DITO. Au Nigeria, 200 chrétiens ont été massacrés à Noël par des miliciens islamistes. Un drame symptomatique d’un ostracisme planétaire.

Le massacre de près de 200 chrétiens les 24 et 25 décembre au Nigeria a ému peu de monde en dehors des communautés décimées. Et pourtant, le « Noël noir » nigérian n’était pas un événement isolé, mais, au contraire, un signe des temps. Il a marqué le sinistre point culminant d’une année 2023 où les discriminations, les persécutions et les violences frappant ceux qui se réclament du Christ ont atteint un niveau inédit dans le monde.

Pays le plus peuplé d’Afrique avec 215 millions d’habitants, puissance pétrolière, démocratie imparfaite, le Nigeria est aussi une mosaïque ethnico-religieuse. Une insurrection djihadiste dans le Nord-Est, orchestrée par les terroristes de Boko Haram et de l’État islamique, a fait, depuis quinze ans, au moins 40 000 tués, musulmans modérés, chrétiens et animis…

Lire l’article complet sur : www.lepoint.fr