Anticiper l’impact du zéro artificialisation nette , le ZAN, sur le foncier des entreprises. C’est l’objectif des cinq réunions qui ont été organisées entre avril et octobre par l’agence de développement d’Alsace (Adira), du nord au sud du territoire. Une centaine de représentants d’industries et de PME y ont assisté. « La plupart des entreprises n’ont pas conscience que leur foncier privé est concerné. Or les futurs projets d’extension impacteront directement l’enveloppe foncière des collectivités, qui devront faire des arbitrages », pointe Sébastien Leduc, directeur du pôle développement des territoires à l’Adira. L’agence prône une communication renforcée entre les collectivités et les entreprises et la mise en place pour ces dernières d’une véritable stratégie foncière.

Elargir le périmètre concerné
Ce qui implique, selon l’Adira, une nouvelle manière de penser le développement des entreprises. « Il ne s’agit plus seulement de mettre en avant l’intérêt économique d’un projet d’extension ou d’implantation, mais aussi ce qu’il peut apporter à la stratégie du territoire », reprend Sébastien Leduc. D’autant que les collectivités alsaciennes, comme l’Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin) ou Mulhouse Alsace agglomération (Haut-Rhin) souhaitent attirer de plus en plus d’entreprises qui se soucient de leur impact social et environnemental.

L’Adira poursuit avec les entreprises qu’elle accompagne un travail d’analyse du foncier. Et souhaite travailler avec les industriels et les élus au niveau des territoires d’industrie alsaciens, pour réfléchir au ZAN sur un périmètre élargi.

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