Ce jeudi, jour de grève dans les transports, les logiciels des plateformes de VTC vont surchauffer. A la veille de ce pic d’activité historique, Uber et ses principaux concurrents comme Bolt, Heetch, ou Free Now ont trouvé un nouvel accord avec les principaux syndicats de chauffeurs, qui prévoit de relever le revenu minimum des trajets.
Ces derniers sont des indépendants et non des salariés, et travaillent souvent en jonglant avec plusieurs plateformes. Annoncé ce mercredi matin par Uber, cet accord a fait l’objet d’une signature plus large dans la journée par les parties prenantes.
Hausse de 27 % de la course minimale
Concrètement, l’accord fixe, dès le 1er février, à 7,65 euros le revenu minimum net par trajet perçu par les chauffeurs, « quelle que soit l’application qu’ils utilisent », précise Uber . L’accord concerne aussi les livreurs indépendants. Pour les clients, cet accord se traduira par une hausse du tarif minimum des courses proposées sur la plateforme. L’augmentation de 27 % de ce tarif fera ainsi passer pour le passager le prix minimum des courses de 8 euros actuellement à 10,20 euros, en tenant compte de la commission perçue par les opérateurs (entre 15 et 25 %).
Quotidiennement, des chauffeurs refusent d’effectuer des trajets courts, considérés comme peu rémunérateurs – ce qui prive les plateformes d’une partie de leurs clients potentiels. Si les signataires parlent d’une démarche « inédite » pour renforcer la protection des travailleurs indépendants du secteur, certaines associations et organisations syndicales représentatives du secteur ne veulent pas s’arrêter là. Elles estiment en effet qu’il s’agit d’une première étape, avec l’objectif de « négocier les autres problématiques que rencontrent les chauffeurs VTC » en intensifiant les discussions cette année.
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