Le premier grand rendez-vous – le 1er vol – est passé avec succès, mais la pression n’est pas pour autant retombée chez ZeroAvia. Trois semaines après avoir fait sensation en étant la première entreprise à faire voler un avion de transport régional à l’hydrogène, la jeune société anglo-américaine continue sa course contre la montre. Avec pour objectif d’être également la première à pouvoir offrir, dès 2025, un modèle certifié capable d’assurer des vols réguliers sans émettre le moindre gramme de CO2.

Sur le petit aérodrome de Cotswold, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le Dornier 228 aux couleurs de ZeroAvia, dont l’un des deux moteurs thermiques a été remplacé par un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène, continue de faire des ronds dans le ciel, en regardant déjà plus loin.

Troisième vol en trois semaines
« Nous effectuons aujourd’hui notre troisième vol d’essai, indique Sergey Kiselev, directeur général adjoint de ZeroAvia. L’autorisation délivrée par l’aviation civile britannique ne nous permet pas encore de nous éloigner de l’aérodrome, mais cela nous permet déjà de tester notre propulsif à différents régimes de moteurs et différentes altitudes. Nous prévoyons de faire 15 à 20 vols ainsi, avant de passer à l’étape suivante, du premier vol d’un point A un point B, courant avril », explique-t-il.

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