Biochar est peut-être un concept qui va devenir très usité dans les années à venir. Cette fusion des mots “biologique” et “charbon” ressemble à première vue à un oxymore. Ce serait plutôt un mouton à cinq pattes tant les vertus qui sont prêtées à ce résidu de thermolyse sont multiples et gagnantes pour la lutte contre le changement climatique. Le Groupement intergouvernemental d’experts pour le climat (GIEC) l’a adopté dans son rapport de 2019 sur les moyens à mettre en œuvre pour maintenir la température mondiale en dessous de 1,5°C. Derrière l’absolue nécessité de cesser toute combustion de charbon fossile, de pétrole et de gaz naturel, le GIEC pousse à la replantation massive d’arbres, aux biocarburants associés à la capture et stockage de CO2 et enfin au biochar. Ce sont les trois seules solutions qui permettent non pas d’avoir un bilan neutre en gaz à effet de serre, mais bien négatif.

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