Le monde des affaires indien vient de perdre l’un de ses plus grands champions. Natarajan Chandrasekaran, le président du groupe Tata, a annoncé mercredi le décès de Ratan Tata. Âgé de 86 ans, ce « leader vraiment hors du commun », selon les mots de Chandrasekaran, a dirigé le conglomérat en tant que président, de 1991 à 2012. Il avait été admis en début de semaine en soins intensifs dans un hôpital de Mumbai, la capitale économique indienne.

Natarajan Chandrasekaran a rendu hommage aux « contributions incommensurables » de Ratan Tata qui « ont façonné non seulement le groupe Tata mais aussi la structure même » de la nation indienne. Sur X, Narendra Modi, le Premier ministre indien a décrit un entrepreneur « visionnaire, une âme compatissante et un être humain extraordinaire ».

Aujourd’hui, le groupe qui porte son nom est l’une des plus grandes entreprises indiennes, avec un chiffre d’affaires de plus de 165 milliards de dollars en 2023-24, dépassant les 365 milliards de dollars de capitalisation boursière à la fin de l’exercice fin mars.

Une série d’acquisitions d’envergure dont Jaguar et Land Rover
Après avoir obtenu un diplôme d’architecture à l’Université Cornell aux Etats-Unis, Ratan Tata est retourné en Inde et a commencé à travailler en 1962 pour le groupe que son arrière-grand-père avait fondé près d’un siècle plus tôt. En 1991, il a pris la tête du conglomérat quand JRD Tata, un lointain parent, a démissionné.
Dans l’une de ses premières mesures, Ratan Tata a cherché à limiter le pouvoir de certains dirigeants des sociétés du groupe Tata, en imposant des âges de départ à la retraite, en promouvant les jeunes à des postes de direction et en renforçant le contrôle sur les entreprises.

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