Kylian Mbappé a de nouveau fait trembler la planète foot début avril. En cause, une campagne de communication menée par son club, dans laquelle son image était utilisée de façon disproportionnée, selon lui. Un couac qui a valu au PSG de se faire tancer par un cinglant, ce n’est pas « le Kylian Saint-Germain ».
Quelques semaines auparavant, il vitupérait l’ancien patron de la Fédération française de football (FFF), coupable d’un crime de lèse-majesté contre Zinedine Zidane (« Zidane, c’est la France, on ne manque pas de respect à la légende, comme ça… »). Un tweet qui déliera les langues et précipitera la chute de Noël Le Graët.
C’est son avocate, Delphine Verheyden, qui explique le mieux la doctrine cachée derrière ces prises de parole, dans une interview à L’Equipe : « La nouvelle génération n’est plus prête à transiger avec ses valeurs et ses idéaux. Kylian est un athlète de la nouvelle génération. »
Cette communication, fondée sur des valeurs, ressemble à s’y méprendre au mode opératoire des entrepreneurs de la Silicon Valley. En effet, ce qui distingue ces dirigeants, c’est la conviction que leur sphère de responsabilité dépasse le périmètre de l’entreprise.
Ambition sociétale et narratif inspirant
Pour eux, la société est un écosystème et ils doivent en devenir le centre de gravité. Leur vision économique s’accompagne donc d’une ambition sociétale et d’un narratif qui se veut inspirant. Celui-ci gomme le concret (la fabrication et la vente d’objets transitionnels) pour mieux exalter la vision (changer le monde).
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