C’est le nouveau Graal de l’industrie automobile. Depuis que les constructeurs se sont résolument lancés dans le virage du véhicule électrique, la batterie dite « solide » est devenue la nouvelle frontière à franchir. Tous les industriels, ou presque, ont annoncé des partenariats stratégiques ou des investissements significatifs dans ce domaine – même si l’électrolyte solide est encore loin de déferler sous les capots.

Volkswagen a ainsi déjà misé 300 millions de dollars sur la firme californienne QuantumScape également soutenue par Bill Gates , créée en 2010 et cotée en Bourse depuis la fin de 2020. Ford et BMW ont, de leur côté, investi 135 millions de dollars dans Solid Power, née en 2011 d’un spin-off de l’université du Colorado, qui a elle-même levé 540 millions de dollars en s’introduisant en Bourse l’an dernier.

Les constructeurs placent leurs pions
Autres exemples, la jeune pousse Factorial Energy a accueilli à son « board » des ténors de l’industrie comme Dieter Zetsche (ex-patron de Daimler-Mercedes) et Mark Fields (ex-patron de Ford), avant de finaliser en janvier dernier un tour de table de 200 millions de dollars mené par Stellantis et Mercedes-Benz.

Ce dernier a aussi annoncé en février dernier un partenariat avec la licorne taïwanaise ProLogium. Et les deux constructeurs comptent sur leur filiale dans les batteries ACC (Automotive Cells Company), détenue avec Saft (groupe Total), pour développer des batteries « solides ».

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