Franky Zapata n’a pas fini de surprendre. Le célèbre homme volant, qui s’est notamment illustré par sa traversée de la Manche en Flyboard, devrait encore faire l’événement à l’ouverture du Salon VivaTech de Paris, avec la présentation de sa dernière création : le AirScooter. Un petit aéronef à décollage vertical ultra-innovant, qui pourrait ouvrir un nouveau marché dans le domaine des loisirs aériens, voire de la mobilité urbaine du futur.

L’appareil dévoilé ce mercredi matin tient plus de l’aéronef à décollage et atterrissage vertical (ADAV en français ou VTOL en anglais) que du scooter. Il combine six moteurs à hélices électriques, alimentés par des batteries, elles-mêmes rechargées par un petit moteur thermique, et une petite aile et permet d’emporter un seul passager à une vitesse maximale de 100 km/h, pour 2 heures d’autonomie. Mais contrairement aux nombreux autres projets d’ADAV qui se sont multipliés aux quatre coins du globe, l’AirScooter pourra être piloté par tous, après une brève formation, sans licence de pilote, grâce à un système de contrôle de vol largement automatisé, avec un algorithme novateur développé en interne.

Pas d’utilisation possible en France
Seul regret : si l’AirScooter va être fabriqué en France, près de Marseille, ses premiers vols se feront aux Etats-Unis, faute de pouvoir être utilisé dans l’Hexagone. La réglementation française actuelle, ainsi que la réglementation européenne de l’AESA, ne comporte en effet aucune catégorie adaptée à l’AirScooter. D’où la nécessité d’aller aux Etats-Unis.

« Notre ambition est de faire des machines accessibles au grand public, que nous pouvons fabriquer avec nos seuls moyens, sans devoir attendre une certification et la mise en place d’infrastructures spécifiques pour les VTOL, explique Franky Zapata. C’est pour cette raison que nous avons conçu un appareil répondant aux normes de la catégorie PART 103 américaine, même si nous aurions aimé pouvoir démarrer en France ».

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