Monthly Archives: December 2024

Apple “Intelligence” fait des siennes ! – MacBidouille.com

Le New-York Times et la BBC sont extrêmement fâchés contre Apple Intelligence, qui présente des non-sens, contre-sens ou de l'hallucination pleine et entière avec leur logo et leur nom dans ses résumés de notifications issues de leurs App iOS: Ces hallucinations, non-sens voire contre-sens est la raison pour laquelle je me suis départi de Llama-7B pour le service Minitel MacBidouille, pour utiliser une IA plus solide (et plus chère), Mistral-large. Personne ne veut voir son contenu éditorial massacré! On peut considérer que c'est de la mésinformation, ce qui exposerait alors Apple à des actions en justice dans de nombreux pays, en sus de l'atteinte à l'image de ces marques de médias, mais aussi pour d'autres de la diffamation. C'est très problématique! Avec les technologies de LLM génératifs actuelles dans une empreinte mémoire limitée (sur l'appareil), cela est normal et même attendu. La résolution pourrait venir de résumés de contenus non-privés, non-intimes, via des services cloud d'Apple, avec quand-même des problèmes de droit d'auteur qui pourraient alors se poser. [Article initial] Sur Reddit.com/r/AppleIntelligenceFail par u/eriadeus. Évidemment, Llama-3.2-1B est imparfait, je recommande d'ailleurs Llama-3.2-1B-instruct lorsqu'on désire donner des instructions plutôt que d'en tirer de l'information. Mais Apple Intelligence semble faire carton-plein, notamment sur les résumés de notifications. Traduit cela donne cela: "Ma grand-mère m'a laissé un message vocal me demandant de l'appeler, elle parle Cantonais, ça n'est absolument pas ce qu'elle a dit" Voilà la traduction approximative et caviardée du résumé par Apple "Intelligence": "Bonjour, tu es drôle de toucher ma p****n de mère, OK, au revoir" Le fait est qu'après un temps de téléchargement très long qui peut dépasser les 24 heures, les différentes fonctions semblent plus des versions Alpha que des Bétas utilisables, d'où le subreddit consacré à ses bévues! On ne pourra pas reprocher à Apple Intelligence de manquer de créativité en tou

By |2024-12-16T08:50:15+00:00December 16th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Blockchain Innovation Will Put an AI-Powered Internet Back Into Users’ Hands

THE DOOMERS HAVE it wrong. AI is not going to end the world—but it is going to end the web as we’ve known it. AI is already upending the economic covenant of the internet that’s existed since the advent of search: A few companies (mostly Google) bring demand, and creators bring supply (and get some ad revenue or recognition from it). AI tools are already generating and summarizing content, obviating the need for users to click through to the sites of content providers, and thereby upsetting the balance. AI Lab Newsletter by Will Knight WIRED’s resident AI expert Will Knight takes you to the cutting edge of this fast-changing field and beyond—keeping you informed about where AI and technology are headed. Delivered on Wednesdays. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. Meanwhile, an ocean of AI-powered deepfakes and bots will make us question what’s real and will degrade people’s trust in the online world. And as big tech companies—who can afford the most data and compute—continue to invest in AI, they will become even more powerful, further closing off what remains of the open internet. FEATURED VIDEO Computer Scientist Explains One Concept in 5 Levels of Difficulty The march of technology is inevitable. I’m not calling attention to this to cry that the sky is falling or to hold back progress. We need to help individual users gain some control of their digital lives. Thoughtful government regulation could help, but it often slows innovation. Attempting a one-size-fits-all solution can create as many problems as it solves. And, let’s face it, users are not going to retreat from living their lives online. READ MORE This story is from the WIRED World in 2025, our annual trends briefing. Major technology movements often come together—think of the rise of social, cloud, and mobile computing in the 2000s. This time is no different: AI needs blockchain-enabled computing. Why? First, blockchains enforce ownership. Blockchains can make credible commitments involving property, payouts, and power. A decentralized network of computers—not a big company, nor any other centralized intermediary—validates transactions, ensuring that the rules and records cannot be altered without consensus. Smart contracts automate and enforce these ownership rights, creating a system that ensures transparency, security, and trust, giving users full control and ownership of their digital lives. For creators, this means the ability to decide how others—including AI systems—can use their work. Another basic ownership right that blockchains can enforce is identity. If you are who you say you are, you can sign a statement, cryptographically, attesting as much. We could carry our identities around the web without relying on third parties. Onchain identities could also help separate real users from bots and imposters. In the 1990s, no one on the internet knew if you were a dog. Now, people can know for sure if you’re a dog—or a bot. In 2025, I expect to see more “proof of humanity” on the internet, thanks to recent advances in these technologies. In 2025, blockchains will be used to create tamper-resistant records of original digital content, a bulwark against deepfakes. When a video, photo, or audio recording is created, blockchains can provide and store a unique digital fingerprint. Any changes to the content alter that signature, making it easy to detect tampering. Blockchains can also store metadata and verification attestations from trusted sources, further ensuring content authenticity. Finally, in 2025, blockchains will help achieve the original ideals of the internet, fostering a more creative, open, diverse web. Right now, users depend on a few internet giants—the same ones that are investing so heavily in AI (and asking for regulation to keep smaller competitors out). Websites and apps that were once open have added paywalls, restricted or closed their APIs, removed their archives, edited past content without permission, and added intrusive banners and ads. In 2025, blockchain alternatives will offer more choice, open source innovation, and community-controlled options. They will carry the torch of the open internet. Crypto will start taking power away from big tech companies, putting it back in the hands of users.

By |2024-12-14T23:25:45+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Immobilier d’entreprise : le retour en grâce de Paris La Défense ?

Passé de 5 % avant la crise du Covid à 13,9 % au troisième trimestre 2024, le taux de vacance des surfaces de bureaux à La Défense s'envole. Il atteint même 19 % si l'on intègre les surfaces de bureaux libérées mais pas encore en phase de commercialisation. Pour séduire les entreprises, les propriétaires déploient des mesures d'accompagnement généreuses, jusqu'à 45 % sur certains actifs. Quant aux tours à rénover, leur valeur s'effondre, avec une valeur moyenne de 233 euros le m² pour une restructuration - encore 6.400 euros le m² en 2010 ! - et 88 euros le m² pour une conversion en logement. « La compétitivité prix de La Défense crée un cercle vicieux de dégradation de la valeur : les loyers sont trop faibles pour rentabiliser l'investissement privé et ne permettent pas de relancer les opérations de remise à niveau des tours », pointe Cédric de Lestrange, président de l'Association des utilisateurs de La Défense (AUDE). Or, le parc de La Défense ne compte pas moins de 35 % d'immeubles obsolètes. A en croire l'association, qui estime à 1,5 million de mètres carrés potentiels la surface à transformer, la baisse des loyers ne résoudra pas la crise structurelle que traverse La Défense. Seule une reconfiguration totale du site pourra redynamiser le quartier d'affaires. Conversion des bureaux en logements « Nous proposons un plan de redéveloppement qui encourage la conversion des surfaces de bureaux, aujourd'hui surcapacitaires, vers d'autres types d'usage, tels que l'enseignement, le logement, l'hôtellerie, les loisirs ou les centres de recherche », explique Cédric de Lestrange. Ce projet de territoire partagé prévoit de renforcer le socle académique existant - 52 établissements supérieurs y sont implantés -, en créant des clusters dans le domaine de l'IA, de la transition énergétique et de la ville de demain. LIRE AUSSI : A La Défense, la Tour CBX affiche complet THEMA - Paris La Défense : la longue marche de la transformation de bureaux en logements L'objectif est ainsi de produire 5.000 nouveaux logements pour étudiants et jeunes actifs ; d'investir dans des infrastructures dédiées au campus (incubateur, bibliothèque universitaire, équipements sportifs et culturels, foyer étudiant partagé) ; ou encore de lancer une marque « Campus La Défense », à vocation internationale. Transformation des tours Ecrire l'avenir du quartier, l'aménageur Paris La Défense y travaille depuis plusieurs années en organisant, dès 2022, les Etats généraux de la transformation des tours de la Défense : une réflexion collective sur l'évolution du modèle de l'immobilier de bureaux. Poursuivant l'ambition de devenir le premier quartier d'affaires post-carbone mondial et de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre territoriales d'ici à 2030, l'organisme public a accéléré, en 2023, la démarche de verdissement et de piétonnisation de la dalle. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Open space, dalle minérale, gratte ciel et tout béton, La Défense ne fait plus rêver ENQUÊTE - Immobilier : à La Défense, la peur du vide Le chantier du parc urbain dessiné par le paysagiste Michel Desvignes (5 hectares de pelouses, bosquets et plans d'eau), qui remplacera les carreaux de béton sur l'axe central de Coeur Défense, débutera en 2025. Conscient de l'ampleur du travail à mener pour rendre le quartier d'affaires désirable, Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense, mise sur la logique partenariale et une alliance public-privé. « Le sujet est trop complexe pour que seul l'aménageur public décide. Nous devons associer nos partenaires privés aux projets de développement de la Défense », soutient-il. En outre, afin d'accroître ses capacités de financement et d'action, l'établissement public réfléchit à la création d'un fonds parapublic ou d'une foncière consacrée aux actifs de l'Etat « pour ne pas laisser s'échapper le potentiel de revalorisation de La Défense ». Grands noms de la finance Le quartier d'affaires n'a pas dit son dernier mot. Laboratoire d'innovation - en témoigne, l'appel à projet Empreinte lancé en 2022 pour le développement de programmes urbains mixtes et bas carbone - La Défense continue d'accueillir les grands noms de la finance, du conseil, du luxe et de l'industrie. « Douze entreprises de plus de 1.000 salariés s'y sont installées ces trois dernières années… pour seulement trois départs », note Grégoire de la Ferté, directeur général de CBRE. LIRE AUSSI : Icade déménage son siège à La Défense Sanofi déménage ses 3.700 salariés de son site emblématique de Gentilly Comet Meetings, qui opère des surfaces de bureaux au sein de la tour Alto et de Coeur Défense, confirme l'intérêt du quartier. « Les immeubles de grandes tailles permettent de mutualiser les services et les investissements pour construire des programmes ambitieux sur un temps long », soutient Matthieu Nicoletti, directeur du développement de Comet Meetings. La récente montée en puissance d'Eole (ligne du RER E), jusqu'alors en fonctionnement partiel , qui reliera La Défense à Haussmann-Saint-Lazare en huit minutes, devrait enfin jouer en faveur de la City française.

By |2024-12-14T23:22:18+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Bic s’attaque au marché des brosses à cheveux

Après les stylos, les rasoirs et les briquets, Bic rêve de conquérir un nouveau marché : celui des brosses à cheveux. Il faut dire que les ventes de ces instruments de coiffage, peignes inclus, pèsent environ 4,5 milliards de dollars à travers le monde. Et pour s'y frayer un chemin, le groupe français vient de s'offrir la société britannique Tangle Teezer, fondée en 2007 par Shaun Pulfrey et qui avait été reprise par le fonds Mayfair Equity Partners. La marque, axée sur les promesses de démêlage, réalise actuellement un chiffre d'affaires annuel de 70 millions. Profitable, elle revendique la place de numéro un en Grande-Bretagne et de numéro quatre aux Etats-Unis. Bic l'a fait tomber dans son escarcelle pour environ 165 millions de livres, soit 200 millions d'euros. Accent aux Etats-Unis « Tangle Teezer a le même ADN que Bic, avec une volonté identique de faciliter la vie quotidienne. Il a un potentiel de croissance important. Mais il avait besoin d'un partenaire plus grand, ayant un savoir-faire industriel comme le nôtre, habitué des volumes et possédant la force de déployer la marque dans tous les circuits de distribution », estime Gonzalve Bich, le directeur général du groupe. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Bic en quête d'un nouveau dirigeant pour poursuivre la saga familiale DECRYPTAGE - De la Cocotte-Minute au briquet Bic : cinq icônes de la consommation qui ont su traverser le temps De la période où ils avaient vécu en Grande-Bretagne de 2009 à 2012, sa femme et lui avaient d'ailleurs gardé une des brosses de la société britannique. Le patron de Bic prépare le rachat depuis le début de l'année et a profité du bouclage de l'acquisition pour annoncer qu'il ne demanderait pas, en mai 2025, le renouvellement de son mandat à la direction du groupe. Un processus de transition sera mis en place d'ici au 30 septembre 2025. Pour développer Tangle Teezer, le groupe, qui avait réalisé des ventes de 2,26 milliards d'euros en 2023, prévoit de commencer par mettre l'accent sur les Etats-Unis, un pays où Bic réalise 40 % de ses ventes. Il compte garder la marque telle quelle vis-à-vis du consommateur, sans l'adosser, au moins pour l'instant, au nom du groupe. Et les produits, dont les prix s'échelonnent entre 12 et 18 euros, rejoindront, en toute logique, le pôle rasoirs. Côté production, les brosses sont aujourd'hui réalisées par des sous-traitants. « Nous procéderons petit à petit à une internalisation en optimisant les lieux de fabrication. Il faut s'assurer de conserver la qualité », souligne Gonzalve Bich. Produits à moindre renouvellement S'il n'y a pas de réels poids lourds mondiaux sur le secteur de la brosse, il faudra cependant du temps à Bic pour accroître les volumes de ventes. D'autant que, contrairement aux autres produits du groupe ayant une durée de vie dépendant des kilomètres d'écriture ou des milliers de flammes générées, il s'agit de produits pérennes au très faible taux de renouvellement. L'acquisition intervient pour Bic après un troisième trimestre 2024 plus favorable que le début de l'année, le groupe ayant revu en octobre à la hausse ses prévisions de rentabilité pour l'année. Il attend une marge d'exploitation ajustée se rapprochant de 15,5 %. Depuis 2022, sa marge opérationnelle se situe plutôt sous les 15 %. Elle s'inscrit dans la moyenne des groupes de grande consommation. LIRE AUSSI : ENQUETE - Et Bic retrouva la flamme DECRYPTAGE - Cadeaux de Noël : les quatre semaines qui peuvent tout changer pour les fabricants de jouets Côté ventes, le groupe avait, en revanche, réduit en juin les perspectives de croissance, devenue « basse à un chiffre » à taux de change constant hors Argentine. Mais le chiffre d'affaires des briquets aux Etats-Unis est mieux orienté au troisième trimestre. La reprise de Tangle Teezer est la plus grosse opération réalisée dans les dernières années. Les précédents rachats portaient sur une niche, les tatouages semi-permanents. En 2022, le groupe avait ainsi mis la main sur la marque canadienne Inkbox. Une opération à 57 millions d'euros. La même année, il s'était offert Tattly, une petite griffe américaine de tatouages temporaires, durant deux à quatre jours et travaillant avec des artistes pour développer ses designs. « Ce sont de nouveaux marchés sur lesquels nous apprenons et que nous sommes en train de développer. Il s'agissait d'activités en ligne. Nous les avons transformées en mettant aussi les références en rayon. Avec ces produits, nous sommes des 'market makers' », observe Gonzalve Bic. Le nouvel univers qu'investit le groupe, celui des brosses à cheveux, s'adresse, lui, à un public plus large.

By |2024-12-14T23:21:14+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : le chantage du FMI au Salvador

Le bitcoin (BTC) n'a pas de frontières, mais il s'incarne dans un pays, le Salvador, et le rêve d'autonomie et de développement de son président, Nayib Bukele. Ce pays d'Amérique centrale est devenu la terre promise du bitcoin quand il y a obtenu le statut de monnaie légale au même titre que le dollar américain, le 7 septembre 2021. Le Fonds monétaire international (FMI) avait regardé avec méfiance ce choix à la fois économique, politique et technologique. Entre la dollarisation subie et les monnaies attaquées et volatiles courantes dans les pays d'Amérique latine, cette troisième voie monétaire ne l'avait pas convaincu. A peine six mois après le lancement du bitcoin dans le pays, le FMI avait demandé au Salvador de renoncer au bitcoin. « Il existe des risques importants associés à l'utilisation du bitcoin sur la stabilité et l'intégrité financière, la protection des consommateurs, ainsi que les éventuels passifs fiscaux associés », juge l'institution. Par la voix de son ministre des Finances, Alejandro Zelaya, le pays avait sèchement répondu à l'institution, l'accusant d'interventionnisme monétaire et de mépris pour l'indépendance du Salvador. « Aucun organisme multilatéral ne va nous obliger à faire quoi que ce soit, absolument aucun. Les Etats sont des Etats souverains et prennent des décisions souveraines sur leurs politiques publiques », avait-il martelé. Le FMI est passé des conseils aux menaces sinon au chantage, selon le « Financial Times ». Sa mission est arrivée au Salvador pour la fourniture d'un prêt de 1,3 milliard de dollars au pays. Le FMI y mettrait certaines conditions comme la fin de l'obligation pour les commerces d'accepter le bitcoin comme moyen de paiement. Même si, dans la pratique, il est peu utilisé comparé au dollar, cette injonction passe mal alors que le marché des cryptos vole de record en record. Début 2022, Nayib Bukele avait péché par excès d'optimisme en prédisant que le bitcoin atteindrait les 100.000 dollars en fin d'année. Il terminera finalement à 17.000 dollars, et n'atteindra l'objectif voulu que deux ans plus tard. LIRE AUSSI : ZOOM - Pourquoi le Salvador rêve de devenir la terre promise du bitcoin DECRYPTAGE - L'essor du bitcoin préoccupe les banques centrales Pour la première fois depuis 4 ans, le Salvador avait fait son retour sur les marchés obligataires internationaux en avril en levant 1 milliard de dollars. Pour attirer les investisseurs sceptiques quant à cet émetteur risqué très mal noté par les agences de notation, il s'était engagé à multiplier par 16 ses coupons (grimpant de 0,25 % à 4 %) dans certaines conditions. Cela se produira si le pays échoue, d'ici octobre 2025, à faire remonter son rating de deux crans ou s'il ne parvient pas à un accord de financement avec le FMI. Si les négociations avec l'institution internationale échouent, pourquoi le pays ne se tournerait-il pas vers le monde des cryptos, rassasié par l'envolée des cours, pour obtenir un financement, par exemple en cryptos stables ou stablecoins adossées au dollar ? Colonialisme monétaire Vent debout contre le FMI qu'elle estime idéologiquement et maladivement opposé à ses activités, la communauté crypto exhorte le pays à ne pas céder à cette forme de « colonialisme monétaire ». Le cours du bitcoin, actuellement autour de 100.000 dollars, a presque doublé depuis son introduction au Salvador il y a plus de trois ans. Le pays, qui achète régulièrement des bitcoins, en détient près de 6.200 bitcoins (607 millions de dollars). L'envolée de la crypto lui permet d'enregistrer une plus-value de près de 334 millions de dollars. Ces achats sont des investissements de long terme pas du trading, ne cesse de souligner le président Nayib Bukele. Le Salvador veut investir davantage dans les activités du crypto-écosystème (minage…). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le flop de l'expérience bitcoin au Salvador INTERVIEW - Alejandro Zelaya : « Le Salvador veut devenir le centre financier mondial du bitcoin » Echec ou coup de maître, l'expérience salvadorienne a braqué les projecteurs sur ce modeste pays qui espère sortir définitivement d'années de crises et de violence. « Les bénéfices du bitcoin ne se limitent pas à son utilisation comme monnaie. Avant, on parlait du Salvador pour sa criminalité. Aujourd'hui, on parle de la stratégie numérique du pays. Le bitcoin a un intérêt en termes d'investissement, d'inclusion financière, de création d'emplois, d'attractivité. Il ne faut pas le réduire à son cours et à sa volatilité », avait déclaré en 2022 aux « Echos », Alejandro Zelaya, le ministre des Finances.

By |2024-12-14T23:19:50+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le blues des producteurs d’électricité, face à une demande en berne

« L'énergie est disponible, utilisons-la ! » Par ce cri du coeur, Luc Rémont, le PDG d'EDF, détourne le mot d'ordre des pouvoirs publics, répété dans les publicités depuis 2006 : « L'énergie est notre avenir, économisons-la. » Mais la formule du géant français de l'électricité n'est pas un simple slogan. Elle illustre la frustration des énergéticiens face à une consommation électrique en berne en Europe, et singulièrement dans l'Hexagone. Cette année, la consommation annuelle en France devrait rester « inférieure d'environ 6 % à la moyenne des années 2014-2019 », selon les calculs de RTE, le gestionnaire national des lignes à haute tension. Cela signifie que le pays n'a ni retrouvé son niveau d'avant le Covid, ni le pic de demande de 2013. La crise énergétique causée par la guerre en Ukraine et les appels à la modération énergétique ont visiblement changé les habitudes de consommation des particuliers et des entreprises. Un palier en 2024 Pour l'ensemble de 2024, la demande devrait progresser de seulement 0,5 % par rapport à l'année écoulée, à 448 TWh. Un « palier à partir duquel elle s'infléchirait progressivement à la hausse au cours des prochaines années », anticipe prudemment RTE. A l'échelle européenne, la consommation annuelle d'électricité devrait croître de 1,7 %, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport de mi-année. La dynamique est inférieure aux 4 % attendus à l'échelle mondiale, où une reprise se fait sentir, après une progression de 2,5 % en 2023. LIRE AUSSI : Electricité : le patron de TotalEnergies veut un délai de grâce pour la régulation nucléaire « Arenh » Après avoir crû « deux fois plus » vite que le marché mondial de l'énergie en une décennie, la demande d'électricité devrait être « six fois plus importante » au cours des dix prochaines années, a déclaré mardi Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, au cours du colloque annuel de l'Union française de l'électricité (UFE). Avant d'énumérer les principaux leviers : la climatisation, les véhicules électriques, l'intelligence artificielle et les data centers… Mais en Europe, le décollage est plus lent que prévu. « Dans plein d'autres régions du monde, dans les pays émergents, on essaie d'aller aussi vite que possible pour accompagner la demande électrique. Les Etats-Unis ont maintenant touché le fond et repartent avec une demande croissante. En Europe, ce n'est pas le cas », a confirmé Luc Rémont sur la scène de l'UFE. L'Europe devrait pourtant être aux avant-postes, l'électrification des usages se doublant d'ambitieux plans de décarbonation de l'industrie. Seulement voilà, « notre transition énergétique, pour le moment, c'est un discours de producteurs d'électricité et des pouvoirs publics, estime Luc Rémont. Pour l'instant on ne bouge pas l'aiguille sur la demande électrique, en France en tout cas. » Dans l'Hexagone, « l'électricité représente un petit 27 % de la consommation finale d'énergie. C'est faible. Et plus inquiétant, cette part a progressé d'à peine 7 points en plus de 30 ans, pointe Christian Buchel, le président de l'UFE. Alors comment faire le même chemin en six ans ? ». En 2030, le scénario de référence de RTE anticipe de fait une consommation électrique de 508 TWh en France en 2030, contre à peine… 448 TWh attendus cette année. Il faut dire que l'industrie, elle-même, montre des signes de faiblesse. Alors que la France se cherche encore un gouvernement et un budget, pas une semaine ne passe sans une annonce de fermeture d'usine. Certaines entreprises, comme Michelin, incriminent le coût de l'énergie pour justifier leurs délocalisations. A l'échelle du continent, « l'industrie européenne entre dans une période de rupture macroéconomique », alerte de son côté Fatih Birol. Un diagnostic de « désindustrialisation » relayé par Patrick Pouyanné, le directeur général de TotalEnergies, qui incrimine des prix de l'énergie trop élevés, en raison notamment du coût du carbone dans la facture des industriels. Une vision que ne partage toutefois pas Catherine McGregor, la directrice générale d'Engie, soulignant les conditions « très bon marché » des énergies renouvelables. Ni Luc Rémont, pour qui « le petit écart » avec certains Etats américains « se comble », hormis au Texas pour le « prix livré sur site » de l'électricité. LIRE AUSSI : Malgré la censure, le prix de l'électricité baissera fortement en 2025 Aujourd'hui, l'électricité française présente « de formidables atouts », estime le président de l'UFE. « Elle est décarbonée, largement disponible sur l'ensemble du territoire. Les niveaux de prix sont inférieurs à la plupart de nos voisins européens, que ce soit pour les ménages ou les entreprises. Nos infrastructures sont performantes (transport, interconnexions, distribution) et notre système électrique est résilient de l'amont à l'aval », énumère-t-il. Record d'exportation d'électricité A tel point qu'EDF va battre un record d'exportation vieux de plus de vingt ans, en vendant environ 90 TWh d'électricité au-delà des frontières. Ce mercredi, le groupe a aussi de nouveau revu à la hausse sa production nucléaire française (78 % du volume total), entre 358 et 364 TWh. L'enjeu principal est désormais de relancer la demande interne. « Il faut s'occuper de nos clients pour qu'enfin tout ce que nous faisons en termes d'investissements, de développements, trouve son chemin pour que la demande commence à croître, estime Luc Rémont. Et qu'on ne soit pas juste dans un beau discours collectif dans lequel on raconte une histoire de décarbonation qui va avoir lieu d'ici 2040 » . La clé pour convaincre les clients ? « Donner envie de choisir l'électricité et donc avoir confiance dans l'électricité. Reconquérir les coeurs et les esprits avec des messages simples », exhorte le patron d'EDF. Un défi de taille, alors que, sur le terrain, le groupe public et les industriels tricolores n'arrivent pas se mettre d'accord sur les futurs contrats d'approvisionnement nucléaire qui remplaceront, en 2026, le cadre de régulation historique, au prix particulièrement attractif.

By |2024-12-14T23:19:26+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La mauvaise passe de La Poste avec les start-up

On reproche souvent aux grands groupes français d'être frileux avec les start-up. Ce n'est pas le cas de La Poste, qui est l'un des principaux acquéreurs des jeunes pousses de la French Tech et dispose de plusieurs fonds d'investissement (115K, soit 150 millions d'euros; La Poste Ventures, soit 35 millions d'euros ). Cette stratégie n'est toutefois pas exempte de risques, comme l'illustre le cas d'Epicery. Rachetée en 2021 via sa filiale GeoPost/DPDgroup, cette place de marché, qui digitalise les commerces de bouche, va fermer ses portes à la fin de l'année. « Malgré notre engagement indéfectible à soutenir le commerce de proximité, l'analyse de nos résultats révèle que notre modèle économique n'est plus viable », indique Epicery dans un message diffusé sur son site Internet et envoyé ce jour à ses clients. LIRE AUSSI : Livraison à domicile : La Poste reprend la start-up de produits frais Epicery Quitoque sur le point d'être vendu par Carrefour La jeune pousse admet avoir été confrontée à une absence de croissance de son chiffre d'affaires, « aggravée par un contexte économique difficile et une concurrence toujours plus intense ». Une allusion à l'inflation des prix alimentaires et à la multiplication de rivaux surfinancés dans le quick commerce et aux partenariats entre les gros distributeurs et des plateformes telles qu'Uber Eats ou Deliveroo. Plus de 5 millions d'euros de pertes Lancée en 2016 par Edouard Morhange, Marc Menasé et Elsa Hermal, Epicery permettait aux commerçants de quartier (boucherie, pâtisserie, fromagerie, etc.), d'avoir des revenus additionnels en leur permettant de livrer leurs clients à domicile. Elle a connu un boom pendant le Covid-19, synonyme de fermeture des boutiques, avant d'être avalée par La Poste un an plus tard. Ce rachat (à hauteur de 88,9 %) devait permettre à la foodtech de se développer dans les grandes villes de l'Hexagone. Mais l'histoire ne s'est pas déroulée comme prévu. Le chiffre d'affaires de la société a stagné entre 2022 et 2023 (à 2,57 millions d'euros). Dans le même temps, ses pertes sont restées significatives (9,56 millions d'euros en 2022, 5,59 millions en 2023). Les chiffres de 2024 ne sont pas encore disponibles. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - La Banque Postale veut arrêter les frais avec KissKissBankBank DECRYPTAGE - Foodtech : l'art de changer de capitaine au bon moment Pour assurer les livraisons, Epicery collaborait avec Stuart, une start-up qui, elle aussi, avait été rachetée par La Poste. Or, cette dernière a été cédée en 2023 à Mutares, un spécialiste allemand du private equity. Lors de la cession, La Poste indiquait ne pas avoir réussi à intégrer Stuart dans son modèle opérationnel, la croissance attendue dans la livraison instantanée de colis n'étant « pas au rendez-vous » Equation difficile Il y a quelques jours, c'était au tour de La Banque Postale, filiale bancaire de La Poste, de se séparer de KissKissBankBank. Ce pionnier du financement participatif, qui accuse de lourdes pertes, a été cédé à Ulule, son concurrent depuis toujours . La start-up avait été rachetée en 2017, en plein boum du marché du crowdfunding. Depuis l'arrivée de son nouveau patron, fin 2023, la banque publique s'est lancée dans un recentrage stratégique, avec notamment la mission de recentrer la banque sur ses fondamentaux et de prioriser ses investissements. Même sort pour les filiales de KissKissBankBank, comme Lendopolis cédée elle aussi à son concurrent Lendosphere . Au global, les grands groupes restent les principaux acquéreurs de la French Tech. L'année dernière, ils ont été à l'initiative des trois quarts des opérations de M&A . S'ils permettent aux jeunes pousses d'accroître leur force de frappe et de bénéficier davantage de canaux de distribution, l'équation peut être difficile, en raison des différences de culture, de modèle économique et des besoins d'investissement, en particulier en période de conjoncture morose.

By |2024-12-14T23:18:39+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Wi-Fi gratuit à bord ou la mort annoncée du « mode avion » –

En multipliant les partenariats avec des compagnies aériennes, Starlink, le fournisseur d’accès à Internet par satellite créé par Elon Musk, est en train de démocratiser le Wi-Fi gratuit à bord des avions. Une avancée technologique qui devrait mettre fin au « mode avion » et modifier les comportements des voyageurs durant un vol. Air France, Qatar Airways, United Airlines… Ces derniers mois, l’entreprise Starlink a multiplié les partenariats avec de grandes compagnies aériennes afin de proposer une connectivité la plus performante sur le marché. Parmi ses clients figurent déjà Japan Airlines et Hawaiian Airlines. Avec une volonté de monter en gamme, Air France s’apprête à offrir une connexion Wi-Fi haut débit et totalement gratuite à bord de l’ensemble de ses avions à partir de 2025. Les passagers, qui devront souscrire au programme de fidélité Flying Blue, pourront ainsi naviguer sur Internet, regarder des films en streaming, jouer à des jeux vidéo en ligne et travailler. Air France veut offrir « la même fluidité qu’à la maison », le tout à 10 000 mètres d’altitude. Un chantier à plusieurs dizaines de millions d’euros. Pourquoi les satellites de Starlink changent la donne La plupart des compagnies aériennes proposent déjà une connexion Wi-Fi à bord de leurs appareils. Mais en plus d’être payante, cette connexion est souvent décevante. Starlink, avec ses satellites Soixante fois plus près de la Terre que les satellites classiques (600 km d’altitude pour Starlink contre 36 000 km pour ses concurrents), possède un temps de latence plus court et une meilleure capacité de prise en charge de services. Starlink est aujourd’hui le fournisseur avec la plus grande constellation de satellites au monde utilisant une orbite terrestre basse (environ 12 000 satellites). Sa particularité réside dans le fait qu’elle procède à ses propres lancements de satellites via SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk dédiée à l’aéronautique. Cela lui permet d’effectuer des lancements fréquents et à faible coût. Cet avantage se traduit par des tarifs avantageux pour les clients de Starlink. C’est pourquoi, en plus de proposer une connexion haut-débit « comme à la maison », les compagnies aériennes peuvent se permettre d’offrir le Wi-Fi gratuitement. Gagner des membres du programme fidélité Pourquoi les compagnies aériennes proposent-elles le Wi-Fi gratuitement alors que la moindre option (bagage, choix du siège, menu) est devenue payante ? Pour la même raison que les hôtels qui proposent eux aussi une connexion Internet : obtenir des données sur leurs clients (nom, prénom, e-mail, etc.) et sur leur navigation. Des informations qui intéresseront de potentiels annonceurs pour pousser des publicités ciblées. L’enjeu pour les compagnies est d’améliorer l’expérience à bord, mais aussi de gagner des adhérents à leur programme de fidélité. S’ils sont satisfaits, les clients seront plus susceptibles de souscrire à des services payants. A la fin, la compagnie aérienne est gagnante. « On se fait une conf call dans l’avion ? » Cette démocratisation du Wi-Fi gratuit à bord devrait bouleverser le comportement des voyageurs durant un vol. Un Paris-New York ne sera plus l’occasion de binge-watcher tous les films que l’on a ratés au cinéma durant l’année écoulée ou de lire le dernier chapitre d’un livre entamé il y a plusieurs mois déjà. Le vol ne sera plus cette bulle de déconnexion que certains pouvaient apprécier. En d’autres termes, il n’y aura plus de « mode avion ». L’expérience à bord sera assez similaire à celle que l’on peut avoir dans un train. Les passagers pourront consommer leurs propres offres de divertissement (jeux vidéo, plateformes de streaming, et autres) et même mener une visioconférence avec leurs collègues préférés. Seule différence : le niveau de confort bien moins élevé lorsque l’on est en classe économique. Qui a envie de  passer 12 heures d’avion coincé entre un enfant qui regarde un épisode de Peppa Pig sans écouteurs et un employé de bureau en pleine présentation PowerPoint ?

By |2024-12-14T23:18:11+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments

SNCF : le bal des filiales ne fait que commencer

Les clients du rail en période de fêtes de fin d'année sont désormais rassurés : il y aura bien des trains pour leurs prochains départs en vacances. Après plusieurs semaines d'incertitude, avec le spectre d'un préavis de grève reconductible, dès cette semaine, les derniers pointages de la direction confirment que le plan de transport sera à peu près normal pour la journée du 12 décembre. Ce jour-là, un trafic « normal » est annoncé pour tous les TGV et de légères perturbations pour les trains régionaux TER, soit « en moyenne nationale huit trains sur dix », a indiqué mardi le groupe ferroviaire. « Tout cela va durer une journée, et voilà tout », prédit un cadre. La récente décision de deux syndicats, l'UNSA Ferroviaire et la CFDT-Cheminots, de lever leur participation au préavis de l'interfédérale a pesé dans la balance. Tout comme les récentes négociations salariales pour 2025, qui ont écarté l'hypothèse d'un gel des salaires pour tous les cheminots, en dépit de la décrue de l'inflation nationale. Filialisations chez SNCF Voyageurs La grogne des syndicats avait principalement deux motifs : la transformation de l'activité de fret (l'ex-Fret SNCF devra céder la place à deux nouvelles sociétés, sans un seul licenciement économique, dans le cadre d'un accord conclu avec Bruxelles dès 2023), et les filialisations au sein de l'activité Voyageurs. Une évolution liée à l'application d'anciennes directives européennes sur l'ouverture du marché ferroviaire à la concurrence. Processus que les syndicats attachés au « groupe public unifié » SNCF qualifient volontiers de « balkanisation », et qui n'en est qu'à ses débuts dans l'Hexagone. LIRE AUSSI : Ouverture à la concurrence des TGV : le gouvernement veut chambouler les règles Côté trains régionaux, de premiers dépôts de trains essuient les plâtres : même si la SNCF remporte les marchés nouvellement offerts à des concurrents parfois théoriques, les salariés travaillant sur ces lignes locales sont tout de même versés dans une nouvelle filiale ad hoc. Comme à Nantes, Nice et Amiens dans un premier temps, puis dans beaucoup d'autres lieux lors des prochains semestres. Par exemple à Caen, Le Mans, Marseille, Poitiers, en Bourgogne, Auvergne ou encore sur les lignes du quotidien entre les Hauts-de-France et Paris, détaille une spécialiste du rail. Seules deux régions, Occitanie et Bretagne, ont pris leurs dispositions pour retarder le processus d'appel d'offres aussi longtemps que possible. « Y aura-t-il assez de candidats extérieurs à chaque fois, hormis la SNCF ? » se demande un dirigeant qui en doute. Les trains de nuit fermeront la marche Le carrousel des filialisations ne s'arrêtera pas aux TER. Les trains interrégionaux dits d'équilibre du territoire (TET), subventionnés eux par l'Etat, sont aussi sur la liste. Communément appelés Intercités (une marque déposée par la SNCF), ces trains devront changer de patronyme si le groupe public en perd l'exploitation, selon nos informations. A l'instar des TER, les prochaines filialisations en cours concernent les deux lignes Nantes-Lyon et Bordeaux-Nantes, sur lesquelles la jeune société Le Train postule pour évincer la SNCF. La décision est attendue en janvier prochain. Viendront ensuite à horizon 2028/2029 les deux lignes « centrales » Paris-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Vichy-Clermont-Ferrand, qui recevront des nouvelles rames modernes signées CAF, très attendues à la place de vieux Corail. Puis les transferts de personnels viseront la « transversale Sud » entre Marseille et Bordeaux, avant de concerner tout le réseau national de trains de nuit, tel qu'il sera constitué aux environs de 2030. L'Etat a évoqué sans précisions la possibilité de commander de nouvelles rames couchettes, sans doute pour aguicher des postulants sur ce monopole déficitaire.

By |2024-12-14T23:17:04+00:00December 14th, 2024|Scoop.it|0 Comments