Deux nouvelles filiales

Point d’orgue de cette réorganisation, la création (annoncée en février dernier) de deux nouvelles filiales destinées à accueillir des partenaires extérieurs : l’une baptisée Ampere, consacrée aux voitures électriques , et la seconde dénommée Horse, spécialisée dans le développement et la production de moteurs thermiques et hybrides.

Comme prévu, Ampere rassemblera 10.000 salariés en France, notamment ceux du pôle Electricity situé dans les Hauts-de-France, et visera la production d’un million de véhicules électriques sous la marque Renault à l’horizon 2031. Portée par la conversion progressive au lithium-ion, la nouvelle société vise plus de 30 % de croissance par an dans les huit années à venir, une marge opérationnelle à l’équilibre en 2025, et de 10 % en 2030.

Renault persiste et signe avec Google et Qualcomm

La création d’une société dédiée vise à mieux valoriser les atouts de Renault dans cette activité, et à lever des capitaux pour accélérer son développement. Une introduction en Bourse d’Ampere est annoncée « au plus tôt au second semestre 2023 ». Renault viserait une valorisation de 10 milliards d’euros (il ne confirme pas officiellement le chiffre) – soit davantage que sa valorisation boursière actuelle.
Le Losange promet toutefois de conserver « une forte majorité » du capital. Le fabricant de puces Qualcomm Technologies, par ailleurs partenaire sur un projet d’architecture électronique centralisée, a été présenté comme investisseur potentiel.
Quant à la participation de Nissan, l’allié historique de Renault pressenti pour prendre également jusqu’à 15 % d’Ampere, elle « est à l’étude », a reconnu Luca de Meo, qui a toutefois refusé de donner davantage de détails à ce stade.

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