Selon le Haut Conseil pour le climat, les transports sont la principale source d’émission de gaz à effet de serre en France (31 %). Préserver l’environnement implique donc de limiter nos déplacements. Mais pour la partie la plus vulnérable de la population, se déplacer peut être un enjeu de survie : on compte ainsi en France 13 millions de personnes en situation de « précarité mobilité », qui sont dépendantes de la voiture individuelle et menacées de ne plus pouvoir se déplacer, donc de perdre l’accès à l’emploi et aux services publics.

Dans ce contexte, comment concilier mobilité écologique et solidarité ? Quelles conditions pour faire de la mobilité un bien commun ? Quelles nouvelles pratiques mutualisées, collectives et inclusives pourraient permettre à chacun de retrouver le plaisir de se déplacer ? Faut-il instaurer un “droit à l’immobilité” qui promouverait un autre rapport au travail, une nouvelle façon d’être au monde ?

Lire l’article complet sur : usbeketrica.com