Dans les semaines qui ont précédé, une bataille d’un autre genre, plus feutrée, non moins intéressante, s’est déroulée autour de TotalEnergies. A la mi-avril, certains investisseurs actionnaires du groupe pétrolier ont tenté de faire pression sur l’entreprise, annonçant qu’ils s’opposeraient à la direction lors du vote de son plan climat de ce mois de mai. Objectif : faire accélérer TotalEnergies sur le chemin des énergies renouvelables et lui imposer plus de transparence sur la façon dont il veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Las, ces investisseurs, dont Crédit mutuel, OFI AM, Meeschaert Amilton AM ou encore Sycomore AM n’ont pas obtenu gain de cause. Jugé insuffisant selon eux, le plan climat a été adopté à une immense majorité par les actionnaires, à 89 % des votants.
Un score pas soviétique mais presque, qui montre l’étendue du chemin qui reste à parcourir pour la finance dans la lutte contre le réchauffement. Depuis les accords de Paris en 2015, les banques, gestionnaires d’actifs, fonds d’investissement et assureurs ont certes multiplié les engagements d’un virage vers une économie plus verte, décarbonée. A l’appui de leurs promesses, certains chiffres sont éloquents. Les émissions d’obligations et de prêts verts, donc avec un bénéfice environnemental, ainsi que les offres publiques initiales ciblant des projets verts ont été multipliées par 100 entre 2012 et 2021, à hauteur de 540,6 milliards selon une étude récente menée par BNP Paribas.
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