Les projets d’usine de batteries électriques en Europe continuent de se multiplier. Alors que Bruxelles cherche à faire émerger une filière locale pour ce composant stratégique de l’automobile de demain, les acteurs asiatiques se positionnent massivement sur le Vieux Continent pour servir les constructeurs locaux. Dernière annonce en date, celle du chinois CATL, qui a dévoilé la semaine dernière vouloir investir 7,3 milliards d’euros à Debrecen en Hongrie.

Une annonce surprise du numéro un mondial du secteur, qui est déjà en train d’achever la construction d’une première usine en Europe , à Erfurt en Allemagne. Représentant un investissement total de 1,8 milliard d’euros, une capacité à terme de 14 gigawattheures (de quoi équiper environ 150.000 voitures par an), celle-ci doit démarrer avant la fin de 2022 sa production, destinée à BMW et Mercedes-Benz.

Capitalisation boursière de 190 milliards
A en croire le communiqué de CATL, l’usine hongroise sera autrement plus grande : le groupe chinois annonce une capacité de 100 GWh, sur une surface de 221 hectares. De quoi équiper plus d’un million de voitures par an.

L’industriel n’a pas indiqué quand il comptait démarrer la production, se contentant de déclarer que la construction démarrerait cette année s’il recevait les autorisations nécessaires. Mercedes-Benz a déjà annoncé qu’il figurerait parmi ses principaux clients. BMW, Stellantis et Volkswagen, clients traditionnels de la firme chinoise, devraient aussi en assurer les débouchés.

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