La RATP s’apprête à accueillir les premières rames nouvelle génération sur huit de ses lignes. Plus éco-responsable et accessible, ce nouveau métro ferré est une étape cruciale pour la modernisation du réseau. 

Dès 2025, les premières rames nouvelle génération arriveront sur le réseau de la RATP. Au total, 8 lignes seront équipées du modèle MF19, commandé auprès d’Alstom, entre 2025 et 2033. Les futures lignes concernées par le renouvellement de la flotte sont les 3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13. Sur son site, Ile-de-France Mobilités précise que ces rames s’inscrivent dans une nouvelle vision de la mobilité, « pour s’adapter aux nouvelles exigences et offrir une solution aux enjeux de fréquentation ». Le MF19 a plusieurs particularités, dont le fait d’être modulable, permettant à chaque rame d’être convertie en cabine automatique en cas d’automatisation des lignes. A l’intérieur, outre un aménagement intérieur visant à optimiser les flux, de nombreux systèmes d’informations voyageurs seront mis en place ainsi qu’un système de vidéoprotection embarqué. Pour lutter contre la pollution sonore, une technologie permettra de réduire les bruits extérieurs. A ce titre, la jeune pousse Vibiscus avait intégré la promotion 2023 de l’accélérateur de startups du groupe RATP. Des prises USB seront également disponibles pour la recharge des appareils mobiles.

Un réseau de transport moins pollué et polluant

Plus respectueuses de l’environnement, les rames sont composées à hauteur de 20% de matériaux recyclés pour leur production et consommeront environ 20% d’énergie en moins que les rames classiques, notamment grâce au freinage électrique. Pour rappel, la RATP et IDF Mobilités avait fait l’objet d’une enquête pour « mise en danger d’autrui » et « tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme » pour la qualité de l’air dans les stations de métro. Depuis, des travaux ont été entrepris pour installer de nouveaux systèmes de ventilation dans les gares et les MF19 devrait limiter le niveau de particules fines émises lors du freinage. Ce modèle permettra, au-delà de rendre l’expérience voyageur plus agréable, d’améliorer la fiabilité sur les lignes et limiter le bilan carbone du transporteur.

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