Soeur électrique de l’icône de la marque, la Classe S, l’EQS est l’un des premiers modèles pensés entièrement autour de sa propre plateforme logicielle centrale. Au coeur du projet : les futurs services de mise à jour sans contact « over the air ».

Une autonomie de 770 km
Côté puissance, le bolide électrique porte sur son solide châssis deux moteurs de 385 kW et un accumulateur de 107,8 kWh qui lui permet d’atteindre 770 km d’autonomie, dans les cycles d’essai européen WLTP. Le groupe promet au passage un an de chargement gratuit sur son réseau commun avec d’autres constructeurs « Ionity ».

Côté forme, les 5 mètres de la berline et son aérodynamisme intégrant le pare-brise dans la coque « sont une surprise, parce qu’il n’y a pas de surprise », a dit malicieusement Ola Källenius. Il joue aussi la solidité du « made in Germany », avec des composants fabriqués en Allemagne.

Cinq modèles 100 % électriques en 2021
Dévoilant sa dernière-née sur fond de ciel immaculé, le patron de Daimler veut aussi faire rêver. Lors de cette présentation à l’américaine, il a laissé la parole au réalisateur de « Titanic » et « Avatar », James Cameron, pour annoncer que Mercedes prend « l’engagement d’un monde meilleur ».

Sur terre, Ole Källenius confirme l’accélération de Mercedes dans l’électrique, avec une flotte « neutre » en CO2 avant 2039, mais aussi un effet d’échelle sur les modèles du groupe. La plateforme électronique EVA de l’EQS devrait se retrouver sur plusieurs modèles haut de gamme, a-t-il prévenu.

A peine remis du quasi-échec commercial de son SUV électrique, l’EQC, lancé en 2019, le groupe devrait proposer cinq voitures 100 % électrique en 2021 et 10 en 2025. A partir de cette date, une nouvelle plateforme MMA, en cours d’élaboration, prendra le relais.

L’objectif du patron de Daimler est de « réaliser 50 % des ventes avec des voitures électrifiées en 2030 ». Marquant « le premier grand tournant de Mercedes depuis dix ans », la contre-offensive contre Tesla ne fait que commencer, prédit le gourou allemand de l’automobile, Ferdinand Dudenhöffer.

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