constance à conserver de la valeur sur des millénaires, là où les cryptos ne bénéficient que « d'une décennie de recul ». En période de crise, le métal précieux a la capacité de prendre de la valeur.

By |2024-08-01T07:53:15+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

JO 2024 : Donald Trump s’en prend à la cérémonie d’ouverture

Interrogé sur le type de cérémonie d'ouverture qu'il souhaiterait voir à Los Angeles en 2028, où se déroulera la prochaine compétition olympique, Donald Trump a assuré, que s'il était élu président, ils ne proposeront pas « de Cène dépeinte comme ils l'ont fait l'autre jour ». Le milliardaire faisait référence au tableau intitulé « Festivité » où des drag-queens entouraient une table de ce qui semblait être le dernier dîner entre Jésus et ses apôtres. Certains l'ont interprété comme un blasphème, entraînant même des censures partielles dans certains pays dont les États-Unis. Une cérémonie qui « réconcilie » De nombreux responsables politiques d'extrême droite en France et en Italie ont fait part de leur indignation face à cette cérémonie qualifiée de « wokiste ». « Ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens à travers le monde a vraiment été un très mauvais début, chers Français. Sordides », a notamment déploré le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini. « La moquerie de la Cène hier soir a été choquante et insultante pour les chrétiens du monde entier qui ont regardé la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques », a également réagi Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants des États-Unis. À lire aussi JO 2024 : « Un mariage entre valeurs universelles et identité française » La Conférence des évêques de France a aussi déploré « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme » lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, comprenant néanmoins, à leurs yeux, de « merveilleux moments ». « Cette cérémonie a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément », ont-ils écrit. « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit », a répondu le metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly. « J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie », a-t-il défendu, assurant qu'il ne s'était pas inspiré de la Cène. À NE PAS MANQUER

By |2024-08-01T07:52:52+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les « fast-foods » américains débarquent à la chaîne en France

La France, un marché clé pour les grandes chaînes de restauration… américaines. L'idée que des fast-foods aient fait du pays de la gastronomie une de leurs priorités pourrait paraître saugrenue, mais c'est pourtant la réalité. Pour rappel, il avait fallu attendre douze ans entre l'ouverture en France du premier restaurant du clown Ronald, en 1979, et le premier KFC en 1991. Mais « aujourd'hui, l'annonce d'une nouvelle grande chaîne de restauration est presque devenue une banalité, à un rythme parfois inférieur à tous les deux ans », constate Bernard Boutboul, président de Gira Conseil, spécialisé dans la consommation alimentaire hors domicile. Dix ans d'accélération A l'image de Dunkin', le géant américain du donut et du café, qui a annoncé, la semaine dernière, son intention d'ouvrir son premier point de vente à Paris début 2025. Soit à peine plus d'un an après son concurrent direct, Krispy Kreme, le premier spécialiste des beignets troués à avoir ouvert un magasin au coeur de la capitale, juste sous la canopée des Halles, en décembre 2023. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Dunkin': le roi du donut qui débarque face à Starbucks et Krispy Kreme en France McDonald's va vendre des donuts Krispy Kreme Les experts font remonter cette accélération à 2014. Deux ans après le grand retour de Burger King - le spécialiste du burger au steak grillé à la flamme avait quitté la France en 1997 faute de rentabilité -, Steak 'n Shake et le spécialiste du burrito Chipotle posent également leurs valises dans l'Hexagone. Puis c'est au tour de Five Guys (2016), Carl's Jr. (2018) et enfin du géant du poulet frit Popeyes, en 2023. La déferlante fait des émules. La troisième chaîne de fast-food des Etats-Unis, Wendy's, aux 7.000 restaurants dans le monde et connu pour ses steaks carrés, déclarait fin 2023 à BFM Business chercher « activement à exploiter [son] modèle de franchise pour entrer dans divers marchés européens à l'avenir, dont la France ». Enfin, depuis plusieurs années déjà, l'enseigne new-yorkaise Shake Shack laisse courir la rumeur selon laquelle elle viendrait s'installer au pays du fromage. De la pop culture américaine Mais alors, comment expliquer une telle attirance des chaînes américaines pour un marché français de la restauration pourtant réputé difficile ? Pour Bernard Boutboul, le succès de McDonald's, « premier restaurant du pays », n'y est pas étranger. Surtout, c'est là où le ticket moyen par repas, compris entre 12 et 13 euros, est le plus élevé dans le monde pour McDonald's. Enfin, le géant américain a montré à ses concurrents que le marché français lui avait permis d'être innovant. « C'est en France qu'il a changé son enseigne en passant d'un fond rouge à un fond vert, rappelle le président de Gira Conseil. C'est aussi l'Hexagone qui a vu naître le McCafé, déployé ensuite dans le reste du monde, ou encore les salades sur mesure. » C'est un petit bout de pop culture américaine que je vends. Alexandre Maizoué Directeur général France de Krispy Kreme Autre explication à cette avalanche de nouvelles enseignes américaines : elles débarquent en terrain conquis. « La culture américaine est très appréciée en France, que ce soit la musique, les films ou encore le 'lifestyle'», note Michael Ballay, directeur associé de Food Service Vision. « C'est un petit bout de pop culture américaine que je vends au travers des donuts », reconnaît Alexandre Maizoué, directeur général France de Krispy Kreme. Il faut dire que les beignets apparaissent souvent dans les séries télé américaines, comme la sitcom policière « Brooklyn Nine-Nine », « Les Simpson » ou même la télé-réalité des Kardashian. Désormais, « si vous arrivez au bureau ou à la maison avec une boîte de 6 beignets, vous passer pour un héros », assure le dirigeant. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Burger King : ce qu'il faut savoir sur les publicités corrosives du rival de McDonald's McDonald's mise sur des menus à 5 euros pour relancer ses ventes La GenZ, cette génération née entre 1997 et 2000, est très exposée et très sensible à cette pop culture mais aussi aux réseaux sociaux où ces enseignes multiplient leur présence. Or, c'est une génération « très paradoxale », juge Bernard Boutboul, tant elle est capable de « manger un gros burger le midi et d'aller à la salle de sport le soir ». Mais elle est aussi capable d'apprécier la cuisine traditionnelle de ses grands-parents et, le lendemain, d'aller manger du poulet frit chez Popeyes, ajoute le spécialiste. Exigence de qualité Les chaînes américaines ont également fait beaucoup d'effort « pour venir capter le marché français », constate Michael Ballay. Il en veut pour preuve le travail de McDonald's ou encore de KFC pour sourcer leurs produits le plus possible en France. LIRE AUSSI : McDonald's lance un nouveau Big Mac pour reprendre la main en France « Une des spécificités françaises est l'exigence de qualité, c'est l'une des plus fortes au monde. Mais il y a aussi un besoin de diversité, or les burgers sont un support idéal pour la créativité », ajoute le spécialiste. Selon lui, lorsqu'elles arrivent en France, ces enseignes élèvent globalement leur curseur de qualité. Il n'y a qu'à voir les réactions d'étrangers à Paris lorsqu'ils testent une version française d'une chaîne américaine. @ulyces.co 😂 La journaliste américaine @Aileen Hnatiuk ♬ son original - Ulyces Enfin, la tradition culinaire en France est très axée sur le plaisir et, à l'heure des arbitrages dans le pouvoir d'achat, ces enseignes deviennent aussi une sortie familiale le week-end, souvent m

By |2024-08-01T07:51:50+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

At the Olympics, AI Is Watching You

For critics and supporters alike, algorithmic oversight of CCTV footage offers a glimpse of the security systems of the future, where there is simply too much surveillance footage for human operators to physically watch. “The software is an extension of the police,” says Noémie Levain, a member of the activist group La Quadrature du Net, which opposes AI surveillance. “It's the eyes of the police multiplied.” Near the entrance of the Porte de Pantin metro station, surveillance cameras are bolted to the ceiling, encased in an easily-overlooked gray metal box. A small sign is pinned to the wall above the bin, informing anyone willing to stop and read that they are part of an “video surveillance analysis experiment.” The company which runs the Paris metro RATP “is likely” to use “automated analysis in real time” of the CCTV images “in which you can appear,” the sign explains to the oblivious passengers rushing past. The experiment, it says, runs until March 2025. Porte de Pantin is on the edge of the park La Villette, home to the Olympics’ Park of Nations, where fans can eat or drink in pavilions dedicated to 15 different countries. The Metro stop is also one of 46 train and metro stations where the CCTV algorithms will be deployed during the Olympics, according to an announcement by the Prefecture du Paris, a unit of the interior ministry. City representatives did not reply to WIRED’s questions on whether there are plans to use AI surveillance outside the transport network. Under a March 2023 law, algorithms are allowed to search CCTV footage in real-time for eight “events,” including crowd surges, abnormally large groups of people, abandoned objects, weapons, or a person falling to the ground. MOST POPULAR SCIENCE The Incredible Physics of Simone Biles’ Yurchenko Double Pike BY RHETT ALLAIN POLITICS Election Deniers Are Ramping Up Efforts to Disenfranchise Voters BY DAVID GILBERT POLITICS Meet the Swifties Campaigning for Kamala Harris BY MAKENA KELLY GEAR This Safe, Sturdy Cat Decor Won't Shed In Your Living Room BY MEDEA GIORDANO ADVERTISEMENT “What we're doing is transforming CCTV cameras into a powerful monitoring tool,” says Matthias Houllier, cofounder of Wintics, one of four French companies that won contracts to have their algorithms deployed at the Olympics. “With thousands of cameras, it's impossible for police officers [to react to every camera].” ADVERTISEMENT Wintics won its first public contract in Paris in 2020, gathering data on the number of cyclists in different parts of the city to help Paris transport officials as they planned to build more bike lanes. By connecting its algorithms to 200 existing traffic cameras, Wintics’ system—which is still in operation—is able to first identify and then count cyclists in the middle of busy streets. When France announced it was looking for companies that could build algorithms to help improve security at this summer’s Olympics, Houllier considered this a natural evolution. “The technology is the same,” he says. “It's analyzing anonymous shapes in public spaces.” After training its algorithms on both open source and synthetic data, Wintics’ systems have been adapted to, for example, count the number of people in a crowd or the number of people falling to the floor—alerting operators once the number exceeds a certain threshold. “That's it. There is no automatic decision,” explains Houllier. His team trained interior ministry officials how to use the company’s software and they decide how they want to deploy it, he says. “The idea is to raise the attention of the operator, so they can double check and decide what should be done.” Houllier argues that his algorithms are a privacy-friendly alternative to controversial facial recognition systems used by past global sporting events, such as the 2022 Qatar World Cup. “Here we are trying to find another way,” he says. To him, letting the algorithms crawl CCTV footage is a way to ensure the event is safe without jeopardizing personal freedoms. “We are not analyzing any personal data. We are just looking at shapes, no face, no license plate recognition, no behavioral analytics.” However, privacy activists reject the idea that this technology protects people’s personal freedoms. In the 20th arrondissement, Noémie Levain has just received a delivery of 6,000 posters which the group plans to distribute, designed to warn her fellow Parisians about the “algorithmic surveillance” taking over their city and urging them to refuse the “authoritarian capture of public spaces.” She dismisses the idea that the algorithms are not processing personal data. “When you have images of people, you have to analyze all the data on the image, which is personal data, which is biometric data,” she says. “It's exactly the same technology as facial recognition. It's exactly the same principle.” Levain is concerned the AI surveillance systems will remain in France long after the athletes leave. To her, these algorithms enable the police and security services to impose surveillance on wider stretches of the city. “This technology will reproduce the stereotypes of the police,” she says. “We know that they discriminate. We know that they always go in the same area. They always go and harass the same people. And this technology, as with every surveillance technology, will help them do that.” As motorists rage in the city center at the security barriers blocking the streets, Levain is one of many Parisians planning to decamp to the south of France while the Olympics takes over. Yet she worries about the city that will greet her on her return. “The Olympics is an excuse,” she says. “They—the government, companies, the police—are already thinking about after.”

By |2024-08-01T07:49:54+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Massage, spa, chef cuisinier… Airbnb va étendre sa palette pour rivaliser avec les hôtels

Faire appel à un chef cuisinier, réserver une séance de massage, un service de transport ou une aide au ménage… Pour dissuader ses clients de réserver un hôtel, Airbnb se prépare à monter en gamme, et étendre ses activités au-delà de l'hébergement et des « expériences ». L'idée est de proposer « des services qui faciliteront le séjour des clients dans les Airbnb », a déclaré Dave Stephenson, le directeur commercial de la plateforme, lors d'une interview en marge des Jeux olympiques de Paris. Une déclaration qui fait écho aux commentaires de la directrice financière Ellie Mertz, qui avait décrit quelques plus jours plus tôt ces services supplémentaires potentiels comme le réapprovisionnement des réfrigérateurs et des services de spa. Pourquoi choisir un hôtel plutôt qu'une location ? Comment l'entreprise peut-elle rendre son marché plus fluide pour les hôtes et les voyageurs ? Ce sont les questions que se pose la direction de la plateforme de locations de courte durée pour accroître sa proposition de valeur face à l'hôtellerie. Et des réponses seront apportées « au début de l'année prochaine », à travers une annonce officielle et plus détaillée, d'après la direction d'Airbnb sollicitée par Bloomberg. Hôtels de charme De nouvelles pistes de croissance ont également été évoquées par les dirigeants d'Airbnb. Le PDG Brian Chesky a déclaré que l'entreprise était prête à étendre son offre de location au-delà de son offre principale, après avoir passé l'année dernière à peaufiner l'application pour améliorer la fiabilité, la transparence des prix et supprimer les annonces de moindre qualité. L'entreprise californienne prévoit d'accroître par ailleurs son offre de chambres d'hôtels de charme. « Vous nous verrez continuer à utiliser HotelTonight comme un moyen d'amener des hôtels de charme sur Airbnb », a déclaré Dave Stephenson. Airbnb avait mis un premier pied dans l'hôtellerie avec le rachat en 2019 de cette plateforme qui négocie directement avec les hôteliers des chambres disponibles en dernière minute, à prix cassé.

By |2024-08-01T07:48:56+00:00August 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments