Une espèce encore plus rare a fait récemment son apparition : le centaure . Cette fois-ci, pas de valorisation à atteindre mais du chiffre d’affaires. Pour rentrer dans ce club, une start-up doit générer au moins 100 millions de dollars de revenus récurrents annuels (ARR), l’indicateur clé des start-up qui facturent des abonnements (les « SaaS »).

Difficile de connaître le nombre exact de centaures puisque les jeunes pousses communiquent rarement sur leurs résultats financiers. En France, l’opérateur de places de marché Mirakl a été le premier à annoncer avoir dépassé les 100 millions d’ARR. La toute dernière licorne tricolore EcoVadis , qui évolue sur le segment de l’évaluation RSE, passera ce cap pour son exercice 2022.

Si les montants des levées de fonds font souvent les gros titres de l’actualité, il ne s’agit pas toujours du meilleur critère d’évaluation de la vitalité d’une entreprise.

Dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe
Derrière ce nouvel indicateur clé, se cache la question de la rentabilité. « Plus l’entreprise gagne en maturité, plus les investisseurs sont tournés vers la croissance, et plus les questions de monétisation deviennent centrales, » explique William Kunter, directeur financier de Swile , spécialiste des avantages salariés, dans le dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe.

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