Les effets de la loi Pacte sur l’économie sont encore minces, constate une étude de KPMG. Quatre ans après la promulgation de ce texte qui crée notamment la qualité de société à mission, les entreprises s’emparent timidement de cet outil. La France compte plus de 1.000 entreprises à mission mais ces pionniers ont une marge de progression pour se saisir pleinement de ce statut, selon le premier panorama des sociétés à mission publié par KPMG.

En effet, si 72 % des sociétés à mission ont défini une raison d’être en lien direct ou partiel avec leur activité, « plus de 25 % d’entre elles en ont adopté une sans la relier à leur coeur d’activité », note le cabinet de conseil, lui-même devenu société à mission en 2022.

KPMG distingue ainsi trois typologies de missions. Les missions « coeur d’activité » (40 %), les missions « spectre large » (20 %), quasi assimilables à des démarches RSE dans leur formulation, et enfin les missions « hybrides » qui proposent un compromis entre ces deux typologies (40 %).

La mission, en mesure de transformer une entreprise
Le cabinet estime toutefois que la « mission » de l’entreprise doit refléter son identité et traduire sa contribution sociétale. « Si une mission est ancrée dans une réalité propre à l’entreprise, elle peut faire évoluer son modèle économique », souligne ainsi Nathalie Rondeau, responsable chargée des sociétés à mission au sein de KPMG. « La raison d’être est un point de départ fondamental pour prendre des engagements sur le long terme », ajoute la spécialiste.

Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr