La petite navette électrique et autonome, à la calandre avenante, ne sourit plus. Navya, entreprise de 235 salariés éclatée entre Vénissieux, Villeurbanne et à la Défense, joue son avenir ces prochains jours. Ce pionnier français du secteur a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon le 2 février. Les candidats à la reprise ont jusqu’au 21 pour se déclarer.
Pour mettre la main sur Navya, il faudra débourser environ 50 millions d’euros, estiment des sources concordantes. « Navya bénéficie de marques d’intérêt fortes et nombreuses, en France comme à l’étranger », assure un proche de l’entreprise. Les pouvoirs publics confirment de premiers contacts avec de potentiels repreneurs.

Des candidats à la reprise ?

Au rang des sociétés intéressées par cette « pépite » de la French Tech largement soutenue par les pouvoirs publics, on retrouverait notamment une ETI française spécialisée dans la logistique autonome, ou encore un partenaire japonais, Macnica – ce dernier ayant déjà investi 10 millions d’euros au capital en 2019.
« Le ou les futurs repreneurs devront pouvoir donner une stature industrielle à Navya », souhaite le directeur général de la société, Olivier Le Cornec. « Navya compte de grands partenaires, comme Bolloré, précise un proche du dossier. Il faut espérer qu’ils se positionnent autour de la reprise. »

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